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Maudit vaudou ! 03

Maudit vaudou ! 03



Épisode précédent : Paul a une aventure avec une des recherchistes de l’émission (les chasseurs d’entités). Une jeune et jolie Haïtienne bien ronde qui porte un étrange collier, un gris-gris pour contre-carré un mauvais sort que son ex lui avait jeté (plus d’appétit sexuel.) Mais pendant leurs ébats sur la table de réunion l’ex-petit ami débarque furieux et jette le même sort au pauvre Paul en plus de lui voler son âme ce qu’il ne prend pas au sérieux.

Mais une fois a la maison, la belle ma tante Pierrette débarque, en visite pour quelques jours. Le lendemain Paul se promets une bonne partie de jambe en l’air avec la tante et ça femme, deux jolies rousses, mais… le mauvais sort vaudou semble fonctionner, Paul n’arrive plus a avoir d’érection. Les deux femmes eurent beau se démener pour essayer de l’exciter, cela ne donna rien. Décourager, il doit se résigner à aller voir le docteur vaudou.

La cérémonie

Dehors, devant la porte d’entrée de la maison avec Pierrette a mon bras, je me fourrer un cigarillo au coin de la bouche et l’allumer en regardant le vent glacial emporter nos feuilles mortes chez le voisin. Good !

L’air froid me réveilla et me redonna un peu d’énergie. La vue d’ici, au milieu de la montagne sur le centre-ville de Montréal était magnifique même sous un ciel de plomb comme aujourd’hui.

— Allons-s’y fit Pierrette en grelottant et m’entraînant vers le grand garage double sur le côté du musée. Elle portait sa veste de cuir et au lieu du jeans bien chaud d’hier elle avait opté ce matin pour une jupe noire s’arrêtant aux genoux, bas collant noir et de longues bottes. Elle était magnifique certes, mais ce n’était pas approprié pour une journée aussi froide. Ah les filles.

— Faut régler t’ on petit problème au plus vite Paul. Y as longtemps nous deux qu’on n’a pas fait boum, boum comme tu dis.
— WAIS, fis-je avec entrain, l’air mauvais en tirant sur mon cigarillo parfumer au rhum de la Jamaïque, kit a manger du sorcier vaudou au souper ma belle rousse.
— Bon, là je reconnais mon petit Paul. Dit-elle en me tapant l’épaule.

Elle m’appelait souvent mon petit Paul même si elle devait lever le menton bien haut pour me regarder droit dans les yeux.

— C’est quand même pas croyable cette histoire-là. On s’ennuie jamais avec toi mon beau !
Je me contenté de grogner en marchant ouvrant la porte du garage avec une télécommande.

On s’installa dans mon gros Hummer vert armé qui avait fait la guerre du golf, chauffage a fond et on fila vers l’est de la ville, le quartier St-Michel ou habitait Tahina.

Elle nous attendait dans un abribus en grelottant elle aussi, elle monta derrière et je fis les présentations tandis qu’on repartait, direction le cartier a m’mlasse me dit-elle. L’un des plus vieux cartier de Montréal et aussi l’un des plus pauvres. On le surnommait ainsi à cause d’une usine qui fabriquait de ce sirop noir à base de canne à sucre (la mélasse,) dans les années 40 ou 50 et de la forte odeur que l’usine dégageait dans le cartier. Mais il y avait d’autres histoires à ce sujet que j’avais oublié pour l’instant. J’avais l’esprit ailleurs, devenir impuissant du jour au lendemain, ça travaille son homme.

« Vaudou et canne a sucre, pensai-je tout de même, on reste dans le thème, y manque que les zombies. »

Pierrette dévora la belle Haïtienne des yeux en lui serrant la main. Tahina portait des jeans et un court manteau beige gonfler par sa poitrine opulente et de gros anneaux dorés suspendus aux oreilles. Elle avait attaché ses épais cheveux frisés en queue de cheval ce qui dégageait son beau visage à peine maquiller. Juste un peut de rouge sur ses lèvres épaisses et charnues avec un léger fard à paupières marron.

