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Le week-end initiatique de Léa

Le week-end initiatique de Léa



 
Gare de Cherbourg, à l’entrée du quai, elle est là depuis presque une demi-heure. Dans la position et la tenue qu’Alain lui a demandées dans son dernier mail. Elle n’avait pas osé protester et s’était lancée à l’eau, la gorge un peu serrée, un nœud dans l’estomac. Elle aurait pu dire non et mettre un terme à ce long dialogue virtuel. Elle avait envie de vivre cette expérience. Elle avait envie de vivre autre chose. Léa est une jolie jeune fille de 18 ans, grande, avec de belles formes. Elle est fière de ses seins, de ses fesses rondes et fermes également. Elle est sportive et régulièrement, elle fait un footing autour du port. Dès les beaux jours, elle passe tous les soirs sur la plage à bronzer nue. Maintenant, elle cherche autre chose, veut pousser ses limites plus loin, sortir d’une espèce de routine. C’est pour cela qu’elle s’est inscrite il y a 6 mois sur un site de rencontre. Elle est entrée en lien avec Alain qui veut élargir son cheptel comme il aime à dire. Elle lui parle de ses aventures et de ses insatisfactions sexuelles. Il lui parle de moi et des expériences BDSM qu’il me fait subir. Il parle de ses soirées libertines et des autres femmes qu’il a eues comme soumises. Elle avait dit qu’elle avait envie d’essayer la soumission. C’est ainsi qu’elle se retrouve ce vendredi en milieu d’après-midi là où Alain lui a donné rendez-vous. A l’entrée du quai de la gare de Cherbourg. Elle a scrupuleusement respecté les consignes.
« Tu ne devras avoir aucun bagage. Tu portera une robe légère à fines bretelles très décolletée et très courte, boutonnée devant mais négligemment déboutonnée jusqu’au milieux des seins. Tu n’auras pas de sous vêtement. Tu attendra debout, les jambes légèrement écartées, les mains derrière le dos. »
Elle attend donc depuis une demi-heure dans cette tenue et cette position. Peut-être l’observe-t-il depuis un moment. Elle cherche à deviner qui ce peut être en scrutant les hommes présent. Alain a une photo d’elle mais elle n’en a pas de mon mari. Il y a tant d’hommes qui la regardent ! C’est vrai que dans cette tenue et dans cette attitude, elle ne peut que provoquer leurs regards concupiscents ! En y pensant, elle a honte et rougie. Son téléphone sonne, numéro inconnu. Alain l’observe de loin et s’amuse de la voir décontenancée. Elle décroche.
« Bonjour Léa ! »
Sa réponse hésitante faire rire Alain.
« Bon… Bonjour Monsieur… ? »
Cette voix grave, la fait vibrer. Enfin un signe de lui, se dit elle.
« Voilà un moment que je vous observe. Je ne suis pas déçu ! »
Elle regarde autour d’elle qui ce peut être.
«  Ne cherche pas, tu ne peux me voir. Tu vas te rendre rue de la soif. C’est le quartier des marins. C’est à 5 minutes d’ici. Tu demanderas au premier marin que tu rencontrera où se trouve le bar de rencontre. Au bar, tu demandera au serveur où se trouve la chambre 10. Dans cette chambre, sur le lit, tu trouvera un bandeau. Te le mettra sur les yeux et tu tiendra debout au milieux de la pièce, jambes écartées, mains sur la tête. Tu as bien compris ? N’oublie pas que je t’observe et que tu aura le droit à une punition si je constate une erreur ! »
Son hésitation est rafraichissante pour mon mari.
«  Ou… oui, je crois…Monsieur. »
«  Et bien, allez-y ! » Et il raccroche.
Léa a trouvé sans trop de difficultés le lieu de rendez-vous mais tenaillée par la honte de demander son chemein surtout avec le regard que lui jette ses interlocuteurs. Arrivée dans la chambre c’est fébrile qu’elle met le foulard et qu’elle se met en position angoissée de ce qui va suivre. Mais elle veut être prête quand Alain arrivera. Les mains sur la tête commence l’attente. Elle n’attend pas plus de 5 minutes, mais qui lui semble une éternité. La porte s’ouvre. Le grincement de cette porte et la présence silencieuse de quelqu’un, elle le ressent comme un coup de fouet. Elle sent aussi, et cela l’inquiète, qu’il n’est pas seul. Pas un mot n’est dit. Elle entend que quelqu’un s’assoit dans le fauteuil face à elle. Elle n’entend rien de l’autre personne. Se serait-elle trompée? Serait-il seul ? Un long silence plombant la fait frissonner. Elle se sent observée.
