Initiation d’une jeune bourgeoise – 11 – Part1
Durant les semaines qui suivirent je laissai Camille découvrir les plaisirs du côté DS.
Tantôt soumise, tantôt dominatrice, elle apprit chaque jour un peu plus à apprécier nos jeux de rôles.
Son petit trou, maintenant bien rodé, acceptait les pénétrations sans douleur et avec de plus en plus de volupté.
Si elle aimait se sentir dominée, petite chose entre mes mains, elle prit vite confiance en elle dans la peau d’une Maîtresse.
Malgré quelques petites pudeurs, quelques petits blocages de-ci de-là, elle prenait de plus en plus d’assurance et cela se ressentait dans sa vie de femme.
Les relations avec sa mère restaient difficiles. Elles se tendirent vraiment au cours du traditionnel repas de famille de Noël .
Il était de coutume que nous passions la soirée du 24 chez mes parents, ma mère tenant absolument à ce que la famille fut réunie pour partager un bon repas et assister à la messe de minuit.
Le lendemain , nous étions invités chez les siens avec son frère ainé Paul et son épouse Bernadette, une véritable nunuche, grenouille de bénitier .
A l’heure de l’échange des cadeaux, Gilberte offrit à sa bru un fin collier au bout duquel pendait une véritable pépite d’or.
— Bernadette, je suis heureuse de te transmettre ce bijou dans la famille depuis huit générations. Je sais que tu es digne de le porter.
Elle déclama le tout en regardant mon épouse et , si ma belle soeur se pâma d’aise, Camille blêmit sous les coups.
Non pas que l’objet fut d’une grande valeur en soi, c’était juste le symbole qu’il représentait, ayant été transmis de mère en fille depuis sa découverte, il y a fort longtemps , dans une rivière de l’Ariège, par un mystérieux aïeul.
En agissant ainsi, Gilberte lui signifiait qu’elle ne la considérait pas comme son héritière.
Les deux femmes se regardèrent en chiens de faïence, aucune d’entre elle ne voulant baisser les yeux.
C’est le père, horriblement gêné, qui interrompit le combat et entraîna mon épouse par le bras.
— Je suis désolé. Lui dit il
— Ne t’inquiètes pas papa, ça va.
Elles ne s’adressèrent pas la parole de tout le repas et les adieux furent polaires.
Connaissant ma femme je me doutais bien que les choses n’en resteraient pas là.
Quelques temps plus tard, un soir que nous étions tendrement enlacés , après avoir fait l’amour , Camille la voix tremblante s’adressa à moi :
— Marc , tu te souviens de ce que tu as dit chez Clélia ?
Pas précisément non.
Tu parlais de me prostituer.
Oui , je m’en souviens.
Tu l’envisages ?
Tu en penses quoi toi ?
Pas faire le trottoir mais l’escort de luxe, je t’obéirai, si tu me l’ordonnes bien sur…me fit elle en souriant
Je fis mine de réfléchir quelques instants avant de rentrer dans son jeu et de lui répondre.
Bien sur que je le veux . Voilà comment ça va se passer : d’abord tout se déroulera visage masqué de façon à ce que tu ne puisses être reconnue. Je serai présent ou tout près pour ta sécurité . Enfin, je vais engager des frais pour le lieu, l’annonce , tes tenues… Des que je serai remboursé, je te verserai 10 % de ce que tu auras gagné.
D’accord pour tout mais je veux 20 %.
Je la fis basculer sur mes genoux et mes mains firent rougir ses fesses. Elle se tortilla de jouissance quand mon doigt titilla son clitoris avant de s’introduire dans son vagin inondé.
Que disais tu ?
10 % ce sera parfait Maître.
A la bonne heure !
De concert et avec beaucoup d’amusement nous organisâmes le tout, prenant plaisir à acheter masques et tenues frivoles, cherchant l’appartement propice à ces ébats, prenant des photos évocatrices destinées à l’annonce que nous fîmes paraître sur un site spécialisé.
On eut dit deux gamins préparant une bonne farce.
La publication énonçait, entre autres, le physique de la belle, ses pratiques, ses tarifs ,que j’avais voulu suffisamment exorbitants pour dissuader les plus fauchés.
Elle précisait que Mélody, nous avions décidé de ce pseudo alors que nous écoutions un disque de Gainsbourg , était une accompagnatrice de luxe, attentive au bien être et aux plaisirs de ses visiteurs et qu’elle pouvait se montrer sévère pour celui qui affectionnait ce type de rapports.
Nous exigions également une photo du candidat et un numéro de portable.
