En songe j‘use de tous les plaisirs et ce jusqu’au délire.
La débauche solitaire est à mon quotidien une habitude impérieuse pour chasser mon vide et à laquelle je ne peux plus me soustraire.
Ce sont certes, pour certains, que de vaines tentatives de se consumer en se brulant la cervelle d’extase via le geste masturbateur, grand messager du fantasme.
Mais je crois en l’expérience de l’orgasme qui pousse le fantasme à déborder de la limite de notre imaginaire, j’aime enculer l’onirisme pour le faire sortir de ses gonds.
Ce sont la mes seuls principes, ma seule religion.
Ma vie est ainsi un vaste songe ponctué d’infimes points de sutures d’un stigmate toujours ré-ouvert: le désir.
Voici, pour vous, pour la science, pour les pervers, pour les renseignements généraux ou pour les esthètes érotomanes, quelques tableaux extraits d’une journée de mes pérégrinations autoérotiques.
TABLEAU I
Première masturbation de la journée, mais j’ai déjà, de la veille, de la nuit, le gland enflammé, l’urètre en douleur.
Au sortir des bras d’Orphée, les images ne me viennent que confuses, des fragments éculés, moignons oniriques, s’écoulent sur l’écran trouble de mes fantasmes.
Culs massifs vérolés de cellulites, lèvres grasses. Je bande mou.
Mystères d’épaisses toisons tant obscures. J’y cherche, du poignet, sans y croire, le secret.
Banal
Quelques aréoles sombres, mélanomes érotiques, mangent l’espace conique de brunes mamelles.
Je me pince, le réel en symétrie des visions, un téton.
Vague sensation d’être la femelle abusée par moi même. Image de mon propre vit traversant mon vagin fantôme. Ouroboros, je contracte les sphincters et observe ma main s’activer sur mon membre. Je n’ai pour sensation que d’être une machine masturbatrice, mécanique à pistons, huile et mouvement en boucle.
Brusque, je m’enflamme un peu plus la pinne, je comprime mes bourses amaigries par l’excès.
Un semblant de douleur additionné à un semblant de plaisir font un tout et je vois, sans plus le sentir, un ersatz de sperme translucide s’écouler, nonchalant, sur le gland.
Vide.
Le méat à vomi, je suis lasse, renifle l’odeur de ma main indissociable de celle de ma queue et lèche les traces de semences sur ma paume pour me convaincre de l’orgasme.
En vain.
Je reste longtemps à regarder mon sexe ramollir, reprendre la ridicule posture et tragique mesure de son état éteint.
Les réveils sont toujours douloureux à ceux qui rêvent trop.
TABLEAU II
J’étouffe mon ennui en feuilletant un livre saturé de Saint Sébastien, tordus, extasiés de plaisirs, de douleurs, bouche ouverte, entrouverte, yeux au ciel.
Seigneur Dieu!
Trop de blessures qu’on ne peut les compter, trop de flèches.
S’en est insoutenable de provocation.
Saint Sébastien est une bite, percée de plaisirs de toutes parts. Son martyre est l’orgasme, le seul, le vrai. Celui que je cherche avec en écho la chaleur éternelle de l’auréole.
Une icone magnifique.
Une vision :
J’y vois clair, on m’attache le corps blanc, sur un platane mort au milieu d’un champ vide.
Des mains noires, venues de nulle part, lèvent le voile sur mon sexe, il somnole.
Un vent froid, un présage, le caresse.
Douze hermaphrodites en demi-cercle bandent leurs arcs.
Sifflements
Douze traits me traversent, mon sang sperme inonde la plaine.
Je ne suis qu’une raideur.
Une vrai raideur cette fois ci et c’est repartit pour une seconde branlette.
Je pince mon membre, pensant aux flèches.
J’imagine au ralenti leur pénétration dans mes chairs et en simule du majeur l’effet dans mon fion.
J’idolâtre la prostate comme le sacré cœur et repense aux hermaphrodites, leur jeune membre et frêle poitrine diaphane au contre jour.
Doux petits montres, comme ils doivent être délicieux. Les imaginer entacher la pureté de leur clitoris phallique dans l’insalubrité de mon cul me transporte! J’en lèche mon majeur souillé, c’est infecte, je le mord comme pour leur couper l’engin, un haut le cœur me secoue et emporte sur mon torse une giclée tiède.
