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L e rocher des amants

L e rocher des amants



Les derniers jours de vacances me furent offerts par un oncle sympa. Il avait toujours pris mon parti en nombre d’occasions. Son frère, mon père en l’occurrence le prit au mot ce jour-là. « Ben occupe-toi donc du garnement. Tâche de lui faire entrer dans la tête qu’il doit bosser son bac. » Il est vrai que mes parents se désespéraient de ma langueur naturelle tandis que mes autres frères se débrouillaient. Il leur importait peu qu ‘on me soupçonnât de réelles potentialités. Ils avaient peur d’avoir conçu un raté, un boulet pour toute la famille. Mon oncle estimait hystérique leur crainte.

J’avais toujours adoré cette région du Croisic. Avec mes cousins des fois ont poussé en vélo jusqu’à Guérande voire Batz. L’air salin ambiant me revivifiait. En un accent de sincérité je disais à l’oncle que j’aimerais pour toujours m’établir dans ce coin. L’oncle cette fois-là me répondit à peine goguenard : »Ben tu réussis le Bac et fait de bonnes études. Je me fais fort de te trouver ici une jolie maison pas chère. » J’entendis, je crois la leçon. N’était-il temps de s’affranchir des parents et de leurs jérémiades ? J’avais envie d’en mettre un grand coup de collier. Une circonstance hâta cela.

En cette fin d’août nous vîmes débarquer un couple ami de l’oncle. Ils venaient de Versailles. L’oncle pour se moquer les appelait : Mon couple d’intellos. En effet elle était éditrice, et lui universitaire émérite qui avait sa petite notoriété. Sur Google on trouvait partout son nom et des extraits de ses articles et de ses livres. Et par pédant pour un sou. L’un l’autre ne parlaient pas de leur métier et de leurs hauts faits d’armes. Nous n’apprîmes jamais cela que par la bande ou par des autres. Ils voulaient par contre tout savoir sur nos vies et aspirations. Ils en firent autant avec moi.

Je pense que le monsieur avec une simple déférence parvint à me convaincre de ma valeur et que j’avais raison de n’écouter que mon instinct et mon sûre désir. Il en excusait pour autant mes parents qui comme nombre croyaient bien faire. Ils me conseillaient de dealer avec eux. A un moment ils comprendraient ma résolution à emprunter telle ou telle voie et même en concevraient de la fierté. Je lui répondis sans forfanterie que j’étais parvenu aussi à la même conclusion. Sa femme à côté nous écoutant et acquiesçant dodelinait de la tête. Je ne pensais pas qu’elle-put être décisive.

C’était une jolie rousse, la quarantaine bien balancée. Ces quelques rondeurs ne m’offusquaient pas. Bien au contraire. Elle me rappelait à cet égard une de nos voisines qui avaient depuis déménagé. Garce notoire qui ne dédaignait pas l’été à faire du naturisme dans un jardin derrière. Elle n’avait cure qu’on la lutinât derrière le rideau. Maintes fois mes frères et moi nous nous branlâmes sur ses chairs. Je ne me souviens pas sans émoi des rayons du soleil finissant dorant chacune courbe des fesses. Je concevais ainsi l’aire du Paradis promis dans tant de religions.

La belle éditrice me parut comme une réincarnation de cette personne. J’observais cependant qu’elle était moins sotte et vulgaire que l’original. Pour le reste par un singulier décret du Destin, elle avait à peu près les mêmes mœurs. Je veux dire qu’elle aussi ne dédaignait pas de se foutre à poil pour peu qu’il fit chaud. A la plage elle faisait cela à l’écart et derrière un rocher. Chez mon oncle c’était derrière une tonnelle. N’empêche il y avait mille façons de la mater et de pouvoir s’en astiquer. Son mari l’en plaisantait et elle rétorquait la mine malicieuse ; « Si cela fait plaisir à ces messieurs ! »

J’appris peu à peu qu’elle allait plus loin et nombre d’hommes pouvaient se targuer d’avoir bénéficié de ses largesses. On pouvait compter au nombre de ceux-là mon oncle. Je ne m’en ouvris jamais à lui. Il aurait cru manquer aux règles de l’hospitalité. Il ne fallait de loin ou de près ne dire jamais de mal de ses amis. Tout au plus concédait-il que Thérèse _ car tel était son prénom _ avait une sensualité affirmée voire revendiquée. En cela il entendait particulièrement qu’elle avait un bon coup de fourchette et ne crachait pas sur la dive bouteille. D’ailleurs de boire la rendait plus lascive.

