Rendez-vous coquins dans une église déserte :
Le goût du blasphème……
Cela dit, que l’église (et notamment son décor) soit souvent associée au plaisir sexuel,
Personne ne le niera. Ne serait-ce qu’à cause des dimensions de sacrilège, de profanation,
Qui prend alors tout acte de chair, ne serait-ce que le plus véniel, tâter une fesse, palper un
Sein devant la statue de la Vierge….
Sans oublier que sur le plan pratique, c’est un lieu très commode pour les rencontres clandestines. Une adolescente qui fréquente les cafés, en province, est tout de suite cataloguée. Qu’elle soit toujours fourrée à l’église, la voila à l’abri des racontars.
Elevée de façon très stricte, une lectrice en son jeune âge, déjouait la surveillance de sa
Famille et des voisins en se déguisant en bigote pour retrouver son galant à l’église du village.
Elle y était fourrée quasiment tous les jours. Le lieu s’y prêtait d’autant mieux que son jeune amant habitant la maison voisine, pouvait passer de son jardin dans celui du presbytère sans
Attirer l’attention du voisinage. L’église était le seul endroit du village ou elle ne risquait rien.
Ancien enfant de chœur, le garçon qui l’avait dépucelée connaissait bien l’endroit, il avait
Repéré une sorte de remise, un capharnaüm ou s’empilaient les vieux bancs, les statues au rencard ; ils y faisaient leur petite affaire en silence, dans l’odeur de la cire fondue et de l’encens, à guetter le glissement furtif des grenouilles du bénitier.
« C’est là que j’ai tout appris ; à sucer, à me faire lécher, et même le péché de sodome.
Après m’avoir enculée, il rentrait chez lui par le jardin et moi, la rondelle en feu, je sortais par la grande porte.
C’en était venu au point qu’on craignait, dans ma famille, que je ne traverse une crise de mysticisme comme une de mes tantes qui était devenue carmélite. En fait de religieuse, je suis devenue une vraie salope. Et c’est à l’église que je le dois. «
ESPARBEC
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