Marion se réveilla, son fils blotti contre elle.
Il dormait à poings fermés, pourtant il bandait ; elle sentait son érection contre sa cuisse.
Elle frissonna au contact de la queue sur sa peau, effleura le gland du bout des doigts, puis sortit du lit pour aller prendre sa douche.
Ils étaient allés trop loin pour qu’elle recule, mais elle ne voulait pas d’un premier rapport bâclé.
Il était probablement puceau – certains signes ne trompent pas – mais elle refusait qu’il la baise à la va-vite, qu’il tire son coup dans l’urgence ; l’idée de lui servir de vide-couilles la répugnait.
Elle ne voulait pas s’offrir à lui parce qu’il en mourrait d’envie, qu’il était impatient, incapable de se discipliner ; elle n’avait pas l’intention de lui céder aussi facilement.
Mais elle était sa maman, la première femme de sa vie, celle avec laquelle il avait partagé ses premiers mots, ses premiers pas… alors pourquoi pas sa première fois ?
Elle avait l’opportunité d’être partie prenante de ce moment décisif qui conditionne souvent la vie d’un homme…
Quand elle sortit de la salle de bain, Mathieu, assis sur le lit, l’observa du coin de l’œil, sur ses gardes ; il ne savait pas comment il devait se comporter.
– Va faire ta toilette, mon chéri… et dépêche-toi de t’habiller… Nous allons partir !
Elle n’était ni fuyante ni sur les dents, elle était chaleureuse et souriante, et sa sérénité, sa gentillesse rendait l’atmosphère chargée de tension sexuelle.
Elle ouvrit sa valise, choisit une tenue adéquate à une journée de conduite, la disposa sur le lit, et, alors qu’il ne s’y attendait pas, elle laissa glisser sa sortie de bain à ses pieds, avec un naturel qui le laissa sans voix ; il en eut le souffle coupé.
Il avait déjà vu sa mère plus ou moins dénudée, mais c’était la première fois qu’elle se retrouvait volontairement toute nue devant lui.
Elle enfila sa culotte, agrafa son soutien-gorge, avec les mêmes gestes qu’une strip-teaseuse qui s’effeuille, mais à l’envers.
Alors qu’elle s’apprêtait à entrer dans son pantalon, Mathieu prit un ton suppliant.
– Non Maman… met plutôt ta jolie jupe, l’implora-t-il.
Elle ne comprit pas tout de suite où il voulait en venir, et elle s’empourpra violemment.
La jupe en question était un cadeau que lui avait fait Michel, destinée à pimenter leurs ébats clandestins.
En vinyle rouge, vraiment mini, agrémentée d’une fermeture éclair sur le devant, elle épousait sa croupe comme une seconde peau et lui faisait de longues jambes ; il s’agissait d’un accessoire sexuel plus que d’un vêtement.
« T’as vraiment l’air d’une pute là-dedans… qu’est-ce que t’es bonne, putain ! », lui disait Michel avec admiration, quand elle paradait devant lui.
Elle se souvenait de ses paroles crapuleuses, de l’excitation dans ses yeux, tout lui revenait à présent, mais comment son fils était-il au courant ?
Elle l’avait jetée dans sa valise au dernier moment, cette jupe scandaleuse ; elle se doutait pourtant qu’elle n’aurait jamais l’occasion de s’exhiber avec en famille, pour Noël !
Il faut croire qu’elle avait d’obscures raisons d’imaginer qu’elle aurait son rôle à jouer si le moment se présentait… et voilà qu’il se présentait justement !
– Tu as fouillé dans ma valise hier soir, petit salaud ?
– Mais non, maman ! Je cherchais quelque chose… et je suis tombé dessus par hasard, mentit effrontément Mathieu, devant l’air inquisiteur de sa mère.
– C’est ça ! Prend-moi pour une idiote !
Mais elle ne se déroba pas, changea de culotte en le toisant, opta pour un minuscule slip rouge à ceinture ficelle, assorti à la jupe qu’elle enfila.
– Voilà ! C’est ça que tu voulais, petit vicieux ?
Elle jouait le jeu, n’avait pas l’air de lui en vouloir, exhaussait ses caprices vestimentaires ; il se demandait s’il devait se pincer pour se réveiller.
Sa mère était irrésistible. Avec sa jupe ras-le-bonbon, en soutien-gorge, elle avait tout d’une pin-up ; elle ressemblait à une de ces créatures de calendrier que les routiers accroche dans leur camion.
Elle pivota sur ses talons pour lui montrer son cul sanglé, et s’assit sur le lit pour se chausser.
Quand ils furent tous les deux habillés, Ils bouclèrent leurs valises et sortirent de la chambre.
Ils s’arrêtèrent à la réception. Le vieil homme était fidèle au poste, et il se confondit en excuses.
– Je suis désolé, Madame, pour tous ces désagréments… J’espère que vous avez quand même passé une bonne nuit…
– Ne vous en faites pas, Monsieur… Nous avons bien dormi, merci, le rassura Marion.
