D. Une semaine épuisante
1. Dimanche
Avant midi j’ai un coup de téléphone de mon mari et de mon fils. Leur travail avance bien, Régis est content, ils ont décidé de refaire le WC, donc un jour de plus. Je demande à mon époux, Claude, s’il va voir sa mère après et justement, elle l’a appelé ce matin, elle ne va pas bien et aimerait qu’il passe quelques jours avec elle. Il pense y aller la semaine prochaine, directement sans repasser à la maison, il y restera jusqu’au dimanche suivant et reviendra le lundi. Il en profitera pour passer chez un de ses amis que je déteste… Bon vent. Pas de bise, rien sur mon séjour, si je réponds c’est que je ne me suis pas noyée… Merci…
Vers 13H00, j’appelle Marie…
– Allo ?
– Marie !
– Eliane, ma chérie, je suis contente… J’ai beaucoup pensé à toi…
– Moi aussi, à nous… Tu m’as…
– Je sais, je fais cet effet à tout le monde…
– Non, je suis sincère…
– Moi aussi, tu m’as sidérée, je suis sur un nuage lorsque j’y repense…
– Tu peux venir encore une fois dans la semaine ?
– Oh, je ne sais pas, il faut que je voie avec Cédric, mon boss. Je te rappelle lundi…
Nous sommes dimanche…
Je le passe en finissant la nuit au bord de l’eau, puis rentre dans la piscine.
Deux jeunes garçons jouent dans l’eau, une femme, (leur mère ?) est allongée sur un transat, une autre se prélasse avec son amant, ils semblent amoureux. Un homme seul lit un journal de l’autre côté, un autre couple, la soixantaine, prend les derniers rayons du soleil en bavardant… tantôt, il se trempe, fait une longueur et ressort.
La femme lit un magazine.
Les deux jeunes sortent de l’eau en riant, et quittent l’espace…
Le couple se lève, ensemble ils descendent les marches, se fondent dans l’eau, je ne les vois plus…
L’homme au journal part à son tour, le couple âgé nous quitte aussi…
Il reste la femme, le couple d’amoureux et moi…
Je m’endors complétement… Je ne vois plus la femme non plus…
Ah, elle est dans l’eau, le couple s’embrasse, dans l’angle, sur les escaliers…
L’homme au journal revient, repose son journal, se met à l’eau, dérangeant le couple qui se sépare et retourne vers l’autre rive vers l’échelle que je connais si bien…
– Bonsoir, vous buvez quelque chose ?
Pas mal, yeux verts, la quarantaine, une alliance au doigt. Ou il est romantique, ou veuf ou bien gonflé… j’avance la mise pour suivre…
– Oh, vous m’avez fait peur, je finis ma nuit je crois…
– Bonnes vacances alors ?
– Oui, je les commence et vous ?
– Fini demain… Alors ce verre ?
– Oui, un gin tonic s’il vous plait…
Il disparaît, la femme me regarde…
Le couple s’est reformé intimement, ils s’embrassent, la fille est accrochée à l’échelle… Je vois la main du type flatter la croupe de son amie sous l’eau…
– C’est indécent, non ?
– Oh, plus rien ne choque, ils sont jeunes, sans doute un flirt de vacances, une idylle extra-conjugale ou les premiers émois d’ados boutonneux…
– Le sexe oui, qui les taraude… A leur âge j’avais commencé en fanfare… Alors je les pardonne de me donner le change, comme si c’était moi à la place de la jeune fille, et que je ressente en même temps qu’elle, ma libido s’éveiller…
– Ecrivain ?
– Un peu, avant, maintenant je n’ai plus rien à dire… Mais bravo pour votre perspicacité…
– Oh, la magie des mots !…
– Vous prenez un verre avec le dragueur patenté de la chambre 15 ?
– Oui, il me l’a proposé gentiment…
– Oh, il n’est pas méchant, plutôt gentil, mais collant, un coup potable paraît-il dixit une de mes amies…
– Ecrivain et avertie… Non testé ?
– Bof, ça fait dix ans que je fréquente l’hôtel, ils reviennent, me draguent… J’en ai fait le tour, ils sont cinq ou six à sauter sur tout ce qui est nouveau, pas trop moche, riche… Non, ça ne me tente pas…
– Vous êtes très en forme…
– 62 ans le mois prochain… Oui, mais cela commence à me coûter cher de paraître…
– Oh, je nage vers la soixantaine à grandes brassées…
– Mariée ?
– Oui et vous ?
– Je l’ai été, veuve… Mais sans pleurs… Pas remariée, je vis de mes rentes…
– Bravo… Vous désirez vous joindre à nous, nous n’avons pas encore fait connaissance ?…
– Euh, Tony va revenir, je l’ai toujours repoussé, ce genre ne m’attire pas… Par contre, je peux être votre prétexte… On discute et on le plante, j’aime surprendre. Vous aimez les femmes ?
– Depuis hier, oui…
– Belles ?
– Merveilles…
– La nuit a été longue…
– Délicieuse et longue…
– Ça vous dirait de continuer, j’ai envie de vous connaître…
– Vous partez quand de l’hôtel ?
– Samedi et vous ?
– Pareil… On se laisse offrir à boire, on peut dîner ensemble aussi, un peu de compagnie…
– Pourquoi pas…
Il arrive, je le vois au regard de mon amie
– C’est Eliane…
– MH, Marie Hortense… Mes parents…
– Voici que je vois double avant de boire… Deux sirènes ?
– Si cela ne dérange pas… Je croyais…
– La première chose qu’il faut croire c’est que les femmes sont instables, changent d’avis plusieurs fois par jour… Alors si vous n’y voyez pas d’inconvénient…
– Chez moi on dit c’est avec deux chaises qu’on s’assoit par terre…
– C’est vrai, chez moi aussi… Mais je reprendrai bien un thé froid au citron… Et à mon âge, je préfère un bon canapé, qu’une chaise branlante…
Je suis morte de rire… Elle est perfide, presque perverse… De plus il comprend chaque allusion… Je commence à aimer leur présence…
Oui, la soirée se déroula dans le même esprit. Nous nous rejoignîmes dans la salle de restaurant, partageant nos repas d’habitués et de pensionnaires. Sans fioriture, mais bon, jusqu’au dessert, café, tisane, et pousse-café offert par notre admirateur, passablement éméché par le Rosé des Sables…
Je montais assez tard dans ma chambre, me remémorant les meilleurs moments de ma soirée, MH se révélant une très bonne copine, agréable et délirante parfois, toujours sur le fil, d’une ambiguë rafraîchissante…
2. Lundi
Le lendemain, lundi, j’attendis le coup de fil de Marie avec impatience… Je pensais à elle souvent, à Marielle… Le début de mes vacances avait été très riche en événements et en sensations…
Vers midi j’eus la confirmation qu’elle serait disponible jeudi prochain… J’acceptais, le cœur serré. Où allait me mener cette aventure ? Première fois que je me rapproche d’une femme, une amante désormais, avec laquelle j’allais nouer des liens amicaux…
L’après-midi, j’allais m’allonger sur mon transat préféré, face à la mer, les bras chargés de magazines et de mots croisés. Un peu de détente me fera du bien.
MH vint me tenir compagnie, en Tankini, adorable, elle était divine…
– Mon pauvre mari tenait toujours à ce que je reste présentable, même dans les moments de détente, et même dans nos instants amoureux…
– Tu l’aimais vraiment…
– Oui…
– Tu n’as jamais plus eu d’amant ?
– Qui t’a dit ça ? J’aimais mon mari, mais sa mort ne m’a pas poussée vers le couvent. J’aime l’amour, le sexe fait partie des plaisirs de la vie…
– Ah, tu avoues… Tu as un amant attitré, un copain ?
