HISTOIRE DU NET
Bonjour,
je m’appelle Emi et ceci est mon histoire.
J’ai 17 ans et suis en classe de Terminale L dans un lycée parisien. Au
niveau scolaire, je m’en sors honorablement sans être non plus une tête.
Disons que je reste dans la moyenne sans me démarquer, et ça me convient.
Je vis avec mes deux parents, mon frère de 19 ans et ma soeur de 16 ans. Si
j’ai toujours eu de bonnes relations avec ma famille de par mon tempéremment
assez réservé, le caractère fougueux et rebelle de ma petite soeur Alice
donna souvent lieu à des longues et violentes prises de becs entre elle et
mon frère Bruno ainsi qu’avec mes parents pour tout et n’importe quoi. Dans
ce genre de conflits, je préfère faire profil bas.
Au niveau sexualité, je dirai que je flotte entre deux mondes très étranges.
Plus jeune, alors que j’avais besoin d’un ordinateur pour faire une
recherche wikipedia pour un devoir maison d’histoire, j’emprunta
l’ordinateur portable de mon frère qui était parti chez un copain et je
partis m’installer avec dans ma chambre.
Dès le bouton d’allumage appuyé, je me rend compte que mon frère l’avais
laissé en veille. Ce que je vois sur l’écran me fige l’espace de quelques
secondes, puis je rabat l’écran, vais fermer ma porte (ma petite soeur était
dans la chambre d’à côté et mes parents dans la cuisine en train de préparer
le repas), puis reviens à l’ordinateur. Je m’installe assise sur mon lit,
dos contre le mur et surtout face à la porte. Puis, je rouvre l’écran.
Firefox était ouvert, et sur la page, un site porno. En y repensant, Bruno
était parti précipitemment suite à un coup de fil quelques temps avant, il
se peut qu’il n’aie donc pas eu le temps de fermer… ce qu’il était en
train de faire. Une vidéo qui avait pour titre « lanny barbie threesome »
était en pause. On pouvait y voir une jolie brune, cheveux noirs et lisses,
gueule d’ange, yeux verts, poitrine volumineuse. Elle était à genoux,
regardant directement la caméra avec un regard lubrique. A sa gauche et à sa
droite, deux males l’entourent, cadrés jusqu’aux torses (fort beaux
d’ailleurs), le sexe au garde à vous.
La fille en avait dans chaque main. Je me sens toute bizarre et excitée. Je
vérifie que le son est baissé à fond, que ce soit sur l’ordinateur ou sur la
vidéo en elle même. Puis, je clique sur lecture pour reprendre la vidéo là
où elle en était, c’est à dire à 2 minutes 23 de la fin (je mémorisais
l’instant exact pour pouvoir remettre la vidéo en place comme si je n’avais
pas touché l’ordinateur). Voir les images en mouvement me rendait encore
plus chose et en état d’excitation des plus avancés. L’actrice, Lanny Barbie
donc s’il fallait en croire le titre de la vidéo (plus tard, j’allais
devenir incollable sur le nom de toutes les actrices et acteurs), s’activait
en branlant ses partenaires avidement, en suçant de temps à autres l’un ou
l’autre.
Puis, le gars de gauche reprend son sexe de la main droite, et de son autre
main attrappe les cheveux de Lanny. C’est apparemment un signal, puisque
celle-ci dis « please, come over my face », se cambre et tire la langue. La
caméra passe à un plan plus serré. Les yeux de Lanny exprime presque de la
supplication, elle est vraiment bien dans son rôle. Soudain, l’homme éjacule
une grande quantité de sperme qui vient s’étaler sur le visage de la fille
en longues trainées. Sur la langue, le nez, le front, les cheveux ! Et ce
n’est pas fini car le deuxième fait rapidement de même et continue de
maculer le visage de Lanny de sperme.
La caméra prend un plan un peu plus large, on voit l’actrice l’air
rassasiée, du sperme coulant de son visage en filets baveux et s’écrasant
sur ses seins. Les hommes s’effacent, la caméra reste un temps sur la scène
tandis que Lanny joue lascivement avec le sperme, se pelotant les seins avec
et en se léchant goulument les doigts.
Je reste les yeux dans le vague à fixer l’écran après qu’un fondu au noir
ait cloturé la scène.
