« JF, 19ans, blonde,chvx mi-longs; yx verts, 1m55, 48 kgs, timide, ch. H. mûr sur Paris, doux, gentil pour 1ère exp. soumission ».
C’était son annonce, et, je ne sais pas pourquoi, elle m »avait émue. La naïveté, l’inconscience (car, en plus, elle avait postée une photo de son visage), le fait qu’elle n’avait pas l’air d’être une mytho ou une « piégeuse » qui vous attire dans une zone où vous pourriez être attendu par des amis complices pour vous dépouiller, bref, j’ai tout de suite pensée à une pauvre petite nana paumée qui risquait de tomber dans de sales pattes. Non pas que les miennes soient meilleures que les autres, mais, au moins, c’étaient les miennes.
Je décidais donc de la contacter par mail. Je me décrivais ainsi: »H. 46ans, 1m80, 86 kgs, blond tendance dégarni (sic), j’aime faire découvrir sa sexualité à une jeune femme indécise. ». J’indiquais mon numéro de portable, en précisant que j’étais joignable à tout moment, célibataire, à tendance plutôt dominatrice, et que je pouvais recevoir sans problème.
Des annonces comme la sienne, j’en avais lues des centaines. Et c’était souvent des professionnelles. J’y avais répondu des dizaines de fois et jamais je n’eus de réponses, sauf, bien entendu, de professionnelles (sûrement les mêmes).
Un vendredi soir, j’étais en train de boire un verre avec des potes (vendredi soir, début de week-end, normal), quand mon portable ronfla. Numero inconnu. Je ne réponds pas, fait chier. 2 minutes plus tard, ça re-ronfle, « numero inconnu », comme je n’ai pas envie que ça dure toute la soirée, je décroche:
– Allo?
Un souffle. Je gueule plus fort.
-Allo!!
-Oui, bonsoir, excusez-moi de vous déranger, monsieur, je vous appelle à propos de l’annonce…
-L’annonce? Quelle annonce?
-Ben, celle que vous avez répondu, comme quoi, vous aimeriez bien, enfin, une nana, vous savez, pour…
Je n’en croyais pas mes oreilles! Jamais je n’aurais penser que ce genre de plan pourrait marcher.
-Oui, je vois. Et bien écoutes, serais-tu dispo ce samedi-soir, voire dimanche après-midi?
-Ben, samedi, non, parce que,samedi, j’vais en boite avec mes copines, et dimanche , je risque de me réveiller tard, tu vois.
C’est à ce moment-là que j’ai jouer mon va-tout.
-Ecoutes-moi, gamine. Tu veux devenir une soumise?
Silence.
-Réponds-moi! Tu veux devenir une petite soumise, oui ou merde?
Une toute petite voix me répondit:
-Oui.
Je radoucis le ton:
-Très bien. Alors écoutes-moi; va en boite avec tes copines demain soir. Eclates-toi, fais la dingue, prends toi une murge, trouves toi une belle queue à baiser. Si, après tout ça, tu as encore envie de devenir la soumise d’un mec mûr, je t’envoies un SMS dimanche midi; je t’indiquerais mon adresse et l’heure à laquelle je t’attends, ainsi que ce que j’attends de toi. OK?
-Oui, Maître, risqua-t’elle.
-Je ne te demandes pas de m’appeler Maître ou quoi que ce soit, du moins pour l’instant. Je veux simplement savoir si tu es vraiment motivée pour devenir la femelle soumise d’un mec. Pour celà, je te laisses ta soirée du samedi soir pour décider. Ca te va?
-Ca me va, me dit-elle.
-Alors rappelles-moi, mais ce coup-ci avec le numéro apparent.
Si elle me rappelait, c’était bon.
Elle me rappela immédiatement.
Le dimanche midi, mon SMS fut court. Je lui indiquais mon adresse, les stations de métro les plus proches, l’heure à laquelle elle devait arriver (15h00, pas 14h55, et surtout pas 15h05, 15h10, elle pouvait retourner chez elle). Je lui précisais surtout que, comme il faisait beau, je voulais la voir en jupe ou en robe, talons ou bottes (surtout pas de baskets, je trouve cela, même chez les mecs, comme le sommet du mauvais goût esthétique, alors que des gens se dépouillent pour fabriquer des chaussures somptueuses), et surtout, je lui demandais de rentrer chez moi sans culotte sous sa jupe (elle pouvait l’enlever dans l’ascenseur, je ne lui demandais pas non plus, pour une première, de se balader les fesses à l’air dans Paris).
A 15h00 pile, mon portable sonnait, c’était elle, elle me demandait les codes pour rentrer. Arrivée à l’interphone, elle me demanda à quel nom elle devait sonner. elle appela et je lui ouvrit la porte, elle prit l’ascenseur. J’ouvris la porte. Lorsque l’ascenseur ouvrît ses portes et que je la vit sur le palier, je n’en crût pas mes yeux; elle était plus que jolie, c’était une vraie beauté, une des plus belles filles que j’avais vu.
-Salut.
Belle entrée en matière! Ressaisis-toi ou tu vas vraiment passer pour un naze
Je lui fis signe de rentrer, je refermais derrière elle. Elle se retourna, en me voyant fermer la porte, j’ai cru lire une crainte dans ses yeux. Comme si elle avait peur de moi, elle me tendit un string rouge en me disant d’une toute petite voix:
– Je l’ai enlevé dans l’ascenseur.
Elle portait une petite robe blanche avec des roses rouge imprimées, un petit spences en jean, avec des petites sandales à talons. Je notais qu’elle avait le même vernis à ongles sur ses doigtd de pieds que sur ses ongles, qu’elle avait assez long. Elle avait une petite chaine au poignet droit, ainsi qu’à la cheville droite, ainsi qu’autour du cou. En fait, elle était chatain avec des mèches blondes, un petit peu rondelette sans être grosse, juste « un petit bidon », des yeux verts pâles, qu’elle maquillait beaucoup,mais cela lui allait très bien. Elle avait les dents d’une blancheur éclatante. Je vous en fait une description détaillée alors que je notais tout à la volée. Elle était magnifique.
J’avais tout prévu pour la rencontre. Je l’ai fait entrer dans le salon. J’avais prévu une chaise pour elle, en face de la banquette. Je lui ai dit:
-Assieds-toi.
Elle voulût s’asseoir sur la banquette.
-Non! Pas ici. Sur la chaise.
Il y avait une table basse entre nous deux.
-Enlèves ton blouson.
Elle obeit.
Je n’en menais pas large. Malgré son jeune âge, malgré qu’elle se mette elle-même en position de soumise, j’avais du mal à me sentir supérieur à elle, je n’étais pas habitué à dominer une aussi belle fille qu’elle, je l’avais déjà fait, bien entendu, mais avec des femmes qui avaient dèjà de l’expérience dans ce domaine, et, avec elles, je me lâchais dans des dépravations dont nous avions, auparavant, définies les limites. Là, c’était à moi de définir les règles du jeu, de la pousser, elle, dans ses derniers retranchements. Avant de passer de passer le pas, je me devais de la sonder, afin de savoir jusqu’où aller.
L’interview la plus crue de ma vie allait commencer
A suivre…
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