– Non. A vrai dire, autant que tu le saches, je me suis lassée des hommes… Certes, on en a besoin de temps en temps, mais ils sont trop pressés, trop ardents, trop machos…
– Alors tu aimes la douceur et la délicatesse… Les caresses d’une femme, la sensualité à fleur de peau, la tendresse, voire l’amour…
– Oui… je l’avoue… Je suis devenue lesbienne. Oh, je ne dénigre pas un bel amant, mais les femmes m’attirent de plus en plus justement par ce côté discret, cette pudeur dans les relations. J’ai horreur de celles qui s’affichent par contre… Non, le charme discret, et ce n’est pas toujours aisé de les détecter, sous le couvert de la timidité, de cette pudeur dont tu parles…
– Oui… J’approuve, tu me comprends… Un mari, un fils, beaucoup de testostérone à la maison et bien qu’il soit parti vivre sa vie, mon petit oiseau me manque, car il représentait la partie tendresse chez l’homme… Je me voyais parfois le prendre encore dans mes bras, sentir son odeur, presque dans un élan malsain, proche de l’i****te…
Je me tourne vers les femmes pour retrouver ces instants de tendresse, de passion, de sexe soft, animé par un désir de complicité…
– Tu en parles bien… Oui, c’est ce que je ressens avec une femme, lorsque je me laisse aller. Tout mon corps s’alanguit, je ressens mes caresses dans leur corps, je les applique car je les aspire…
– Tu es terriblement sensuelle et attirante… Je vais craquer si tu continues…
– Je suis en manque, je te trouve belle, attirante, très féminine… Ça te dirait qu’on essaye ? Si tu me refuses, je ne t’en voudrais pas…
– Je suis venue ici pour me détendre, rêver, oublier ma vie d’épouse, mettre de la distance avec mon fils…
Depuis que je suis arrivée dans cet hôtel, je n’ai pas cessé d’être invitée à découvrir du plaisir… Plaisir saphique, plaisir sexuel immoral, plaisir intense du libertinage… J’ai eu en 2 jours, plus d’aventures sexuelles qu’en un an… Le sexe est sans doute une thérapie, qu’il soit masculin ou féminin… Pourquoi ne pas me laisser bercer par ton sourire. J’aime ton éducation, ton respect, ton regard, ton corps, je le découvrirai… Oui, je veux bien…
Son regard devient sourire… Son sourire éclaire son visage, elle est belle, charmeuse…
Je ne risque rien à passer quelques heures avec elle… Elle a l’air posé et équilibré…
– Tu as faim ?
– Non, j’attends ce soir, sauter un repas de temps à autres me fait du bien au moral…
– Tu veux te baigner avant ? On ira dans ma chambre ensuite ?
– Je vais goûter l’eau, oui. Et toi ?
– Je préfère monter avant, la 21… Un peu d’ordre à faire, je m’étale… Du champagne ?
– Non, merci, eau, jus de fruits, me suffiront…
– On pourrait sortir ce soir, s’amuser…
– J’en serais ravie, nous déciderons… A tout de suite…
L’eau me fait du bien, je nage lentement appliquant les conseils de Paul, c’est vrai que l’eau de mer porte mieux, surtout si on est bien positionnée… Une vraie grenouille…
Je reviens en rêvant… Cette femme m’intrigue. Dois-je m’inquiéter ?
J’appelle Marielle…
– Je ne te dérange pas ? Juste un service. Dis, tu connais une MH qui est à l’hôtel en ce moment ?
– Moi, non. Paul… Non, plus, elle est d’ici ?
– Oui de la région.
– Pourquoi ?
– Juste un contrôle, elle semble bizarre… Mais ce n’est rien, bonne journée, et bisous partout…
– Arrête, je fais demi-tour…
La vie est belle… Je passe une robe décente, sac à main, prête… Ainsi va la vie, ainsi va le monde…
21… Le numéro de l’assassin… Je souris… Toc, toc discret…
– Oui ?
– Eliane…
– Entre c’est ouvert… Je suis prête, viens…
La chambre est un peu plus grande que la mienne, dispose d’une salle de bain immense, d’un coin cuisine. Un canapé, fait salon avec coin télé…
– Que désires-tu ? J’ai du café, jus de fruits, whisky…
– Un café si tu veux.
– Je t’accompagne, j’ai une machine expresso…
– Alors, viens ici…
Je m’assois sur le canapé, elle nous sert, nous buvons en nous observant…
– Délicieux.
– Nespresso. What Else…
– Tu vois j’ai un confort amélioré, cette chambre était celle du fils des anciens propriétaires.
– Ah !… Elle est un peu plus spacieuse, et me suffit amplement, j’y ai tout le confort.
– Oui, excellent… Tu as une vue superbe aussi, un petit balcon, pour prendre un bain de soleil ou dîner le soir…
– Oui, c’est vrai.
– En fait, c’est mon hôtel…
– Oh !… Coquine et cachottière…
– Non, mais je ne peux pas l’avouer d’emblée…
– Tu es contente, ça marche bien ?
– Beaucoup de frais, je m’en sors sans salaire, je profite d’une chambre mais garde ma maison un peu plus loin, vers Agde.
– Je pense à la louer, ce sera toujours ça…
– Bravo, tu as des ressources…
– Oh, la demi-pension de mon mari, ma retraite de l’enseignement, cet hôtel appartenait à un oncle, il m’aimait bien… Voilà… Avant il rapportait, mais maintenant, on se bat. Tu vois on fait des prix pour ne pas mourir…
– Mais c’est propre, agréable, bonne cuisine de région, personnel poli…
– Ah, le personnel, le point faible du système. Ils veulent tout, sans rien lâcher… RTT, vacances en Août, etc… Non, on ferme de mi-janvier à fin mars, c’est déjà bien.
Je la regarde, elle parle bien, aime son métier, son hôtel… Ses employés, elle est heureuse.
– Ça ne fait rien si on nous surprenait ?
– Pas du tout, ils le savent, je suis leur mère, confidente, assistante, etc…
– Tu veux toujours alors ?
– Bien… Je suis là… je veux voir le balcon…
Je me lève et c’est merveilleux. Un étage de plus change la vue, j’ai aussi un grand bout de la piscine, la coquine…
Je me penche… me retourne… Elle prend ma tête dans ses mains. Me sourit…
– J’en rêve depuis tout à l’heure…
Elle m’embrasse tendrement… Je lui ouvre mes lèvres et partage son baiser… Le feu…
Nous rentrons… Elle prend ma main, m’attire contre elle. Je lui rends son baiser. Nous sommes de la même taille.
Je respire plus fort, j’embrasse ses cheveux, elle baise mon cou, ses mains descendent sur mes épaules, sa langue fait merveille jusque dans mon ventre… Elle est douce, câline, sensuelle… Je me laisse aller dans ses bras… Quitte mes chaussures… Nos bouches ne se quittent plus, nos mains découvrent le corps de l’autre… Reins, dos, remontent, poitrine, glissent, ventre, hanches… Elle soupire, je coule…
Je fais glisser sa robe, elle retire la mienne… Elle me dévoile des seins parfaits, pleins, des hanches galbées, des cuisses hautes, une culotte d’antan, noire, brodée… Le soutien-gorge assorti s’envole doucement, le mien est à terre, mes mains découvrent cette peau douce, élastique, dorée… je suis nue, elle est nue…
Elle m’entraîne vers le lit… On s’allonge, tournées l’une vers l’autre, on s’embrasse… Nos ventres se frôlent, puis se touchent, nos seins se frottent, ma main s’envole vers ses trésors… Sa poitrine se gonfle, j’empaume ses seins l’un après l’autre, je les respecte, les berce, les câline… Elle se love contre moi, s’avance, son pubis contre ma jambe… Elle appuie doucement, ferme les yeux…
Mon ventre suit son ventre, mes mains caresse sa peau, ses formes, ses seins… Elle se frotte toujours… Mon ventre pleure… J’écarte mes cuisses, elle vient contre mon pubis, y frotte les sien, se met à feuler doucement…
– Heu !… Heu !… Heu !… Longue plainte de plaisir sourd, lent, profond…
Elle s’aventure à son tour, sur mon corps, je sens la chaleur de son sexe contre le mien, elle s’est ouverte en ciseau… Elle jouit doucement, lentement, augmentant son plaisir petit à petit… Ses mains frôlent mes seins, excitent les pointes, les prennent, les titille, je sens mon ventre qui pousse le sien, mon sexe qui s’ouvre au sien… Nous nous caressons mutuellement… J’atteins son intimité, l’ouvre doucement, ses poils blonds et épars, s’écartent, mes doigts investissent son minou trempé de désir, maculant les poils soyeux.