« Tourne sur toi même que nous observions tes courbes ! »
En effet, ils sont deux. Une boule au ventre elle se retourne.
«  Tu m’a dit que tu étais sportive. Tu es donc souple. Alors, en gardant les jambes tendues et écartées, prend tes chevilles dans tes mains. Elle s’exécute sans mot dire, obéissante. Elle sent le bas de sa robe qui remonte et dévoile ses fesses nues. Elle sait que du fond de son fauteuil, l’homme a une vue imprenable sur ses fesses et sur sa chatte qu’elle sait humide pas l’humiliation de la situation. Elle est excitée de s’exhiber ainsi face à cet inconnu et d’une autre présence qu’elle ne sait pas si elle est féminine ou masculine.
« On peut encore tout arrêter Léa ! Tu es toujours décidée à aller au bout de cette expérience? A livrer ton corps, pour que j’en fasse ce que bon me semble? Je te ferais un peu souffrir mais tu en tirerera d’énormes plaisirs. Tu subira des humiliations. Il faudra surmonter ta honte et tes réticences. es-tu toujours partante dans cette aventure initiatique ? »
«  Oui… »
«  Pardon ? Oui qui ? »
«  Oui, Monsieur. »
«  Parfait. Je n’en attendais pas moins de toi. Redresse-toi et enlève ta robe ! »
Elle le fait avec une certaine appréhension. Elle ne peut retenir un léger frisson. Elle se sent rougir. Et l’autre présence qui reste silencieuse.
«  Approche ! Jambes écartées ! Mains sur la tête ! »
Elle entend Alain qui se lève du fauteuil. Une main se saisit d’une fesse qu’elle commence à pétrir. L’autre se pose sur un sein. Rien de brutal dans ces gestes de possession.  La main sur le sein descend sur le ventre, la chatte et sans préambule un doigt pénètre son fourreau. Elle ne peut retenir un petit cri à la fois de surprise que de plaisir. L’autre main, glisse le long du sillon fessier, écarte les lobes, et, un doigt pénètre son anus. Nouveau petit cri cette fois de douleur. Elle veut retirer ce doigt inquisiteur et indiscret mais Alain la retient.
« Non non non ! Bouge pas petite salope ! »
Les deux doigts s’agitent dans son intimité et se rejoignent à travers les fines cloisons de son vagin et de son intestin. Le pouce de la main qui est devant trouve son clitoris qu’il fait doucement rouler. Léa est loin d’être insensible à ces caresses. Elle sent dans cette ambiance pesante et humiliante, une certaine jouissance monter. Sa respiration s’accélère. Elle s’abandonne quand soudain Alain retire ses doigts.
« Tu es très réceptive Léa ! »
Nouveau silence alors qu’Alain se rassoit dans le fauteuil. Léa cherche à calmer sa respiration. Elle est déçue et presqu’en colère de cette frustration. Alain sourit de la voir dans son émois.
«  Montre moi comment tu te masturbe ! Fait toi jouir salope !  Tu te masturbe souvent Léa. Tu me l’a dis ! Alors montre moi comment ! »
Léa est partagée entre colère et la honte de se masturber ainsi devant cet inconnu et certainement un ou une autre qu’elle n’a même pas vu encore. Elle hésite. La situation lui semble grotesque. Elle est nue, jambes écartées, devant cet homme qui lui demande de se caresser. Mais après tout, elle l’a voulu, elle avait été prévenue qu’il lui faudrait dépasser des limites, surmonter des réticences. Alors doucement, elle glisse ses mains vers son écrin d’amour. Timidement, elle cherche d’un doigt son clitoris. Elle écarte ses lèvres de son autre main. Délicatement, elle commence à se caresser. Elle éveille de nouveau l’excitation encore en alerte après les caresses de l’homme. Ses caresses, ses gestes deviennent plus précis. Elle se lâche, oublie là où elle est. Elle ne pense plus à la honte et l’humiliation de la situation mais juste à jouir sous ses doigts. Elle se contorsionne. Elle se caresse les seins, le ventre, les fesses tandis que l’autre s’agite à l’entrée de son puits d’amour. Un vertige la saisit. Elle manque tomber. Enfin, elle jouit presque violemment. Léa se calme, les jambes flageolante de l’intensité de cet orgasme. Elle reprend conscience de la situation. Elle ne sait plus comment se mettre.