Je respire fort, je mouille comme pas possible. J’inspire à fond puis je
remet la vidéo au début. Je prie pour que personne ne rentre dans ma chambre
à l’improviste, puis je déboutonne un bouton de mon jean et commence à me
faire plaisir tout en regardant la vidéo terriblement excitante.
Arrivant à nouveau sur la fin, un océan de plaisir m’innonde tandis que
j’imagine que c’est sur mon visage que s’écrase les jets chaud de foutre. Je
ne sais pas quel goût ça a, mais à voir la tête de l’actrice, ça doit être
divin.
J’essaie de me mettre à ma recherche sur mon sujet d’histoire, mais ce n’est
pas peu dire que j’étais particulièrement troublée, et je n’arrivais pas à
me concentrer et à être studieuse. En fait, je rebasculais rapidement sur le
site. Il y avait une quantité astronomique de vidéos. Du lesbien, du sexe
classique, de l’anal, du threesome, de l’orgie, du gangbang, du sm, du sexe
en public, du gloryhole…
Après cette initiation, je devins assez rapidement totalement dépendante de
ces vidéos porno. Je me suis mise à en regarder tous les jours, beaucoup et
de toute sorte, du plus soft au plus hardcore.
Je ne pouvais pas arrêter d’en regarder, encore et encore, de me gaver de
ces images de luxures. Le soir, dans mon lit, j’imaginais que l’on fasse sur
moi tout ce que je voyais dans les vidéos. C’était comme une drogue.
De plus en plus, je délaissais les vidéos classiques pour celles qui
m’excitaient le plus. Aussi étrange que celà puisse paraitre, j’étais
particulièrement attirée par tout ce que j’aurais théoriquement du trouver
dégradant. J’aimais regarder des hommes baiser une femme docile sans
considération. J’aimais quand la femme était réduite à une espèce de poupée
sexuelle, de sac à foutre, d’esclave. J’aimais les gang bang, j’aimais les
vidéos de domination, j’aimais voir des visages noyés sous le sperme. Encore
plus étrange, j’aimais voir cette pratique appelée le facefucking, ou la
fille se fait littéralement baiser la gorge, alors que ça devait être
sacrément désagréable au vu des larmes et des visages crispés.
Tout ça restait complètement de l’ordre pur et simple du fantasme, mais qui
occupait mon esprit jour et nuit. Je rêvais d’être une salope soumise, mais
en réalité j’étais très sage et réservée, et mes rares expériences sexuelles
n’étaient pas fabuleuses. J’étais trop timide et trop effrayée du regard des
autres, de mes amis et de ma famille pour être mon alter ego de luxure.
Mais tout celà allait changer du tout au tout, et la réalité allait bientôt
dépasser le fantasme à un point que je n’osais imaginer.
Janvier
Le déclic pour moi fut la nouvelle année 2014. Ce moment absurde où tout le
monde se trouve des « bonnes résolutions » complètement idiotes qui ne
tiennent au mieux que quelques jours. Celle que j’allais prendre ce jour
allais complètement changer qui j’étais, ou plutôt allait permettre à mon
côté « obscur » de prendre le contrôle. Nous fimes un tour de table familial
des bonnes résolutions. Arrivé à mon tour, je pris ma respiration et dit :
« m’assumer telle que je suis ». Quand on me demanda ce que je voulais dire
par là, je restais vague, disant qu’il fallait bein trouver quelquechose à
dire. Bon, pour le fait d’assumer, il faudra revenir. Je n’allais pas dire à
ma famille que mon rêve dans la vie était d’être un vide couilles, ça aurait
fait désordre. Même si… ils n’allaient pas tarder à le savoir. Je me
laissais un an pour réussir ma mission. Dans un an jour pour jour me dis-je,
je serai la plus salope de toutes les salopes que la Terre aie jamais porté.
Rome ne s’étant pas construite en jour, je décidais d’y aller par étape en
me fixant des missions qui me permetteraient de libérer ce que je
considérais être la « vraie moi ».
Il y a à Paris un restaurant très spécial où les serveurs sont aveugles et
les clients complètements plongés dans le noir. Le restaurant avait un tel
succès que le week end, les clients qui n’étaient pas nombreux étaient
regroupés avec d’autres sur la même table.