Je gémis à ce contact, mes doigts trempés de son jus caressent, frottent, tournent sur son bouton rougi, ses lèvres rosées forment un calice, je ne peux m’empêcher d’aller y boire à la source…
Mes lèvres et ma langue lui jouent un concert torride, elle se met à gémir, soulevant son ventre vers moi, écartant ses cuisses s’ouvrant comme une fleur… Je lèche ce petit bout de chair rosée, lèche, elle part vers des sommets, pleure mes caresses…
Je jouis aussi, sans rien faire, simple retour de sensations partagées…
Sa main court vers mon ventre, ça est, elle glisse un doigt en moi, me masturbe, plonge, ressort, astique et frotte lentement mon clitoris qui s’érige, qui grossit… Deux doigts dans mon vagin viennent parfaire le travail, je jouis, c’est délicieux, enivrant…
Sur le dos, offerte, mes seins gonflés qui ballottent, suivant notre rythme… Mes cuisses s’ouvrent, elle glisse vers moi, sa langue me fait jouir immédiatement, au premier contact…
– Oh, oui…. Oui… C’est bon !… Viens !…
Elle me donne un récital de caresses osées, sur mon petit cul, dans ma chatte, lissant mes poils avec tendresse, puis s’allongeant contre moi, nos corps unis, nos bouches rougies par nos baisers éperdus…
Marielle était une chatte prête à griffer, minaudant mes atours, Gina était un volcan, un feu d’artifice d’érotisme et de sexualité féminine, MH se révèle un cocktail de tendresse, d’amour, gardant toujours une réserve, mais passionnée et élégante.
Je suis fourbue, nous restons sans voix, étendues, les yeux dans les yeux, roulant l’une sur l’autre, l’une dans l’autre, intensifiant ce contact charnel, cette féminité exacerbée qu’elle dégage…
MH est mon égale, pas de gagnante dans ce duel érotique et amoureux, car oui, je sens cette douceur en moi, une attirance pour cette femme, ce corps alangui contre moi, sans retenue, sans calcul… Nous rejouons une partie de la pièce, venant nous rassasier de nos trésors, boire les sucs divins qui ruissellent de nos intimités, nous plongeant de nouveau dans un doux partage sexuel, deux amitiés naissantes, deux corps abandonnés…
– Tu me veux ce soir ? Cette nuit ?
– Je pense que oui… je veux crier que suis heureuse entre tes bras… Tu m’as donné le meilleur, cette tendresse infinie que seule une amante peut apporter…
– Tu es si chatte, si douce, si enivrante… Je n’ai plus envie de rien, que de toi…
– C’est joli ça, bien tourné… je vais retourner chez moi prendre une douche, quelques coups de fil à passer, on mange ici ? Comment tu fais toi ?
– Je mange dans ma chambre, je ne veux pas leur imposer ma présence…
– Alors apporte tout dans la mienne, je commanderai un plateau piscine, on dînera toutes les deux et on pourra sortir, comme deux chattes en folie… Prêtes à partager un minet…
– Oh… Mais c’est vrai… Ce serait parfait pour notre première soirée…
– Tu l’as déjà fait, partager un homme avec une amie ?
– Heu… Dans une autre vie, je crois… Années de découverte et de sorties délurées…
– Tu as vécu ta vie de femme… Avant de te marier…
– Hum… Presque… Parfois, on a des réactions que l’on regrette ensuite, je voulais le punir. On sortait avec un groupe d’amis des deux sexes… J’ai su qu’il m’avait trompée un soir… Je me suis mise à faire tout et n’importe quoi, baisant çà et là, femmes, hommes, putes, je me suis même travestie en homme… Ça a duré un an, puis je lui ai pardonné car il m’aimait, et je fermais les yeux sur les petites serveuses qu’il pelotait dans le dressing, où qu’il emmenait dans un hôtel de passes…
– Puis il a commencé à aller mal, et le cancer l’a emporté six mois plus tard…
– Je comprends ce besoin d’amour que j’ai ressenti au fond de toi… Tu le cherches en nous, dans notre douceur, dans notre partage, dans cette complicité féminine que l’on affiche pendant l’amour… Ce don de nous… Tu m’as butinée pendant des heures, je suis aux anges, éperdue par tant de tendresse…
Nos lèvres se joignent de nouveau. Un long, très long baiser d’amour cette fois, pas de triche, pas de sexe, juste un échange de sentiments, sans rien prononcer, un constat de bonheur…
Marie m’a donné le LA… On a rendez-vous jeudi… Ce matin, je me demandais où cela allait me mener… Et bien dans le lit d’une autre, après une nuit orgiaque avec deux couples avides de sexe…
Je suis en train de sombrer… Je fais l’amour avec tout ce que je rencontre…
Pute ? Non, je partage, j’aime, je me donne… J’ai besoin d’amour, d’amour physique aussi… Me sentir désirée, aimée… Prendre ce que mon mari ne me donne plus… Que de la routine… Je pense à mon fils…
La douche me fait du bien, faire l’amour un après-midi d’été dans la ouate, dans la soie, ne perturbe pas mon intimité, toujours avide de rencontres, dixit mes doigts…
Je me calme, en rêvant à ce dernier échange…
MH est particulière, et bien que je ne sois pas une experte, je ressens autre chose chez elle, que je n’arrive pas à définir… Elle a eu une belle vie, est à l’abri du besoin, peut s’offrir tout le plaisir désiré…
Une petite greluche nichée sous son toit, elle pourrait choisir… Pourquoi moi ?…
Je suis nue, dans ma chambre… Je m’étends sur le lit frais… Je suis bien, heureuse de cette nouvelle rencontre et tant pis, cela n’entame pas mon désir pour Marie que je tiens à connaître plus avant…
Je sens plus de piment dans cette aventure naissante avec Marie, je me trompe peut-être, mais tant pis si tout arrive ensemble… Il faudra que je gère sa venue ici… Elle peut m’apporter plus de folie, assouvir plus de fantasmes…
Je dirai à MH que ma cousine passe une journée avec moi, et que l’ai rencontrée en ville Samedi… En plein jour, on restera chastes près de l’hôtel, je lui ferai la leçon…
Marie je la veux chez moi, je veux la revoir, je veux son amitié. Paul et Marielle aussi, j’aimerais les garder, mais nous ne sommes pas dans le même monde… Ils sont aisés, libres, riches… Elle est terriblement sensuelle, liane, chatte, elle me fait fondre… Lui, si macho, si tendre, si beau, si sexe… J’en ressens des picotements rien que de penser à ce sexe qui m’a pénétrée la première fois sur l’échelle de la piscine… J’ouvre mes yeux…
MH, je ne sais encore, nous sommes peut-être trop proches… De caractère, d’âge, de vécu, d’avenir… Pas de folie ?…
Ça manque d’hommes cet aréopage…
Seul Paul… Que des belles femmes !…. Marielle, Marie, MH… Que des M…
J’oublie Gina, mais pour l’instant ce n’est qu’une rencontre. Et puis ça ne résout pas l’égalité des sexes avec Henri…
Il me faudrait 3 hommes de plus… Jeunes, vieux ? Entre deux âges ?
