SYLVIE AU FOYER 2
SYLVIE GANGBANG AU FOYER 2
Puis une série d’événements avaient fait que la bonne ambiance, le calme et la vie paisible du foyer avaient changé et que la situation était devenue pesante et avait amené pas mal de problèmes.
D’abord, bien que le foyer soit à son maximum de remplissage, le directeur avait été dans l’obligation d’accepter une douzaine de résidents supplémentaires. C’étaient des jeunes venant d’autres foyers qui, parait-il, perturbaient le bon fonctionnement de ceux-ci et on les mettait dans le nôtre. L’équipe dirigeante, directeur, hommes d’entretien avaient rajouté des couchages à la hâte, dans des chambres, dans des communs et aussi dans les couloirs.
Et il était exact que les nouveaux arrivants étaient particulièrement agités et perturbaient beaucoup le bon fonctionnement du foyer…
Il y avait eu aussi la décision de la préfecture qui avait refusé la majorité des demandes d’obtention de papiers. Bien que tous les dossiers soient pratiquement pareils, une petite minorité -4 ou 5 pas plus- avaient vu leur autorisation de séjour prolongée de quelques mois, les dossiers devaient être ré-examinés. Tous les autres avaient vu leurs dossiers refusés et devaient être renvoyés dans leurs pays dans les semaines à venir…
Situation incompréhensible mais qui avait créé beaucoup d’animosité entre eux mais aussi de colère et même carrément de haine … (certains voulaient quitter le foyer et disparaitre dans la nature, d’autres parlaient de « pays de merde », etc, etc…) : « si on n’a pas de papiers, on niquera un maximum de blanches pour se venger » m’avait dit un jeune black aux yeux de braise… Je l’avais sérieusement réprimandé et sermonné par son comportement et pour ces paroles stupides et dégradantes pour les femmes en général. Mais j’avoue que j’en avais été toute chamboulée mais néanmoins effrayée et épouvantée à l’idée de me faire sauter par ce grand gaillard, dont j’avais pu deviner la taille de son engin sous un pantalon de survêtement en tissu très fin et dont la v******ese de ses propos m’avait inquiétée… puis me revint en tête le récit de Cadoré et Karama sur la belle bourge rousse du supermarché…
En plus, c’était la période des congés d’été où le personnel d’encadrement et d’entretien tournait en effectif réduit, tout cela n’arrangeait pas les choses… Le directeur était parti trois semaines en vacances comme prévu, alors que la logique aurait voulu qu’il reste pour gérer… Je m’étais donc retrouvée toute seule à tout gérer, ce qui n’était pas dans mes attributions, mais j’y arrivais tant bien que mal.
Mon copain était lui aussi parti en déplacement à l’étranger pour une période assez longue et il me fallait là encore gérer à la maison… Ces derniers jours avaient été particulièrement difficiles et harassants : beaucoup de travail au foyer, le départ précipité et imprévu de mon copain, contrairement aux autres fois où ses déplacements étaient programmés et prévus à l’avance. Cette fois-ci il avait été obligé de remplacer un collège soi-disant malade (je me posais des questions sur sa fidélité… et si, en fait, il était parti en vacances avec sa maitresse ?) Je n’y croyais pas trop… Mais j’avoue que la question m’avait effleurée… J’avais même tenue à l’accompagner à l’aéroport pour vérifier… A cause de cela il m’avait fallu terminer les travaux de peinture que mon copain avait commencés sans les finir.
Ajoutons à cela une période de très forte chaleur, presque caniculaire. Chaleur au travail, chaleur en voiture, chaleur chez moi -même la nuit- malgré la climatisation. A cause de tout cela, mais aussi du stress au travail, travaux à la maison, chaleur, je dormais très mal. Il faut aussi ajouter qu’avec le décalage horaire je ne pouvais communiquer avec mon copain par Skype que dans la nuit, ce qui n’arrangeait pas mes heures de sommeil. Donc d’un commun accord, enfin plutôt moi que lui, nous avions convenu de nous appeler moins souvent, environ une seule fois par semaine… je me sentais un peu célibataire à soissons cette l’été !