— Et puis, me demanda-t-elle en passant la tête entre les sièges, comment tu te sens ?
— Y bande put. Fit Pierrette sans détour.

Méduser, Tahina arrondit les yeux, pour sourire finalement.

— Oh, ses puissants la magie vaudou. Il lui faut un gris-gris au plus vite.
— Au plus vite. Confirma Pierrette, après on se fait un petit souper tous les trois, je vous invite ?

Pierrette en mode séduction… ça ne traînait pas. J’en savais quelque chose. La première fois que l’on s’était rencontré en camping elle m’avait fait une pipe.

— Désoler mais j’ai des cours cet après-midi et ce soir. Je vais vous présenter à ma tante et elle…
— Ta tante c’est le docteur vaudou ? Lui demandai-je étonner m’imaginant plutôt un vieux bonhomme édenté style pépé Christophe.
— Oui, et elle est très puissante, elle vous dira quoi faire Paul et faudra lui obéir. Mais il va falloir trouver aussi son âme, Mme Pierrette.
— Ah ben oui, son âme. Ça te manque tu tant que ça Paul une âme ?

Je soulever juste les épaules en tirant sur mon cigare.

— Si le bokor la mange, il ne pourra jamais la récupérer Mme Pierrette, faut pas rire avec ça. Il pourrait même le transformer en zombie. Et trouver le sorcier ne sera pas évident.
— Doit pas y avoir trop, trop, de sorcier vaudou a Montréal. Dis-je en évitant de justesse un squidgy en plein milieu de la rue avec des cheveux vert et bleu et la face pleine de ferraille et qui me fit un doigt d’honneur en plus. Je me sentais d’humeur à écraser le prochain.
— Oh oui Paul, beaucoup ! On est environ 60,000 Haïtiens a Montréal, y doit y avoir d’après ma tante Maima pas moins d’une centaine, voir plus de sorciers vaudou ; des hougans, des mambos et des bokors. Mais ils ne sont pas tous de vrai sorcier, plusieurs se prétendent bokor ou hougan justes pour faire de l’argent. Ma tante Maima elle, est une Mambo, une vraie et elle a beaucoup de relation. Elle va vous aidez, mais elle a sa manière bien à elle de faire la magie. Elle pratique un vaudou très ancien que la plupart des autres ne connaissent même plus. Même si cela vous paraît étrange faite tout ce quelle diras de faire Paul. Elle combat le feu par le feu.
— OK, mais, si j’allais parler a ton ex dans le blanc des yeux pour qui nous dise le nom de son bokor ?
— Mauvaise idée, il a 12 frères. Je l’ai appelé hier et il dit que si je reviens avec lui et qu’on se mari il annulera le sort et te rendra ton âme, mais pas question. Je m’excuse Paul.
— OK ! Pas de problème ma belle. Fi-je simplement. Et comment il a pu débarquer justement au bon moment à la salle de réunion et me faire ça ? Il ne me connaissait même pas.
— Un hasard, il me court après sans arrêt. Il avait dû s’arranger avec le bokor pour qu’un sort touche le premier homme qu’il voyait avec moi. Désolé. Même chose pour ton âme.
— Tu devrais te plaindre à la police ma belle s’il te harcèle. Lui conseilla Pierrette. Attention Paul…

J’éviter de justesse un cycliste qui n’avait pas fait son arrête obligatoire et trois piétons fou furieux qui traversait n’importe ou. Je déteste les grandes villes, j’avais juste hâte de retourner à notre maison de Sacré-Coeur en plein bois l’été prochain. Ce salaud de Kato (un raton laveur que Marie avait en partit apprivoiser et qui ne m’aimait pas du tout et c’était réciproque) devait s’ennuyer tout seul rouler en boule sous notre hangar. Hi ! Hi !