« Suce tes doigts et goûte ton jus Léa ! C’est bien. Tu es une bonne pute soumise. Maintenant je vais te diriger sur le lit. Allonge-toi au milieu, place cet oreillé sous ton ventre. Écarte bras et jambes ! »
Léa s’exécute, se demandant ce qui va lui arriver maintenant. Ce n’est donc pas fini ? Il ne lui enlève toujours pas le bandeau ? Elle ose le lui demander. Elle entend le tiroir de la commode s’ouvrir. Puis elle se retrouve attachée avec un ruban ou un foulard aux pieds du lit. La voici écartelée, attachée sur le lit, le bassin soulevé par le coussin. Que va-t-il me faire ? Mais elle ne se pose pas longtemps la question. Elle sent un poids qui monte sur le lit. Ce n’est pas lui. Léa avait oublié qu’elle avait eu l’impression qu’une autre personne rentrait avec lui dans la chambre. Cette personne s’est faite très discrète jusqu’à maintenant. Elle se met à califourchon sur le corps de Léa. Léa comprend qu’il s’agit d’une femme. Elle sent le contact de ses jambes contre ses hanches. Deux mains se saisissent de ses seins, les caressent, les contournent, jouent avec les tétons. Les doigts sont fins et doux. Serait ce la femme d’Alain pense-t-elle ? Léa pousse un profond soupir de plaisir. Elle se livre entièrement aux doigts de cette femme. Comment est-elle ? Les mains continuent à caresser la poitrine de Léa. Elle sent son souffle sur son visage. Cette femme se met à frotter son sexe ouvert par sa position contre le sommet du Mont de Vénus glabre de Léa qui en ressent l’humidité. Que cette caresse est douce et agréable. Elle donne des coups de hanches pour renforcer le contact. La douce inconnue change de position et s’agenouille entre les jambes ouvertes de Léa. Elle frissonne de plaisir et d’envie. De la cyprine coule de son sexe. Elle voudrait tant que ses mains se posent sur sa chatte ouverte et offerte. Mais la femme ne veux pas lui procurer tout de suite ce plaisir. Léa donne des coups de reins pour accentuer le contact mais la femme retire ses mains. Léa suinte de désir. Elle s’agace de devoir tant attendre. Un véritable supplice. La femme souffle sur son sexe. Souffle que la tortionnaire dirige vers son bouton magique. Elle donne un léger coup de langue si léger comme une plume. Léa geint et supplie. Mais la femme lui refuse ce plaisir. Elle colle ses lèvres aux lèvres de Léa qui ouvre la bouche pour l’accueillir. La langue pénètre, les langues s’emmêlent. Léa voudrait prendre cette femme par le cou, la serrer contre elle, accentuer cette pression entre leurs seins. Mais elle ne peut que donner des coups de reins. La femme glisse ses mains sous les fesses et plonge la tête entre les cuisses de Léa. Enfin, elle consent à créer le contact avec le sexe dégoulinant de désir. Entre ses lèvres, elle pince le clito, la langue pénètre les muqueuses. Léa se raidit et jouit intensément sous la caresse. 
« C’est bien mes douces. Laissons Léa reprendre ses esprits. Michèle viens chercher ta récompense ! »
Dans la brume de sa jouissance, elle se dit que c’était bien la femme soumise d’Alain qui lui avait donné ce plaisir. Michèle descend du lit. Léa est frustrée de ne rien voir. Son souffle se calme mais en face du lit, vers le fauteuil, elle entend la femme qui elle, respire de plus en plus fort et geint. Alain l’a t il pénétrée ? Font-ils l’amour ? Elle n’entend que le craquement en rythme du cuir. Ou bien alors il la masturbe ? Rapidement, la femme pousse de petits cris plaintifs. Puis un soupir. Elle jouit longuement,c’est sûr.
«  Alors chérie? »
« Merci, Alain ! » Lâche la femme dans un souffle encore en pleine extase. Léa entend le fauteuil qui grince. Elle sent un poids monter sur le lit, Alain se glisse entre ses cuisses ouvertes. Elle se rend compte que maintenant il est nu. Et sans plus de préliminaires, il enfonce son sexe au plus profond de son con. Léa pousse un cri de surprise. Il commence ses mouvements de va et vient variant l’amplitude de ses mouvements. La respiration d’Alain devient plus forte. Alain pousse un râle et elle sent un premier jet puissant au fond d’elle. Lorsque c’est terminé, il reste un long moment en elle. Mais pas un mot, pas un baiser. Il finit par dire :
« J’attends ! »
Léa ne sait quoi dire, quoi faire. Elle repense à ce « merci » dit par Michèle tout à l’heure après sa jouissance.
