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Assistante en formation – Chapître 1

Assistante en formation – Chapître 1



J’ai 35 ans mariée 2 enfants et je suis d’une tristesse à mourir, à la suite de mon second accouchement, je suis tombé, le verbe est juste, en dépression :
Le trou noir, plus le goût de rien, plus d’envie de faire l’amour, plus envie de m’habiller, la moindre action pose problème, plus de motivations, pensées suicidaires, je me sens nulle et épuisée, les médicaments me cantonnent à une vie végétative, je dors presque toute la journée, je prends du poids. Je crois que tous ceux et celles qui ont vécu cet enfer me comprendront.
Cette situation a duré 3 ans et évidemment au bout de quelques mois mon mari délaissé a pris une maitresse ce qui n’a fait que renforcer mon impression d’être nulle et moche.

Je commence depuis quelques temps à revivre, à diminuer les médicaments mais ça ne diminue pas cette sensation de nullité, j’ai repris le travail également, je suis assistante sociale et dans mon état, il m’était impossible d’aider les gens alors que je ne pouvais pas m’aider moi-même…

J’habite Douai et je viens de bénéficier d’un stage de remise à niveau sur Paris ; j’y vais avec des pieds de plomb en me disant que durant mon absence, mon mari aura le champ libre avec sa maitresse et que peut-être il me quittera à mon retour.
Donc ce lundi matin, je prends le TGV pour Paris et le métro pour me rendre au complexe où ont été retenues les chambres de façon à être sur place et ne pas avoir de transport pour se rendre aux salles de travail (salles de travail, encore une expression qui me relie à l’accouchement)

L’après-midi est réservé à la prise de contact entre les stagiaires, nous ne sommes pas nombreux, un groupe de 6 c’est rare, mais il y a eu des défections de dernière minute ; je suis la seule femme et mes complexes réapparaissent, je vais être jugée et je ne suis pas au mieux de ma forme.

A peine le cours terminé que c’est la grande question :
Que fait-on ce soir après diner ?
Nous sommes 5, il y a parmi nous un parisien qui rentre chez lui chaque soir. Certains proposent d’aller en broîte, d’autres le cinéma et quand on m’interroge, je dis que je suis crevée, je vais aller me coucher.

Les hommes décident que nous ne pouvions pas être à Paris et ne pas aller au spectacle, on va aller chez Michou et tu viens avec nous.
J’accepte à contre cœur parce que je ne veux pas m’isoler du groupe et être mise en quarantaine.

Le soir nous sommes tous partis pour ce cabaret un peu spécial, nous avons bien ri et j’ai appris à apprécier mes collègues, surtout Loïc un géant placide qui était toujours aux petits soins pour moi ; enfin quand je dis « géant », il faisait 1m85 ce qui par rapport à mes 163 centimètres me donne l’impression d’être près d’un géant, auprès de lui je me sens exister.
Nous sommes rentrés tard dans la nuit après avoir eu la chance de trouver un taxi.
Chaste baiser de tous et au dodo.

Le lendemain il me demande de sortir diner avec lui et lors de ce diner, je lui déballe tout : ma dépression, mon mariage qui fiche le camp, le dégoût, la dévalorisation de moi-même, tout cela entrecoupé de crises de larmes ; nous ne sommes pas ce soir-là tellement le flot de paroles et de larmes avait besoin de se déverser. Il me quitta à la porte de ma chambre après m’avoir gentiment embrassé.

J’allais me coucher soulagée et pour la première fois depuis bien longtemps je me suis masturbée avant de m’endormir ; je me suis caressée en pensant à lui.

Le mercredi, il me propose d’aller danser dans une broîte pour quadras où les danses se limitent aux valses, rocks, tangos, pasos, slows.
Je m’habille avec une robe rouge très évasée et des dessous de même couleur.
Nous avons dansé joue contre joue et quand il m’a embrassé j’ai répondu à son baiser, j’ai senti mon désir, j’ai la culotte trempée comme ça ne m’était pas arrivé depuis mes premiers émois et je me cambre pour frotter mon sexe contre le sien. Il m’a chuchoté :

« Va enlever tes sous-vêtements »

Je lui ai souri et je suis partie aux toilettes.