L’impossible est parfois un ressort fiévreux aux imaginations blasées.
TABLEAU III
Allongé, le plafond maussade m’ennuie.
Sous le drap, extatique, sous le linge je suis comme dans un linceul. A cette idée, le voile se dresse et ma main s’active.
Cadavérique, oui mai quelle raideur !
Une question me traverse, si seulement j’étais mort, qui viendrait à mon corps ?
Juste après les derniers sacrements, le bon curé, la discrètement, se la sortirait, ça queue ointe de naphtaline. De sous la soutane elle bénirait de quelques hoquets mon dernier souffle et baignerait d’un jus jaunâtre de séminaire un dernier râle, bien séminal.
Un stagiaire croque mort comparerait sa teub de teenager à mon zob raide mort. Il me la sucerait, tétanisée, pour voir un peu, le goût de thanatos.
Une petite offrande que son faux palais d’orthodontie gardera encore pour quelques heures.
Une entrée froide à sa sexualité chancelante de pauvre puceau quasi autiste, peu téméraire.
Trois bigotes antiques viendraient veiller mon corps. Vieilles veuves rodées depuis à l’œuvre, elles viendraient, bondages de chapelets, exciter leurs descentes d’organes à la vue de mon cadavre. Converties d’un commun accord au saphisme du dernier âge, elles gamahucheraient leurs cons flétries sur ma dépouille, toutes alanguies. L’une arborera un sein orphelin, témoin pendant, rescapé d’entre les mastectomies. L’excitation déclenchera une fuite anale à l’autre incontinente qui en souillera ma face givrée. Et pendant ce temps, la dernière de ces octogénaires jouera sans dentier de ses gencives sur mon scrotum tuméfié.
Cette scène ne pourrait pas être peinte, il nous faudrait un taxidermiste de génie pour l’immortaliser.
L’image d’une armée de corps empaillés me hante, un catalogue de poses figées. Une anthologie de postures lubriques à venir polluer, la bite enduite de formol pour conserver à jamais l’élasticité des muqueuses.
Hors de moi je cours au frigo quêter de la viande. Elle est froide mais tant pis, elle est rouge comme mon vît ! Je la sers et l’active sur mon sexe. Aussi bien qu’un vagin, l’onglet c’est si frais, le paleron c’est si bon, ô la bavette que je lui mette.
Attendrie et assaisonnée de la sorte, je la cuis d’un aller retour et la mange lentement en songeant à l’anthropophagie.
La barbaque au foutre me mis dans un état de somnolence digestive, le corps doublement repus d’autres songes troubles vinrent rapidement distraire ma léthargie.
Un banquet, murs de zellige et odeur de hash dans les volutes d’une musique serpentine.
Deux esclaves dansent, les ventres ondules, les yeux sont vagues sous le charbon de leur peintures.
L’une est grasse comme une matrone et sous ses voiles, massifs, deux seins oscillent, jusqu’au nombril, au rythme des ses pas. L’autre indécente n’a pour poitrine que deux pointes noires et ses breloques brillent malignes à mon regard incandescent.
Elles piquent mon désir de si près que j’hume le musc harissa de leur chatte berbère. Leurs fesses huilées font quatre soleils de cuivres brûlant mon ciel.
J’allais jouir mais arrive alors un grand nègre d’eunuque, tenant d’un bras lâche et nonchalant la lame d’un crime.
C’est une révélation réjouissante, j’ai été convié avec pour rôle très prisé d’être la tête coupée dans l’assiette.
L’eunuque s’approche de moi. La bonne matrone lui soulève le membre noir et dévoile à mon regard les délicieuses cicatrices de son scrotum. Elle m’y écrase le visage et m’invite à lui lécher la plaie. Le castra bande tout de même et bien que mou son engin valait trois fois le mien.
L’autre plate Salomé saisi mes bourses d’une main osseuse. Elle me les serra si fort que lorsque l’eunuque me fourra son monstre, véritable Jormungand ougandais, dans la bouche, je dus le mordre de douleur.
Je me sentis vivement branlé et au paroxysme du plaisir, à la crête de l’orgasme, à l’ instant où j’allais cracher mon jus, on me sectionna simultanément la bite et la tête.
Mon chef restait conscient et toujours empalé sur le nègre priapique.