À quoi tu penses Paul. Me demanda Pierrette. Tu ris tout seul encore.
— Hum, rien !

— Je vais vous amener chez ma tante et faire les présentations, mais ensuite je dois filer à l’université. Nous annonça Tahina.
— Tu veux que je t’y conduise ?
— Non, ça ira Paul et encore désolé pour tout ça !
— Comment en vouloir a un oiseau des îles aussi mignon. Lança Pierrette.

Tahina se contenta de sourire en rougissant un peu.

La tante Maima

On se stationna dans une petite rue tranquille et typique de Montréal avec ses vieux immeubles à logement en brique rouge coller les uns aux autres et qui avaient tous de grands escaliers extérieurs en fer forgé peint en noir pour la plupart. Le ciel s’était obscurci et une pluie fine frappait le pare-brise depuis un moment faisant tomber ce qui restait de feuilles mortes dans les grands érables bordant la rue de chaque côté.

On se trouvait pas très loin du port de Montréal plus au sud et de l’édifice de la sûreté du Québec un peut a l’ouest la ou travaillait a l’occasion Kathy Reichs, l’écrivaine célèbre et anthropologue.

On monta aux deuxièmes d’un de ces immeubles vétustes et mal entretenue à trois étages. Tahina frappa à une porte, la tante nous ouvrit aussitôt. Une Haïtienne typique ; corpulente, souriante, cheveux frisé très court en t-shirt des 101 dalmatiens soulever par une poitrine démente, jupe indienne et pieds nus.
Tahina nous présenta et échangea quelques mots en créole avec elle avant de s’éclipser en me donnant un baiser et me souhaitant bonne chance.
Pierrette la regarda redescendre les escaliers l’air vraiment déçu qu’elle reparte déjà.

Je m’attendais à ce que l’on débarque dans une boutique vaudou, mais, apparemment, on était chez la tante et c’était un logement des plus banal et typique de ces bâtiments ; tout en longueur et sombre avec des fenêtres justes a l’avant et a l’arrière, salon cuisine et quelques chambres. Mais il y avait vraiment une drôle d’odeur qui flottait dans l’air semblable a de l’eau oubliée dans un pot de fleurs depuis un mois, même deux ou comme si des zombies fraîchement déterrés jouaient aux cartes quelque part.

— Suivez moi c’est par ici. Elle nous entraîna dans le couloir. Je m’excuse pour l’odeur, dit-elle comme si elle lisait dans mes pensées, j’ai dû préparer à la cuisine des potions pour vous et des clientes.
— Ça va ! Fit Pierrette derrière moi.

Elle nous fit entrer dans une pièce fermer par un rideau, enfin, cela aurait dû être une pièce, mais on se retrouva plutôt devant un étroit escalier en colimaçon très pentu qui nous amena un étage au dessus. On pénétra dans une grande salle qui faisait la longueur exacte du logement d’en dessous. Les murs, le plafond et le planché étaient peint en noir, sans aucune fenêtre, éclairer par quatre grands candélabres a cinq branches, un dans chaque coin plus des chandelles et des lampions multicolore poser ça et la sur le sol. Sur les murs, d’étranges signes étaient peints en blanc et sur le planché au milieu de la pièce il y avait un grand cercle blanc également dans lequel des symboles complexes avait été dessiné. Cinq chaises avaient été placées autour du cercle et près d’un mur il y avait une longue table recouverte d’une nappe blanche sur laquelle il y avait de pots en terre cuite ou en verre colorer éclairer par de hauts lampions rouges comme a l’église. J’aperçus au dessus de ma tête une bouche d’aération qui ronronnait doucement sans doute pour évacuer la chaleur et la fumé.