La semaine avait donc été très pénible et avec toutes mes occupations j’étais fatiguée.
Je n’aspirais qu’à un week-end de repos bien mérité… Le samedi matin il m’avait fallu faire des papiers ensuite terminer les travaux de peinture et faire du ménage puis mes courses pour la semaine dans des magasins bondés. J’avais pu consacrer un peu de temps pour moi en milieu d’après-midi. Me relaxer dans la piscine et tout oublier…La fraîcheur de l’eau, le bien être, la décompression du stress avaient fait que j’étais tellement bien que je m’étais un peu assoupie sur le transat à l’ombre et au bord de l’eau.
J’avais dû rester assoupie pas mal de temps car je n’avais pas entendu mon téléphone sonner ou vibrer. J’avais eu plusieurs appels de Mohamed « Momo » le gardien d’astreinte ce week-end au foyer. Je le connaissais bien. Un arabe, qui avait dans les 35 ans environ, sympa mais manquant d’initiative, auquel on avait confié des responsabilités du foyer
Momo m’avait laissé plusieurs messages tout affolés et tous embrouillés où il était question de problèmes de bagarres, de blessures, de police, de pompiers, etc, etc.
Il me demandait surtout de le rappeler de toute urgence.
C’est ce que j’avais fait.
Il était tout affolé, énervé de ne pas avoir pu me joindre avant. Il était tout excité. Ses explications étaient confuses et embrouillées. Il y avait eu des problèmes de bagarres mais il avait réussi à tous les calmer. La police était soi-disant venue. Cadoré et Karama avaient été blessés, mais comme ils n’avaient confiance qu’en moi (c’était vrai que je discutais plus souvent avec eux qu’avec les autres) ils demandaient si je pouvais venir. Momo avait rajouté que ma présence apaiserait les choses et que je saurais trouver les bons mots pour que tout aille mieux car lui ne pouvait rien faire …
Je dois avouer que, fatiguée comme je l’étais, j’avais bien envie de profiter de mon week-end et d́’oublier le travail (je n’avais pas envie de revenir régler des problèmes au foyer) et que toutes ces contrariétés et ces contraintes commençaient à me peser…
Mais devant l’insistance du gardien, devant son affolement, face à ses explications et devant la gravité des faits, ma conscience professionnelle avait vite repris le dessus.
J’avais juste répondu : « J’arrive » et lui m’avait juste dit : « je vous attends »
Je m’étais préparée à la va vite, léger maquillage. J’avais enfilé une petite jupe légère et un petit haut avec des manches courtes, entièrement boutonnée sur le devant et serrée à la taille par une petite ceinture; ma petite jupe en tissu m’arrivant au-dessus du genou ,
Dessous, soutien-gorge à balconnets en fine dentelle noire qui mettait en valeur ma belle poitrine et faisait encore plus ressortir la blancheur de ma peau en contraste… petite culotte assortie en dentelle et tulle noire hyper fine (la fine toison de ma chatte pouvait se deviner par transparence) et aux pieds des sandales d’été
J’étais partie de chez moi aux environs de 17h30. Le foyer était à une bonne demie heure de chez moi quand ça roulait bien. Là un samedi à cette heure-ci et en plein mois de juillet en période de vacances ça devrait rouler bien. Ça n’avait en effet pas trop mal roulé et j’étais arrivée au foyer un peu après 18 heures.
Mohammed le gardien devait guetter mon arrivée car le portail coulissant du parking s’était ouvert sans que j’aie eu besoin de taper le code d’entrée. Il était d’ailleurs venu à ma rencontre sur le parking. Contrairement à ses habitudes il ne m’avait pas même dit « Bonjour… » ??? mais simplement « entrez, venez vite ».
Il paraissait, enfin il était très agité, très confus dans ses explications et il m’avait répété ce qu’il m’avait dit au téléphone : bagarres de clans entre ceux qui allaient être expulsés et les autres. Ils avaient bu aussi… embrouilles diverses déclenchées par les nouveaux arrivants qui étaient très perturbateurs et « fouteurs de merde »… etc, etc. ..