«  Merci Monsieur ! »
« A quand même ! »
Il se retire et descend du lit. Aux bruits que Léa entend, elle comprend qu’il est en train de se rhabiller. Puis elle l’entend  aller vers la porte et partir en disant à Michèle :
«  Tu peux la libérer maintenant. Prenez une douche ! Je vous attends au bar ! » 
Léa a hâte de voir le visage de cette femme, de Michèle. Avant d’enlever le bandeau, elle joint de nouveau ses lèvres aux lèvres de Léa. Elles s’embrassent intensément et cette fois, même si elle ne la voit pas encore, Léa peut prendre ce corps contre le sien. Elle le serre, le caresse. Elle caresse les seins, des seins plantureux bien fermes. Elle atteint les fesses bien rondes, bien fermes elles aussi. Tout à coup, le bandeau est enlevé et elle la voit. Elle trouve Michèle magnifique. Elle la fait rouler sur le côté. Elles se font face, jambes emmêlées, bras autour des corps. Seins contre seins. Cuisses contre pubis. Les mains glissent sur le corps de l’autre. Leurs lèvres se rejoignent de nouveau. Michèle fait s’allonger Léa, lui fait écarter légèrement les jambes. Sa main glisse sur le ventre, le pubis et les doigts plongent dans le con de Léa. Ils se chargent du sperme qu’Alain a laissé tout à l’heure, ressortent. Elle porte ses doigts à sa bouche et les lèche et suce, un par un, avec délectation. Elle les replonge dans le sexe ouvert et dégoulinant du mélange de sperme et cyprine et cette fois, les offre à la bouche de Léa.
«  Mais qui es-tu ? »
« Je suis Michèle. La femme soumise d’Alain. »
« Tu aimes ? Il est comment Alain ? J ne l’ai toujours pas vu ? »
« Oui, j’aime. Surtout avec lui. Il est gentil, tendre, attentionné. Il me laisse libre. Tu verras ! Tu auras beaucoup de plaisir avec lui. Mais il faudra que tu te lâches, que tu oses abandonner toute résistance. Que tu goûtes l’instant en surpassant la honte ou la gêne. Alors, tu verras, c’est sublime ! Il va te mettre dans des situations qui ne sont pas ordinaires. Par exemple, te retrouver nue au milieu de pleins de gens habillés que tu ne connais pas. Si tu es là, c’est que tu as accepté, désiré vivre cela même si tu ne sais pas tout. Alors, fais-lui confiance et laisse-toi aller. Tu ne le regretteras pas. »
Tout en parlant, elles se caressent mutuellement, s’embrassent. Léa glisse sa main vers le sexe de Michèle et commence à la masturber. Mais soudain, elle repousse doucement la main de Léa.
«  Il faut qu’on aille se doucher. Il nous attend. »
«  Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? »
« Je ne peux pas te le dire. Je ne sais pas. Je devine mais n’ai pas le droit de te le dire. »
Elles sortent de la douche, s’essuient, se recoiffent. Léa revient dans la chambre et cherche sa robe.
«  Il l’a prise ! il a pris mes vêtements !!! Il faut qu’on descende toutes nues ? Ça va pas !!!! Je veux m’habiller !!!! »
«  C’est ainsi… Lâche-toi… Laisse tomber toute résistance… Allez, viens… ! »
«  Mais si on rencontre du monde ? »
«  On va en rencontrer dans le bar c’est ceertain ! Allez viens… ! »
Elles sortent dans le couloir. Michèle en habituée est très décontractée. Marcher ainsi nue semble ne pas la gêner. Pour Léa c’est beaucoup plus difficile. Comme si cela la protégeait, elle met une main sur son sexe et l’autre sur ses seins. Elle voudrait courir, que ça aille vite. Mais Michèle marche très posément, souriant de voir l’inquiétude de Léa. Elles descendent deux étages. Elles entrent dans une pièce enfumée où se trouve des hommes dont peut être Alain.