— On est dans le temple, expliqua telle, les signes sur les murs nous protègent des mauvais esprits et des bokors. Le cercle par terre c’est un vèvè dessiné avec de la poudre de riz. On va faire une cérémonie M Paul. Elle débute par l’invocation du loa détenteur des clés du paradis et de l’enfer appelé Legba « Le Maître des Portes ». C’est lui le gardien du chemin entre les humains et les dieux. On va par son intermédiaire communiquer avec Guédé ou le baron samedi si vous préférer, pour vous libérer du mauvais sort et vous aurez votre gris-gris, faudra le porter trois semaines. Pour vot âme, il faut trouver le bokor et réussir a détruite le pot-ète ou lui racheter et si se le cas et revenir me voir. Là sur le mur il y a des crochets pour nos vêtements déshabillé vous.
— Pardon !
— Il faut être nu pour la cérémonie vous aussi, madame, si vous restez. Vous êtes de sa famille, une amie ?
— Une amie.
— Bien alors, vous aller peut-être m’aider. Et elle lui parla, mais dans le creux de l’oreille.
— Oh oui, fit Pierrette avec conviction en me regardant les yeux rieurs, pas de problème.

Pierrette sourit en commençant à se dévêtir. Visiblement tout ça l’amusait et l’excitait terriblement. La tante Maima se débarrassa de son t-shirt et d’un gros soutien-gorge blanc dévoila une poitrine titanesque lui tombant a la taille, des seins fabuleux aux grosses auréoles noires. Une fois nu tous les trois je les trouver magnifique, mais sans plus. Je ne ressentais toujours rien, aucun désir, et là, cinq femmes arrivèrent par l’escalier ; haïtienne aussi, sûrement, déjà nue, le visage peint pour moitié blanc et pour moitié noir. Toutes étaient dans le même style que la tante et a peut prêt du même âge, quarante ou cinquante ans, dans ces eaux la. De pures merveilles de rondeurs qui prirent place sur les chaises mains sur les genoux sans dire un mot. Elles avaient toutes des toisons pubiennes en triangle et frisé, de gros ventre rond sur lesquelles pendaient des poitrines plus que généreuses et elles portaient toutes également des gris-gris.

Normalement une telle vision m’aurait fait bander à mort, sans parler de Pierrette, si pâle qu’elle se démarquait sur le décor tout autant qu’une tache blanche sur la tête d’un chat noir. Ses seins avaient pas mal grossi depuis la dernière fois que je l’avais vue, ses jolies fesses aussi et elle avait plus de hanches. Elle également se régalait du spectacle de cette ode à la rondeur, je le voyais bien dans ses petits yeux luisants tandis quelle examinait les autres femmes.

— Paul installer vous debout au milieu du cercle, ordonna Maima, mais allez s’y sur la pointe des pieds. Il ne faut pas défaire le vèvè tout de suite, vous eh… madame…
— Pierrette.
— Mme Pierrette venez. Elle la prit par la main pour l’amener près de la table.

Une fois dans le cercle, Homer fit son effet, j’entendis des rires et des murmures. Je tourner sur moi même pour quelles voit toutes mon petit tatouage de fesse, mais Maima ramena ses ouailles a l’ordre et en créole.

-Pe, si yo pa bondye yo p’ap reponn t te mwen lapriyè.

Gros soupir des dames, celle juste devant moi fixait, tête penché, mon petit moineau reposant sur mes couilles sans poil tout comme mon torse et mes jambes d’ailleurs. Les femmes étaient magnifiques à la lueur des chandelles, leur peau chocolatée reluisait joliment, moi qui adorais les rondeurs, la j’en avais plein les yeux.

La tante Maima prit un petit pot, y trempa son index qui en ressortir couvert de peinture noire et se mit a peindre des signes complexes sur le corps de Pierrette qui releva ses longs cheveux roux pour les attacher habilement en chignon en faisant un noeud.

— C’est pour vous protéger des mauvais démons, lui expliqua telle, ils aiment bien posséder des petites blanches comme vous aux cheveux et à la toison de feux. La peinture est a base de henné elle s’effacera dans quelques jours.