Par contre mes cousins me lâchèrent sans vergogne le morceau. C’était une salope. Elle aimait la queue. Eux-mêmes se vantèrent d’en avoir disposé ce que je ne voulus croire. Les ados ont le sait sont facilement hâbleurs. Comme de bien entendu le mari ne semblait rien voir. Les dieux semblaient en la circonstance le frapper opportunément d’une cécité. Je crois en fait qu’il aimait sa femme et lui savait ce vice si nécessaire au fonctionnement du bonheur. Les cousins devant tout mon déni voulurent m’offrir telle une petite démonstration. Ce fut à la plage peu loin d ‘un rocher.

La plage était peu accessible. Qui plus est elle était emplie de cailloux ce qui était rédhibitoire à nombre de touristes. On y parvenait cependant par des chemins escarpés. L’un d’eux menait à un surplomb donnant juste derrière notre fameux rocher. Il fallait cependant des jumelles pour mieux voir. Nanti de cet instrument nous nous installâmes ce jour-là. Au départ je ne vis que Thérèse effectivement toute nue allongée sur sa longue serviette. Les cousins se délectaient et gloussaient tandis qu’ils se repassaient les jumelles. Je dus de mauvaise grâce examiner aussi par ce biais.

Ils virent mon embarras et s’en moquèrent. Ils me traitèrent bientôt de puritain et de puceau. J’étais offusqué, humilié tant de leur vulgarité étalée que de ma propre hypocrisie à réfuter en moi les mêmes vices. Disons que j’éprouvais honte à partager avec d’autres mes goûts de voyeur. Il était évident que je me fus branlé sûrement devant cette chair insolente offerte si j’avais été seul. Cependant il m’avait emmené là pour une autre raison. Nous attendîmes moins d’une heure. Je mis un temps à reconnaître en l’ombre qui avançait sur le sable, Armand, garagiste et ami de mon oncle.

C’était un type assez taciturne qui était malheureux en son ménage. Sa femme le trompait. Il recourrait à quelques prostituées du lieu. Il buvait. Était bon copain et excellait somme toute en son métier. Connu jusqu’à Saint-Nazaire pour cela. Je n’aurais jamais cru qu’il put avoir une relation avec Thérèse. Néanmoins il s’assit peu loin d’elle semblant engager une conversation qui put paraître anodine. Elle ne semblait se formaliser d’être à poil devant cet homme hirsute affublée d’un simple jean et tee-shirt, baskets aux pieds. Leur babil eût pu durer longtemps.

Alléguant qu’il ne se passait rien entre temps je proposais du coup de lever le camp. Les deux cousins s’offusquèrent qu’ils eurent raconté des bobards. Ils insistèrent pour qu’on demeurât encore. En effet ledit Armand un moment s’éloignât. Il avait enlevé ses baskets et marchait au bord de l’eau trempant les pieds dedans. Il avait la tête basse et les mains dans les poches. Puis peu à peu il revint à la miss qui semblait l’ignorer. Derrière ses lunettes de soleil on put en effet croire qu’elle somnolait. Ainsi s’allongeât-il près d’elle commençant à la caresser. Soudain ils s’embrassèrent.

C’est elle qui en avait pris manifestement l’initiative. Les caresses avaient du la chauffer. Peu après elle écarta les cuisses offrant cru son minou et ce pour qu’il la léchât. Ce qu’il fit sans d’autres façons. Noté que j’observais cela de loin refusant à chaque fois les jumelles qu’on me proposait. Les cousins gloussant et se délectant de ce spectacle. A présent il s’était redressé, elle à genoux. Elle lui descendit le jean sous lequel il n’y avait rien hors une bite bien tendue. Je vis bien qu’elle le branlait puis le suçais. De guerre lasse à ce moment-là, je dus accepter de regarder aux jumelles.