Je ne résisterai pas à une partie à 4, seule entre leurs mains… 3 hommes… J’en ai eu 2, samedi soir…
Finalement, lundi tout est fermé, nous prenons un bain de minuit, entièrement nues, savourant cette sensualité merveilleuse que se tenir serrées et se caresser dans le secret des ondes…
Nous continuons dans ma chambre, nous livrant une bataille sans merci, débusquant d’autres plaisirs intimes, on a cherché notre point G, jusqu’à obtenir chacune l’orgasme désiré, MH se révélant fontaine à ses heures, elle en pleurait de rire…
Elle remonte dormir chez elle vers 6H00, ne voulant pas déroger de ses horaires par discrétion…
Je me rendors du sommeil du juste jusqu’à dix heures, Marielle me réveille en fanfare au téléphone…
3. Mardi
Juste des nouvelles, ils ont rencontré leurs amis, des fournisseurs, ils sont contents. Tout baigne donc pour notre rendez-vous et elle ronronne de plaisir en y pensant…
Je reste à traîner, ranger, déballer, essayer puis je descends dans mon transat préféré, profiter du soleil pour l’apéritif… Un bain, et je sirote un Gin Tonic…
Le journal ne m’apprend rien, quelques nouvelles régionales, rien de spécial.
Mon maillot deux-pièces sèche rapidement, je commande un « Plateau plage »…
Je déjeune seule, la mer devant moi, un air frais vient me caresser, c’est délicieux. Le plateau est déjà fini, assiette méridionale, salade, thon, tomates fraîches, crevettes, petites gambas, mayonnaise, quelques frites, tomates provençales, fromage…
J’ai bien déjeuné, je suis ravie et prévois de me rendre au port, en marchant cette fois pour faire les boutiques, je n’ai encore rien acheté…
Je faignante, regardant çà et là les quelques promeneurs.
Des gens sont venus s’asseoir autour de moi pendant que je déjeunais. Certains prennent un bain. Un couple la quarantaine, deux jeunes hommes dans la trentaine, un monsieur la quarantaine, seul avec son plateau déjeuner, est encore allongé, savourant sa bière…
Nous nous sourions en remuant la tête, signe de bonjour…
Le couple dans l’eau reste assez longtemps, tandis que les deux nageurs ressortent rapidement, et se mettent à table. Leur plateau à l’air conséquent… 30 / 35 ans, oui, on dirait des commerciaux…
Ils me regardent de temps à autre, savourant leur repas, passant même leur langue sur leurs lèvres… Je n’y crois pas !… Ils draguent une vieille…
Puisque les magasins ouvrent plus tard en cette saison, je vais prendre mon temps et m’amuser… A mon tour de saliver mon breuvage délicieux…
Je remonte une cuisse et le faisant, prends mon genou dans mes mains serrées… Soupire longuement, exagérant la sensation de bien-être après cette boisson…
C’est alors que j’ai une idée… J’attends qu’ils aient fini leur plateau, puis je me lève, me dirige vers le bar et donc passe devant eux… Je leur souris…
– Bon appétit…
– Vous aussi, mademoiselle…
– Madame, mais c’est flatteur, merci… Pour cela j’allais chercher un café, je vous en offre un ?
Ils acquiescent en chœur…
Je reviens avec un plateau, trois tasses, le sucre, les cuillers… Je pose le tout devant eux sur le tabouret-bar, en me penchant effrontément…
– Je vous en prie, on le boit ensemble… Merci c’est adorable…
– Vous devez être pressés, vous travaillez, non ?
– Oui, nous sommes commerciaux. Nous sommes dans l’objet de vacances, les loisirs, les souvenirs…
– Bien, en pleine saison…
– Oui, mais c’est la fin, ils ont fait le plein, nous réglons plutôt quelques litiges, il y a toujours des mécontents…
– Moi, c’est Eliane…
– Thierry et Adam… Vous êtes à l’hôtel pour la semaine ?
– Oui, jusqu’à samedi…
– Nous venons de retenir notre hôtel pour ce soir, ça vous dirait de passer la soirée ensemble, disons vers 21 heures, je pense que l’on sera rentrés… ?
– Oh, je suis prise… Justement… MH !… Un café ?
– Non merci, je viens d’en boire un, bonjour messieurs…
– Ces messieurs, en nuitée ici, m’invitaient ce soir.
– Où ?
– On ne sait pas, on ne connaît pas…
– Bien, nous pourrions commencer par le bain du soir, puis la piscine et son eau déminéralisée, et ensuite un verre en ville ? Il y a plusieurs bars où nous pourrons nous amuser…
– Beau programme…
– Oui, génial…
– Vous n’avez pas peur de deux femmes seules et désœuvrées ?
– Vous vous connaissez ?
– Depuis hier soir, oui…
– Ah, alors c’est bien… Deux plus deux…
– Faits pour se rencontrer alors…
– Certainement le destin… Il me tarde d’être à ce soir…
– Bien nous devons y aller, notre rendez-vous approche et nous avons un peu de route…
Nous les accompagnons jusqu’au bar…
– Eliane ?
– Oui ?
– Tu vas très vite en besogne…
– C’est eux…
– Ils ont l’air exquis, juste notre pointure, et puis on ne sera pas obligées de partager, il y en aura pour chacune,
– Ce qui n’exclut pas le partage…
– Oh !… Vicieuse… Mais j’adore ce point de vue… Je dois rester ici, il manque une fille, à ce soir…
Je monte dans ma chambre me faire une beauté, m’habiller, choisir pour ce soir, à moins que je trouve du nouveau…
Il est 16H00 lorsque j’arrive en ville.
Les gens sont à la plage, j’ai tout le loisir de déambuler dans les boutiques, pour faire un premier tri. Je repère une jupe, deux chemisiers, un pantalon, un short… Pas mal le short, je n’en ai pas apporté, pas pensé… Trop voyant ? Certes… Un top de rêve dans une boutique haut de gamme… 2 tee-shirts sexy…
Je recommence, il est 17H00…
Je craque pour les deux tee-shirts, mignon… Le top me déçoit, cher, très cher…
– On ne peut pas faire de remise avant les soldes…
– Je ne peux pas revenir, je suis en vacances que cette semaine, hélas… Et puis mon budget va exploser, je ne pourrai rien rapporter à mes enfants…
– Bon je vous fais 15…
– 25
– 20 dernier prix, cette qualité là, vous ne la verrez pas ailleurs…
– Bon, 20 ça fait quoi ?
– 80 euros…
Je ressors avec le paquet, je suis aux anges d’avoir pu négocier, mais il est vrai qu’il me faut regarder maintenant…
Oh, la robe… Sublime !… Un décolleté très mignon, descendant assez bas, des bretelles, un rouge se rapprochant de la robe que portait Marielle… Je l’essaye… Bingo, elle tombe au poil T. 40… Bon, je ne fais plus 42… 60 euros…
Le short est magnifique, mais à quoi bon… J’essaye tout de même…
– Il vous va à ravir… Pas trop bouffant, très enveloppant, assez haut en ceinture…
– Combien ?
– 75, mais c’est une marque…
– Heu… Je réfléchis… J’ai vu une jupe, j’en ai besoin plus que le short…
– Essayez…
Ce que je fais immédiatement… Elle est superbe, de marque aussi, le Temps des cerises…
Mince, ce qu’elle est sexy… je demande…
– Oh, elle est superbe sur vous, un 38 suffit…
– Faut plus manger, mais si je la prends en plus de tout ça, je n’aurai plus rien pour manger… Vous me faites combien pour l’ensemble ?
– Avec le short ?
J’acquiesce, l’air contrit…
Dans ma tête : 195 euros… Aïe, plus les 80 d’avant… = 275
Je ne voulais pas dépasser 200, donc si elle me dit 135, 215 ça irait…
– Je vous ai vu la saison dernière non ?