Maima peint le dos puis les fesses qu’elle écarta ensuite avec un pouce pour peindre l’anus. Pierrette plissa la bouche en écarquillant les yeux, visiblement elle ne s’attendait pas a des attouchements aussi intimes. Puis la mambo continua sur le devant des cuisses ; le ventre rebondit, les seins tombants puis se mit a faire des cercles autour des mamelons avant de peindre ceux-ci en noir. Sous la pression du doigt, ils gonflèrent à l’extrême et se couvrirent d’une grosse chair de poule.

— Ça chatouille. S’exclama Pierrette en plissant les yeux.
— J’ai presque fini, écarté un peu les jambes, ordonna Maima en se mettant à genoux pour lui peindre l’intérieur des cuisses, les contours de la vulve puis les lèvres vaginales ouvertes, gonfler et humide.
— C’est pour empêcher qu’un démon ne vous pénètre Mme. C’est pour ça que j’en est mit aussi entre vos fesses. Parfois ils ont des gason si gros qu’ils peuvent vous ouvrir en deux.
— Gason ? Fit Pierrette les yeux brumeux et rougissants, visiblement excitée.

Pierrette qui rougissais, ça, c’était rare, sauf de plaisir.

— Leur pénis, parfois aussi, leur gland est pointu comme un poignard et possède un crochet par en dessous. Une fois qu’ils ont joui, quand il se retire, ça vous arrache les entrailles et ils volent votre âme avant de disparaître en fumée. Mais ne vous inquiétez pas, rajouta elle en se levant, vous êtes bien protégé maintenant.
« Et moi, pensai-je idiotement, est-ce quelle vas me peindre le corps aussi, surtout l’anus, tout à coup qu’un de ces démons serait gai. »

Elle lui passa au cou un collier fait de petit coquillage, d’osselets et de plumes et vint m’en mettre un également. Mais le mien avait en plus la tête sécher d’un petit poisson sans yeux et il dégageait une odeur infecte.

Ensuite elle démarra une bonne vieille radio cassette des années 70 ou 80, musique d’ambiance créole sur fond de tam-tam et parla a Pierrette encore dans le creux de l’oreille. Celle-ci acquiesça une nouvelle fois en me faisant un petit clin d’oeil et s’approcha, superbe avec sa peau recouverte de signes et d’idéogrammes déjà presque sécher et ses seins lourds qui se balançaient mollement près de son nombril. Une vraie déesse païenne qui s’agenouilla devant moi pour s’asseoir sur les talons, mains sur les cuisses et fixer mon sexe sans prépuce un moment avant de me faire un de c’est plus beau sourire.

Normalement, j’aurais déjà l’érection du siècle, mais la, mon sexe flétrit s’obstinait a pointé vers l’appartement d’en dessous.

Miama se lava les mains dans un grand bol en psalmodiant quelques choses tout bas, à peine un murmure, mais aussitôt les officiantes se mirent à onduler des épaules en se balançant sur leur chaise tout en entonnant un chant envoûtant en créole tête baissée. Fasciné, j’admirer leurs grosses poitrines qui suivaient le mouvement de pendule.
Maima vint vers moi avec dans une main un petit bol en cramique et dans l’autre une bouteille bleue semblable a celle que l’ex de Tahina avait hier soir. J’allais me faire cracher encore de l’alcool au visage.

— Boit, fit-elle en me mettant le pot sous le nez. Une odeur étrange me fit grimacer, la mixture était sombre et peu ragoûtante. Ça être mauvais, mais bon pour toi petit blanc.

Elle plaça le bol entre mes lèvres et me força à tout avaler, ça déborda des coins de ma bouche pour me couler sur le torse. C’était épais, huileux et ça goûtait le chien mouiller et malade en plus.
Elle prit une gorgée d’alcool et comme prévu me la cracha au visage, une autre gorgée et cracha sur mon sexe puis une autre et… au visage de Pierrette qui ferma les yeux.