Il était content de me voir disant « que j’allais pouvoir vite arranger et régler le problème, que je savais leur parler, qu’ils m’écouteraient, et que j’avais des compétences que lui simple gardien n’avait pas »… tout en lorgnant avec une insistance quelque peu déplacée mon haut déboutonnée et ma poitrine .
Ce qui m’avait surprise un peu, enfin qu’à moitié, c’est que assis sur les marches qui montaient au foyer il y avait Youssef, un des hommes d’entretien, un cousin de Momo, arabe comme lui 30 ans environ. Ils étaient tout le temps ensemble à discuter et à fumer sans rien faire ce qui énervait beaucoup le directeur… Mais ils s’en foutaient… Donc je pensais que Momo étant de permanence et comme il devait s’ennuyer, son cousin qui n’habitait pas loin était venu lui tenir compagnie. Rien d’anormal à cela donc…
Plus surprenante par contre était la présence d’un autre arabe, la cinquantaine lui, que Momo me présenta comme étant Hicham, un pote de Momo et Youssef. Ils étaient assis sur les marches qui montaient au hall du foyer et ils étaient en train de fumer… ce qui à l’odeur semblait être autre chose que des cigarettes classiques… Contrairement à Momo qui était toujours énervé et agité, les deux autres étaient extrêmement calmes et sereins. Soit parce qu’ils se sentaient moins concernés, soit aussi à cause de ce qu’ils fumaient… En tout cas, le regard d’Hicham sur ma poitrine, sur mes fesses bougeant sous ma jupe d’été, jeta un trouble certain dans mon esprit : « il me scrute lui ? »
Voyant sans doute ma surprise, Momo m’avait dit que « comme il n’arrivait pas à me joindre, il avait été obligé de les faire venir pour l’aider à régler les problèmes parce que lui il n’y arrivait pas tout seul ». Concernant Momo et sa désinvolture cela ne me surprenait pas…
Les deux autres s’étaient levés pour me saluer.
Comme a ses habitudes Youssef m’avait fait la bise et son copain Hicham, qui pourtant ne m’avait jamais vue, m’embrassa lui aussi en me saisissant par les épaules comme s’il me connaissait de longue date. Mais cela ne me choqua pas outre mesure.
J’avais rapidement gravi les quelques marches qui montaient jusqu’au hall d’entrée et d’accueil du foyer. Momo était à côté de moi et il continuait à m’expliquer ce qui s’était passé.
Les deux autres Youssef et Hicham étaient derrière nous… et mataient mon cul et mes jambes sous ma jupe. Certainement les effets des joints qu’ils fumaient, ils paraissaient joyeux et euphoriques… presque décontractés… contrairement à Momo qui lui paraissait plus préoccupé…
Mais prise par mes préoccupations et par ma discussion avec Momo je ne m’en rendais même pas compte… et j’ondulais du cul… mais les deux autres gars derrière moi, oui, certainement. Avec le recul j’en suis très certaine même !!!!!!!! ils devaient se rincer l’œil, lorgner mes fesses bougeant sous le fin tissu de ma jupe légère et saliver à l’avance.
Nous étions rentrés dans le hall d’accueil du foyer. Comme toujours il y avait un nombre important de pensionnaires du foyer qui traînaient désœuvrés dans le hall, ce qui était gênant lorsqu’on travaillait, mais le directeur n’avait jamais pu les faire partir et il y avait renoncé, les jeunes d’ailleurs s’en foutaient complètement.
Ils restaient là dans le hall ou assis sur les marches d’escaliers à l’extérieur ou à l’intérieur.
C’était surtout les plus jeunes, les derniers arrivés qui squattaient le hall et les escaliers.
Ils chahutaient, ils buvaient des canettes de bière et ils fumaient aussi autre chose que des cigarettes. Ce samedi soir là ils étaient donc comme à leur habitude dans le hall mais également assis sur les marches d’escaliers montant aux étages.