Quand je suis revenue, je lui ai montré mon sac avec un sourire complice, en fait il n’était pas vraiment besoin de lui dire que je lui avais obéi, j’avais les seins qui crevaient la robe…

Nous sommes partis pour une valse, à chaque tour ma robe se comportait en corolle et je sentais l’air frais sur mes fesses nues, nous étions une dizaine de couples à évoluer sur la piste et j’imaginais les regards des spectateurs assis en contrebas qui devaient avoir une vue imprenable sur mes fesses et sur mon sexe poilu.

Après la valse ce fut un paso où je retrouvais une certaine dignité, puis un rock endiablé, j’avais beaucoup de mal à maintenir les seins à l’intérieur du tissu, j’aurais dû mourir de honte quand il m’a fait faire la roue, mais je m’en fichais de montrer à tout le monde ce que je cachais depuis toujours.

Enfin arriva la série de slows, je me blottis contre lui, j’adorais la sensation de sentir les pointes de mes seins effleurer son torse et se dresser un maximum pour le toucher. La piste de danse était maintenant pleine et nous étions pressés les uns contre les autres ce qui faisait bien notre affaire, du reste, nous bougions à peine, je sentis sa main soulever ma robe et son membre se positionner entre mes cuisses.
Ah la sensation de ce sexe qui est venu à la rencontre du mien !
Il n’était pas question de faire l’amour dans cette position mais ce membre qui venait caresser mes grandes lèvres qui devaient être béantes, ces petits coups sur le clitoris me mettaient dans un état indescriptible, non seulement j’étais trempée mais j’avais des orgasmes successifs qui se traduisaient par des crispations de mes mains sur ses épaules et des grognements inarticulés.
Lorsque la série de slows se termina, il remit rapidement de l’ordre dans sa tenue, quant à ma robe elle reprit tout naturellement sa place.

J’avais du mal à croire que moi, la bourgeoise rangée bon chic bon genre, la mère de famille, je pouvais également être cette fille dépravée qui dansait le cul à l’air avec un homme que je ne connaissais pas la semaine d’avant.
Nous sommes repartis par le métro, il était bondé, je me suis accroché à l’un des tubes verticaux qui permettent de se tenir, il s’est mis derrière moi et j’ai à nouveau senti ma robe se relever et son membre s’introduire entre mes fesses, j’écartais légèrement les jambes et dans la position inverse de tout à l’heure, il me caressait à nouveau la vulve.

Nous avons changé à Chatelet pour cette fois prendre une rame presque déserte, il s’est assis d’abord et m’a installée sur ses genoux :
« Relève-toi légèrement »

Je me suis relevée et lorsque je me suis rassise, je me suis empalée sur son membre tendu, petit cri de surprise vite réprimé, il est entré en moi comme un couteau dans du beurre mou. Il m’a suffi de bouger légèrement en suivant les mouvements de la rame pour déchaîner tous les diables de l’enfer ; j’ai poussé un cri qui cette fois fit se retourner les quelques voyageurs, la plupart indifférents ou blasés retournèrent immédiatement à leurs pensées ; ce ne fut cependant pas le cas d’un jeune qui ne me quitta pas du regard et la main dans la poche se masturba en imaginant ce qui se passait.

Je me fichais complètement des alentours, pour la première fois depuis bien longtemps, j’étais heureuse, bien dans mon corps avide de sensations neuves ou oubliées.

A la sortie du métro, la seule question qui se posait était :

« Dans ta chambre ou dans la mienne ? »

Nous avons opté pour la mienne.
A peine entrés je saute dans ses bras, je m’accroche à son cou et il me prend verticalement je suis adossée au mur et cette fois je ne me retiens plus, je crie tout ce que j’avais retenu au bal et dans le métro, il se déverse en moi en longs jets saccadés.
Puis il me retourne, enlève le frêle rempart qui reste, m’appuie sur le mur et me reprend par derrière.

Je l’entraîne vers la salle de bain, nous prenons notre douche ensemble, nous nous savonnons mutuellement et nous décidons de ne pas nous quitter pour la nuit, le surlendemain, c’était vendredi, je regagnais Douai et lui retournait sur Quimper nous nous sommes encastrés, complètement nus sur le petit lit de 90 centimètres.

