Ceci est ma première histoire publiée sur ce site, inspirée de faits réels… Mais une bonne partie du récit est fantasmé. Il y aura plusieurs parties, et il faut lire ce premier opus comme une mise en place du décor et des personnages. Pas de scènes de sexe très « graphiques », mais plutôt de la suggestion… L’ambiance risque de s’échauffer dans l’épisode 2
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J’ajuste un volet, je règle une dernière fois la lentille du projecteur. Une gélatine de couleur pour donner une lumière plus froide termine le travail. Je descends de mon échelle, et lorsque je pose les pieds sur le plateau du théâtre, mon mobile sonne. C’est Sandra, l’administratrice de la salle.
– Bonjour Arthur ! Tout ce passe bien au théâtre ?
– Hello Sandra ! Ouais, tout va bien. Je viens de terminer les derniers ajustements de la lumière, Jean-Claude voulait revoir certains points dans l’ambiance générale…
-A propos de Jean-Claude… Il ne viendra pas cet après-midi pour la répétition. Il vient de nous prévenir – Il n’a plus voix…
Jean-Claude, c’est le comédien en résidence en ce moment au théâtre. La résidence permet aux artistes de travailler leurs futurs spectacles. Ils prennent ainsi possession du théâtre et de son régisseur (moi…) pour quelques jours ou quelques semaines. Très souvent, ce travail débouche sur une ou plusieurs représentations publiques.
Sandra, elle administre la salle. Elle s’occupe des relations avec les comédiens, gère mon planning de travail, va parfois voir des spectacles pour les programmer dans notre salle, s’occupe de la billetterie quand on manque de monde. C’est une belle femme de 45 ans, un peu comédienne, un peu metteuse en scène, mais très dynamique et chaleureuse dans son job d’administratrice.
Je lève la tête vers les projecteurs, tout en faisant les cents pas sur le plateau.
– Hum, je vois… J’étais avec lui hier soir, nous sommes allé boire un pot après la répétition. Je l’ai quitté assez vite, j’avais du boulot ce matin sur la lumière.
– Mouais… il a dû rentrer très tôt ce matin, et pas forcement tout seul ! Extinction de voix, mon œil ! Bref… comme Jean-Claude s’est fait porter pâle aujourd’hui, je te libère pour aujourd’hui. Tu as de toute façon quelques heures a ratt****r…
– OK Sandra. Merci de te soucier de mon bien-être au travail ! Tu es une mère pour moi…
– Oh arrête Art ! Rentre vite chez toi avant que je donne une autre tâche pour cet après-midi !!!
Je ressens la voix souriante et amusée de ma responsable à l’autre bout du fil. Au fur à mesure des 6 années que nous avons passé ensemble dans ce théâtre, une belle complicité s’est installée entre nous. On se lance des petites piques, mais on s’adore. Et Sandra, avec son allure de comédienne très classe et très sure d’elle, c’est le genre de femmes qui ne me laisse pas indifférent…
– Bien Maman !
– Pfff… Rendez-vous demain à 14 heures au théâtre. Je viendrais avec JC, histoire d’être sûre qu’il vienne répéter, quitte à le tirer du lit ! Bonne fin d’après midi Arthur !
A demain !
Je quitte la salle, et rentre chez moi à pied. Nous sommes début avril, l’air et doux et les jupes des filles raccourcissent. Tout cela me met dans de bonnes conditions pour bien envisager la soirée !
Au milieu de l’après midi, je passe la porte d’entrée de mon immeuble. Un horaire inhabituel pour moi, car vous l’avez compris, mes horaires sont loin d’être fixes et sont surtout décalés dans la journée. Je travaille pour que les spectateurs s’amusent, rient, pleurent…
Je monte vers mon appartement, au troisième étage (sans ascenseur), quand arrivé au palier du deuxième, des bruits sans équivoque emplissent la cage d’escalier…
« humm…. ouiiiii !! Vas-y… Ouiiiiii…. » Le claquement typique d’une levrette accompagne les gémissement de ma voisine du dessous. Apparemment, ma voisine s’éclate ! Le rythme de la levrette s’accélère, et malgré moi, je reste quelques dizaines de secondes sur le palier à écouter l’accouplement des amants de l’après-midi.
« Tu la sens bien ? Tu la sens bien ma queue, petite salope ? » « Ouiiiiii !!!! Vas-y ! Tu vas me faire jouir bébé !! » Le rythme accélère encore, et c’est là que je choisis de m’éclipser discrètement vers le troisième et de rejoindre mon appartement. Voyeur, mais pas trop… Une fois la porte d’entrée passée, les ébats de mes voisins sont toujours audibles, et je n’en perds pas une miette, un peu malgré moi. Cette situation me fait plutôt sourire et commence à m’exciter.