Je vis distinctement la crinière rousse et la bouche gobant avec avidité ce sexe d’Armand . Celui-ci crispé, fermait les yeux. Son visage témoignant plus de la souffrance que du plaisir. On m’arracha alors la paire de jumelles. A présent il était couché sur elle. Elle se tortillait. J’avais vu cela souvent dans des films porno. Je trouvais cela ridicule plus que dégoûtant dans la réalité. Comme un pauvre hère Armand s’échinait à besogner la miss. Elle semblait dominer la situation et à vouloir avaler en sa chair opulente l’infortuné mâle tel une mante religieuse. Bientôt je n’en voulus plus voir.

A la dernière vision, ils étaient en levrette. Mes cousins voulant tout voir me traitèrent de lâche puis de lâcheur. Plus tard ils me dirent qu’Armand avait fini par l’enculer. C’était son truc à elle. Elle adorait cela. Eux-mêmes n’y étaient parvenus. Ils avaient chaque fois débandé devant son cul. J’étais passablement écœuré. Je ne me sentais de taille à affronter les prochains regards tout d’innocence de Thérèse. Pour Armand je le méprisais secrètement. Il était insignifiant. Je ne l’en jalousais pas moins. Bref je devais convenir que tout était vrai sur elle jusqu’aux pires calomnies.

En effet le soit-même je l’observais de mon coin. Elle était au diapason de la fête. Elle n’était pas la dernière à vider et remplir un verre. Elle tenait mieux l’alcool que son homme. Celui-ci était roide avec un visage d’illuminé d’ahuri. Ange au milieu de démons il semblait ne rien voir. Notamment qu’on tripotait sa femme et que certains soufflaient en l’oreille de celle-ci de certaines cochonneries. Ces détails m’avaient jusqu’alors échappé. Le puzzle reconstitué était à présent évidence. Quel idiot j’étais. Je concevais que j’étais niais et que j’avais encore beaucoup à apprendre.

Un cousin se vanta que la nuit précédente, la garce était venue le visiter au prétexte que son mari ronflait. Qu’elle ne pouvait dormir. Elle demanda une place en le lit pour pouvoir se reposer. Il suivit ce qu’on sait. Le cousin fut branlé, sucé. La montant par la suite. Le cousin ne me proposait pas moins de m’appeler la prochaine fois pour je puis aussi en profiter. Elle aimait avoir nombre de mecs sur le dos. Je ne serais de trop. Nous pourrions à bon compte nous offrir une belle orgie. La proposition pour sûre m’indigna. Par la suite je battis froid à la belle ce qu’elle devinât.

Elle n’eût pas de mal en effet à me faire cracher le morceau. Je n’étais de taille à la balader longtemps. Au bout du compte je lâchais que les cousins avaient conté des ignominies sur elle et qu’enfin je lui savais une liaison avec Armand. Elle éclata de rire s’exclamant : « Coquin tu en sais bien trop. Raconte. Tu m’espionnes ? » Je vis en un instant l’équivoque de ma position. Je n’étais qu’un immonde Tartufe. Ma vertu sonnait creux. Je ne savais comment me dépêtrer. Son regard bleu était insoutenable bien que bienveillant à mon égard. Elle savait mieux que moi ce que je désirais.

Comiquement cela finit par ce qu’elle me consolât tandis que je l’avais en l’histoire calomnié. Elle tint à ce que je vins avec elle à la fameuse plage où je l’avais vraisemblablement vu avec Armand. De cet instant j’avouais tout. En effet nous l’avions reluqué d’un certain promontoire. Elle me dit qu’elle le connaissait car propice aux voyeurs et cela ne la gênait point. D’autres femmes qu’elles aussi garces se prêtait au même jeu. Bref elle maintenait son offre à ce que nous allâmes ensemble au rocher. Tout au plus concéda-t-elle que cela se fit un certain jour. Cela devait demeurer un secret.

