Voici venu le temps de vous conter mes premières aventures de travesti.
Autant mon attirance pour les femmes se concrétise dans la séduction et l’échange de Plaisir, autant je confesse un péché plus égoïste dans ma relation avec les hommes… Elle est avant tout née d’un fantasme : celui de voir une belle verge se dresser sous mon effet. Et ce fantasme n’a cessé d’évoluer au fur et à mesure de mes expériences…
Commençant par des « mises à nu » dans la nature, juste pour moi-même, caché aux vues de tous, j’en suis rapidement venu aux joies du travestissement… et l’envie de se sentir « excitante ».
Et c’est bien ici l’objet de mon récit : imaginer quelque grosse et belle verge grossir et se tendre à la lecture de mes expériences… tout comme je m’excite tout seul à ressasser ces souvenirs des plus érotiques…
Laissez-moi vous parler de ce petit bois, à quelques kilomètres de chez moi…
Là où j’ai commencé à me promener en tenue de femme, la nuit, seule… prenant plaisir à me sentir sexy en me dandinant dans les sentiers sinueux…
A ce stade, je me contentais de balades « en solo ».
Effrayée du moindre bruit, anxieuse de me faire surprendre, je faisais toujours une reconnaissance en arrivant. Inspectant les recoins du parking, les allées, les « cachettes »…
Et lorsque je me sentais rassurée, je revenais à la voiture pour me changer, et enfiler la tenue de la soirée…
Cela variait avec l’humeur : robe légère ou jupe courte, dentelle ou transparence, string, body ou guêpière, bas résille ou collants ouverts… Autant de panoplies que ma garde-robe pouvait composer…
Tout en me changeant, à chaque fois, je me délectais de cette délicieuse sensation : se sentir nue dans la nature… L’air frais qui me caresse… chaque partie de mon corps qui frissonne…
Une fois vêtue, je m’engageais dans un chemin, à portée de repli vers la voiture… J’aimais marcher ainsi, je me déhanchais… Je prenais des poses… m’exhibais pour moi-même… Parfois je me déshabillais au fur et à mesure… avançais… pour me retrouver nue, impudiquement nue, au milieu des arbres…
Et le fait de me visualiser dans cette situation, exhibée et offerte dans la nature, nourrissait mon désir, et m’amenait insidieusement à me caresser jusqu’à la jouissance…
Je n’avais pas encore compris à l’époque que mon envie venait surtout de la possibilité fortuite de se faire surprendre… de se faire mater par un inconnu…
Jusqu’au jour où je me suis fait épier pour la première fois par un voyeur…
Cette nuit-là, ou devrais-je dire ce matin-là puisque le jour n’allait pas tarder à se lever, au gré de ma promenade, je m’étais arrêtée à une table de pique-nique, entourée de verdure, pour une séance de photos… La luminosité était parfaite : l’aube naissante permettait à la fois de bien discerner mes atouts, tout en me laissant cette part d’ombre et d’anonymat, chère à mes exigences…
Cela faisait maintenant quelques semaines que j’avais commencé à immortaliser ces instants, pour les revoir à loisir, chez moi, en me caressant…
L’appareil était donc posé sur la table, dirigé vers moi… et, en pleine confiance, je me lançais dans un striptease langoureux, allant et venant devant l’objectif.
J’avais déjà fais glisser ma robe au sol, et exhibais une guêpière de dentelle noire assortie de ses bas résilles… je me cambrais, me penchais, dardant mon fessier vers la table… glissant mes mains sur mes cuisses, sur mes fesses… jouant à les écarter pour laisser apercevoir mon string, tendu entre mes fesses…
Je me rapprochais… m’éloignais…
Mes propres gémissements m’excitaient…
J’étais là, au milieu des arbres, en tenue de coquine… transportée de plaisir…
Je me lâchais de plus en plus…
Une fois mon string retiré, je descendais sur les genoux pour entamer une petite flânerie à quatre pattes, tournant le dos à la caméra… j’avançais lentement en me balançant langoureusement, écartant mes fesses pour offrir une vue imprenable sur mon intimité… C’était exquis !! Arrivée à bonne distance, je me tournais pour faire demi-tour.
Et je l’aperçus !
Tapis derrière un arbre, il ne perdait pas une miette de mon spectacle, la main posée sur l’entrejambe…
Et moi, j’étais là, cul nu, à quatre pattes, en tenue délurée, en pleine nature… Je venais de lui offrir un véritable show de salope…
Ma première émotion fut l’humiliation… je me sentais ridicule… et surtout très vulnérable…
Depuis quand était-il là ? Qu’allait-il faire maintenant qu’il était démasqué ?