« Met-lui le bandeau qui est sur la chaise Michèle ! »… dit une voix venant d’u fond de la salle. Ainsi, Léa ne verra pas encore cet homme à qui elle s’est soumise. Michèle passe derrière Léa, lui attache solidement un bandeau sur les yeux. Puis elle fait glisser ses mains sur les seins, qu’elle caresse doucement. Elle lui souffle tout bas à l’oreille :
« Allez ! Bon courage ! Laisse-toi aller ! Ça va être bon… »
puis tout haut :
«  Voilà qui est fait Monsieur. »
«  Bien ! Ammene-la et vas au bar servir les clients. »
«  Bien Monsieur. »
Michèle pousse doucement Léa. Elles entrent dans le grand séjour et Michèle la lâche en lui soufflant de nouveau dans l’oreille :
« Jambes écartées, mains sur la tête ! »
Léa prend donc la position. Elle sait qu’Alain est là et la regarde. Les autres aussi. Mais combien sont-ils ? Elle reste ainsi une ou deux minutes. Être docile. Alors, elle attend, se supposant observée.
Alain s’approche.
« C’est bien Léa. Tu es une bonne petite chienne obéissante. »
Il la prend dans ses bras en lui caressant les seins, ses fesses. Sa main glisse entre ses cuisses ouvertes. Un doigt pénètre dans son intimité. Il pose un baiser au coin des lèvres. Le premier geste d’affection.
« Ce que tu as vécu là-haut n’était qu’un petit aperçu de ce que je veux te faire vivre. Ce que tu va subir va être beaucoup plus intense. Je te veux docile et obéissante ! On est bien d’accord ? »
«  Oui, Monsieur. »
Il la lâche, passe derrière elle et avec une petite cordelette lui attache les deux mains dans le dos.
« Monte la dessus à genoux, écarte tes genoux… ! »
Elle s’exécute. Il l’aide à se mettre dans le bon axe, lui écarte un peu plus ses jambes. Il lui donne une claque sur le pubis. Elle entend des va et vient dans la pièce. Elle l’entend parler à d’autres personnes. Des verres s’entrechoquent.
A ce moment, coup de sonnette à l’entrée.
« Entrez. Bonjour mes amis !  Entrez donc. Vos jolies femelles ne sont pas avec vous ? »
«  Non, elles vont nous rejoindre plus tard ! »
Ils rentrent dans la pièce.
«  Waouh ! Voilà donc ta trouvaille !… Magnifique… ! »
Léa ne sait où se mettre. A vrai dire, elle n’a guère le choix. Que celui de rester là, ainsi offerte à la vue de ces hommes. Elle voudrait se cacher. Là, ce que lui a dit Michèle tout à l’heure prend toute sa valeur. Elle entend les hommes s’approcher d’elle.
«  On peut toucher ? »
«  Oui, bien sûr. Elle est là pour ça ! »
«  Déjà docile et offerte ! »
Des mains se posent sur ses seins. Un homme s’assoit près d’elle et pose sa main sur l’arrière de sa cuisse. Cette main remonte vite, caresse les fesses, se faufile entre les cuisses. Une autre est posée en coquille sur son pubis. Un doigt la pénètre.
« Elle est réceptive la salope ! »
Un doigt trouve l’entrée secrète et essaie d’y pénétrer. Léa trouve que ces hommes sont un peu trop conquérants. Elle essaie d’oublier sa honte et de concentrer sa pensée sur ces mains qui la caressent, la fouillent, la pénètrent. Nouveau coup de sonnette. Voix de femmes.
« Vous voilà ! Vos Maîtres sont là depuis un petit moment et sont déjà bien occupés. Vous êtes sexy en diable mes salopes ! ».
«  Pour vous, Monsieur. Nos hommes explorent déjà votre dernière trouvaille ? »
«  Oui, ils explorent et vous pourrez en faire de même ! »
«  Ah la voilà donc ? Belle chienne en effet. »
Les hommes lâchent leur proie. Ce sont quatre nouvelles mains qui prennent possession de son corps. Des mains plus fines. Plus douces. Tout de suite, en experte, l’une d’elle trouve le clitoris et commence à le titiller tandis que d’autres caressent ses seins, ses fesses, ses cuisses.
« Elle est déjà trempée de désir, la petite salope ! »
Effectivement, Léa n’est pas insensible à ces caresses. Elle se laisse complètement aller. Deux doigts l’ont pénétrée, vont et viennent le long de son fourreau tandis que le doigt continue à jouer avec le clito. Elles sont expertes, variant l’intensité des mouvements. Elle ne peut plus maîtriser sa respiration, qui devient plus rapide, plus plaintive. Des doigts jouent avec ses tétons.