Mon corps au sol bavait à la section de la verge un alléchant mélange de sperme et de sang.
L’esprit retourné par cette vision je me plongeais deux doigt dans la gorge et me fit ainsi vomir dans mon lit. Une flaque de viande et de foutre prédigéré s’étalait sur les draps. J’y ajoutais d’un bref éjaculat le piment qui lui manquait et léchait le tout pour rejoindre en extase la vision de ma pine coupée.
Ma tête fût mise sur un plateau, d’un cuivre richement ciselé que tenait la jeune danseuse. Mes yeux roulaient, et la grosse matrone m’enfonça la section tranchée de mon sexe dans la bouche. C’était une franche rigolade pour ces mécréants et le grand nègre fût bien attristé de ne pouvoir éjaculer. Pour y palier, par symbolique elle fit couler de ses nénés un lait épais sur le membre d’ébène et le présenta à l’anus de ma baptiste dépouille.
En quelques coups de reins, c’est une quadruple esthétique fissure anale qui vient ajouter merde et sang mêlés dans la flaque de mon cou déjà raz coupé.
Tableau IV
J’ai, au fil de mes pérégrinations fantasmagoriques, dressé un véritable catalogue de créatures pour peupler le grand Harem décadent de mon esprit.
Passer en revue mes troupes imaginaires en m’attardant à l’analyse comparée d’un morceau choisi d’anatomie est un bon moyen de m’éfaucher l’esprit et de me faire monter le sang au gland.
Aujourd’hui une séance d’inspection des séants s’impose à mes délires.
Une ligne de dix Venus callipyges se détache du fond obscur de mes pensées.
Classées par ordre décroissant de mensurations, du plus massif au plus svelte, les culs m’apparaissent comme des icônes rayonnantes de sainteté.
La première, d’où émane un fumet de fauve, est une véritable bête de foire.
Un rare spécimen de pure race hottentote ! Son cul est un vaste paysage dont il faut prendre ses distances pour en appréhender avec aise, l’intégralité.
Deux énormes monticules noirs, au grain épais, comme deux terrils ouvrent sur un gouffre sulfureux. L’ensemble est soutenu par deux jambons titanesques.
Ces deux hanches, hypertrophiés, la rendent aussi large qu’une charolaise de corpulence standard.
Et c’est à cette comparaison bovine que l’idée de mon incapacité physique à posséder un tel spécimen en levrette lance des premiers afflux de désir dans mon membre qui esquisse un vague phénomène érectile.
Il faut reconnaître que la rondelle de braises qu’abrite ce cul hors norme est purement et simplement inaccessible à ma modeste verge caucasienne. La distance à parcourir, entre ces deux fesses mastodontes pour tremper mon gland dans sa tourbe chaude, est au moins le triple de ce dont la cruelle nature m’a doté.
Je reste prostré face à l’impossibilité absolue d’agir. Je suis comme castré et c’est précisément cet impossible qui attise mon désir.
La frustration est un des autres moteurs de ma perverse mécanique onanique.
Des méninges, je lui écarte les cuisses, et c’est une véritable déferlante qui me fait lever les yeux au ciel. Son odeur, débordant de la vision, est la quintessence de tous les muscs de l’Afrique noire.
J’en suis marabouté, l’a****l en moi déchire les limites de la bienséance humaine et en transe je me vois grognant, crachant et mordant l’extraordinaire bavette pendant entre les cuisses de l’hottentote.
Son sexe est évidement aux proportions de son cul.
Énorme
Deux lèvres d’un noir luisant atteignent allégrement le milieu de ses cuisses. Elles sont d’une chair grasse et lourde, mon visage entier peu s’en faire un masque érotique.
Une fois ces lourds rideaux écartés, se dévoile une chambre rose, un tendre écrin ou trône, écarlate, le plus gros des clitoris subsaharien.
Son vagin accueille ouvertement mon poing sans réticences et laisse imaginer la taille des phallus hottentote.
Je la figure souvent en transe autour d’un buché cannibale dont je suis le repas. Ces formes exotiques attisant encore plus les feux ardents du buché et du désir.
Lourds colliers d’ossements pesant sur sa poitrine tombante, jets de cyprine crépitant dans les flammes, dents blanches dans la nuit noire déchirant mes chairs roussies, yeux révulsés à sa vulve révélée.