Je m’empressai de me relever, ramassant au passage mes vêtements éparpillés, empoignai mon appareil et mon sac pour m’enfoncer dans le premier chemin venu…
Vite ! Retourner à la voiture !
Je ne mis pas plus de deux minutes à regagner mon véhicule.
Une fois arrivée, j’enfilais mon survêtement rapidement et démarrais dans la foulée.
Je ne me sentis soulagé qu’une fois que j’étais engagé sur la départementale.
Je voulais laisser derrière moi ce sentiment de honte et de malaise…
Je me sentais idiote au sens féminin, et ridicule au sens masculin… Comment avais-je pu imaginer ne pas me faire prendre un jour ?! Pourquoi n’avais-je pu me raisonner et garder ces pulsions bien enfouies, dans mon imagination… ?! Quoi qu’il en soit, j’avais eu ma leçon ! Et on ne m’y reprendrait pas !
Je rentrais chez moi…
Ce faisant, je ne pouvais m’empêcher de repenser à tout ce qu’il avait pu voir…
M’avait-il vue arriver, me garer ?
Me changer ?
M’avait-il vue déambuler dans les sentiers ? M’avait-il suivie discrètement tout le long de ma balade ? Matant à loisir tout ce que je m’appliquais à exhiber sans retenue… ma féminité exacerbée… ma lingerie affriolante… mes cuisses… mes fesses…
Etait-il là quand je mimais une fellation avec mes doigts ? Quand je m’excitais toute seule en gémissant ?
Combien de chemins m’avait-il vue emprunté ? Combien de temps m’avait-il suivie en me matant… moi, inconsciente de sa présence, me dandinant allègrement dans ma petite robe… la relevant à loisir en avançant… m’arrêtant à chaque croisement pour me pencher un peu plus… jambes écartées… culotte baissée…
Ou peut-être ne m’avait-il « trouvée » qu’à partir de l’épisode de la table…
Moi, faisant mes réglages avec la caméra, mettant en place le théâtre de mon exhibition…
Il m’avait certainement vue jouer à nouveau avec ma robe… la relever de manière très coquine pour dévoiler le haut de mes cuisses… puis le bas de mes fesses… Remonter encore un peu… J’imaginais la vidéo en cours filmant mes petites fesses… Tournant sur moi-même… exhibant tour à tour mon cul et mon sexe…
J’avais ensuite dégrafé ma robe pour la faire glisser le long de mes courbes…révélant délicatement la blancheur de ma peau et le charme de mes dessous…
Il devait être là quand je me penchais sans pudeur… écartant bien les jambes et les fesses pour m’exposer intimement à l’objectif…
Quand je laissais mes doigts vagabonds écarter la ficelle de mon string… et, lubrifiés avec soin, glisser entre mes fesses gourmandes… de bas en haut…
Et qu’enfin, je me laissais pénétrer en haletant d’un, puis deux doigts curieux…
M’avait-il entendue gémir de désir…
Mes pensées s’égaraient… se mêlaient…
Au fur et à mesure, mon déshonneur s’atténuait petit à petit, pour laisser la place à une sensation mitigée et confuse…
Je me revoyais, pliant bagages rapidement, rouge de honte…
En remballant, je n’avais pu m’empêcher de jeter quelques regards en sa direction…
Il n’avait pas bougé de son emplacement, si ce n’est qu’il s’était décalé un brin pour se montrer d’avantage…
De ce que j’avais pu apercevoir, il avait la soixantaine, grand et mince… et semblait avoir aimé la scène : il tenait son sexe tendu entre ses doigts et continuait de le caresser en me regardant, les yeux pleins de désir…
Et le fait d’imaginer cet homme, inconnu, en train de me mater… en train de se branler… apercevoir sa verge bien dure qui se dresse pour moi… C’était tellement érotique !
J’ai pris la première sortie, et me suis garé dès que j’ai pu.
Je suis sorti de la voiture pour m’enfoncer derrière le talus… j’ai baissé mon pantalon, jusqu’aux chevilles… à nouveau cul nu… J’ai empoigné mon sexe complètement gonflé d’excitation…
Et je me suis branlé, le cul à l’air, en m’imaginant face à mon voyeur… C’était la première fois que je ressentais ce trouble… et c’était tellement bon !!!
Je n’ai pas tardé à jouir… la vision de cette queue en érection pour moi… j’ai joui longtemps, plusieurs secondes… mes longs jets de sperme se perdant dans les herbes hautes…
C’était exquis…
Et je savais désormais que je retournerai dans ce petit bois…
…
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