«  Elle va jouir, la petite. »
«  Et bien qu’elle jouisse ! »
Nouveau coup de sonnette. Léa entend de nouvelles voix dans l’entrée. Les deux femmes ne se laissent pas distraire et continuent leurs caresses. Décharge électrique, c’est l’orgasme. Encore du monde qui arrive. Léa est rouge de confusion sous son bandeau. Elle a aussi la honte d’avoir joui ainsi en public, en présence de personnes qu’elle ne connait pas et qu’elle ne peut même pas voir. Un homme s’assoit lourdement près d’elle. Une nouvelle main prend possession de son corps. Une main plus lourde et trapue.
« Michèle ! Tu veux bien venir ! »
des sifflements d’admiration saluent son entrée dans la pièce.
« Éléonore et Michèle, asseyez-vous de chaque côté de Léa. Ne sont-elles pas mignonnes toutes les trois ? Bien ! Déliez-lui les mains. Et maintenant, aidez-la à s’allonger, les genoux repliés et écartés… Voilà, comme ça. Vous connaissez la position ! Éléonore, tu va te mettre à quatre pattes au-dessus d’elle, tête bêche, prête à plonger entre ses jambes quand je te le dirai, pour lui procurer du plaisir. Michèle, tout à l’heure, tu as fais jouir Léa avec ta bouche. Maintenant c’est elle qui va te faire jouir. Et en recevant sa caresse, vous vous occuperez de procurer du plaisir à Éléonore. Mais avant de commencer, Marc et Luc, que diriez-vous si vos femelles se mettaient aussi nues ? »
«  Tout à fait d’accord ! »
«  Alors, Mesdemoiselles, à poils, debout, jambes écartées ! »
Zoé et Mathilde s’exclament :
« Par solidarité féminine, nous allons aussi nous mettre nues. Mais nous resterons assises car nous ne sommes pas des salope soumises ! »
«  Bien entendu, chère amie. »
Les femmes se déshabillent. Cela est assez vite fait car elles portent peu de vêtements.
«  Léa, Éléonore et Michèle ! Allez-y ! Messieurs, en regardant, vous pouvez lutiner vos femmes. »
Imaginez la scène. Léa allongée sur le dos, jambes ouvertes, lèche, suce le sexe de Michèle qui s’est agenouillée au niveau de sa tête qui elle-même lèche, suce le sexe d’Eléonore qui est à quatre pattes, tête bêche avec Léa et qui lèche, suce le sexe de cette dernière. Monsieur Léon, Marc et Luc assis dans l’autre canapé et sur des fauteuils, comme au spectacle, ont posé négligemment une main sur les chattes de leurs compagnes, nues, cuisses écartées. Mathilde, est également nue, assise sur un fauteuil, jambes ouvertes. Alain, s’est mis légèrement en retrait et regarde le spectacle que lui offrent ses hôtes et qu’il a mis en scène. Léa se sent bien car toutes les femmes sont nues. Elle ne sait pas comment elle va se poursuivre. Mais elle imagine qu’elle sera chaude. Et même si elle restera sans doute le centre de bien des intérêts, tous seront acteurs, elle n’en doute pas. Mathilde, se masturbe ouvertement.
Ce ne sont que gémissements, soupirs, petits cris de plaisirs. Michèle est la première qui succombe. Comme une onde de choc, sa jouissance se répercute sur les autres qui jouissent en même temps. Léa a alors la surprise de recevoir un liquide chaud sur ses seins. Éléonore est femme fontaine.
«  Excuse-moi, Léa, je t’ai baptisée ! »
Elles rient toutes les trois. D’autant plus qu’elles entendent les gémissements puis les cris d’orgasme des autres femmes.
Alain a besoin de réaffirmer son autorité. Il s’approche du trio.
« C’est bien les filles. Vous nous avez offert un beau spectacle. N’est-ce pas, les amis ? »
Les autres applaudissent.
«  Mesdames, mettez vous à quatre pattes. Mathilde, vous faites ce que vous voulez. Messieurs, je pense que Léa nous fera l’honneur de nous accueillir chacun notre tour. Monsieur Léon vous commencerez, puis Marc et Luc, dans l’ordre que vous voudrez. Je terminerai. Faites de notre nouvelle soumise ce que bon vous semble. L’essentiel est aussi que Léa ait sa dose de jouissance ! »
Le cœur de Léa bat fort. Recevoir quatre hommes! Elle n’a jamais vécu cela. Mais elle veut jouer le jeu. Elle attend donc, docile. Deux femmes explosent de rire.