Comme je me dirigeais vers mon bureau, Momo m’avait dit « Non, non, venez, ça s’est passé à l’étage, ils ont tout cassé dans le réfectoire et dans la salle de repos. Il vous faut aller voir le chantier pour les photos et les déclarations pour les assurances » …
« En plus les responsables de tout cela sont en haut et ils refusent de descendre. Et il y en a deux Karama et Cadoré qui sont un peu sonnés, un peu blessés je crois même. »
D’office Momo avait commencé à monter rapidement les marches menant à l’étage. Comme une automate sans même réfléchir, je l’avais suivi. J’avais donc gravi vivement ces marches précédée de Momo et suivie par Youssef et Hicham qui me semblait-il me serraient de plus en plus près… à me frôler… je sentais comme leur souffle sur mes fesses…
Comme ceux qui étaient assis sur les marches d’escaliers ne se poussaient pas il m’avait fallu passer au milieu d’eux en les enjambant presque avec ma jupe courte ,ils avaient bien dû voir mes cuisses !… et peut-être même ma culotte car je dus faire des grands écarts…
En y réfléchissant bien et avec du recul il est évident que jamais je n’aurais dû monter aux étages ainsi toute seule… Mais dans ma tête, dans les circonstances présentes et par ma conscience professionnelle cela m’avait paru normal et sans arrières pensées malsaines…
De plus, je n’étais pas seule puisqu’il y avait Momo le gardien en qui j’avais confiance et aussi Youssef l’homme d’entretien que je connaissais bien aussi…
Il y avait aussi Hicham que je ne connaissais pas mais qui était ami avec les deux autres que je connaissais et qui paraissait sérieux et sympathique… même si son regard profond et scrutateur m’inquiétait un peu car il semblait me déshabiller avec des yeux empreints de lubricité… comme s’il se disait « toi ma belle, je te baiserai à fond un jour et t’aimeras ça ».
Si j’avais été aussi un peu plus perspicace, plus attentive, plus méfiante, et surtout moins préoccupée par vouloir bien faire mon travail, je me serais rendue compte de tous ces regards avides et malsains qui se posaient sur mes jambes, sur mes cuisses, sur mes fesses, sur mes seins, bref sur mon corps en général et cela sans aucune gêne…
Je me serais aussi rendue compte que la situation et l’ambiance du foyer avait changé.
Pas de cris, pas de chahut, pas de bousculades.
Mais au contraire un lourd silence pesant comme celui qui précède un cataclysme…
Et des dizaines d’yeux qui m’observaient vicieusement… comme une proie.
J’aurais dû aussi remarquer qu’après avoir suivi ma progression sur les marches, avec l’ondulation de mes fesses sous ma fine jupe d’été le balancé de ma poitrine bien dégagée par le décolleté plus que généreux
[« attends, si on lui fait sauter ces 3 ou 4 boutons qui restent, elle est à poil la meuf ! on va lui voir son soutif et sa culotte…» devaient se dire Momo, Youssef, et aussi des jeunes blacks qui me suivaient…] ils se levaient tous les uns après les autres et qu’ils m’emboîtaient le pas… et que certains aussi, me suivaient en se massant la queue dans leur futal en lorgnant mes fesses et se léchant les babines comme s’ils allaient à un festin. Mais aussi curieusement que cela puisse paraître, je ne voyais rien sans même me douter de quelque chose… alors que certaines mains m’effleurèrent et que effectivement mon soutien-gorge en dentelle noire et probablement ma fine culotte sexy avaient dû leur apparaître.
Puis j’étais enfin parvenue à l’étage.
J’avais emprunté le long couloir qui menait au réfectoire et à la salle de repos. C’était la véritable désolation à l’étage : verre cassé, poubelles renversées, meubles déplacés et renversés, un véritable saccage, etc, etc…..
« Mais qui va ranger tout ça ? Mais qui va ranger tout ça ? Mais comment on va faire. ? » se contentait de répéter sans arrêt Momo le gardien.