Ce samedi 4 janvier 2014 au soir, j’y allais seule, bien déterminée à mettre
les caractéristiques de la salle à profit. Comme je le pensais, on me
mélangea à d’autres gens. Nous n’avons pas eu le temps de nous voir en
détail avant de rentrer dans la salle. Le serveur nous mit à la queuleleu,
en se tenant chacun les épaules de celui de devant. Nous passions un rideau,
faisions plusieurs mètres dans un tortillon puis repassions un nouveau
rideau. Après ce rideau, le noir total et absolu. Aucun moyen de connaitre
la taille de la salle ni de voir aucune chose. Aucun moyen de se reposer sur
la vue à partir de maintenant. Nous nous faisons installer, puis faisons
rapidement connaissance. Il y a autour de la table un couple fêtant
l’anniversaire de la femme et un groupe de trois composés de deux gars et
d’une fille. Tout le monde ayant entre 25 et 30 ans, je mens sur mon âge
pour rentrer dans la moyenne d’âge et m’invente une occupation. Je fais
attention à ne pas trop bavarder pour ne pas faire paraitre un silence
curieux un peu plus tard, car je prévoyais d’avoir disons… la bouche
pleine. Pendant la discussion, je repérais au son les emplacements de tout
le monde. L’apéritif arrive : je m’enfile le verre rapidement, pour que
l’alcool me déshinibe un petit peu. Le noir, lui, m’aide justement à cette
desinhibation. A priori, je peux faire ce que je veux et au pire filer en
douce à la fin du repas.
Le premier plat arrive, ainsi qu’un verre de vin. Je bois le verre de vin
cul sec. La chaleur commence à monter, et je me sens prête à mettre mon plan
à execution…
Ma cible est mon voisin de droite, un des trois copains. Je respire un grand
coup, puis je commence à mettre mon plan à execution. Je prend ma fourchette
et la fais tomber « malencontreusement » sous la table.
« oops », dis je.
Je m’accroupis. En me baissant, je dis d’un air nonchalant « pardon! » à mon
voisin de droite et je fais semblant de m’appuyer sur sa jambe pour garder
mon équilbre. Je tend le bras pour chercher ma fourchette. Je l’ai déjà
trouvée mais je fais semblant de continuer de chercher. Je fais comme si je
ne la trouvais pas, et je me penche encore plus. J’appuie ma poitrine sur la
jambe de mon voisin. Je n’ai pas mis de soutien gorge pour qu’il puisse
sentir mes seins gonflés de désir directement contre lui.
Après un petit moment, je m’exclame « ah, ça y’est ». En remontant, je
m’appuie à nouveau sur lui, mais beaucoup plus haut, et je met ma main
carrément sur son entrejambe.
Ce que j’y trouve me réjouis : j’ai eu mon petit effet. Enfin, petit… Sa
bite est à bloc. Je prévoyais de retirer ma main en m’excusant, mais ce que
je touchais libéra la salope en moi. Enfin, dans le noir, mais comme je
disais, il faut un début à tout. Je laisse donc ma main sur la bosse trouvée
là, et je repars sous la table. Mon coeur bat à 100 à l’heure. Je masse ce
que je trouve sous ma main. Je commence à déboutonner son jean tandis qu’il
me caresse les cheveux, la joue et les bras sous la table. Voulant lui faire
« tester la cam' », je dirige sa main vers ma poitrine dont je suis plutôt
fière (90C). Il s’empresse de me peloter autant qu’il peut, même si la
position n’est pas optimale pour ceci. Ma position à moi est elle par contre
totalement optimisée pour ce que je veux faire. Je finis de sortir sa bite
de son caleçon. Je l’ai bien en main. Elle est grosse et elle est chaude. Je
fais quelques va et vient avec ma main, puis je me lance. J’approche ma tête
de son membre, et je le lèche de la base jusqu’au gland. Puis, je le fais
rentrer dans ma bouche, et je commença à faire ce que je fais de mieux
aujourd’hui : sucer.
Pendant ce temps là, les conversations vont bon train autour de la table. Ma
proie à arrêter de parler, mis à part deux trois acquièsement de temps en
temps. J’entend malgré tout quelques halètements. Je me demande si les
autres ont la moindre idée de ce qui est en train de se passer sous la
table, mais j’en doute.
