C’est par un après-midi d’une belle journée de juillet que Romain, au retour d’une journée de chine à la Foire aux Vieux Papiers de la Porte de Champerret, prend l’autobus de la RATP n° 92, qui part en direction de la gare Montparnasse. Comme à son habitude, il examine les femmes qui se trouvent à l’intérieur. Romain a trente-quatre ans, il est, ce que l’on peut appeler, un homme à femmes. Il est brun, de taille moyenne, un mètre soixante-douze ; toujours habillé élégamment, il a du succès aussi bien auprès des jeunes femmes, que vis-à-vis des femmes plus mûres. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui l’intéressent en général, plus particulièrement les femmes de quarante à cinquante ans, rarement au-delà. Il est également très voyeur, détaillant jusqu’à la déshabiller en pensée chaque femme qu’il rencontre et qui l’intéresse. Son intérêt est décuplé par l’examen des jambes féminines, car il cherche à apercevoir la moindre parcelle de peau qu’elles peuvent laisser deviner au-dessus de leurs genoux, surtout comme aujourd’hui, lorsqu’une femme est assise dans un transport en commun, peu stable en général, notamment dans les virages.
Cette fois-ci, après avoir balayé l’intérieur de l’autobus de son regard, il constate avec regret que très peu de femmes intéressantes empruntent ce moyen de transport à cette heure creuse de la journée. De sa place, il peut voir seulement une femme plantureuse qui a certainement plus de cinquante ans. Après un examen plus attentif, il constate qu’elle en fait beaucoup moins, mais cette fois très peu pour lui songe-t-il. Pourtant, alors qu’elle est assise sur un siège face à lui de l’autre côté de l’allée, il ne peut manquer de remarquer que ses jambes qui sont assez fortes, se sont écartées pour prendre appui sur le marchepied, ceci afin d’assurer leur stabilité, car le conducteur prend des virages un peu secs.
Malgré lui, le regard de Romain est attiré par l’entrecuisse qu’il devine entre les jambes gainées de bas fins et clairs. Il devine sous la jupe un tissu soyeux de couleur blanche, certainement l’entrejambe de la culotte. Ses yeux scrutent maintenant la femme avec attention. Elle est chaussée d’escarpins à petits talons bleu marine, puis regardant au-dessus des jambes qui s’exhibent certainement par mégarde, il découvre un tailleur rose de bonne coupe. Malgré les rondeurs certaines de cette femme âgée, il ne peut nier qu’elle a beaucoup de chic. Un corsage de soie gris pâle se devine sous son tailleur dont la veste est écartée par la forte poitrine qui tend son corsage. Il la dévisage maintenant avec plus d’attention, s’apercevant que malgré son âge certain, elle a un joli visage rond bien fardé, des lèvres pleines et des yeux d’un bleu porcelaine. Ses cheveux sont blonds, certainement teints. Ils sont sans doute assez longs, car ils sont relevés dans un chignon roulé, fixés par une barrette en brillants qu’il a aperçu lorsqu’elle a tourné la tête.
Il se sent étrangement troublé, car cette quinquagénaire dégage une sensualité latente. Il se demande comme à chaque fois, comment cette femme encore belle malgré ses rondeurs se révèle lorsqu’elle est nue ; il serait curieux de savoir aussi si elle a encore l’occasion de faire l’amour ? Lors d’un virage un peu plus sec, elle a inopinément disjoint davantage ses jambes afin d’assurer son maintien sur le siège un peu haut de l’autobus. Ce faisant, sa jupe se tend, découvrant au-dessous ses fortes cuisses, alors qu’une peau laiteuse se distingue parfaitement au-dessus de la lisière des bas. C’était bien une culotte qu’il avait aperçue furtivement au début de son observation ; à présent il a le temps de s’assurer qu’elle est brillante et bien blanche, sans nul doute en satin pense-t-il.
Ayant repris son aplomb, elle referme ses jambes et à ce moment, leurs deux regards se croisent. Elle ne baisse pas les yeux, une lueur dansant même au fond de ses prunelles, alors qu’un léger sourire apparaît sur ses lèvres. Elle s’est, sans nul doute, rendue compte qu’il a maté, sous sa jupe découverte par les soubresauts du véhicule et apparemment, cela l’a amusé. Il est vrai qu’elle ne doit plus avoir souvent les faveurs d’hommes de l’âge de Romain.
Celui-ci a détourné les yeux un peu confus, mais il ne peut s’empêcher de la regarder à la dérobée. Lorsque le cahot occasionné par l’embardée du véhicule lui a fait découvrir furtivement les dessous et la parcelle de chair de la voyageuse, il a senti une brusque chaleur envahir son sexe qui est devenu très dur. Soudain, il a fougueusement envie de cette femme plantureuse qui ne porte pas son âge. Mais il lui faut se reprendre, il ne va tout de même pas l’aborder et la draguer comme il le fait habituellement avec des femmes beaucoup plus jeunes.