Il était vrai qu’il y avait des questions à se poser…
J’étais enfin arrivée à la salle de repos. Là c’était le véritable chantier. C’était ici que le plus gros de la rixe s’était déroulé… Mais en y réfléchissant bien il ne semblait pas y avoir trop de casse, moins que ce que je pensais en tout cas, juste beaucoup de désordre, un grand désordre, mais apparemment pas trop de dégradations
Mais apparemment maintenant tout semblait calme et apaisé… Le calme après la tempête… Ou plutôt aurais-je dû dire si je l’avais su « le calme avant la tempête »… Mais je ne le savais pas et j’étais à cent lieues de me douter de la tournure que les choses allaient prendre…
Il m’aurait pourtant suffi de réfléchir un peu avant d’agir et d’aller me jeter dans la gueule du loup comme l’ont dit… De même qu’avec du recul, en y réfléchissant bien, avec plus de méfiance,
toute cette casse, toute cette détérioration n’était qu’une mise en scène destinée à faire plus vrai et réel afin de pouvoir m’attirer dans un piège sans que je ne me doute de rien…
Dans la salle de repos qui était relativement calme, trop calme, étrangement calme même… il y avait deux groupes qui s’observaient en silence mais avec beaucoup d’animosité et de haine entre eux. …du moins m’avait-il semblé… A moins que ce ne soit avec beaucoup d’impatience… !!!
Au fond de la pièce, sur l’un des canapés il y avait Cadoré qui était allongé immobile recroquevillé en chien de fusil, tourné sur le côté face au dossier et tournant le dos à la pièce. Assis à côté de lui, Karama son copain de toujours. Ils étaient inséparables, étant, m’avaient-ils dit, natifs du même village et étaient arrivés ensemble sur la même embarcation de fortune via la Méditerranée…
leurs demandes de régularisation de papiers avaient été refusées. Comme d’ailleurs la grande majorité d’entre eux, puisque 4 ou 5 seulement avaient eu leur autorisation prolongée de quelques mois….
Autour de Cadoré et de Karama, assis sur des vieux fauteuils ou sur des chauffeuses, ou même carrément assis par terre, entourant le canapé il y avait leurs copains, leur clan, ceux qui venaient du Sénégal.
De l’autre côté de la pièce, sur l’autre canapé, leur faisant face et les regardant en silence mais avec beaucoup d’agressivité, il y avait la bande des Maliens. Là encore certains vautrés sur le canapé et d’autres assis dans des fauteuils ou sur des chaises ou même assis par terre. Les deux groupes s’affrontaient du regard en silence mais avec haine m’avait-il du moins semblé…
Soit debout, appuyés contre les murs, soit assis par terre, il y avait la bande des derniers arrivés, ceux que l’on avait imposé au directeur dernièrement, ceux qui étaient les éléments les plus perturbateurs… essentiellement des arabes… libyens, marocains, algériens…
Vu la chaleur qu’il faisait ils étaient pour la plupart d’entre eux soit en bermudas, soit en caleçons ou shorts, en tee-shirts ou débardeurs, certains même torses nus, luisants de sueur, et tous pratiquement chaussés de tongs ou de baskets…
Au milieu de la pièce il y avait moi, entourée de Momo le gardien, de Youssef l’homme d’entretien et d’Hicham leur copain à l’œil acéré.
Ceux qui étaient tout à l’heure agglutinés dans le hall d’entrée ou assis sur les marches d’escaliers montant à l’étage, ceux qu’il m’avait fallu presque enjamber pour pouvoir passer et qui nous avaient suivis sans que je m’en rende vraiment compte, étaient maintenant à l’entrée de la pièce. Certains étaient rentrés dans la salle de repos avec nous, mais tous les autres, la majorité d’entre eux étaient debout dans l’encadrement de la porte de la pièce, comme s’ils avaient voulu m’en interdire le passage pour ressortir…
Mais dans mon affolement, dans mon souci de professionnalisme, etc., cela encore je ne m’en étais même pas rendu compte…
Avec autorité, j’avais fait écarter tous ceux qui étaient agglutinés autour du canapé où Cadoré était allongé, recroquevillé en tournant le dos. Comme par enchantement et sans rien dire, sans même râler, ils s’étaient écartés. Ils s’étaient poussés et ils m’avaient laissé m’approcher. Je m’étais assise à côté de lui juste sur le bord du canapé…
Comme j’étais dans une position inconfortable, assise sur le bord comme en équilibre, afin de ne pas glisser et tomber du canapé j’avais été obligée de mieux m’asseoir et je m’étais retrouvée à demi collée contre Cadoré qui était toujours allongé et qui me tournait toujours le dos, Karama, lui, avait consenti à se pousser un peu et était assis derrière moi sur le canapé, et je lui tournais carrément le dos… les fesses devrais-je dire car je sentais qu’il s’appuyait de plus en plus contre moi par derrière… feignant de se pencher sur son pote par-dessus moi, il me faisait sentir la présence de plus en plus prégnante de son gros sexe contre mes fesses et le haut de mes cuisses à travers les légers tissus d’été.