Ce sont d’étouffants délires.
La seconde Venus, bien que de moindre proportion que notre négresse reste un admirable modèle brisant les normes. Sa croupe est tel un champ de mines ou des millions de regards seraient venus se faire sauter pour sublimer le décor de ces cratères de cellulites.
C’est une contrebasse. Sa taille fine contraste avec ses hanches larges, striées de vergetures, menant à ces deux magnifiques fesses blanches que tout à chacun aspire à voir étouffer son souffle.
D’ailleurs, bien souvent, elle cherche un fauteuil pour s’y reposer du poids de ses attraits.
Elle n’en trouve évidement jamais et finit par jeter son dévolu sur mon visage.
C’est toujours une éclipse totale et c’est bien étrange dans une vision de n’y plus rien voir.
Mais la perte d’un sens en rehausse les autres et il me reste alors à imaginer l’humidité de sa grasse chatte étouffant mes cris, son anus absorbant mon nez pour y diffuser les effluves seyant à une mort par asphyxie.
La troisième est rousse, sa peau laiteuse et son large cul rebondit aime à rougir lorsqu’on le rosse de quelques soufflets sadiques.
Lorsqu’on la penche en avant, c’est un buisson d’un roux ardent qui éblouit et dissimule à peine sa fine fente rose.
La chose à la fraicheur du matin et je l’arrête ainsi souvent, dans cette pose, pour y prendre le temps d’y astiquer mon gourdin.
Ejaculer sur son cul est tout comme la rosée perlant aux boutons d’une rose blanche anglaise, un matin de juin.
On n’y distingue à peine ma semence de son teint, tant c’est ton sur ton.
Pour y mettre un peu de contraste il faut la battre, modérément, sa peau marque vite, c’est étonnant.
Rose, rouge, mauve, violacé, bleu, noir, tout en dégradés c’est dégradant pour sa beauté et donne envie de l’enculer.
On l’a à peine empalée qu’elle couine timidement à contre temps de mes coups de butoirs.
C’est un vrai métronome.
Aussi son cul est toujours propre comme un coquillage rincé par les marées et il faut ainsi attendre qu’elle saigne pour y lubrifier le passage étroit.
La quatrième n’est encore qu’une adolescente, mais un peu consanguine, ses pates courtes mettent en exergue sa large croupe.
Pas très raffinée, les traits de son cul, à l’image de ceux de sont visages sont assez lourds. Deux grosses poires au grain épais, s’imposent, assez plates, à mon regard presque blasé.
Mais ne nous y trompons pas, c’est bien souvent dans les tares les plus manifeste de la crasse plébéienne que l’on trouve l’expression la plus sincère de la sexualité a****le.
Et lorsque je parle d’a****lité il suffit d’examiner sa pilosité pour voir qu’une seule et même toison, partant d’un filet au nombril rejoint con et cul d’un même rythme de boucles brunes.
On devine, dans ce terrain à morpions, un nid à blennorragie ou une vulve mycosée côtoie de douteux érythèmes et autres contagieux herpes.
En observant ses seins dissymétriques, on notera que la teinte fumée de ces tétons dénonce une grossesse récente. De même l’élasticité des muscles de son vagin indique qu’elle a déjà, pour son jeune âge, mis bas plusieurs fois.
Etalons de bals populaires, père ivre, frères et cousins aventureux, curés défroqués, instituteurs zélés, autant de prédateurs pour cette pauvre fille dont la débilité est à la mesure de son cul.
Evidement en rêve rien n’empêche de la fourrer par tous les orifices, gouter la morsure de ces chicots déchaussées et lui titiller la mycose en fleuretant avec l’idée d’en ressortir un vit bubonique auquel un restant de fausse couche s’y serait cramponné.
Ô les rêves sont tellement gratuits qu’on finira par les taxés.
Tableau V
Au long d’une lente divagation, j’avais réussit à acculé une pauvre gueuze dans un recoin sadique de mon esprit, La pauvre tremblait, nue, coincée comme mise en bondage par mes fantasmes.
Son corps presque rachitique n’était la que pour mettre en valeur une brune toison luxuriante.
Tout son être ne se résumait plus qu’à être du poil, un masque velu hypnotique, catalyseur de regards qui annihilait par son attraction la chose même qu’il dissimulait.
