Je suis dans une pièce plongée dans la pénombre. Quelques éclairages doux agrémentent la pièce, ainsi que quelques bougies savamment disposées. J’entend de la musique, douce, en fond sonore. Au sol de la moquette bordeaux, des tableaux et photos érotiques aux murs. Au centre de la pièce, une table de type gynécologique, avec étriers. Une table métallique à côté, avec un champs stérile par dessus. La table à étriers est recouverte d’un tissu souple et doux. Dans un coin de la pièce, un banc avec une tenue posée dessus. Je m’approche et déplie les vêtements posés : une tunique ample et blanche , transparente. Un soutien gorge sans armature, avec des sangles en décoration. Un porte jarretelle blanc également et une paire de bas accordés. Ensuite, j’inspecte la paire de chaussure posée au sol : blanches également, avec une semelle rouge et de très hauts talons. Il y a aussi un beau collier en cuir, rouge, avec un anneau au centre.Un miroir de plein pied surplombe le tout. Une enveloppe est coincée dans le rebord du miroir avec une simple carte sur papier épais à l’intérieur qui dit: fais toi belle.
Je décide alors de me changer, je plie mes vêtements soigneusement et les pose sur le banc à coté de la tenue qu’il a préparé pour moi. Je commence par mettre le porte jarretelle, ensuite les bas. Je continue avec le soutien gorge et je m’admire un instant dans le miroir. Il a su choisir quelque chose qui me met vraiment en valeur… ensuite je passe la tunique vaporeuse, le résultat est satisfaisant : je me sens belle et désirable, un petit pincement se fait ressentir au creux de mon estomac car j’appréhende ce qu’il va m’arriver… je lui fais confiance, mais je sais aussi que ces envies sont multiples, variées, et souvent déconcertantes.
J’attends qu’il entre dans la pièce, ce qu’il fait un instant plus tard. Il a une sacoche à la main, il est habillé d’un costume sombre et ajusté. Toujours très classe, il sent bon l’aftershave et le tabac doux Il me regarde de haut en bas :
« tu es parfaite. Installe toi’ Dit-il en faisant un geste d’encouragement vers la table.
Je m’assieds en bout de table, un peu timide, un peu émoustillée. Il pose sa sacoche, l’ouvre, et j’entrevois quelques ‘outils’ : cravache, gants en latex, spéculum… Que va-t-il m’arriver ce soir ?
Il entame alors la conversation :
« Comment vas-tu ma belle ?
je vais bien Monsieur, dis-je avec un grand sourire, et vous même?
Je suis content de te voir très chère, dit il en sortant plusieurs ustensiles de son sac pour les poser sur la table en acier.
Il se retourne face à moi et me fixe. Il caresse doucement ma joue, descend sur ma gorge d’un doigt.
Qu’allons nous faire de toi aujourd’hui … j’avais envie de t’inspecter sous toutes les coutures, es-tu partante pour cela?
Oui, bien sur , dis-je d’une petite voix
Je vois que tu n’es pas certaine… il passe alors sa main sous la tunique, pour tester ma moiteur , ton cerveau n’est pas certain, mais ton corps a l’air , lui de savoir ce qu’il veut !
Oui Monsieur, toujours quand je vous voir, mon corps réagit tout de suite….
J’écarte un peu les jambes, mais il retire sa main.
Non non, nous allons faire cela dans les règles : allonge toi, et pose tes jambes sur les étriers.
Je m’exécute, pose mes jambes , complètement offerte. Il les enserre alors dans les sangles de maintient, je ne peux plus fuir ses attouchements. C’est à ce moment là que je remarque qu’au dessus de ma tête, contre le mur, il y a aussi des sangles … Il fait donc le tour de la table et m’attache les mains le plus confortablement possible. Il me toise, son regard parcourt mon corps, s’attardant sur mes yeux, ma bouche, mes seins emprisonnés dans le soutien gorge. Il pose un baiser chaste sur mon front.
Nous allons commencer, je veux que tu me dises ce que tu ressens avec tes mots.
Il commence par regarder mon sexe en l’écartant, et en soufflant doucement sur celui ci.
C’est très agréable Monsieur.
Je n’en doute pas voyons …
Il enfile ses gants en latex , met un peu de lubrifiant sur ses doigts et commence par me masser le clitoris.
Alors, cela te plait-il soumise ? Ou aimerais tu que j’entre en toi avec mes doigts ?
Oui Monsieur, cela me plait beaucoup, et oui j’aimerai sentir vos doigts !
Hum pas tout de suite, ce serait trop de plaisir pour toi trop rapidement !
Il sort att**** sur la table à coté de lui le martinet à lanières souples, et commence à le faire glisser sur mon sexe. Et d’un coup, il m’inflige la morsure douce et vive des lanières. Je hoquette de surprise et de plaisir. Il réitère, d’abord la caresse, ensuite la morsure. Au bout d’une dizaine de coup, il se lève et vient inspecter mon visage fiévreux.
Et bien et bien, cela à l’air de fonctionner… il passe deux doigts sur les lèvres et les introduit dans ma bouche.
Je sens mon liquide s’écouler entre mes fesses tellement l’excitation monte. Il se retire, et retourne à mon entrecuisse.
Essayons ceci … dit il comme pour lui, en prenant le spéculum.
Il le réchauffe rapidement entre ses mains et me l’insère. Il inspecte, et je ne peux m’empêcher de mouiller de plus en plus.
Bien, allons plus loin maintenant..
Il retire le spéculum, recommence le massage du clitoris en guettant mes réactions. Elles ne se font pas attendre et je commence à me tordre comme je peux de plaisir. Toujours en me regardant, il insère un doigt, ensuite deux …
Alors très chère, que ressens tu ?
Je … je …
Allons, de la précision et de la clarté !
J’en veux plus Monsieur !!!
Sa réaction ne se fait pas attendre, il retire instantanément ses doigts, crache sur mon sexe ouvert, donne une gifle rapide et réinsère deux doigts, ensuite trois.
J’atteinds une limite très chère, souhaite tu que je continue à t’écarter ?
Oui Monsieur, s’il vous plait, en douceur , mais je le souhaite …
Il reprends du lubrifiant, et gentiment, avec douceur, il me masse le vagin afin de passer un troisième doigt, un quatrième… la résistance est de plus en plus forte, mais je me sens remplie et heureuse, gonflée de désir, je m’agite afin de m’empaler sur cette main.
Pas cette fois ci soumise, tu n’es pas prête!
Mais Monsieur …. dis-je en protestation
Il suffit ! sec, direct, je comprends que j’ai outrepassé ma place de soumise.
La sanction est immédiate. Il retire ses doigts. Enlève ses gants. Il se découvre lui même, enfile une protection sur son sexe en érection et me prend, sans un seul mot, juste un regard mi amusé, mi excité. Il se sert de moi comme d’une poupée, il ne pense qu’à se faire plaisir, prendre son plaisir. Et je suis heureuse de le servir comme cela, heureuse qu’il prenne son plaisir, heureuse d’être sa chose à orgasme… .
Ajouter un commentaire