Le bus arrive à ce moment près de l’École militaire, aussi, il décide de descendre avant sa station afin de marcher un peu et de reprendre ses esprits. Il se présente à la sortie tout en sentant derrière lui un parfum entêtant, il pressent que c’est la femme qu’il désire qui se trouve derrière lui, une coïncidence ? Il ne sait. Au moment où il se retrouve sur le trottoir, il entend un petit cri tout en se sentant heurté par un corps qui le bouscule. Apparemment, la femme a trébuché en descendant du bus et l’a tamponné accidentellement. Pour ne pas qu’elle tombe, il a le réflexe de la retenir en lui prenant un bras tout en la soutenant fermement jusqu’à ce qu’elle reprenne son équilibre. Un corps chaud et ferme se serre contre lui alors qu’un effluve de parfum entêtant envahit ses narines. Se détachant de lui, elle le remercie vivement.
– Oh ! Merci Monsieur, excusez-moi, j’ai trébuché et mon talon s’est pris dans le marchepied, heureusement que vous étiez là, je ne vous ai pas fait mal au moins ?
Le bus est reparti et ils se retrouvent seuls sur le trottoir. Il lui répond en souriant que tout va bien.
– Je vous en prie chère Madame, je suis très heureux d’avoir pu vous soustraire à une chute alors que vous auriez pu vous retrouver dans une position fâcheuse. Je suis surtout ravi, d’avoir pu éviter que vous ne vous fassiez mal………
Un temps, puis…..
– Puis-je vous offrir un rafraîchissement ou un thé, cela me ferait un grand plaisir, car j’avais remarqué votre élégance dans le bus, vous vous en êtes certainement aperçue.
Elle le regarde avec un air malicieux et lui lance avec ironie.
– J’ai surtout remarqué que vous examiniez mes jambes avec un grand intérêt, mais je suis plutôt flattée qu’un jeune homme si bien mis puisse s’intéresser à une vieille femme telle que moi.
Romain acquiesce d’un sourire ironique, tout en comprenant qu’elle accepte avec cordialité la conversation qui s’engage, et surtout, qu’elle ne refuse pas de l’accompagner dans un établissement public. En face de l’École militaire, il y a justement un salon de thé connu, ils s’y dirigent donc ensemble et s’installent dans un recoin discret.
Après avoir commandé du thé et des petits gâteaux, ils se présentent. Elle lui dit s’appeler Victoria, être de mère française et de père anglais, elle lui confie qu’elle a été mariée durant vingt-neuf ans avec un professeur d’université, alors qu’à présent, elle est veuve depuis cinq ans. Pour s’occuper et suppléer à sa solitude, elle peint des aquarelles et expose deux ou trois fois par an à Paris ou en province. Sa conversation est intéressante et passionne Romain, car cette femme dégage à la fois une grande féminité et une forte personnalité.
Romain qui est écrivain et sociologue, lui avoue qu’il observe continuellement ses contemporains, c’est ainsi que l’allure de Victoria ne lui a pas été indifférente. Il lui dit aussi en aparté, que ses dessous l’ont émoustillé, surtout en apercevant sa culotte de satin blanc. Malgré la légère rougeur qui est apparue sur le visage de la femme, ils rient tous deux déjà complices.
Ils bavardent ainsi durant presque une heure, Romain faisant parfois, au fil de la conversation, quelques allusions coquines qui sont apparemment bien acceptées par Victoria. Au moment de se séparer, celle-ci, demande à son compagnon, s’il veut bien lui donner son avis sur les aquarelles qu’elle peint. Romain, subodorant une aventure avec sa plantureuse compagne accepte avec empressement. C’est ainsi qu’ils se rendent tous les deux dans l’appartement qu’elle possède dans un immeuble bourgeois de l’avenue Bosquet, à dix pas de l’École militaire.
L’ascenseur, est un ancien modèle en bois dont la signalisation indique qu’il reçoit au maximum deux personnes. Romain et Victoria sont donc coincés l’un contre l’autre. Le temps d’arriver au cinquième, l’ascenseur étant très lent, Romain a pu apprécier la gorge généreuse de la femme qui se presse contre lui. Le renflement de son sexe qui développe une érection dans son pantalon s’appuie sur le ventre de Victoria qui ne peut l’ignorer à travers sa jupe. Elle laisse poindre un soupir un peu haletant, encourageant de ce fait Romain, qui s’enhardissant, pose brièvement ses lèvres sur sa bouche entrouverte. Elle répond avec chaleur à cet imperceptible baiser, embrassant cette fois à pleine bouche Romain tout en lui glissant une langue agile entre les lèvres. Alors il la saisit dans ses bras tout en la serrant contre lui, sa verge venant buter durement à travers l’étoffe sur le pubis renflé de la quinquagénaire.
Une de ses mains se glisse sous la veste du tailleur, venant se poser à travers le corsage sur la poitrine qui palpite, laissant même ses doigts s’infiltrer sous le soutien-gorge, triturant quelque peu le mamelon d’un de ses seins volumineux.