Le poil rongeait son ventre, brouillait ses cuisses, ravageait mon regard pour y graver à l’eau forte cette touffe entité érotique à part entière.
Cette femme n’est qu’une fourrure, une chatte angora à dépecer et à tanner pour en faire un postiche aux femmes imberbes ou trop jeunes pour porter de telle toison.
A imaginer ces greffes monstrueuses mon désir devient brulant, mon désir est une flamme et ce sont alors des braises que mon sexe crache sur cette image licencieuse.
Alors comme une savane, la motte s’embrase. Une fumée noire flotte et prend un instant la place de ce qui vient de se consumer.
Les volutes s’effacent, laissant derrière elles un vide absolu, le réel.
Tableau VI
Il m’est rarement arrivé de trouver des mains plus expérimentée que les miennes à l’exercice de la branlette. Les putes, d’une froideur trop professionnelles et ne font qu’énerver de leurs mains calleuses mon vît alors blasé. Les autres hommes, vous branlent comme s’ils se branlaient eux même, avec leur mains moulés à l’emprunte de leur propre queue. Les épouses vous branlent avec détachement dans l’usure du devoir conjugal. La concierge me la malmène en pensant se venger de celle de son mari qui ne jamais plus ne se lève. Les soubrettes vous l’époussètent, pleine d’une ennuyante révérence à leur patron. Les vieilles filles vous la serrent comme si elles s’accrochaient à la dernière bite de leur triste existence, un prélude au dernier sacrement. Les enfants de chœur ont les doigts trop potelés et les verrues qu’ils y ont des abbés me poussent à les fuir. Les bonnes sœurs vous égrènent les testicules et s’accrochent extatiques au phallus comme pour un sacrement.
Les communiantes elles enfin, ont la primeur originelle de saisir la subite révélation d’un objet jusqu’alors inconnu mais pourtant désiré dans l’invisible. Rodée à manier la chandelle et le cierge, elles vous manipulent l’engin, plein d’une dévotion touchante, jusqu’à en voir jaillir un nectar d’inconnu balafrant leur premier et dernier vrai sourire.
Tableau VII
J’ai parmi mes amis un anthropologue spécialisé dans les dernières tribus d’affriquée noire. Lorsque je lui rends visite nous avons instaurés comme rituel, une étrange séance de psychanalyse, ou celui qui est allongé, moi, sur le sofa colonial se masturbe tandis que celui qui parle, mon ami, relate diverses coutumes exotiques, fruits de recherches scientifiques.
Aujourd’hui, alors que je me défroque sur le cannage rêche et sous le regard sorcier des masques exposés aux murs, il m’annonce qu’il va m’exposer l’histoire d’une tribu méconnue, les Kimbandas, qu’il a eut le privilège d’observer le fonctionnement dans sa jeunesse.
Cette dernière avait pour particularité, me dit-il, de n’être strictement composé que d’hommes. Aucune femme n’était admise dans leur rang et le problème de la reproduction était réglé par un rapt régulier de jeunes adolescents dans les tribus voisines. Aucun de ces hommes n’avait jamais foutu en con une femelle, et pour cause l’idée même les répugnaient autant que de culbuter la charogne d’une hyène.
Ces hommes n’avaient évidement pas fait vœu de chasteté et c’est dans une pratique sociale et ritualisé de la sodomie que leur sexualité s’épanouissait.
La notion de couple n’existait pas et l’acte sexuel se perpétrait quotidiennement en communauté avant l’instant du repas.
La hiérarchie s’instaurait naturellement par l’âge, le plus âgé sodomisant le plus jeune, ainsi fait le doyen de la tribu était condamné à n’être plus jamais sodomisé et il recevait en contrepartie le statut de grand sorcier. Les plus jeunes étaient enculés par toute la tribu et devaient attendre l’arrivée de nouveaux adolescents plus jeunes pour à leur tour pouvoir faire usage de leur verge.
A cette occasion, un rituel de passage dans l’âge adulte nécessitait divers actes de modifications corporelles. Leur verge à l’aide d’un silex était alors finement scarifiée de motifs tribaux, de longues lignes ondulantes, perlant de sang, couraient ainsi du pubis jusqu’a la base du gland. Ce dernier était de même cruellement entaillé de symboles magiques.
La verge devait rester en érection tout du long de la douloureuse cérémonie.