J’avais secoué Cadoré plusieurs fois en lui parlant mais sans aucune réaction de sa part. Je commençais à m’inquiéter un peu pour lui. Après plusieurs de mes tentatives il avait enfin bougé et il s’était retourné vers moi en me faisant face mais sans me sourire en me disant : « Ah c’est toi. Tu es venue Madame c’est bien ».
Il ne m’avait pas fallu être très perspicace et clairvoyante pour m’apercevoir qu’il avait « sa tête renfrognée des mauvais jours » et que surtout, vu ses yeux dilatés, il avait dû pas mal forcer sur des joints. De plus, vu le nombre de bouteilles de bière, mais aussi de gin qui se trouvaient encore sur la table de la salle de repos ou qui étaient tombées par terre, il était facile de comprendre qu’ils avaient aussi pas mal bu d’alcool…
Avec le plus d’autorité que je pouvais prendre et que je pouvais avoir, j’avais commencé à lui faire la morale. Mais il me regardait avec ses yeux hagards, en répétant juste « Qu’ils avaient voulu fêter l’anniversaire de son copain Karama, qu’ils étaient bien tranquilles mais que les autres bouffons étaient venus les emmerder et qu’il y avait eu grosse baston !!! »
Les deux clans adverses commençaient à s’agiter et j’avais demandé à Momo et à Youssef de les faire un peu se calmer. Je ne voulais surtout pas qu’ils recommencent à se battre et je ne voulais pas me retrouver au milieu de cette nouvelle bagarre.
Comme j’étais penchée sur Cadoré pour lui parler et pour lui faire la morale, il était facile de se rendre compte que je devais lui offrir la vision de ma poitrine et de mes seins, et mon soutien-gorge à balconnets remontant mes gros seins…
Mais toute prise par ma leçon de morale et par mes reproches envers son comportement je ne me rendais même pas compte de cela…
Lui par contre semblait plus intéressé par mon décolleté que par mes leçons de morale…
Assise aussi comme je l’étais, en travers sur le bord du canapé, avec ma petite jupe , je devais aussi offrir à tous les autres une belle vision de mes jambes et de mes cuisses… presque jusqu’à ma culotte.
Mais là encore je ne m’en rendais même pas compte….
Eux oui et apparemment beaucoup…..
Si j’avais été plus attentive et plus vigilante, je me serais aperçue que derrière mon dos, sans que je le vois, Karama me regardait avec beaucoup d’insistance et d’intérêt et qu’il était tout simplement en train de se caresser le sexe à travers son bermuda… tout en plongeant sur mon décolleté et contemplant mon cul à quelques centimètres de sa queue, que de temps en temps il appuyait contre mes cuisses et mes fesses. J’aurais aussi remarqué que les autres, la bande des Maliens, assis et avachis en face dans l’autre canapé, étaient eux aussi en train de se toucher à travers leurs bermudas et leurs shorts…
Je me serais aussi rendue compte que dans mon dos, les copains de Cadoré et de Karama, la bande des Sénégalais, me dévoraient littéralement des yeux, qu’ils se caressaient et que certains même, les plus téméraires, avaient sorti leurs sexes de leurs shorts… et commençaient à s’astiquer en me lorgnant. Ils parlaient entre eux à voix basse dans leur dialecte sans que je puisse les entendre… et surtout les comprendre…
Ceux qui étaient debout, appuyés contre le mur à l’entrée de la pièce, la bande des derniers arrivés, étaient un peu plus discrets mais ils me dévoraient eux aussi des yeux en se touchant à travers leurs survêtements et en discutant entre eux dans leur langue…
Tout prêt de moi, Momo, Youssef et Hicham observaient la situation en souriant… et en me lorgnant assidûment, des seins aux fesses, sans oublier mes cuisses.