– Bien entendu, et je suis sur Montpellier, je viens régulièrement ici aussi…
– Ah, on a une boutique dans l’Hexagone.
– Je m’y sers souvent hors saison…
– Vous me donneriez votre mail ?
– Si vous voulez…
Elle me dévisage…
– Vous êtes très sexy, ces affaires vous vont à ravir… Vous êtes en vacances ?
– Oui, à l’hôtel.
– Ah chez MH ? C’est une amie, alors… Elle est exquise… Vous aussi…
– Merci… Nous sortons ce soir… C’est pour lui faire honneur…
– Ah, vous aussi, vous êtes amies… Moi aussi, on pourrait se voir…
– Bon disons 30 maxi… ça fait, allez, 140… Mais vous me faites de la pub, et on dîne ensemble avec MH…
– Vendu…
Je n’en reviens pas, je n’ai jamais discuté les prix comme ça… Enfin, une de plus ça commence à faire beaucoup, si je pouvais éviter…
Bon, je m’offre un thé glacé, à l’ombre d’un parasol, mes paquets en main… Belle affaire tout ça… Mon téléphone sonne…
– Oui ?
– Eliane ?
– MH ?
– Oui… Tu viens de taper dans l’œil de mon amie, la femme du Chic Anne…
– Ah, je vois…
– Elle veut absolument se joindre à nous… Tu lui as fait quoi ?
– Remise de 30 %… Battue à mort, elle a craqué…
– Bien dis donc, je n’ai jamais pu en avoir, même pendant les soldes, c’est toujours la nouvelle collection… Ça ne te fait rien ?
– Mais nos chevaliers…
– Justement je lui ai dit que nous n’étions pas seules…
– Alors elle amène un copain… Je ne connais pas… Plus on est de fous…
– Bon…
– OK, nous allons trinquer… 3 hommes… Bises
Je termine mon verre et repasse devant la boutique… Elle est à sa caisse et parle au téléphone… Elle ne me voit pas, j’entre par le fond…
– Mais si, viens… Je veux sortir ce soir, tu ne le regretteras pas, deux belles femmes, la cinquantaine bien conservée, deux anges que je connais bien, elles veulent s’encanailler, je pense, le soleil réchauffe les corps, booste la libido… Mais non, elles aiment les jeunes aussi, viens… Oui, dans un bar… Danser, boire, oui… Connaissant MH, plus sans doute… Oui, elles aiment les femmes, les hommes, et elles sont chaudes toutes les deux. L’amie de MH, vient de sortir de la boutique, elle est superbe, brune, sensuelle, je l’ai vue en culotte dans l’isoloir… Je ne te dis pas, j’ai failli craquer… D’ailleurs elle m’a tiré les prix… Mais on peut la sauter… Bon 21H00 à l’hôtel… OK ne soit pas en retard…
Elle m’aperçoit, a un haut le corps…
– Vous avez oublié quelque chose ?
– Non, pas du tout, je voulais…
– Oui, bien MH m’a appelé… Nous sortons alors ?
– Super, j’adore… Je vous trouve…
– Merci…
– On se tutoie ?
– Si tu veux…
Elle me sourit, glisse vers moi…
– J’ai envie de t’embrasser…
Les bras m’en tombent… Il faut que j’aille au Casino… Pas possible ça…
Elle s’approche, me serre contre elle, et posant mes paquets, je lui ouvre les lèvres…
Divine… Un goût salé-sucré…
On se serre l’une contre l’autre, on s’attire, on se caresse les cheveux, se délecte de se découvrir, ses bretelles tombent laissant voir la naissance de ses seins, petits, agréables, tentant… On se fond l’une dans l’autre, nos langues plongent, se cherchent… je coule en deux minutes… Ses bras me serrent, ses mains tâtent, descendent…
Sa main passe sous mon haut, palpent mes seins… je fonds… Je gémis… Ses seins me donnent envie de la prendre, là…
– Va fermer !…
Elle court, revient, m’entraîne… Petit réduit, petit canapé, on se déshabille, nues en deux secondes, je m’assieds, elle écarte mes cuisses, s’agenouille, me lèche… Je m’ouvre, mon sexe s’ouvre sous sa langue, j’empoigne ses seins… Elle crie, jouit, pleure, râle… Elle continue à lécher ma chatte, y plonge ses doigts… Sa tête dodeline entre mes cuisses… Mes « Heu !… » deviennent des « Oh !… », puis se transforment en râles profonds. Tout mon corps s’agite, mon ventre ondule au rythme de sa caresse…
Je la relève et échange nos positions… Son sexe est rasé, tendre, doux… Ma langue fouille ce jardin secret, mes doigts provoquent ses premiers gémissements, étouffés. Je prends ses seins avec ma main libre… Je plonge enfin un doigt dans la moiteur de sa source…
Elle jouit déjà, vibre sous moi, s’ouvre…
-Viens, oh… Prends-moi, prends ma chatte, excite mon clito, ta main…
Ce que je fais immédiatement, et elle s’envole lorsque je commence à titiller son bouton… Chant d’amour qui atteint des sommets, elle se met à planer…
Elle a dit la main ?
Je m’exécute et ma main ouvre son vagin, plonge, entière, lentement, les chairs s’ouvrent, elle se met à trembler, vibrer, se soulève vers moi, me griffe le dos…
– Oh, oui…. Comme ça… Prends ma chatte, remplit mon vagin, fort, plus fort… Je jouis, oui…. Je jouis… Viens… Plus vite…
Je ne peux m’empêcher de glisser ma propre main entre mes cuisses…
Ensemble, dans un combat de chattes en chaleur, inondées de désir, de sexe, de mouille, elle vient m’aider à planer encore plus haut, mettant trois doigts entiers dans mon sexe, poussant en moi jusqu’au bout… J’explose d’un orgasme démentiel, profond, un tremblement de terre…
Epuisées toutes les deux par ce délire soudain, véritable coup de foudre qui nous a frappé ensemble et nous a conduit à cet élan sexuel, ce feu d’artifice des sens, en trois minutes chacune…
Elle me tend une lingette, se nettoie devant moi, sans pudeur. Je rafraîchis ma broîte à plaisir, puis guillerette, elle remet mes habits, et nous réapparaissons présentables dans le magasin… Elle me sourit, ouvre la porte, me donne un baiser…
– J’ai adoré, mais c’est notre secret, MH serait jalouse…
– D’accord, motus, c’est oublié, mais gravé dans ma mémoire morte… Tu m’as assaillie…
– J’étais chaude, bouillante de désir depuis hier… Rien n’y a fait… J’ai mal dormi, aucun copain de libre, ni de copine, même MH était prise… J’avais la dalle… Tu es entrée, j’ai su que quelque chose allait arriver… Je n’ai jamais fait de ma vie une remise de 30 en dehors des soldes, même pas à ma famille ou mes amies comme MH…
Assise sur son tabouret, ses cuisses sont légèrement écartées, je passe ma main dans sa culotte… soulevant sa jupe… Elle se laisse faire…
– Oui, j’en ai envie encore… J’ai un jouet derrière…
Elle referme la porte, quitte sa jupe dans le réduit, son soutif n’étant plus là elle est en culotte, ses seins hauts perchés, son regard piquant… Elle me tourne, prend mes seins, les malaxe… Quitte ma culotte, le reste… Nues, délire de femmes, elle sort un gode… Jouet de taille respectable… Il ronronne…
Elle se jette sur le lit, m’entraîne…
Allongées, cuisses écartées, elle commence à me faire bouillir… Le jouet s’aventure en vibrant sur mon clito, je commence immédiatement à planer, elle y revient, repart vers mon puits d’amour, qui s’ouvre, puis elle le pousse doucement… Mon vagin se met à délirer, vibrant et pleurant à la fois, elle pousse encore et le sexe factice, me prend entièrement me portant à un orgasme inouï, Je gémis tandis qu’elle s’occupe de mes seins, les prenant dans sa bouche, léchant, salivant, pinçant les bouts… Le jouet atteint le fond, et un petit sexe vient animer mon clitoris… C’est divin… Elles sont deux ou trois…
Je jouis encore et encore, jusqu’à plus soif, calmée… je retire l’outil plaisir, et l’applique entre ses cuisses. Ouverte, offerte, je pense qu’elle n’est pas à son coup d’essai et qu’il n’est pas neuf… Je lui fais subir le même traitement que moi, inondant son sexe de mouille, de salive, mes doigts venant assister son jouet et parfaire son plaisir en investissant jusqu’à son trou intime…
L’objet tient ses promesses, et ouvre ses chairs sans blesser, mais elle a dû tester le système et pleure d’aller plus loin…
Je pousse, tourne le bouton, reviens dans l’autre sens, il accélère, vibre plus fort, elle hurle, ses jambes tremblent, s’ouvrent, elle se redresse et cherche mes lèvres….
