J’avais pris le train pour Marseille. Je préférais le prendre à cette heure-là parce que c’était désert et j’étais tranquille et j’avais tout un compartiment pour moi.
Le train avait à peine démarré qu’une fille est entrée et elle m’a dit un truc dans une langue que je n’ai pas compris. Elle s’est assise sur la banquette d’en face, à l’opposé. Je l’ai regardée pendant un moment parce qu’elle était canon, le genre de fille que les hommes normaux adorent, mince avec de gros nichons. Bon, elle cachait tout ça sous un pull et un jean.
Un quart d’heure après, le contrôleur est venu… contrôler les billes. La fille a sorti un bout de papier tout frippé. Le contrôleur l’a regardé puis il a dit à la fille que ce n’est pas un billet pour ce train.
– Moi, trompé, a bafouillé la fille !
– Vous payer, lui a répondu le contrôler, comme s’il voulait se moquer d’elle.
– Moi pas argent, a ajouté la fille !
– Bon, si vous n’avez pas d’argent, je veux bien être gentil mais vous descendrez à Lyon ajouté le contrôleur ! Et il y aura la police !
La fille ne semblait pas comprendre. Mieux, elle s’est mise à pleurer et je suis intervenu :
– Il y en a pour combien, ai-je demandé au contrôleur ?
J’ai payé le billet de la fille mais le contrôleur m’a donné le billet à moi et quand il est parti, j’ai donné le billet à la fille.
– Merci, m’a-t-elle fait !
Elle a regardé le billet comme si c’était une image pieuse. Je lui ai dit de s’asseoir face à moi puis je lui ai posé des questions. J’ai essaye en anglais, en allemand, en italien mais elle ne semblait pas comprendre.
– Rousse !
Je ne comprenais pas non plus.
– Russe !
Là, j’avais compris.
– No russe !
Elle devait me prendre pour un débile. Dans le couloir du wagon, la lumière s’est éteinte. Je suis allé tirer les rideaux côté couloir puis je me suis rassis.
– Ukraine ! Guerre ! Moi voyage, m’a encore dit la fille !
Maintenant, je comprenais. Je lui ai demandé si elle a besoin d’argent. J’avais l’impression que ma provision tirée du distributeur avant le départ allait y passer. La fille ne semblait pas comprendre et j’ai sorti les billets que je lui ai fourrés dans la main.
– Pour voyage !
Je n’avais jamais vu un aussi joli sourire. La fille a mis l’argent dans son sac à main. Il était temps de dormir. J’ai éteint la lumière du compartiment et il n’est plus resté que la veilleuse. J’ai fermé les yeux.
– Pipe ?
J’ai rouvert les yeux.
– Pipe, m’a redit la fille ?
– Quoi ?
Elle a enfoncé son index dans sa bouche puis elle a touché ma braguette du bout du doigt.
– Pipe, a encore dit la fille ?
Je lui ai répondu que je ne fais ça que pour lui rendre service.
– Moi vexée, a ajouté la fille !
La dernière pipe que j’avais eu, c’était au lycée, par une fille qui aurait bien aimé être ma petie amie mais elle ne me plaisait pas et j’en avais quand même profité.
– Pipe, m’a encore proposé la fille !
J’ai écarté les pieds et elle s’est agenouillée entre mes jambes puis elle m’a sorti la bie du pantalon.
– Moi faire très bien, a ajouté la fille !
Elle a commencé à me sucer et plus elle me suçait et plus j’appréciais et je trouvais qu’elle était vraiment douée et qu’elle savait se servir de sa langue et quand elle me l’a montrée, j’ai vu qu’elle y avait un piercing. Elle s’est arrêtée de sucer.
– Toi jouir bientôt !
Elle avait raison parce que je ne tenais plus. Une minute plus tard elle m’a fait jouir dans sa main puis elle s’est essuyée la main avant de m’essuyer la bite.
– Recommencer après, a ajouté la fille !
Ce n’était pas une demande mais une certitude. Je lui ai dit de s’endormir en lui faisant le signe approprié, les deux mains sur l’oreille puis j’ai remballé ma bite dans mon pantalon. Malheureusement, quand le train s’est arrêté à Marseille, la fille ne s’était pas réveillée. Je l’ai secouée par l’épaule et j’ai ramassé son sac à dos puis nous sommes descendus du train.
Je ne sais pas si elle comprenait ce que je lui disais mais elle m’a suivi à l’hôtel et elle si elle s’est sans doute baladée dans la ville, elle a passé les trois nuits avec moi dans mon lit. Après ça, je lui ai donné mon numéro de téléphone au cas où elle aurait besoin d’aide et elle m’a donné le sien et même son adresse dans son pays.
Je n’avais plus qu’à tourner à Paris, faire mon compte rendu de mission à mon patron. Peu à peu, le souvenir de cette fille est sorti de mon cerveau.
Six mois plus tard, mon chef de service m’a convoqué dans son bureau, pour me confier une nouvelle mission. Il m’a expliqué qu’ils ont racheté une boîte en Ukraine et il m’a demandé si ça me plairait d’aller y mettre mon nez. Il y avait bien le problème de la langue. Mon patron m’a rassuré en me disant qu’ils parlent ou anglais ou allemand.
Un mois plus tard, j’ai pris l’avion. On m’avait réservé une chambre d’hôtel et la première chose que j’ai fait a été d’appeler la fille du train.