Le baron samedi

Je me sentais étourdis tandis que Maima retournait a la table déposer la bouteille et le pot pour revenir mains lever vers le ciel en récitant des incantations en créole ou en français et danser en tournant autour de nous. Ses yeux se révulsèrent tandis quelle tournoyait bras et jambe écarter effaçant peut a peut le vèvè. Déjà un peut groggy, sans doute par la mixture, je fixais les rondeurs de la mambo qui sursautaient et se balançaient suivant le rythme lent de la musique.

« Papa Legba, Papa Legba ouvre la porte des connaissances cachées afin que je puisse obtenir ce que je désire. Je te prie Papa Legba d’intervenir en ma faveur et de faire venir a moi Guédé. Je prie toutes les puissances de me venir en aide. Mes intentions sont pures et mon besoin est grand. Intercède pou moi, afin que j’obtienne ce que je désir ». « Mwen vle ke ti sèpan blan ka redevenir di tankou wòch la. »

Je me mis a rire comme un dément sans savoir pourquoi tout en regardant mes pieds, puis a pleurer et rire a nouveau sous le regard étonné de Pierrette. Ma vison se brouillait et s’éclaircissait, les sons devenaient flous ou trop forts et je chancelais ou c’était la pièce qui bougeait. J’avais l’impression d’être sur le pont un bon vieux trois mats en pleine tempête pis au Cap Horn en plus et en pleine nuit d’hiver, car je frissonnait et claquait des dents.
Des ténèbres angoissantes semblaient envahir la place, comme un brouillard de plus en plus épais et qui, étrangement, semblait surgir des yeux, de la bouche et du sexe des Haïtiennes.

« Je devais halluciner », me dis-je tandis que cet étrange brouillard envahissait la salle.

Leur chant sembla s’amplifier tandis que toutes les femmes se levèrent pour danser sur place un long moment avant de s’approcher de moi lentement en secouant la tête. Leur corps noir dans ce brouillard sombre se distinguait à peine à part leurs yeux d’une blancheur spectrale. Étourdit je crus tomber, mais je me rendis compte que les danseuses me soutenaient tout à coup et se frottait contre moi. Je sentais leur ventre, leurs seins si doux contre ma peau et leurs mains brûlantes qui se promenaient partout sur mon corps comme pour me réchauffer ; elles palpaient mes couilles, masturbaient mon membre flasque, caressaient mes fesses, mes cuisses et mes bras.
Je crus m’entendre gémir par dessus le chant créole tandis que je caressais leurs poitrines lourdes et basses et leurs hanches sans que je puisse m’en empêcher comme si mes maudites mains avaient leur propre volonté.
La brume disparue peut a peut et je planais, quelque part entre ciel et terre, le corps réchauffé par ses mains qui me massait toujours avec force et puis une ébauche de désir traversa enfin mon bas ventre.

J’eus si chaud tout à coup que je me crus en enfer, c’était comme si l’intérieur de mon corps était en feux. J’avais l’impression que mes intestins s’étaient transformés en charbon ardent et mon coeur en soufflet de forge et qu‘il pompait de l’air au lieu de sang pour les attiser. Je vis même des flammes ardentes dans les yeux des femmes qui se pressaient toujours contre moi et m’étouffaient. J’aurais voulu les repousser, mais j’en étais incapable, j’étais paralysé.
Soudain, j’eus froid a nouveau comme si je faisais de l’observation de pingouin nu en antarctique.

Le temps sembla s’étirer, je fermais les yeux bouche ouverte, me sentant alanguie, fiévreux. Mon sexe sembla s’allonger, se raidir dans les mains délicates.

J’ouvris les yeux pour apercevoir Pierrette maintenant debout derrière les femmes. Elle était complètement immobile, les bras le long du corps, sans aucune expression sur le visage, les yeux révulser également. Elle me sembla s’être transformée en l’une de ces statues de marbre blanc de Toscane que l’on voie partout dans les jardins des gens riches et célèbres, mais avec des formes opulentes et une chevelure de feux soulever par un vent mystérieux que je ne ressentais pas.