– Viens dans mon con avec tes doigts, viens, entièrement… Je veux tout faire avec toi…
J’obéis… Mes doigts glissent en elle, l’objet continue son travail, se tortille en cadence, affolant son anus… Il grossit, se réduit, bouge, vibre, je le pousse… Elle gémit, remue en tous sens… Ma main est en elle, dans son vagin dilaté, écartelé….
– Viens, pousse ta main, encore… N’aie pas peur, referme ton poing…. Vas-y, maintenant pousse, rentre encore ta main, contre mon utérus, là, vers le haut… Pousse, encore, pousse le jouet, pince mes seins, oui… Je jouis ! ça vient !… Là !… Oh !… Tu me fais jouir comme quand je suis prise par deux noirs… Jamais je n’avais pu le refaire… Tu es géniale… Il en manque un dans ma bouche qui se déverse entre mes lèvres… Salive entre mes lèvres…
Je le fais… Ma langue dirige ma salive entre ses lèvres, l’effet est saisissant, on dirait du sperme…
Elle pleure de plaisir elle jouit comme je n’avais jamais vu quelqu’un jouir comme ça, même dans les vidéos… Elle est en transes, le godemichet à fond, à pleine vitesse depuis 10 minutes, mon poing au fond de son vagin pousse son col d’utérus, et tout son ventre est pris de spasmes.
Orgasme ravageur…
Au bout d’un instant, elle retire l‘objet en perte d’énergie, se calme ; je retire délicatement ma main….
– Tu m’as tuée… Je suis morte… Tu m’as prise comme j’en rêvais… On se revoit, il le faut… Je… Prends une robe, sers-toi, ce que tu veux. Laisse-moi ton portable, je suis encore là-haut… Je n’ai pas la force de m’habiller… J’ai mal, au derrière, devant, dedans…. Je suis saccagée, ravagée… Irréel, je suis montée plus haut que jamais, plus haut que le ciel… Tu es ma déesse… Je te veux ce soir, encore et encore…
– Tiens mon portable, mais je ne réponds souvent que le soir, ne t’inquiète pas…
Elle se rhabille après la traditionnelle séance lingettes que je partage, puis je reprends mon tour de ville, vers le port, la tête encore embrumée par ce que je viens de vivre, un moment d’égarement…
Le soir arrive à grand pas, je suis revenue et allongée dans ma chambre, après un tour sur le port.
C’est drôle, j’évite les boutiques de prêt-à-porter maintenant, c’est mon portefeuille qui va aimer…
En route pour une séance détente dans la piscine, je croise MH.
– Alors, fatiguée ?
– Heu…
– Exploit de lesbiennes patentées ?
– ??
– Eve m’a raconté… Pas en détail, mais ça valait le coup. Tu ne fais pas les choses à moitié, je prends du retard sur toi…
– C’est elle, Eve tu as dit, je ne savais pas son prénom…
– Allez ! Profite. Régénère ton corps de rêve en quelques brasses. Mais je suis jalouse, j’aurai besoin d’un extra ce soir…
Je continue vers l’eau claire… Eve, un nom bien féminin… En tous cas sacré tempérament !…
L’eau est délicieuse, fraîche, douce, sans personne autour… Ah, si, je n’avais pas vu nos amoureux de dimanche soir… Dans l’ombre, sur un transat, en train de papoter, tournés l’un vers l’autre en se tenant la main… Je leur dit bonjour en revenant dans mon espace, elle a des yeux bleus transparents, il a des tatouages devant, elle en a un, un serpent rouge, sur un sein… Oui, justement, celui qui est sorti…
Vers 20H30, je monte, j’essaye mes nouveaux habits… Puis passe au maquillage, tout simple… Je me décide pour le short, avec le Top… Aïe…
J’ai des sandales blanches avec bride derrière et au-dessus, très select et à la mode de cette année…
Le short est sublime vu par derrière, je ne regrette pas… Le Top arrive sur mes hanches, découvre une bande de peau lorsque je lève les bras…
Super, j’ai mis un string qui remonte sur mes fesses, il se voit lors de mes plongées en avant..
Pute ? Mais non ? Sexy, jeune, bof… Tiens, je verrai dans le bar… J’espère faire un rock, j’adore me monter quand j’ai bu.
Nos deux amis arrivent, je suis au bar, papotant avec MH…
– Vous êtes à l’heure, merci…
– Vous êtes…
– A la mode…
– Mieux, ils auraient dû venir ici pour les photos, vous êtes sublime Eliane !…
– Et moi, j’applaudis ?
– MH, tu es sensationnelle, tu t’étais cachée derrière la caisse…
– Parfaites toutes les deux, deux bombes…
– Au fait nous avons une invitée de dernière minute, une de mes amies. Elle m’a promis de venir avec un monsieur pour garder la parité… Tiens, les voilà…
– Eve, par ici…
– Tu connais Eliane, je crois…
Leurs yeux se croisent, se fixent, se fusillent…
– Voici deux jeunes gens qui n’ennuyaient dans notre cité… Thierry et Adam, mais je ne sais plus dans quel ordre…
– Moi c’est Adam, le blond, bonsoir…
– Thierry, moi c’est noir, bonsoir et merci de nous accueillir…
– Voici Sean… Antillais, qui m’accompagne ce soir.
– Bon, allons-y, le « Pub de la Côte » est réputé pour ses tapas, pour son ambiance, nous verrons.
Nous la suivons à pied, c’est pas très loin du port, Eve est à mon côté, MH de l’autre…
Lorsque MH arrive, on lui ouvre la porte et le « J’ai réservé pour 6 » est sans appel…
Une jeune femme se dévoue et nous conduit. Bien placés, vue sur le port, pas trop dans l’axe de la porte. Piste de danse, bar… Les gens mangent des tapas sur de hauts tabourets, en regardant le rue… Quelques danseuses se trémoussent déjà sur des airs de salsa…
Sean arbore un large sourire en louchant sur ma poitrine… Adam le blond est à mon côté gauche, MH à ma droite…
– Nous commençons ici, puis nous irons nous asseoir plus confortablement.
– Parfait, commandons pour tous. Un ensemble de tapas ?
– Oui, ils vont nous panacher quelque chose…
Bière, jus de fruits, whisky, vodka… Nous nous servons, et sirotons nos verres en nous balançant…
Les conversations vont du temps, au soleil, à l’actualité…
– Adam, vous dansez ?
MH lance les festivités, Sean m’invite très vite, sans laisser de chance à un autre…
Nous sommes tous sur la piste, nous déhanchant… Sean a un atout, il sait danser la salsa, et tout ce qui vient d’Amérique du Sud, Antilles, et autres…
Il m’entraîne, en rythme, me pousse, me tire, je suis, il sourit, les autres regardent parfois mon top au supplice et mon short moulant mes fesses et révélant mon string…
– Tu es appétissante en plus, Eve t’a fourni les vitrines ?