Je continue de sucer du mieux que je peux, me concentrant sur le plaisir de
mon partenaire. Je me remémore tout ce que j’ai vu dans les centaines de
vidéos vues jusque là. En même temps que je joue avec ma langue je masse ses
boules avec ma main. Je fais rentrer sa bite de plus en plus profondément
dans ma bouche, en revoyant dans ma tête cette vidéo où la pornstar Alexis
Ford se fait baiser la gorge profondément par une armée de mecs. La bite
touche le fond de ma gorge, j’ai un mouvement de recul soudai, et j’ai
soudainement la nausée. Mais quelle idiote, me dis-je, je vais me mettre à
lui vomir dessus ! Ce qui aurait foncièrement gâché la soirée. Pendant
quelques secondes, je sors donc sa bite de ma bouche. Mais mon heureux élu
ne l’entend pas de cette manière. Il m’attrappe par les cheveux et me fourre
son sexe au fond de ma gorge.
Il y avait une bonne et une mauvaise nouvelle à tout ça. La bonne, c’est
qu’il me prenait pour ce que je souhaitais devenir : une salope qu’on
utilise à son gré. Qui d’autre pouvait se mettre à sucer un parfait inconnu
en plein repas ? Celà me fis énormément plaisir. La mauvaise nouvelle, c’est
que je n’étais à l’époque pas du tout préparée ni habituée à avoir une bite
au fond de la gorge. Aussi eu-je à nouveau un mouvement de rejet. Je luttais
de toute ma volonté contre la nausée. Je ne pus m’empêcher de faire une
sorte de « gulllp » quand son sexe arriva en bout de course. Je me reconnus
faire ce bruit très caractéristique que font les nanas soumises au
facefucking dans les vidéos pornos, et je compris l’origine du bruit.
J’avais fait ce bruit assez fort, et je me suis dit que toute la table avait
probablement entendu le son et sa localisation du bruit. Ok, alors j’allais
probablement prendre l’option fuite à la fin du repas. Personne ne dit rien,
mais j’étais sure à 100% que tout le monde savait que quelquechose clochait,
d’autant plus que je n’avais pas parlé depuis un certain temps.
Personne ne s’y trompa, et bientôt, la fille du couple demanda « Emilie ? ».
Je ne pouvais pas répondre, étant tenue fermement par mon ancien voisin. Ca
tournait au vinaigre, et je me faisais humilier en direct. Et… je dois
dire que j’aimais ça.
Je n’avais pas le choix : je continuais à sucer pendant que la table partait
en conjecture sur où je pouvais bien être. Ils savaient que je n’étais pas à
ma place en tout cas. Le gars avait un peu laché son emprise. Il avait
deviné que je n’étais pas très experimentée dans la gorge profonde et avait
probablement tout sauf envie que je lui vomisse dessus. Je continuais donc
de le sucer du mieux que je puisse, et le plus profondément possible. Ce que
j’avais vu dans les films arriva et je produisis une grande quantité de bave
qui sortait de ma bouche et s’écrasait sur mon débardeur.
Celà me fit mouiller encore plus, si c’était possible. j’étais vraiment une
belle salope. Plus je me disais ça et plus j’appréciais ce moment. Soudain,
je sentis la bite de ma victime se gonfler : il allait éjaculer. Je pris
tout dans ma bouche. C’était bon, c’était chaud, c’était comme je me
l’imaginais. J’avalais tout. C’était la première cuvée des litres et des
litres de sperme que j’allais engloutir dans le futur.
Je me relève et retourne à ma place. C’est à ce moment que le serveur
revient pour embarquer les plats et rapporter des nouveaux verres de vins.
« C’était bon ? », demande-t-il
« Délicieux ! », ne peux je m’empêcher de m’exclamer.
Silence gêné. J’engloutis d’un trait le nouveau verre. Je commence à être
sérieusement pompette, d’autant plus que je n’ai rien eu le temps de manger
_ à part quelques protéines, bien entendu.
« On te cherchais partout ! », me dit-on.
Je réponds négligement : « oh, j’étais sous la table »
« -tu cherchais quelquechose ? »
Inspiration. S’a-ssu-mer.
« -Non non, je sucais mon voisin… heu c’est quoi ton nom déjà ? En tout cas
sa bite était si délicieuse que je ne voulais pas m’en détourner »
Le couple restait silencieux, mais les deux amis de mon voisin lui demandent
:
« -c’est vrai Valentin ? »
Le dit Valentin répond d’une voix pas trop assurée :
« -Ou…Oui »
Il a beau avoir fait le dominateur, il n’avait l’air pas si assumé après
tout.