J’ai emmenagé dans cet appart’ depuis trois semaines, mais je n’étais jamais rentré du boulot en plein milieu de l’après-midi ! La surprise est agréable, et vous le savez, un garçon reste un garçon : je commence à bander en écoutant les vocalises de ma voisine. Le couple du dessous arrive au climax de leur partie de jambes en l’air. Ils sont très vocaux tous les deux dans leur jouissance…
« Haaaa ! Je viens petite pute !!! Prends mon jus !! » « Humm… ouiiiiiii !!! »
J’aime pas beaucoup la façon dont il lui parle quand ils baisent tous les deux, mais qui suis-je pour juger ? Chacun prend son plaisir comme il le veut, et je suppose que c’est leur façon à eux de faire monter la pression pendant l’acte. Les insultes quand je couche avec une fille, c’est pas trop ma tasse de thé, mais je peux comprendre le délire…
Ca s’est largement calmé dans l’appart’ du dessous, et j’entreprends un peu de rangement chez moi. Rangement terminé, le soleil brille brille toujours et je décide de prendre un peu de soleil sur le balcon en compagnie d’un bon bouquin. Le mec de ma voisine fume une clope en passant deux-trois coups de téléphone. Il est aussi peu discret dans la vie que dans un lit ! Voyez un peu le genre de mec : il parle fort, semble assez sur de lui, et surtout ne semble pas vraiment se soucier de ses contemporains en faisant profiter toute la rue de sa négociation au sujet de quelques caisses de bières…
Le monologue téléphonique de mon voisin me permet d’apprendre qu’il bosse dans le monde de la nuit, il dirige sans doute un club situé dans un des quartiers branché de la ville. Il doit lui aussi avoir une vie en décalé, commençant sa journée vers 14 heures et la terminant au petit matin. Cette conversation me fait perdre le fil de la lecture de mon polar, mais le mec du dessous termine sa conversation téléphonique et rentre.
Le soleil me fait un bien fou, et je repense aux ébats de ma voisine… Je vais peut-être demander à Sandra une modification de mon planning pour rentrer plus souvent l’après-midi ! Je pique du nez et somnole tranquillement dans mon transat. Je suis réveillé un peu plus tard par l’ombre de l’immeuble d’en face qui est venue sur moi. Une fraîcheur soudaine me force à rentrer, et je constate que les amants du dessous ont remis ça !!
« Oh putain ! Qu’elle est bonne ta petite chatte !!! Oui ! Vas-y bouge bien ! » La voisine semble bien prendre son pied, mais c’est lui qu’on entend le plus. Histoire de leur faire comprendre qu’ils ne sont pas tout seuls dans l’immeuble, je lance une playlist de rock indé un peu musclée, pour montrer que leur voisin du dessus est là. Les riffs de guitare couvrent partiellement les cris d’extase de ma voisine, mais l’orgasme qu’ils ont en commun est encore plus dévastateur que le premier… et arrive pile au moment d’un moment calme dans la playlist ! Je suis aux premières loges !!
« Crache ton jus sur mes seins bébé !!! Ouiii ! Vas-y donne-moi tout !! » « Haaaa ! Tiens, prend ça petite putain !! Oui ! Hoooo putainnnnnn !!!! »
Je profite du calme après la tempête pour sortir faire une course chez l’épicier. De retour à mon immeuble, une dispute plutôt sonore à lieu deux étages plus haut. Je reconnais la forte voix du mec du deuxième. Une porte claque alors que je grimpe les escaliers, et le petit ami dévale les escaliers visiblement énervé. Il a une bonne carrure, et je suis forcé de me plaquer contre le mur pour l’éviter. Il descend, sans même se soucier de celui qui vient de croiser dans l’escalier, passe un dernier palier et claque la porte de l’immeuble. Toujours avec mes paquets d’épicerie dans les mains, je rentre chez moi, ma rencontre dans l’escalier ayant confirmé que le locataire à temps partiel du deuxième étage ne semble pas être un mec « calme ».
En début de soirée, alors que je me prépare à sortir avec des amis, on sonne à la porte. Un coup d’oeil dans le judas, et j’ouvre. Une jeune femme est là : taille moyenne, cheveux noirs mi-long avec une petite frange, jean slim et chemise légèrement cintrée soulignent un corps joliment proportionné.
– Bonjour…
– Bonjour ! Je suis Caroline, votre voisine du dessous. On ne s’est pas encore présenté, et vous venez d’arriver dans cet immeuble…
– Oui… Ho ! Vous allez sans doute me dire que je fais peut-être un peu de bruit, et…
– …Non ! Non ! Rassurez-vous, vous ne me dérangez pas ! Je suis venue me présenter et vous demander un service….
(A suivre…)
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