– Oui… Mais ton sourire est le plus beau des étals…
Je m’enfuis… Sean devient pressant et me tourne en cadence, je glisse doucement vers Thierry…
– Alors ?
– Super ambiance. Tu es vraiment superbe, tu sais…
– Je sais, c’est fait exprès… Pour vous… Tu es marié ?
– Oui, je vis avec une amie depuis 10 ans… On a déjà eu deux séparations, puis 2 reprises…
– Oh, elle était en faute ou toi ?
– Egalité…
– Et Adam ?
– Il vit avec une amie, colocataire, il a une maîtresse mariée dont il se lasse car elle le taraude… Il aimerait vivre seul, enfin… il a 24 ans… Moi 35…
– Vous êtes jeunes tous les deux… Profitez… Mais pas trop, un coup de canif dans le contrat… On ‘en a ni l’un, ni l’autre en fait, nous sommes libres devant la loi…
– Tu aimerais te fixer ?
– Bof…
– Pas avec elle…
– Voilà… J’ai peur qu’on passe notre vie à se déchirer… J’ai besoin d’air, elle aussi…
– Elle est belle ?
– Oui, et elle le sait, me fait chanter, veut un enfant, elle a 5 ans de moins… On a le temps de se prouver, mais, j’aime ma liberté comme ce soir, mes copains, la nature… Les jolies femmes comme vous, comme toi… Tu es si désirable…
– Doucement, on a le temps…
– J’ai fantasmé toute la journée, et puis je te vois si jeune, si sexy, tu me fais craquer…
– Ce n’est que mon sexe qui t’attire…
– Je ne l’ai pas encore vu…
– Coquin… Tu me plais aussi, vous êtes très beaux tous… la nuit va être très longue je pense…
– C’est vrai ? Tu ne nous planteras pas ?
– C’est moi, avec MH, qui avons provoqué ça…
– C’est vrai… Bon, je te laisse la bride… Parfois je suis pesant…
– Mais non, tu veux me sauter, tu as peur de la concurrence…
– Toi alors… Tu n’y vas pas par 4 chemins…
– C’est faux ?
– Non…
– Alors attends, il faut l’ambiance… Tu aimes partager ?
– Heu… Vous voulez le faire… Ensemble ?
– Non ?
– Je… Oui… Mais…
– Quoi ?
– L’antillais, il n’est pas ?…
– Ah, PD ?
– Oui…
– Je ne sais pas, vas lui demander… Non je plaisante, c’est Eve qui l’a amené, personne ne le connaît, alors, tiens, viens…
J’ai repéré Eve se dirigeant vers les toilettes… Thierry me suit…
– Ah, Eve, on a une question…
– Oui ?
– Sean, il est PD ?
– Heu… Pas que je sache pourquoi ?
– Thierry auquel j’ai dit que l’on pourrait terminer la soirée ensemble s’est inquiété du mot « ensemble »…
– Mais non, Sean est un bon copain, je le connais depuis que je suis ici, il tient une boutique sur le port…
– Et côté…
– Sexe ?
– Noir, gros, énorme même, doux, comme j’aime…
– Il est donc… Normal, il ne fait que les femmes je veux dire ?
– Ah, il faudrait le lui demander, en tous cas, je ne l’ai jamais vu avec un mec, même après, chez moi, chez des potes, écouter de la musique, fumer, baiser… Il est très correct en tous cas…
– Merci… Tiens, le voilà…
– Sean ?
– Ouais ma belle ?
– Tu veux baiser ?
– Je suis venu pour ça non, tu m’as dit qu’il y avait de bons coups ce soir, toi, MH que je connais un peu grâce à toi, et une nouvelle, toi Eliane… Et je suis impatient…
– On va où ?
– On retourne avec MH, si elle n’est pas partie avec Adam…
Elle discute avec le jeune homme et nous voit arriver…
– Bon, c’est super ici, mais ça manque d’intimité…
– Attendez, ça va venir, on va passer à côté, ils démarrent vers minuit… Il est onze heure…
– C’est quoi à côté ?
– Du jazz, de la House, du soft… Très sombre, guitares, parfois saxo, spectacle de nu…
– Ah… Des hommes…
– Non ?
– Si, mais gentil, pour sourire… genre chippendale…
Après plusieurs verres et de la danse éperdue, nous voici au fond d’une cave qui me rappelle mes bonnes années à Paris, St Germain des prés…
Canapés, coussins, tables basses, toute le monde voit la scène…
Espace danse central, des alcôves, un bar avec des tabourets…
On nous dirige vers un endroit discret, 6 personnes. Bouteilles…
On s’allonge calés par des coussins, très confortables, comme à la plage… La scène est proche, des femmes dansent, dévêtues, très pro… Les hommes bavent déjà, moi aussi…
Eve se retrouve entre Sean et Thierry, puis MH et Adam… L’ambiance a changé… Plus intime, plus discrète… Nous regardons la salle, la scène… Les couples discutent… Puis le show terminé dans une salve d’applaudissements, ils viennent sur la piste, s’enlacent sur une musique très douce, chaloupée… Sean invite MH, Adam avec Eve, et Thierry avec moi. Très souples au départ, le premier baiser est torride et discret, perdus parmi les couples… Je m’accroche à son cou et savoure son baiser, je le lui rends… Nous prenons le temps, le courant passe… Nous nous embrassons souvent, yeux dans les yeux… Il est un peu plus grand… Ses cheveux noirs sentent bon, son sexe se manifeste contre mon ventre… J’avance discrètement une main… La sienne se referme sur un sein…
Il n’y a plus personne sur la scène, la musique nous accompagne, nous entoure, nous enivre… D’autres couples se forment, s’embrassent, se caressent, vont s’asseoir, reviennent…
A notre droite, une femme, offre ouvertement ses seins libérés aux mains de son partenaire. Une autre, plus jeune, sur notre gauche, est collée contre son danseur, la tête dans son cou, les yeux fermés, sa robe relevée trahit ce qu’il lui prodigue…
C’est chaud, très chaud… Il est sans doute temps d’envisager un endroit plus confortable et plus intime…
Justement MH se retrouve face à nous, ses vêtements en désordre et ses yeux pétillants trahissent un flirt effréné, mais non abouti…
– Si on s’accordait plus d’intimité ?
– J’avais pensé chez moi, à l’hôtel, mais à 6 il n’y a pas assez de place, et surtout trop risqué pour moi… Mais…
Entre temps, Eve nous rejoint avec Sean…
– On peut aller chez toi, MH, dans la villa…
– Bonne idée, il me faut prendre les clés à l’hôtel et la télécommande… Nous pourrons inaugurer mon pool-house, il est immense, j’y ai mis des tapis, des coussins, un grand canapé, tout ce qu’il faut… C’est tout neuf…
– J’ai un SUV 7 places, si ça vous dit ?
– Oui, Sean, bravo, c’est OK, il est en ville ou à l’hôtel ?
– Ici, au port, enfin dans mon garage, je vais le chercher du temps que vous soyez prêts et je vous emmène, on passe à l’hôtel…
– D’accord, on se prépare… OK les jeunes ?
Tout le monde répond en chœur, un oui collectif…
Nous réglons MH qui a payé la note globale, elle tient à m’inviter ainsi que les deux jeunes gens…
Nous sortons dans la rue où la fraîcheur nous ratt****… Mais il fait bon à minuit…
Sean arrive avec sa superbe voiture, une BMW noire, haute, on se sent chez nous…
MH monte devant, nous avec Thierry derrière, il reste 1 place plus 2 petites…
Je m’assieds au centre de la banquette arrière, tournée vers Thierry, Adam prend Eve sur lui…
Tout le monde rit…
Direction la plage, puis l’hôtel…
Aussitôt les mains de Thierry profitent de la pénombre de la voiture, Eve qui est contre moi, se met à se trémousser… Adam a du ressort… La robe indienne de mon amie remonte, remonte….