Exclamations.
« -Mais… vous vous connaissiez ? Vous sortez ensemble ? »
Je prend une grande respiration et je m’entend dire ce que je me répète
depuis ce jour où je suis tombé sur l’ordinateur de mon frère :
« – Non non, c’est juste que je suis une grosse salope qui aime sucer »
Re silence gêné. Mes compagnons de table doivent faire une de ces têtes…
Le deuxième mec du groupe de copain, en face de moi, se lance au bout d’un
moment :
« -Et… tu as… encore… faim ? »
Je souris. Je repasse sous la table, localise le bonhomme et me met à
l’ouvrage avec conviction. Cette fois, pas une conversation n’anime la
table. Je pense que tous tendent l’oreille. Je m’applique d’autant plus et
je fais une pipe bien goulue et bien bruyante. Je tente d’aller à nouveau
plus profondément, j’ai l’impression que ça passe mieux, mais peut être que
c’est parceque sa bite est un peu moins grosse. Je tente d’aller bien bien
au fond. « Guulllp », fais-je. Encore. « Ghaaaa ». Encore. « Gwooosp ». A chaque
retour, je produis une grande quantité de bave. Je l’ai déjà vu, mais je
m’impressionais moi même. Le tout tombait sur ma poitrine et sur mon jean.
Il ne fallut pas longtemps pour que mon nouveau bienheureux se mette à
envoyer la sauce. Je sentais que ça allait venir incéssement sous peu.
Cette fois, je ne voulais pas tout prendre en bouche. Je repensais à ma
toute première vidéo porno et au plaisir qu’avait été son visionnage,
notemment quand Lanny recevait en pleine face sa livrée de foutre. C’était à
moi maintenant. Je recule mon visage, je tire la langue. Son sperme s’écrase
partout sur mon visage.
J’en goute un peu, afin de parfaire ma culture et de comparer les cuvées.
Pas mal non plus !
Je me relève et me rassois. Je ne peux m’empêcher de dire d’un air ingénu :
« -oops ! Je m’en suis mis partout ! »
S’en est trop pour le couple. Je ne m’en étais pas aperçue, mais mon petit
manège les avaient excités à fond, même sans rien voir. Le pouvoir de
l’imaginaire est fort. Je les entend gémir. Ils faisaient encore plus fort
que moi, ils étaient en train de baiser en plein restaurant ! Je ne sais pas
si c’est lié, surement un peu, mais c’est au moment où je dis ma dernière
phrase qu’ils finissent leur affaire…
La fin du repas approche, on nous fait sortir, après un petit digestif que
je bois d’un coup. Toujours rien avalé, à part… enfin vous savez.
L’alcool m’aide à affronter ce qui va suivre : la lumière. J’ai lutté contre
moi même pour ne pas essuyer ce sperme sur mon visage, qui devenait de plus
en plus liquide et coulait sur ma poitrine, se mélangeant à ma bave.
Les deux portillons passés, j’y vois enfin clair. Période d’adaptation
passée, je vois 5 paires d’yeux qui me dévisagent, et voient que tout ceci
n’était pas une illusion. Ils voient que j’étais bien la trainée que j’avais
dit être.
Personne n’ose rien dire.
« -Et bien… salut », dis je.
Puis je m’en vais.
En sortant après avoir récupéré mon manteau (il faisait sacrément froid
dehors), je vois dans un miroir mon visage. Je ne me reconnais pas. La tête
poisseuse de foutre même si la plupart avait séché ou coulé par gravité, mon
mascara avait coulé. Je ne ressemblais vraiment plus à grand chose.
Ouvrant la porte, le froid mordant me fit dégriser et revenir à la surface
mon moi timide et réservée. Je me sentais idiote avec ce sperme sur le
visage. Je ne voulais surtout pas que quelqu’un que je connaisse m’aperçoive
dans cet état. Après tout, c’était facile de se libérer et réaliser ses
fantasmes dans l’obscurité, avec des inconnus qu’on ne reverra jamais. Mais
oserai-je clamer à mes connaissances, à mes amis, à ma famille, à quel point
j’étais une salope, à quel point je voulais devenir un objet de désir et de
plaisir ?
Non, je n’étais pas prête. Pas encore.
J’essuyais mon visage du mieux que je pus et rentra chez moi.
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