«  Waouh, ils sont tous au garde-à-vous ! Qu’es ce qu’elle va se prendre la petite salope ! »
«  Mesdames, s’il vous plait. On se calme. Ne vous moquez pas de notre petite chienne Léa ! »
« Bien sûr. Je vais m’offrir une petite fellation ? »
«  Mais oui, cher ami. Faites ce que bon vous semble. » 
Monsieur Léon s’approche de Léa.
« Caressez-moi  et ensuite sucez moi ! Pendant que vous m’offrirez cette fellation, je veux pouvoir caresser vos gentilles petites fesses, ça m’excitera… ! »
Léa, à cause du gros ventre a du mal à trouver une manière de faire. Elle y parvient cependant mais en se contorsionnant. Elle espère que le bonhomme jouira rapidement car sa position n’est vraiment pas confortable. Elle s’y connait en fellation. Doucement, elle décalotte le gland, le gobe, le lèche comme elle le ferait d’une glace, le suce. Puis elle enfonce le sexe entièrement dans sa bouche. Une main va et vient doucement le long de la hampe tandis que l’autre joue avec les testicules, caresse le périnée, se faufile plus loin longeant la raie des fesses. Léa est une experte malgré son âge. Léon ne reste pas inactif. Il caresse le sexe tendu de Léa avec précision. Il charge ses doigts de cyprine puis va en lubrifier l’anus qu’il masse doucement de mouvements circulaires. Il fait ainsi plusieurs allers retours entre le con et le cul. Et soudainement il fait pénétrer son majeur dans ce passage secret. Léa aime beaucoup moins. Le doigt s’agite en elle, ressort en partie, repart à la conquête des fondements de Léa. Le sexe gonfle dans sa bouche, palpite. Léon va jouir. Elle rejette le sexe et se prépare à le masturber pour l’aider jusqu’à l’explosion.
« Non, non, non… Je veux jouir dans ta bouche petite salope ! Je veux que tu avales ma liqueur… Allons ! »
Léa n’aime guère cette autorité. Mais elle se soumet, reprend le sexe dans sa bouche. Pour bien marquer sa domination et sa volonté, Léon appuie sur sa tête en l’agrippant par les cheveux et plaque son visage contre son pubis. Et il jouit au fond de la gorge de Léa. Un premier jet puissant, puis un deuxième. Léa a du mal à avaler, un troisième jet, plus petit… Et c’est fini ! Léon retire son doigt et repousse un peu brutalement Léa.
«  Bravo ! A qui maintenant ? Marc ? Luc ? »
«  C’est moi qui y vais. »
« Très bien, Luc. Et toi, que veux-tu ? »
«  Monsieur Léon a ouvert le chemin. Je vais l’enculer ! »
Léa se sent vraiment réduite à l’état d’objet. Elle a à peine le temps de se rétablir, ayant peu apprécié l’attitude et la presque brutalité de Monsieur Léon que c’est une montagne de muscles qui se saisit fermement d’elle et la plaque contre lui. Luc, la retourne un peu brusquement, le sexe glissé entre ses deux fesses. Il lui triture sans ménagement les seins, pince les tétons.
« Cabre-toi, pointe ton cul que je te défonce ! »
Léa a peur de cette brutalité qui tranche tellement avec l’ambiance bon enfant de tout à l’heure. Il présente son sexe à l’entrée et la pénètre d’un coup, jusqu’à la garde. Il vient et il va, tenant Léa par la taille. Sous son bandeau, les larmes lui montent aux yeux. La soirée prend une vilaine tournure. Elle avait compris que ce ne serait pas facile, mais cette v******e, cette vulgarité, c’est trop pour elle. Elle sent le sexe gonfler en elle et les jets de sperme. Luc en rajoute en poussant le cri bestiale. Il se retire aussitôt lui assénant une violente fessée qui provoque un cri de Léa. Il s’est à peine retiré, que Marc prend la relève prenant Léa par les pieds, la forçant à se retourner sur le dos et il la tire de sorte qu’elle soit allongée, les fesses reposant sur l’accoudoir. Il la prend alors sous les cuisses, la soulève et la pénètre d’un coup provoquant un nouveau cri de douleur. Son sexe semble énorme. Petit à petit, la douleur se calme et elle commence à ressentir une douce chaleur. Marc jouit lui aussi très vite. Et il se retire laissant Léa sanglotante. Une main douce l’aide à se redresser et Alain la prend contre lui avec presque de la tendresse.