L’ascenseur arrive enfin à destination, mettant fin à leur étreinte et au tripotage effronté de l’homme. Tous deux ont bien du mal à reprendre leurs esprits. Romain l’aurait bien troussée et baisée, là, dans l’instant, debout dans l’ascenseur, mais il réalise que l’immeuble bien que très tranquille, a certainement d’autres copropriétaires. Victoria toute rouge et confuse, reboutonne son chemisier, remettant ainsi un peu d’ordre dans sa toilette, tout en regardant en sortant si personne ne circule sur le palier. Romain constate qu’il y a seulement deux portes, donc un seul voisin apparemment. Elle ouvre rapidement et introduit Romain dans un appartement cossu, joliment décoré et meublé.
Victoria, encore toute chamboulée et émoustillée par son abandon dans l’ascenseur, s’est tout de même reprise. Elle invite Romain à s’asseoir dans le salon pendant qu’elle va chercher des rafraîchissements. Elle les sert tous les deux, tout en s’installant face à son compagnon, essayant de dissiper le malaise qui s’est installé depuis qu’ils sont dans l’appartement.
– Romain, je vous trouve charmant, mais vous devez penser que je suis une dévergondée. Depuis la mort de mon mari, je n’ai eu aucun homme dans ma vie et je ne sais pas ce qui m’a pris, une folie sans doute, vous êtes si jeune, beaucoup trop jeune, vous devez me trouver ridicule.
Romain s’est levé et s’est approché du fauteuil où Victoria est assise. Il s’agenouille devant elle et lui prend les mains dans les siennes.
– Victoria, ma chère, vous vous méprenez sur votre charme, vous dégagez une sensualité incroyable, aussi, je peux vous assurer que je vous trouve très désirable. Dès que je vous ai vu dans l’autobus, j’ai eu envie de vous connaître.
Tout en lui parlant, il lui caresse les jambes et remonte ses mains très doucement sous sa jupe.
Elle veut d’abord le repousser, ne sachant pas comment résister à cet homme trop jeune et trop beau pour elle. Mais devant l’insistance ferme et subtile de Romain, elle renonce à se dérober, ne sachant vraiment plus quelle attitude adopter. Les mains si douces de l’homme qui la caressent à travers le fin nylon de ses bas lui procurent une sensation enivrante. Elle ferme les yeux, tout en se laissant aller à appuyer son buste sur le dossier de son fauteuil ce qui fait avancer son bassin vers le bord du siège, desserrant machinalement ses jambes et ses cuisses. Cela permet à Romain, de glisser ses mains plus profondément sous la jupe et d’atteindre la lisière des bas. Victoria tressaille sous l’attouchement des doigts habiles qui viennent d’atteindre sa peau nue. Elle est paralysée par l’audace dont fait preuve le jeune homme et n’ose faire un geste ou protester, de crainte d’interrompre cet état de grâce.
Romain a retroussé la jupe jusqu’à ce que la culotte apparaisse, contemplant avec avidité ces jambes et ces cuisses, imposantes certes, mais dont le galbe est parfait. Elle représente la femme telle que Rubens a pu la peindre. La chair se montre très ferme malgré son âge, certainement à cause de sa rondeur qui dévoile un corps très appétissant. Romain caresse la cuisse le plus haut qu’il le peut, laissant aller ses doigts courir sous la dentelle de la culotte de satin. Ils glissent alors sur un duvet très fin et font le tour des grandes lèvres, atteignant bientôt le haut du pubis. La culotte qui est large laisse facilement passer les doigts et la main de l’homme jusqu’au ventre rebondi de la femme épanouie.
Elle gémit de confusion à la pensée qu’elle s’abandonne ainsi aux doigts fureteurs d’un inconnu, alors que le regard de l’homme doit découvrir toute son intimité, car il relève à présent sa jupe jusqu’à sa taille. Mais elle soupire de bonheur sous les attouchements qui se font de plus en plus précis. Les doigts explorent le tour de son vagin, frottant légèrement contre le capuchon du clitoris et certains se glissent dans sa vulve qui s’entrouvre. Romain constate que l’antre dans lequel ses doigts sont plongés est très chaud, s’humidifiant de la cyprine que Victoria sécrète à son corps défendant. Il caresse désormais le clitoris qu’il a décapuchonné entre deux doigts. Elle halète maintenant du plaisir inouï qu’elle ressent laissant ses jambes s’agiter en cadence. Romain effleure tout doucement le bouton d’amour qui doit être privé de la caresse d’un homme depuis des lustres. Aussi, Victoria ne peut s’empêcher de pousser de petits cris.
– Oh ! Oui, oui, doucement mon chéri, continuez. Oh ! Que c’est bon, il y a tellement longtemps. Oui ! Oui ! Encore Oh ! Ouiiiiiiiii.
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