Ces exigences nous permirent de ne recevoir que quelques réponses parmi lesquelles je fis mon choix , au fil des jours qui précédèrent la semaine entière que je voulais consacrer à cette expérience.
Pour donner du piment à la chose, je ne voulus pas que Camille sache qui elle allait rencontrer. Elle fut totalement désappointée par ma décision mais je tins ferme.
Je ris beaucoup en reconnaissant, parmi les postulants, quelques têtes connues, certains appartenant même à nos proches. Ainsi Paul, le frère de Camille , fut un des prétendants que j’écartai, mais je réservai, tout de même , quelques surprises de taille à ma douce.
Je confirmai à chacun les rendez vous leur demandant dans quelle tenue ils voudraient être accueillis et le genre de rencontre souhaitée.
Je prévoyais de remettre à mon épouse, avant chaque séance, une fiche expliquant le tout.
Notre planning ,comportant une ou deux rencontres par jour , fut quasiment bouclé quand le temps de prendre possession des lieux arriva.
A la va vite, je bricolai un système de vidéo surveillance qui me permettrait, depuis la seconde chambre du meublé de luxe , de veiller sur ma gagneuse, et nous nous installâmes sur place.
L’heure du premier rendez vous arriva et je sentis Camille nerveuse.
Tu peux encore tout arrêter. Lui soufflai je.
Non, je veux aller jusqu’au bout.
Bien , alors voilà ton premier client.
» Vincent, la quarantaine, peu sur de lui, prendre des initiatives et tout accepter , finition buccale, lingerie fine , 2 heures , 1 500 euros. »
Son masque en dentelle lui cachant le visage, elle décida de porter un soutien gorge finement ajouré, un string minimaliste et un porte jarretelles assorti . Des bas noirs , également, et un déshabillé transparent et des escarpins à talons vertigineux complétèrent sa première tenue de courtisane.
Devant ce tableau d’un érotisme brûlant , je fus à deux doigts de lui sauter dessus et lui infliger les derniers outrages. La sonnette de l’appartement interrompit mes élans et je courus m’isoler dans mon poste d’observation.
En ouvrant la porte, elle eut un petit mouvement de recul, reconnaissant en son premier client, Amaury son premier amant avorté.
Elle se reprit à l’instant.
Vincent ? Entrez, je vous en prie.
L’homme, muet, intimidé, l’observa à la dérobée. Elle lui prit la main, le fit pénétrer dans le vestibule et lui posa un chaste baiser sur la joue.
Il se sentit ragaillardi et reprit un brin d’assurance.
Vous me suivez ? Lui proposa t elle
Levant la tête vers la caméra dissimulée, elle m’adressa un grand sourire et me fit un clin d’oeil complice me remerciant, silencieusement, d’avoir choisi en lui son premier tapin.
Ils arrivèrent enfin dans la chambre tout juste nimbée d’une douce clarté.
Voulez vous une coupe Vincent ? Lui proposa t elle en désignant une bouteille de champagne
Volontiers Mélody. L’annonce ne mentait pas, vous êtes somptueusement belle . Lui répondit il en déposant discrètement une enveloppe sur la table basse.
Merci… Pour tout…. Vincent. Vous êtes charmant vous aussi.
Ils trinquèrent , assis face à face, en discutant de choses banales.
Puis Camille se leva, et vint s’agenouiller sur lui et l’embrassa langoureusement.
Veux tu te rafraîchir Vincent ?
Il accepta la douche et elle attendit son amant , lascivement allongée.
Il revint vite, souriant, la serviette autour de la taille et s’arrêta au bord du lit.
Elle se redressa, et, le regardant dans les yeux, fit glisser son dernier rempart pour découvrir un sexe en érection.
Sans aucune hésitation, elle se pencha et sa main guida le membre vers sa bouche.
Nul doute qu’il ne puisse se douter que la créature qui lui prodiguait à l’instant une telle fellation était celle qui l’avait malmené il y a tout juste quelques mois.
La caresse fut telle qu’il voulut l’interrompre.
Jouis dans ma bouche Vincent, nous avons tout le temps pour le reste… lui susurra son amante.
Il se laissa aller à son plaisir égoïste et inonda ,en geignant, la bouche docile qui avala tout.
Camille ne cessa sa caresse que lorsque , le membre , parfaitement nettoyé, ne fut devenu mou.
Merci . Murmura Amaury
De rien Vincent, tout le plaisir a été pour moi.
Et elle retira son déshabillé avant de s’allonger aux côtés de l’homme qui reprenait ses esprits.