Momo m’encourageait hypocritement : « Madame, vous savez leur parler… continuez », Youssef souriait légèrement et Hicham roulait des yeux pleins de stupre en lorgnant ostensiblement mes seins et mes cuisses…
Moi, toujours sans rien voir et sans me préoccuper de quoi que ce soit, j’étais toujours en train de parler avec Cadoré, de lui faire la morale, disant que « ce n’était pas grave cette histoire de papiers, que j’allais faire d’autres dossiers, qu’il pourrait revenir, etc, etc… ».
J’essayais de le rassurer de mon mieux en lui disant de ne plus faire des bêtises, de ne plus boire, de ne plus se droguer, de ne plus se battre pour un oui ou pour un non… de canaliser sa v******e, etc, etc… Je lui parlais avec douceur. Lui ne me répondait pas ou très peu par onomatopées, avec seulement des Oui ou des Non ….
Il me regardait avec un air imbécile, stupide mais aussi ironique et moqueur même que je croyais être dû à son état alcoolique et drogué… Par contre en me répondant, il semblait agité et il bougeait beaucoup si bien qu’il était à présent complètement collé à moi, et que moi, comme j’étais assise sur le bord du canapé, je ne pouvais pas me pousser sans courir le risque de tomber par terre…
Puis il s’était redressé et de la position couchée il s’était assis à côté de moi. J’étais à présent assise profondément sur le canapé entre Cadoré et Karama, m’enfonçant peu à peu ; ce qui avait pour effet de faire remonter ma jupe, dévoilant de plus en plus mes cuisses. Mais comme je parlais toujours à Cadoré en essayant de le raisonner du mieux que je pouvais, je continuais à tourner le dos à Karama sans même me préoccuper de lui et de ses copains derrière moi…
Depuis le début, ma discussion avec Cadoré avait bien duré 15 bonnes minutes. Et j’aurais dû me rendre compte que plus le temps passait, plus tous les autres commençaient à manifester des signes d’impatience et d’agacement… d’excitation. Aveugle que j’étais car je ne m’étais pas rendu compte que le cercle de tous, maliens, sénégalais, arabes s’était recentré et resserré autour de moi, que des queues bandaient dans les shorts et bermudas, que leurs yeux étaient devenus exorbités et que, tous semblaient attendre le signal de…
Puis soudain Cadoré m’avait dit : « Puisque tu as eu la gentillesse de venir nous voir Madame, tu pourrais boire un verre avec nous. C’est l’anniversaire de Karama. Il te faut boire avec nous sinon on va être fâchés ».
Je commençais à un peu me rendre compte que, par ma bêtise et sans réfléchir, je m’étais peut-être mise dans une situation un peu délicate, un peu compromettante, un peu scabreuse même… dont je devais essayer par tous les moyens de me sortir… Je commençais à m’inquiéter même de la situation…
J’avais bien essayé de tergiverser, de trouver des excuses et de refuser en disant :
« – Que je ne pouvais pas. – Qu’on m’attendait chez moi. – Que je devais rentrer chez moi. – Que mon statut m’interdisait de trop copiner avec eux. – Que je ne buvais pas d’alcool. -Que ce n’était pas raisonnable. – Que je devais repartir. – Que si la direction apprenait que j’avais trop copiné et bu avec eux j’aurai des ennuis et que je risquais d’être renvoyée. – Qu’ils ne se fâchent pas mais que je ne pouvais pas rester… etc, etc… »
Je commençais sérieusement à paniquer… me rendant enfin compte que j’étais une femme blanche solitaire au milieu d’une trentaine de blacks et arabes, proie facile pour des queues démesurées et des mâles avides de se soulager et de me faire subir des outrages…
SYLVIE AU FOYER 2 2
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