La mambo était maintenant derrière elle, jambes écartées et fléchit et, tout comme la déesse Kali, elle avait une multitude de bras levers vers le ciel. Elle regardait vers le plafond ou prenait forme un grand malstrom de fumée noire traverser par de brefs éclairs bleutés et remplis d’étoiles scintillantes.

C’était un spectacle fascinant, hypnotisant et impossible me disait ma petite cervelle, mais pourtant… J’avais beau cligner des yeux, rien ne changeait. Je crus même entendre des hurlements a glacer le sang, des plaintes d’âmes en peine et des pleurs d’enfants. Cela allait et venait comme si des entités invisibles virevoltaient autour de moi et s’amusait a venir me crier dans les oreilles pour fuir aussitôt.

Soudain, Maima-Kali ouvrit la bouche a s’en décrocher la mâchoire, celle-ci était remplie de petites dents pointues comme celle des lamproies et elle aspira le nuage complètement.

La j’eus la chair de poule, car, elle pencha la tête pour me regarder en souriant et, en plus, sa belle peau brune se couvrit rapidement de petites d’écailles noires et ses yeux a luire d’un feu intérieur, des yeux reptiliens. Son regard toujours fixer sur moi elle enlaça Pierrette comme une araignée, posant ses nombreuses mains sur son corps ; les seins, les hanches, les fesses et son sexe. On aurait dit un crabe-humain sorti tout droit des profondeurs abyssales d’une mer préhistorique se préparant dévorer tout cru la belle Pierrette toujours statufier.

Je déglutis de plus en plus confus, effrayer, exciter autant par ce spectacle étrange que par les mains qui me masturbaient toujours avec une lenteur infinie, qui pressaient mes testicules tendrement ou me caressait une peut partout.
Les yeux mis clos et quasi révulser j’avais l’impression qu’une bête semblable m’enlaçait, ça me fis serrer les fesses.

Un tourbillon de fumée blanche enveloppa soudainement Maima-Kali. Je crus voir à sa place, un grand noir qui me souriait, le visage peint en blanc avec des yeux jaunes de démon. Il portait une redingote et un chapeau haut de forme et enlaçait Pierrette lui aussi pour laisser ses mains aux longs doigts crochus et osseux, terminer par des griffes effilées palper sa poitrine sans retenu tandis que celle-ci masturbait a deux mains, entre ses cuisses légèrement écarter, un sexe noir comme la nuit, d’une longueur impossible et recourber vers le haut. La bite du baron samedi.

Je déglutis malgré moi à la vue des petites mains de Pierrette qui allaient et venaient sur ce membre gigantesque au gland pointu avec un crochet en dessous, une espèce de griffe en forme d’hameçon. Mon coeur s’emballa à l’idée de ce qu’il pourrait lui faire s’il la pénétrait, mais j’étais paralysé.

Le noir me fixait toujours en poussant une de ses mains griffues vers la toison oranger de Pierrette, mais qu’il ne put toucher, car elle s’enflamma aussitôt ce qui enflamma également son pénis. Il grimaça de douleur en poussant un cri inaudible tout en reculant furieux tandis que son corps s’embrasait complètement pour exploser dans une gerbe d’étincelles tourbillonnantes qui s’éteignirent aussitôt.

Je cligner encore des yeux et m’aperçut que c’était en fait la mambo qui enlaçait Pierrette et qui pressait ses seins d’une main, l’autre faisant des pressions sur son mont de vénus. Une Maima normale, quel soulagement. La voir la caresser ainsi provoqua en moi une véritable érection dans les mains qui me masturbait. Un désir violent m’envahit me faisant serrer les fesses. Puis la mambo posa une main sur le front de Pierrette et l’autre sur ses reins. Celle-ci, rigide comme un cadavre sembla tomber sur le dos, mais au ralenti, avec une douceur infinie, les bras toujours le long du corps.
Mon érection s’amplifia, ma bite, bien droite, devint tendue à l’extrême, un plaisir intense me traversa le bas ventre, je voulus gémir, mais ma gorge semblait paralysée.