Nous nous sommes endormis tout de suite, au petit matin j’ai été réveillée par une sensation déjà habituelle : un sexe en érection qui trouvait son chemin entre mes cuisses et venait me taquiner la vulve. Je me retournais, l’embrassais, plongeais sous les draps et je saisis à pleine main l’intrus que je couvris de baisers et qu’après une courte hésitation j’engloutis dans la bouche, (normalement j’ai horreur de cela, la fellation ce n’est pas mon truc) il était déjà visqueux, je léchais avec délice le liquide pré-éjaculatoire.

En me voyant prendre cette initiative Loïc fit de même et me lèche la vulve, d’abord autour des grandes lèvres ensuite d’une main il décapuchonne le clitoris puis sa langue se fait plus pointue alors qu’il le titille m’envoyant des ondes de plaisir ; je lubrifie à fond.

Il enfonce deux doigts, l’index et le majeur, dans mon vagin et tout en appuyant de l’autre main sur le bas de mon ventre il me masturbe doucement, à chaque mouvement son pouce vient heurter le clitoris, je me cambre un maximum pour profiter de la caresse, je crie, je hurle, je ne compte plus les orgasmes, je m’entends hoqueter « encore, encore » dès qu’il ralentit le mouvement.

Puis chose rare, il me demande quelle position je préfère pour faire l’amour, je décide d’innover et je choisis parmi mes fantasmes : je lui demande de se coucher sur le dos et je viens m’empaler sur son sexe dressé, dans cette position je contracte mes muscles pour raffermir l’étau de chair qui l’encercle, en les contractant et en les relâchant, je l’amène au bord de l’extase ; ses mains étant libres, il ne se prive pas de jouer avec mes seins, d’en pincer les mamelons provoquant des secousses sismiques dans tout mon être.

Soudain il abandonne la poitrine et avec un petit sourire il me titille le clitoris, je ne suis plus dominatrice, je halète de plaisir, de l’autre main il me malaxe les fesses puis entre l’index dans le petit trou, je suis surprise par cette intrusion mais rapidement conquise par le plaisir qu’il me donne de ce côté.

 » Offre-moi tes fesses « 

Je me retire du membre dressé et me mets à quatre pattes, mon derrière callipyge bien cambré comme une chienne que je suis. Il me lèche l’anus produisant un délicieux chatouillis, il y introduit un doigt puis deux pendant que l’autre main pénètre ma vulve de la même façon, je ne sais plus où se situe l’origine du plaisir, tout se mélange.

Me voyant réceptrice, il retire ses doigts et présente son membre qui dégouline de viscosité ce qui lui permet de s’introduire sans trop de mal dans ce sanctuaire encore vierge.

Surprise…Douleur…jouissance inconnue…tout en même temps. Je commence à mieux comprendre les hommes homosexuels ; j’en redemande, je tends les fesses et merde pour Sodome, je sens monter un orgasme qui vient du fond de moi-même, je hurle et je veux qu’il me baise sans arrêter, il éjacule dans mon cul, de longues saccades qui me remplissent et me comblent de plaisir.
Quand il se retire, j’en viens à penser que ce doit être bon d’être baisée simultanément dans chaque trou, sentir à l’intérieur de soi des membres qui se touchent presque… j’ai honte ! Non je m’en fous.

Nous prenons la douche ensemble avant d’aller déjeuner, j’ai faim, je vais dévorer.

Quand nous arrivons, bon derniers, dans la salle du petit déjeuner, ils sont tous là, rigouillards, à nous demander si nous avions bien dormi…
Evidemment, les chambres sont contiguës et très mal insonorisées alors il est clair que mes vocalises n’ont laissé personne indifférent, je suis certaine qu’ils se sont tous masturbés en pensant à moi. Je m’en moque et en fait j’en suis plutôt contente. Ce matin on me regarde différemment, les yeux sont lubriques et cherchent à savoir ce que j’ai sous ma robe… Pourtant je suis ultra classique, s’ils m’avaient vue cette nuit quand nous sommes rentrés, il y aurait eu des congestions…

Je plais et je me plais, c’est la meilleure des thérapies.

Entre la fin des cours et le dîner, pas de Loïc, je m’ennuie, je me demande où il est passé ; il rentre pour dîner et quand je lui demande ce qu’il faisait, il prend un air mystérieux :

« Je t’expliquerai tout à l’heure »

A suivre… (si ça vous intéresse)

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