Si j’avais su ce qu’il allait arriver durant ces vacances, je ne l’aurais jamais cru ! Pourtant je me trouvai là, au cœur de cette orgie. Arthur, mon oncle, s’amusait en bas avec Maria, ma maitresse, ma première expérience, tandis que je me trouvais avec Jessica, l’objet de tous mes fantasmes depuis tant d’années. Nous étions dans ce grand lit avec un couple de ses amis, Adrien, ce beau blond athlétique et sa copine Aline, la magnifique rousse qui me suçait avec passion. Nous avions échangé nos partenaires, je ressentais ce pourquoi Maria ne voulait pas me prêter, pas même sa fille. La situation était excitante, mais une part de moi voulait jalousement garder Jessica.
Légèrement redressé, j’observais les mouvements de tête de Jessica, de haut en bas sur ce sexe que je trouvais moi-même magnifique… Elle me regarda et je lus dans ses yeux toute la joie qu’elle ressentait à cet instant, il n’existait plus que nous quatre dans ce monde, réduit à cette petite pièce. Quatre amants, tant de possibilités…
Je sentis la main d’Adrien venir me caresser le bas du ventre, Aline ne le remarqua même pas.
« Alors, elle te plait ?
— Beaucoup oui, et toi ?
— Meilleur encore que dans mes souvenirs ! »
Ils avaient donc déjà couché ensemble…
« Au fait, comment vous connaissiez mon nom ? »
Jessica eut un léger sursaut, elle me regarda et rougit légèrement. Elle voulut parler, mais Aline fut plus rapide.
« On s’est douté qu’elle avait finalement mis la main sur le petit voisin pervers. »
Cette fois ce fut à mon tour de rougir.
« Jessica nous avait parlé de toi, reprit Adrien, je dois t’avouer que j’ai été surpris quand elle nous a invités à venir te rencontrer. Encore plus quand elle nous a parlé de ton histoire avec sa mère !
— Tu ne te rappelles pas qui a vécu la même chose ? demanda Jessica en s’asseyant sur le lit.
— C’est vrai oui, mère et fille, aussi perverse l’une que l’autre ! »
Aline, discrète et concentrée, vint se placer à califourchon sur moi, je sentais les pulsations d’excitation contre mon sexe. S’allongeant sur moi elle revint susurrer à mon oreille.
« T’en as envie, pas vrai ?
— Oui…
— Plus ou moins que de Jessica ? Je te donne un avant-gout et tu me diras. »
Se redressant sur moi, je sentis enfin mon sexe pénétrer lentement en elle. Je me sentais soudainement couvé, entouré de chaleur et de douceur.
Adrien se leva du lit et Jessica vint s’installer à quatre pattes, son visage collé au mien, elle m’embrassa. Sa mâchoire se crispa légèrement alors qu’Adrien entrait en elle, elle commença à gesticuler, à frémir. Je ressentais son plaisir, à la fois heureux de la voir ainsi et frustré de ne pas être celui qui lui procure.
Mon bassin bougeait automatiquement, obnubilé par Jessica, j’en oubliais complètement la présence d’Aline. Une morsure au téton me sortit de mes pensées.
« Aille ! »
Adrien et Jessica rigolèrent devant cette scène.
« Oublie ta belle et occupe-toi un peu plus de moi, trésor. »
Piqué au vif, je la fis rouler sur le lit. Allongée sur le ventre, elle remonta légèrement les fesses.
« Il se réveille, dit-elle, alors chéri, tu veux quoi ? »
J’observai son vagin dégoulinant de mouille, ses lèvres roses gonflées sous l’excitation. J’y collai instinctivement mon visage pour aspirer autant que possible ce précieux liquide. Elle gémit sous mes coups de langue. Le gout était divin, mais la texture me semblait toujours aussi étrange en bouche. Il me fallait faire un choix, j’observais du coin de l’œil Adrien, pilonnant avec force la douce chatte de Jessica. Il m’indiqua les fesses d’Aline et leva un pouce approbateur. Libérant son clitoris de ma bouche, je me positionnai sur les genoux. Je titillais son vagin avec le bout de mon gland, le faisant parfois entrer légèrement et ressortir aussitôt. Alors que je m’apprêtais à le présenter devant son anus déjà dilaté, Adrien me fit un geste rapide du poing, « vas-y direct » j’acquiesçai.
D’un mouvement de basin sec, je me trouvais en elle. La surprise lui arracha un cri fort.
« Salaud ! dit-elle en regardant Adrien, c’est un de tes coups ça !
— J’ai rien dit ma puce, rigola-t-il. »
La sensation était différente, je me sentais plus à l’étroit, les contractions de son anus semblaient vouloir m’éjecter d’elle. Cette résistance avait déjà fait ressortir deux tiers de mon sexe, mais je ne comptais pas abandonner, ce plaisir m’avait déjà été refusé deux fois. Je me renfonçai en elle et commençai d’amples va-et-vient. Elle gémissait, comblant les vides laissés par les gémissements de Jessica.