Mais Mathieu comprit le sous-entendu. Et il n’en avait pas fini avec lui.
Pendait qu’elle réglait la note il décela, dans le regard du vieillard, une lueur de convoitise.
– Vous aviez raison, Monsieur, vous savez… Tout s’est passé comme je voulais… Merci pour vos conseils…
Ils se dirigèrent vers la sortie ; Mathieu attrapa sa mère par la taille, la serra d’un peu trop prés, et il se retourna pour faire au vieillard le même clin d’œil salasse que ce dernier lui avait adressé la veille.
Il vit la souffrance que le pauvre homme éprouvait, et il en fut satisfait…
– Il faut qu’on parle… tu ne crois pas ?
Mathieu lui matait les cuisses depuis qu’ils étaient partis. La question détourna son attention.
– Et de quoi veux-tu qu’on parle ?
– Je suis ta mère, Mathieu… Ce qui s’est passé entre nous n’est pas normal… c’était déplacé !
– Ah bon ? J’ai adoré, moi…
– Je ne plaisante pas, mon chéri, je suis sérieuse…
– Mais moi aussi ! C’était génial hier soir, non… et ça t’a plu à toi aussi, pas vrai ?
– Ce n’est pas la question… Il ne faudra plus le refaire… Tu imagines ce que les gens penseraient de moi s’ils l’apprenaient ?
– Personne n’a besoin de le savoir… C’est entre toi et moi…
Elle n’en revenait pas. Alors qu’il n’osait pas la regarder dans les yeux les jours précédents, il était sûr de lui, avait réponse à tout, lui parlait comme s’ils partageait le même secret, comme s’ils étaient de connivence.
– Bon sang, Mathieu, tu ne devrais plus avoir ce genre de désir pour moi… tu es trop vieux pour ça…
– Je ne suis pas le seul, tu sais, maman… Tous mes copains rêvent de te baiser !
– Mais je ne suis pas leur mère voyons, c’est différent ! Je vois comment mes élèves me regardent… Je sais bien que les garçons de ton âge ne pensent qu’à ça… mais ce n’est pas une raison pour te croire tout permis avec moi !
– Tu ne disais pas ça hier soir, maman… Arrête de me raconter des histoires !
Il lui fit un baiser dans le cou, posa la main sur sa cuisse, tira sur le curseur de la fermeture éclair pour ouvrir la jupe de bas en haut.
Il saisit la culotte par la petite attache en métal qui reliait l’empiècement, tira dessus jusqu’à ce que l’anneau cède, que la ficelle craque.
Marion souleva le cul, gigota, afin qu’il la débarrasse du slip déchiré.
Elle gémit, étouffa un soupir de volupté quand ses fesses nues entrèrent en contact avec le moelleux du siège en cuir.
– Je suis en train de conduire, mon chéri, ce n’est pas prudent… Arrête… Arrête ça tout de suite !
Mathieu glissa sa main entre les cuisses de sa mère, haut dans la fourche, la plaqua sur la chatte, poussa un doigt dans son vagin.
– Oh, tu mouilles vraiment beaucoup, maman… tu es déjà toute trempée… Tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir, lui murmura-t-il à l’oreille.
Il se pencha, donna un coup de langue dans les poils mouillés.
– Arrête-toi, je t’en supplie… Je ferais tout ce que tu veux plus tard, mais pas maintenant… C’est trop dangereux, je vais avoir avoir un accident !
Elle était épouvantée. Elle sanglotait de terreur et de plaisir mélangés.
Alarmé par sa réaction disproportionnée – il commençait à peine à la toucher – Mathieu s’arrêta, se redressa.
– Je suis désolé… mais tu ne comprends pas… Je rêve de te faire ça depuis des années…
Il l’aurait giflée qu’elle n’aurait pas paru plus choquée. Elle tourna la tête et le regarda, hébétée.
– Et tu penses à moi de cette façon depuis quand, exactement ?
– Si tu savais… tu n’imagines même pas… Je me branle en pensant à toi tout le temps… Il n’y a que toi qui m’excites…que toi, maman !
– Oh Mon Dieu, je croyais que c’était récent… OH MON DIEU !
– On pourrait faire une pause à la prochaine aire de repos… Tu veux bien, hein, maman ?
Il lui demanda de ne pas s’arrêter au parking de la station-service, de chercher un endroit plus isolé.
Elle trouva un autre parking à l’écart, déserté, se gara et coupa le contact.
Il s’inclina tout de suite, lui ôta sa jupe, lui fourra son visage entre les cuisses.
Elle pleurnicha, lui dit que c’était mal, qu’il ne fallait pas faire ça, pourtant elle poussa ses fesses vers l’avant, pour mieux s’ouvrir.
Elle écarta les jambes du mieux qu’elle pouvait, un genou sur le levier de vitesse, l’autre sur l’accoudoir de la portière, et elle se soumit à la caresse perverse, s’abandonna à la bouche de son fils qui la fouillait, qui la dévorait voracement.
L’orgasme la dévasta de la tête aux pieds, et Mathieu fut stupéfait par son intensité ; il ne s’imaginait pas qu’il était capable de la faire jouir autant.