Mon short résiste, une main de Sean a perdu la direction et s’aventure sur le siège passager…
Mon Top se soulève, mes seins sont aux anges, les deux mains de Thierry les empaument… Je ressens de nouveau son sexe contre ma cuisse, ça devient…
Eve est pratiquement nue, j’aperçois le sexe du jeune Adam, entre ses cuisses, essayant de l’installer sur lui…
Je me rue sur elle, caresse ses seins et insinue ma main entre ses cuisses qu’elle vient d’écarter… J’y rencontre le membre ardent du jeune homme, juste avant qu’elle ne s’empale… Elle est trempée…
Mon short vient de s’ouvrir et de glisser un peu, une main d’y accéder…
Je caresse son minou, le membre est aux portes de son puits d’amour…
Je lui barre l’accès, ouvrant le sexe avec mes doigts, elle se met à gémir doucement…
MH vient de comprendre et se retourne, ses seins sont libres…
Thierry est en train de me faire jouir, me masturbant à outrance… je tiens bon et plante 3 doigts dans le vagin de mon amante… Adam, vexé, pousse de toutes ses forces son pieu dressé contre ma main, voulant investir la place, elle le caresse lentement le faisant patienter…
Mon short m’abandonne définitivement gisant sur la plancher… J’écarte mes cuisses, il me pénètre sans aucune hésitation, il plonge et replonge, je calme l’envie de crier mon plaisir…
Ça y est Eve est empalée sur Adam… Il l’a prise sur lui, écartelée, tandis qu’il soulevait la robe et prenait aussi ses seins dans ses mains la portant à un premier palier…
Je tourne mes fesses vers Thierry, il m’embroche de plus belle, me possédant entièrement en de longs mouvements du bassin… Je jouis sans dire un mot tant il est magique…
J’entends MH échanger quelques mots avec Sean. Elle descend, sa robe est ouverte… Elle revient au bout d’une minute et demie…
– Facilité de l’ascenseur privé direct dans ma chambre…
– Il est temps de prendre un bain de minuit non ?
– Où ?
– Après le virage là-bas, nous risquons de ne pas être seuls, doucement… Non, pas de véhicules, c’est mardi soir… Tu peux aller au fond du parking…
Thierry continuait ses mouvements, et allait trouver mon bouton d’amour…
Eve se pénétrait sur Adam, le sexe la pilonnait doucement lui arrachant de profonds soupirs.
Nous descendons à regret, rejoignant nos affaires, les empilant sur le siège arrière… Seul Sean doit tout quitter, et MH ôter sa robe déjà dégrafée…
L’endroit est sympa, suite à une avancée de terre, la plage forme une rade, un parking permet d’y accéder et au bout on est seuls au monde…
Pas de perte de temps, tous à l’eau, nus comme des vers, criant comme des damnés, car l’eau surprend par sa fraîcheur, puis on s’y habitue en quelques secondes… Les hommes plongent, les femmes font attention à leur mise en plis, mais s’avancent doucement, puis recouvertes jusqu’aux épaules, nous nous rapprochons, cernées par nos cerbères…
Baisers, caresses, le groupe se reforme et reprend là où nous étions dans la voiture…
MH ratt**** le temps perdu, Sean la serre dans ses bras, elle se laisse emporter par les bras puissants sur le rivage…
Eve et moi, avec les deux commerciaux, reprenons notre ballet, dans l’eau, et je revis les minutes passées avec Marielle… Des images ressurgissent, je me laisse emporter, je les revis avec Thierry, sentant de nouveau son sexe… Eve et moi savourons la baignade, nous donnant à nos deux chevaliers servants, jusqu’à sentir leur semence nous envahir, transportées dans les limbes de l’amour et du sexe…
Etroitement serrés, l’une et l’autre contre ceux qui viennent de devenir nos amants, nous regagnons la berge, retrouvant MH et Sean tendrement enlacés.
L’air nous sèche, nous roulons sur le sable, nous amusant follement l’une et l’autre, rejointes par MH pour une cavalcade effrénée sur le sable… Nos seins libres, font un festival d’érotisme à la lueur de la lune. Nos hommes nous att****nt, caressant, pelotant sans vergogne nos atours…
Partageant une large serviette nous évitons à la belle voiture une grave pollution intérieure …
MH nous indique qu’il faut environ 10 minutes pour monter…
Eve change de position et de partenaire, gagnant la troisième rangée de sièges avec Thierry, je vais sur le siège passager et MH se retrouve dans les bras d’Adam sur la seconde rangée… Là elle a tellement de place qu’elle étend ses jambes écartées, la tête sur les cuisses du jeune homme…
– Oh quelle place…
Aussitôt, Adam lui présente son sexe, elle le prend d’un seul coup au fond de sa gorge et commence des va et vient experts…
Eve, masquée par les repose-tête de la seconde rangée a fait connaissance avec Thierry. Sa tête dodeline entres les cuisses du jeune homme, les choses sont en bonne voie…
Sean se permet de regarder autre chose que la route, mes seins tressautant sur chaque bosse…
Sa main glisse entre mes cuisses, vient quémander sa part du gâteau, je trouve facilement le chemin du sien…
MH se redresse, ayant reconnu l’entrée du village, elle guide note chauffeur jusqu’à sa demeure privée… Le portail s’ouvre, nous entrons jusque devant le garage… Elle nous conduit à la piscine et les garçons ne résistent pas…
Elle éclaire, ouvre la maison, le salon de piscine, nous sommes aux anges. Je pars l’aider à apporter des boissons diverses, rafraîchissantes et revigorantes…
Je n’ai guère plus de souvenirs, tombant dans une latence infinie, prise par l’un, par l’autre, changeant de partenaire au fil des heures, tous sexes confondus, dans tous les registres possibles.
Je me fais défoncer par les deux commerciaux en même temps, et le pire, c’est que Sean me sodomise en fin de nuitée, terminant cet intermède délirant, mais complet…
J’ai encore la sonorité des gémissements de MH dans la tête, se lâchant avec un duo en elle…
4. Mercredi
Au matin, nous sommes enchevêtrés, il est 08H00 et nos deux princes des ventes doivent être sur le terrain vers 09H00, Eve ouvre sa boutique à 10H00, comme Sean.
MH et moi n’avons que le trajet de retour et la journée pour récupérer. Café délicieux, nous fermons la villa et redescendons
A l’hôtel, bises, baisers tendres, promesses, adieux…
Epuisée, je passe la matinée dans ma chambre à lire et me reposer, puis descends à la piscine où je retrouve MH vers midi.
– Tu manges une salade ?
– Oui, avec plaisir… Merci pour ta villa magnifique.
– Quelle nuit…
– Quel bonheur de s’envoyer en l’air sans arrière-pensée…
– Qu’est-ce que j’ai pris…
– Oui, des marteaux-piqueurs…
– Oh !…. Enfin, imagé, mais représentatif…
Je feignasse la moitié de l’après-midi, entre piscine et plage.
– Tu fais quoi ce soir ?
– Rien, demain je reçois ma cousine Marie, on ira en ville, sur le port…
– Si tu as besoin de quoi que ce soit…
– Merci, c’est gentil. J’ai du sommeil en retard…
– Si tu veux dormir avec moi…
– Je veux bien…
Il ne va pas sans dire que le terme de dormir ne s’appliquera que bien plus tard dans la nuit. Le corps de MH n’a plus aucun secret pour moi, s’il en restait…
Nous avons beaucoup de points communs, comme la tendresse, la sensualité, notre inventivité dans le domaine du sexe, afin de donner à l’autre, le meilleur plaisir possible, et sans compter notre personne…
Ajouter un commentaire