Les deux femmes se regardaient, se caressaient, Aline s’agenouilla et cabra son fessier. Mes mains parcouraient inlassablement son corps, elles rencontraient parfois celles de Jessica.
La porte de la chambre s’ouvrit, ce qui nous fit tous sursauter. La règle me revint à l’esprit « pas de vêtement sur la clenche, fais comme chez toi. » Nous étions arrivés nus dans la maison.
« Eh bien on s’amuse bien par ici !
— Arthur ? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Maria m’a demandé de vérifier que mon neveu vicieux ne faisait pas trop de saloperies à sa fille. Je vois que finalement t’en fais avec la fille d’une autre, je sais pas si ça va vraiment la soulager ! »
Il tituba jusqu’au lit, il était ivre ! Je continuai néanmoins mes activités, après tout ce n’était pas la première fois qu’il me surprenait…
« Aline, c’est ça ? Et toi c’est Adrien. Je me souviens de vous deux.
— Comment ça va Arthur ? demanda Adrien. L’alcool coule encore à flots ce soir ?
— Comme si ça te surprenait ! »
Aline agrippa le sexe d’Arthur et le caressa lentement.
« Peut-être que Maria n’est pas obligée de savoir ce qu’il se passe, Arthur ?
— Peut-être que oui, mais le mensonge… »
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Aline, en grande experte, avalait goulument son sexe. Il se cramponna à la tête d’Aline, je ne saurais dire si c’était pour son plaisir ou pour tenir en équilibre…
« Le mensonge peut parfois être autorisé ? demanda Aline avec une voix des plus sensuelles.
— Oui… Je crois que oui. »
Nous étions donc convaincus qu’il ne parlerait de rien à Maria, elle qui acceptait difficilement le partage nous ferait à coup sûr une crise de nerfs.
Jessica et Adrien changèrent de position, Jessica s’allongea sur le dos, Adrien s’installa sur elle et reprit ses mouvements de hanche. Hissant ces jambes autour de sa taille, on aurait pu croire que leurs corps fusionnaient. Je vis les bras de Jessica s’étendre, sa main gauche trouva les seins d’Aline tandis que la droite se rapprocha de son visage avant d’aller se blottir contre les testicules d’Arthur.
Je sentais la pression monter en moi, l’éjaculation ne tarderait pas. Je voulais exploser au plus profond d’Aline, mais je n’étais pas convaincu de sa réaction. J’entendis Arthur gémir, Aline avala la semence reçue.
« Vous auriez pu me prévenir ! fustigea-t-elle.
— ça aurait été moins agréable, dit Arthur avant de se renfoncer dans sa bouche.
— On a un gagnant ! s’exclama Jessica.
— Je devrais bientôt le rejoindre, annonça Arthur.
— Pareil pour moi. »
Nos regards se croisèrent et nous furent tous deux pris de spasme libérateur.
Aline tremblait légèrement, Jessica gémissait, Adrien et moi haletions tandis qu’Arthur était mentalement absent, adossé contre le mur.
Nous nous allongeâmes sur le lit, Aline se blottit contre Adrien, Jessica s’allongea sur moi. Je sentais son cœur battre contre mon torse, son parfum mêlé à sa douce transpiration enivrait mes narines. Ses jambes gesticulaient légèrement et un liquide chaud s’échappa sur ma jambe, mélange de sa mouille et du sperme d’Adrien.
C’était une curieuse situation, je restai là, lui caressant les cheveux, me demandant comment en quelques semaines nous en étions arrivés là. Je repensais avec déchirement à ce temps écoulé, me rappelant que je devrais bientôt repartir…
« On est bien ici, murmurais-je.
— Oui, c’est parfait…
— J’aimerais rester dans ce moment à jamais.
— Il faudra bien partir demain matin.
— On pourrait revenir la prochaine fois.
— Tu seras loin de moi la prochaine fois. »
Sa voix exprimait beaucoup de regret, elle se blottit davantage contre moi, elle semblait mettre tout son poids pour me retenir. Une goutte d’eau glissa jusqu’à mon torse, une larme.
La pièce s’était endormie, il ne restait que moi et Jessica. Je caressais sa longue chevelure blonde. Ma décision était prise.
« Je serais la prochaine fois, et toutes les autres fois. »
Jessica releva la tête, à demi endormi et les yeux embrumés. La tristesse se lisait encore sur son visage. Elle me regardait tendrement, réfléchissant à mes mots.
« Tu en es certain ?
— Je te le promets, je vais rester là… Je t’aime. »
Epilogue.
Les choses se sont très vite enchainées après cette nuit. Arthur m’aida à trouver un emploi et accepta que je reste vivre quelque temps chez lui. Jessica et moi vivons depuis une relation de couple presque normal. Nous fréquentons toujours Aline et Adrien, pour notre plus grand plaisir.
Ma relation avec Maria s’éteignit lentement, sans douleur ou regret. Nous couchions encore ensemble quelques fois, quand nous retrouvions dans cette belle maison, au « sexe paradise ». Puis elle fit la rencontre de Damien, un étudiant de dix-huit au supermarché.
Un jour peut-être, je vous raconterai leur histoire…
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