– Seigneur, Mathieu… Où as-tu appris à faire ça… Comment peux-tu être aussi vicieux, à ton âge ?
Il se redressa en se léchant les lèvres, contempla sa mère qui, étourdie par le plaisir, gisait dans la même position, telle une grosse poupée désarticulée.
– C’était pas difficile, maman, ta chatte a bon gout… elle est délicieuse ! Je me suis régalé… A ton tour, maintenant !
Il se débraguetta, fit sortir son sexe du pantalon ; sa queue était encore plus grosse que Marion – qui l’avait pourtant masturbé la veille – l’imaginait.
Son gland, rouge et turgescent, luisait à la lumière du jour ; il ressemblait à une énorme cerise bien mûre qui lui donna envie de croquer dedans.
Elle ne pouvait pas y couper ; il ne lui demandait, finalement, rien d’autre qu’un échange de bons procédés.
Elle se pencha sur lui, prit son pénis dans la main, lécha le frein avant de gober le gland, de faire tournoyer sa langue autour ; Mathieu eut l’impression d’être fendu en deux, tant les décharges nerveuses de plaisir étaient violentes.
– Tu es sûr que personne ne peut nous voir, s’inquiéta-t-elle en levant les yeux vers lui.
– Mais non maman, je surveille… Continue, surtout ne t’arrête pas…
Elle alternait les savants petits coups de langue et les aspirations gloutonnes. Elle l’enfournait si loin dans sa gorge qu’il pouvait sentir les lèvres s’écraser sur ses poils pubiens.
Il déchargea en lui appuyant sur la tête à deux mains, et il l’entendit déglutir les giclées qui jaillissaient.
– Ça va trop loin, mon chéri… Nous allons beaucoup trop loin…
Elle se redressa, s’essuya la bouche du revers de la main, remit sa jupe, mis de l’ordre dans ses cheveux face au rétroviseur, et ils reprirent la route.
Assommé par le plaisir que lui avait donné sa mère, Mathieu somnola pendant qu’elle conduisait.
Ils firent d’autres arrêts, pour mettre de l’essence, pour boire un café, et Mathieu insistait pour qu’elle ne mette pas son manteau, qu’elle l’accompagne à la boutique du relais en jupe.
– Tu veux qu’on me prenne pour une pute ? Tu veux vraiment faire passer ta mère pour une pute ?
Il faillit lui avouer qu’il ne voulait pas qu’on la prenne pour UNE pute, mais pour SA pute, il voulait que les hommes se demandent ce qu’une femme comme elle faisait avec un gamin comme lui.
Il voulait voir la stupeur sur leur visage, découvrir leur incompréhension, leur désir d’être à sa place.
Mais ce n’était qu’un doux rêve ; il savait qu’elle n’accepterait jamais de jouer à la femme-objet devant des spectateurs…
Ils arrivèrent à destination à la tombée de la nuit.
Les parents de Marion étaient propriétaires d’une maison de maitre, conforme à leur statut de notables.
Ils adoraient leur fille unique, n’avaient été en conflit avec elle qu’une seule fois dans leur vie ; quand elle s’était mariée sur un coup de tête d’après eux.
D’abord jeune fille modèle – bien qu’un peu trop dévergondée pour eux – elle avait acquis à leurs yeux un statut de martyre en devenant prématurément veuve.
Ils ne manquaient jamais une occasion de louer son courage, son intégrité, sa dévotion envers ses enfants.
Que penseraient-ils aujourd’hui, s’ils découvraient qu’elle s’affiche dans une tenue digne d’une putain du quartier rouge d’Amsterdam ?
C’est la question que se posa Marion en sortant du véhicule, quand elle prit conscience de son accoutrement.
Elle attrapa son manteau, l’enfila en catastrophe en voyant ses parents qui accouraient, tout sourire.
Sa mère la prit dans ses bras pour l’embrasser. Son odeur, cette façon qu’elle avait de la serrer contre elle, comme quand elle était petite et qu’elle avait du chagrin ; ce fut trop pour Marion qui éclata en sanglots.
– Qu’est-ce que tu as, ma chérie ? Vous vous êtes encore disputés ? Tu pourrais ménager ta mère, Mathieu, surtout maintenant que vous n’êtes que tous les deux !
Ses grands-parents exaspéraient souvent Mathieu, particulièrement quand ils prenaient leurs grands airs de bourgeois offensés.
– Mais non, mamy, pourquoi tu dis ça ? Je suis gentil avec ma mère ! Pas vrai, maman, que nous nous entendons très bien toi et moi ?
Marion manqua de s’étouffer, rassura sa mère, fit les gros yeux à son fils.
– Allez, venez, il fait un froid de canard… rentrons nous réchauffer, j’ai allumé un feu…
Sa mère se trompait. Marion avait de nombreux reproches à l’adresse de son fils, mais il n’était pas méchant avec elle.
Au contraire, il devenait beaucoup trop gentil…
Ajouter un commentaire