Un jour où les cousins devaient être absents. Pour que je cède au final gain, elle menaça d’aller raconter tout à l’oncle. Je pris peur. J’acceptais. Au tréfonds de moi-même j’escomptais qu’il ne se passât rien sur la plage. Il ne tenait qu’à moi de ne pas céder à la tentation. Nous dûmes paraître bizarre ce jour- là sur le chemin escarpé menant jusqu’à la plage. Penaud je restais en arrière traînant les pieds suivant cette jolie femme. On eût cru à une mère et un fils plus qu’à un couple fornicateur. Le soleil était brûlant, les flots rieurs. J’allais jeter ma défroque et enterrer l’ancienne vie.

Parvenus à ce bout du monde près du rocher, elle se mit vers l’horizon écartant les bras et offrant son corps aux dards cruels du soleil en victime expiatoire. Un esprit moins mesquin et chagrin que moi eût trouvé cela sublime. En un tournemain elle se débarrassa de son deux pièces et parût nue devant moi. Elle m’observait ironique et ne put s’empêcher de rire. « Dieu !Quelle tête tu fais ! N’as-tu jamais vu une femme ou plutôt une fille à poil ? « Elle m’invitât à faire de même et haussa des épaules quand elle me vit conserver mon ténu slip. S’allongeant elle commença à bronzer.

Nous n’en conversâmes pas moins. Elle me posait des questions précises auxquelles je devais répondre. Insolite séance psychanalytique. J’en perçus à force tout le sérieux. Elle voulait vraiment m’aider. Que j’accouche enfin à moi. Soudain divergeant et se relevant sur le coude elle me dit : »Je te plais ? » « En tout cas tu me plais. Je te trouve très mignon. C’est bête que tu n’ai une copine. » « Ne gâche pas cette vie. » En un instant elle fut sur moi se collant à ma peau. Nous étions tous deux. Libres seuls face au monde. C’est elle qui commença de m’embrasser. Je plongeais.

Elle n’eut de mal à constater les ravages du plaisir sur mon corps Je bandais. Elle me fit observer que le petit slip ne cachait rien. Qu’il était d’autant plus ridicule avec ce renflement sinistre. Elle libéra le sexe commençant à le caresser. A l’affermir dans sa main. Je n’avais jamais été branlé. Ce fut doux comme une musique. Immémoriale révélation. Enfin cédais-je. Pour la première fois j’acceptais de me laisser aller et de m’abandonner à un être. A une gentille et féconde sirène. Depuis le début je la savais bienveillante. Elle semblait inaccessible au péché et à toute allégeance.

Ses lèvres étaient douces sucrées. Je compris que tant d’hommes ne pouvaient résister à cet enchantement. J’avais eu tort de moquer mes cousins. On doit vivre au contact des fées et des déesses. Je crus fondre en sa bouche. Elle m’offrit ma première fellation. J’en conserve encore un souvenir ému. Il n’y eût pas d’autres pipes si tendres et si intenses. Par un petit rire elle me signifia qu’elle n’irait pas plus loin craignant que je ne me répandis. Elle voulait davantage et me recueillir enfin entier entre ses cuisses. J’entrais dans le fleuve. J’accédais au nouveau monde.

Il n’y eût jamais guide plus sûre ni attentionné en une navigation. Après les premiers pas ou brassées malhabiles je pris enfin mes assurances. Une joie guerrière m’inonda. Enfin je possédais une femme réelle. Je découvris en son regard une lueur nouvelle. Celle-ci disparut par un autre et fougueux baiser. Elle prenait semble-t-il autant son pied que moi. Je dois concéder encore à cette femme une belle générosité dans le sexe. L’oncle avait raison de célébrer en elle ce règne de la sensualité. Nous ne vîmes point passer l’heure. Au loin le soleil amorçait sa descente. Mort et renaissance mêlés.

Nous tînmes à conserver le secret. Nous baisâmes deux fois encore. Elle vint chaque fois au sein de la nuit dans mon lit. Il fut promis que sur Paris nous serions amants. Elle avait tant à m’apprendre encore. Il fut convenu que je me garde de toute jalousie. Ceci n’était pas moins important que le reste. Je devais apprendre à respecter la liberté de l’autre. En peu de temps je grandis. Mes parents ne me reconnurent pas. Ils en surent gré à l’oncle. Lui-même n’eût jamais soupçon de la cause de cet accomplissement. Ainsi vingt ans après j’aime encore à passer près de mon rocher.

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