Quand elle a décroché, j’ai tout de suite reconnu sa voix. J’ai baragouiné que j’aimerais bien la revoir. Elle m’a répondu de venir chez elle puisque j’ai son adresse. J’ai pris un taxi. Le type parlait anglais et quand il m’a dit que c’est là, je lui ai dit de ralentir et nous sommes passez devant la maison puis je lui ai dit de continuer. Je suis revenu le lendemain et j’ai sonné à la porte. Un gamin m’a ouvert et je n’ai rien compris à ce qu’il m’a dit.
– Anna ?
– Anna, a hurlé le gamin et la fille est apparue. Elle n’avait pas beaucoup changé.. J’avais acheté le Guide du voyageur et j’avais coché les phrases que je voulais lui dire. C’était pénible.
– Comment vas-tu ?
– Ça va bien !
– Qu’est ce que tu fais ?
– Je cherche du travail !
Tout d’un coup, un couple est apparu et un, deux, trois, quatre, cinq enfants se sont alignés à côté d’eux.
– Papa ! Maman ! Je ne sais plus les prénoms qu’elle m’a dit pour ses frères. A chaque fois, j’ai serré la main.
– Moi, venir hôtel avec toi, m’a encore dit la fille puis elle m’a pris par le bras. Sa famille nous a regardés partir. Nous avons pris un bus.
– Pour quoi toi ici, m’a-t-elle encore demandé ?
J’avais la phrase dans mon guide. Je lui ai montré la phrase disant que je suis ici pour mon travail.
– Combien ?
– Combien quoi, lui ai-je demandé ? Tu veux savoir mon salaire ?
– Combien rester ?
– Ah ! Six mois !
Au moins, je savais dire ça, compter jusqu’à dix et quelques mots utiles.
– Nous six mois baiser, a ajouté la fille !
J’ai compris qu’elle aussi avait fait des progrès. Elle avait des bagues a presque tous les doigts et elle a retournée celle qu’elle avait à l’annulaire pour la montrer au réceptionniste et dire qu’elle est mariée avec moi. Il aurait fallu qu’il soit très naïf pour croire ça mais il n’a pas réagi. La fille m’a suivi dans la chambre.
– Baiser !
C’est le seul mot qu’elle m’a dit ce soir-là. Il y en a eu d’autre comme con, anus, pipe, bouche, seins. Elle apprenait vite et au lit c’était une vraie pro. Je suis quand même allée voir un médecin au cas où elle m’aurait filé une maladie mais il n’y avait rien. Quelques jours plus tard, elle m’a dit qu’elle a ses règles et elle m’a proposé de la prendre dans l’anus ou dans la bouche.
– Ou entre seins, m’a-t-elle proposé avec un grand sourire ?
La journée, j’allais travailler et je ne savais pas ce qu’elle faisait mais j’ai vite compris qu’elle prenait des cours de français. Je lui ai proposé de les payer mais elle m’a dit que c’est avec un ami.
– Tu couches avec lui ?
Elle a rougi puis elle m’a juré que non. Elle a jouté que je suis son mari et que ne me trompe pas.
– Seins, trous, rien que pour toi !
Une seconde visite chez le médecin m’a rassuré. Le soir, je sortais avec elle et j’étais bien content d’avoir cette jolie fille à mon bras. J’étais là depuis trois mois quand elle m’a dit quelque chose de mystérieux :
– Moi enceinte ! Tu voudras ?
Manquait plus que ça ! Elle était en cloque et moi qui croyais…
– Non ! Toi voudrais moi enceinte ? Faire amour avec gros ventre et gros seins ?
– Tu l’es pas ?
– Non, m’a fait la fille !
– Tu veux pas amour avec moi gros ventre et gros seins ? C’est meilleur ! Femem plus amoureuse !
– Et toi tu veux ?
– Si tu veux ! Ce soir ! Moi grosse ! Ta semence !
Elle disait les mots dans le désordre. Elle avait tellement l’air de le vouloir que je n’ai pas voulu la décevoir et j’ai joui au fond de son vagin et un mois et demi plus tard, c’était sûr. La fille était aux anges. Tous les jours en se levant du lit, elle se regardait dans le miroir et elle mesurait son tour de taille et son tour de poitrine et ça n’avançait pas assez vite à ses yeux. Pour moi, c’était tout le contraire. A la fin de ma mission – elle savait bien que je devais rentrer ¬— je suis retourné à Paris. J’aurais pu la ramener avec moi mais je me suis sauvé.
– Ça à l’air de vous plaire, l’étranger, m’a tout de suite dit mon patron ! Vous voulez y retourner ? Il paraît que vous y avez une copine ? Il paraît même que vous l’avez engrossée ? Bon, ici, personne ne vous attends ! Je vous renvoie !
J’ai retrouvé ma copine. J’ai baisé son gros ventre et ses gros seins. Si je ne l’ai pas épousée, je fréquente sa famille. Son accouchement a été difficile mais une fois délivrée, elle m’a dit qu’elle veut recommencer et aujourd’hui, elle est encore enceinte.
On vit dans une maison. Elle passe son yemps à m’attendre. Je lui ai offert des godes mais elle aime bien se masturber avec ses doigts. Ai moins, ça la fait patienter. Un jour, une de ses anciennes copines est venue nous voir et nous avons baisé avec elle et j’ai découvert que le sexe n’est qu’une opportunité qui n’a rien à voir avec l’amour qu’on a pour l’autre.
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