« Léa, ces hommes ne t’ont pas méritée mais c’est un passage nécessaire pour ton éducation.  Messieurs, j’avais demandé qu’on fasse attention à ce que Léa ait elle aussi sa dose de jouissance. Vous vous êtes masturbés en elle comme des adolescents ! Je vous ai connus avec plus d’imagination et d’attention. Elle veut être soumise, certes, mais les femmes soumises ne le sont pas seulement pour satisfaire nos instincts bestiaux. Léa, ton épreuve n’est pas terminée pour autant. Tu dois me satisfaire. Donc je te demande de me faire jouir comme tu le souhaite. Débrouille toi pour que nous jouissions ensemble. »
Il la prend par la main, l’attire vers le canapé. La tire doucement vers lui.

Elle s’installe à califourchon sur lui. Elle n’a pas trop apprécié la manière dont les trois hommes se sont servi d’elle. Mais maintenant, elle doit montrer tout son talent. Cela l’intimide… Surtout en public. Surtout devant ces hommes qui l’ont violentée et qui doivent encore jouir de sa vue. Elle aurait presque préféré qu’Alain la prenne avec tendresse mais que ce soit lui qui soit l’actif. Elle pense à Michèle, Éléonore, Mathilde la lesbienne qui doit fort avoir envie d’elle, à Zoé dont elle ne sait rien, aux deux compagnes de Marc et Luc qui lui semblent extravagantes. Et cela lui donne du courage. Elle se rend compte qu’elle est assise sur le ventre d’Alain. La pointe de son sexe, dur, est tout contre sa raie des fesses. Ce sexe, elle l’a eu en elle tout à l’heure dans la chambre. Elle imagine ce vit en elle. La pensée où elle se pénètrera elle-même avec ce sexe majestueux la trouble et elle sent ses parois intimes se préparer à l’accueillir en se lubrifiant. Sa respiration devient plus forte, plus bruyante. Mais fidèle à la règle qu’il a imposé lui-même, il ne fait pas le moindre geste. Il se laisse faire, se livre entièrement au savoir-faire de sa soumise. Léa prend son temps. Le gland gonfle entre ses doigts. Il ne faudrait pas le faire jouir trop vite alors elle change de position et veut aussi avoir sa part de plaisir. Elle s’avance, écarte ses lèvres entre ses doigts et cale le phallus entre elles, de sorte que l’extrémité effleure son clitoris. Elle cherche son propre plaisir, cherche le contact entre ces deux parties les plus sensibles de l’homme et de la femme. Elle prend appui contre la poitrine d’Alain. Elle sent le plaisir monter en elle et qu’Alain ne reste pas non plus de marbre. Léa se rappelle furtivement que d’autres la regardent. C’est d’ailleurs le grand silence dans la pièce. Mais elle n’en a cure. La jouissance monte, elle sent qu’elle approche du point de non-retour. Alors elle se redresse, prend le sexe d’Alain à pleine main et s’y empale d’un coup, le plus profondément qu’elle peut. Leurs râles se mélangent. Elle commence quelques mouvements de va-et-vient, la tête lui tourne légèrement, la tornade de l’orgasme arrive fulgurante et assasine. Elle contracte son vagin sur ce sexe prêt à l’explosion. Soudain, Léa sent un premier jet de sperme au fond d’elle. La jouissance d’Alain déclenche la sienne. Ensemble ils jouissent, longuement, intensément sous un tollé d’applaudissement. Ils restent ainsi, sans bouger, un moment, chacun reprenant son souffle. Alain la fait s’allonger complètement contre lui, entoure ses épaules de ses  bras, son sexe toujours fiché en elle. Elle sent sa bouche contre son visage qui cherche la sienne. Elle la lui tend. Contact des lèvres. Sa langue s’insinue entre ses lèvres et ils s’embrassent. Puis il la repousse doucement sans la lâcher, il la fait se mettre debout. Les applaudissements des autres ramènent Léa à la réalité.
«  Merci Léa. Tu es une magnifique soumise. Pour le reste de la soirée, je tes rends la liberté. Tu fais ce que bon te semble. Et je te rends la vue. »
Joignant le geste à la parole, il lui enlève le bandeau. Elle les voit, tous, qui la regardent. Nouveaux applaudissements. Mais surtout, elle voit enfin Alain triomphant.

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