Dans le cas contraire, l’adolescent, jugé indigne et impropre à foutre, était castré sur l’instant, le vieux chef cautérisait la plaie d’un charbon ardent, puis mangeait l’organe.
Le pauvre mutilé était alors rejeté dans sa tribu d’origine, ou sans statut, interdit de chasse car privé de verge, il restait oisif, tel un kitesha castré, avec les femmes dont bien souvent il se retrouvait spectateur impuissant de leur jeux érotiques.
Échaudé par ce récit, une fièvre commençait à faire perler la sueur à mon front. Voyant mon bras s’activer convulsivement, mon ami érudit, à la vu de ces signes annonçant l’apothéose, repris son récit sur le ton nouveau de la confidence.
Sa voix alors, muée en un timbre feutré, me relata les expériences, dépassant le cadre de l’observation scientifique et distance, qu’il avait eut avec cette tribu.
Alors à peine âgée d’une vingtaine d’années et n’ayant en Europe, foutu à l’occasion que quelques filles de joies et profité de quelques belles indigènes à Tanger, il n’avait eut aucune expérience sodomite. Mais l’étude assidue de cette tribu avait comme décapsulé la fiole d’un poison naissant à ses désirs. Il me confia que ses nuits sur place avaient très vite été entrecoupés de violentes érections qu’il ne pouvait soulagé qu’en ce remémorant la vue de ses corps guerriers, arborant leur massifs zobs ciselés et s’emboitant au ras du brasier nocturne.
Une nuit, un des jeunes adolescents de la hutte avec qu’il partageait le surpris la verge à la main. Intrigué par l’exotisme de ce gland rose, ce jeune noir, c’était joint à l’activité et de fil en aiguille c’était
Retrouvé sodomisant mon ami l’anthropologue.
Les cris de jouissance de ce dernier, attirèrent rapidement l’attention des hommes, qui déboulèrent dans la hutte et mirent immédiatement fin à cette scène d’interdit en égorgent le pauvre adolescent qui n’eut même pas le temps de se retirer de mon ami.
Le péché est chez l’homme, quelque soit le temps ou l’espace, une source d’exercice des excès, soit dans sa pratique, soit dans la répression de celle-ci.
Alors que j’allais éjaculer, le vieil anthropologue, me coupa dans mes élans et pour la première fois déboutonna son pantalon golf écru pour en sortir sa queue.
A mon grand étonnement elle présentait les même motifs scarifiés qu’il venait de me décrire.
Il m’éclaira en expliquant qu’après avoir égorgé l’apprenti sodomite, les kimbandas l’intégrèrent à leur société. Ainsi tel un nouveau venu, il fût sodomisé pendant six mois par toute la tribu qui comptait une cinquantaine d’homme. Leurs membres larges lui firent vivre le martyr pendant plusieurs semaines mais il prît rapidement goût à la chose et apprit à apprécier les effets générés par les profondes cicatrices de leur queue. Les motifs n’étaient pas que symboliques, ils exerçaient un véritable effet sensitif variant en fonction des motifs incisés.
Un jour, un groupe d’homme revint avec de nouveaux adolescents et il comprit qu’il allait devoir subir la dangereuse cérémonie.
Il fût le soir même présenté nu au vieux chef.
Il se souvient des flammes dansant sur les chants incantatoires et tandis qu’un préposé à la sodomie l’emmanchait la bite enduite d’un onguent psychotrope, le vieux entamait la délicate scarification de son membre mis en périlleuse érection.
Sang, souffrances atroces. A peine masqué par la drogue, le délire sût s’accompagner du désir et alors que le silex achevait d’inciser un cercle autour du méat, celui ci crachât une séries de salves blanches qui vinrent, mêlées de sang, balafrer le visage buriné du vieux chef.
Ce dernier mis en transe par cette giclée, se jeta sur un des adolescents ramené du matin, lui enfonça une mixture du pulpe d’agrumes dans l’anus et y força à la suite ma pinne sanguinolente.
L’acidité brûlant les plaies, la douleur fût mystique et les yeux révulsés ce fût une seconde salve qui inonda le dépucelage du jeune noir avant de sombrer inanimé dans une longue léthargie.
Le récit avait provoqué chez mon ami, une magnifique érection, me permettant d’admirer la finesse des motifs incisés sur sa verge.
(à suivre)
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