Il voulut l’embrasser et elle le laissa dégrafer son soutien gorge, baisser son string .
Vincent, voudrais tu à ton tour me faire du bien ? Lui demanda t elle en minaudant.
Il ne demandait pas mieux. Il se saisit de ses seins, les caressa, de ses paumes , de sa bouche et
après s’être attardé sur son nombril, découvrit enfin son endroit intime.
Sa langue s’attarda longuement sur son bouton, ses doigts s’enfoncèrent dans son pertuis.
Soit il se montra brutal, soit il fut malhabile mais je vis bien que Camille ne prenait aucun plaisir à ces attouchements.
Elle lui saisit la tête et la plaqua contre sa fente.
Ta langue…. Oui , vas y… Tu vas me faire venir…. Oh oui, c’est bon . Lui cria t elle en remuant le bassin et en regardant vers l’objectif un énorme sourire aux lèvres.
Son orgasme ,feint ,arriva , elle se tordit en poussant une plainte sourde et retomba sur les draps, comme inerte.
Il la regarda , fier de ses talents, fier d’avoir amené à l’orgasme une si belle femme, si expérimentée. Tout au moins le crut il ….
Merci , lui dit elle, Tu m’as faite jouir comme rarement.
La fierté se lut sur son visage, il se redressa fier comme un coq.
Sa verge aussi donna quelques signes de vigueur et, quand il voulut reprendre le combat, Mélody lui demanda quelques instants d’armistice, le temps pour elle de reprendre quelques forces.
Pourtant, au bout de quelques minutes, il fallut bien, un marché est un marché, remettre le métier sur son ouvrage.
Elle se servit de sa bouche pour ranimer le sexe de l’homme et aussi, pensai je, l’amener vers un moment après lequel la pénétration ne durerait guère.
Quand elle pensa l’instant propice, elle revêtit le phallus de son capuchon se mit sur lui en Andromaque.
La position, hélas pour elle, ne dura guère et Amaury voulut prendre les rênes la baisant en missionnaire pour pouvoir l’embrasser.
Elle se laissa guider, encourageant son partenaire de mots de plus en plus crus.
-Vas y , baise moi fort… Oui , je te sens bien…
Il fut ,plusieurs fois , à deux doigts de se laisser aller mais sut se réfréner pour l’introduire en levrette , les deux mains posées sur ses hanches.
– J’ai envie de ton cul, ma belle !!
Elle se souvint de mes consignes : » tout accepter » et lui tendit un tube de lubrifiant .
Malgré son excitation , il se montra attentif à la préparation et , après que son doigt eut correctement huilé le conduit, il sodomisa mon épouse lentement.
A partir de cet instant, tout s’accéléra. Déjà au bord de l’explosion, la tension due à cette pratique qu’il ne devait guère avoir l’habitude de pratiquer , eut raison de lui et, le visage grimaçant, les mains crispées , il jouit bruyamment dans les fesses de Camille.
Délicatement elle s’esquiva et s’empara de lingettes dont elle se servit pour nettoyer le sexe mâle et le débarrasser de sa gangue d’hévéa.
Elle se lova ensuite entre ses bras et , caressant distraitement sa poitrine , elle le câlina tant et si bien qu’il fut à deux doigts de s’endormir.
C’est un homme heureux qui, après quelques ablutions, se rhabilla et eut du mal à quitter l’appartement.
Sur le pas de la porte, il embrassa Camille une dernière fois, lui avouant que ça avait été un moment fantastique dont il se souviendrait longtemps.
Elle ne sut que lui répondre et se contenta de lui sourire.
Désormais seuls, je retrouvai ma femme pensive.
Ca va mon amour ?
Oui, ça va. C’est bizarre. En tous cas je te remercie de l’avoir choisi en premier, ça a été plus facile comme ça, plus humiliant et plus pervers aussi….. J’aime…..
Alors tes impressions ? Pas trop difficile ?
Non , ça n’a pas été pénible, ni très agréable d’ailleurs. Je te l’ai dit, c’est bizarre.. J’avais l’impression d’être ailleurs par moments. Comme si ce n’était pas moi.
Tu veux arrêter ?
Non, je veux continuer. Voir jusqu’ou je peux aller. Tu veux bien ?
C’est toi qui décides, mon amour. D’ailleurs c’est terminé pour aujourd’hui. Tu as envie de quelque chose de particulier ?
Oui, une bonne douche et que tu me fasses jouir.
Je me mis à rire.
– D’accord mais il faudra que tu sois en forme pour demain. Tes prochains clients sont un couple.
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