Les femmes devant moi s’écartèrent et je vis Pierrette coucher par terre sur le dos, cuisses ouvertes, pieds sur le sol, se masturbant furieusement sans pudeur, comme si elle était possédée en soulevant le bassin comme la pire des trainés. Une main sur son pubis, deux doigts dans le vagin elle grimaçait les yeux clos son beau visage déformer par le plaisir. La mambo, agenouiller a présent près de sa tête, garda une main sur son front l’autre sur sa nuque en récitant d’incompréhensibles incantations.

Les seins lourds de Pierrette écraser entre ses bras semblaient jaillir vers moi, mais c’était plutôt moi qui allais vers eux.

Je compris que c’était les femmes qui m’entraînaient pour que je m’installe sur elle entre ses cuisses. Pierrette lâcha son sexe pour m’enlacer tandis que des mains poussaient ma verge en elle. Son vagin me sembla brûlant et il était si glissant que j’y entré bien a fond d’un seul coup pour commencer aussitôt a la pénétrer lentement les dents serrer. Le chant semblait s’amplifier tandis que je la besognait avec force comme s’il fallait que l’ouvre en deux. Jamais je n’avais sentit ma bite aussi dure, aussi grosse ni aussi longue, j’avais même l’impression de porter un chapeau haut de forme et une redingote, mais juste un cour instant tandis que Pierrette commençait déjà a crié son plaisir sans retenue bien accrocher a mes fesses et moi, je riais comme un dément, enfin je croîs.

Les femmes étaient toutes à genoux autour de nous à présent et récitaient une prière lancinante, répétitive et troublante qui semblait suivre le mouvement de mes reins. Je me sentais rempli d’une force et d’une énergie incroyable bien accrocher aux épaules de Pierrette. J’avais l’impression que j’aurais vraiment pu la fendre en deux en la pistonnant comme une bête et de plus en plus vite. Mon amante, rudement secouer, croisa les jambes sur mes cuisses en me griffant les fesses et le dos quand j’accélérer ne pouvant plus me contenir. Elle gémissait et criait en remontant ses talons sur mes reins. La prière aussi accéléra en un crescendo assourdissant tandis qu’un orgasme puissant montait en moi. Et soudain, je jouis avec une telle force que cette fois, ma gorge laissa s’échapper un grognement a****l. Je stopper en serrant les fesses ne lui donnant que quelques coups pour bien vider mes couilles. J’éjaculer longuement avant de m’écrouler sur elle. La tête me tournait, j’étais en sueur et j’avais mal au coeur, mais je me sentais délivrer. Pierrette laissa s’échapper un long souffle en laissant ses pieds retomber lourdement sur le sol.
Une main tapa mon petit Homer en disant.

— Et ben, petit blanc, tu es guéri.

C’était Maima et elle riait, les autres aussi en s’en n’allant déjà, le sourire aux lèvres et sans doute très exciter, prête a sauter sur leurs maris.

— Ma magie est puissante. Dit-elle avec fierté en allant se rhabiller.
— Doux jésus, lâchai-je en m’extirpant de Pierrette pour rouler sur le dos en empoignant mon pénis toujours bander, vous m’avez donné quoi, du Viagra super extra-fort pour centenaire avec un peut de LSD ?
— Viagra puff, caca de chat, ma mixture bien meilleure et ma magie. Dit-elle en enfilant son gros soutien-gorge pour ensuite y placer ses seins correctement.
— Merci, dis-je en me la secouant me sentant toujours planer un peu.
— 225 $ monsieur et pour votre âme je vous rappelle demain, je dois me renseigner. Je prends les cartes de crédit, pas de problème, mais pas les chèques personnels.
Pierrette se mit à rire en se frottant le sexe.

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