Je m’étais levé vers huit heures, un peu tard pour un samedi où je devais faire du bois.
Après avoir petit-déjeuné rapidement, puis avoir empilé 5 stères de bois jusqu’à midi, j’étais rentré me doucher et j’avais mangé seul, avant de passer un après midi de farniente, allant du canapé à l’écran d’ordinateur et inversement.
Ma femme et mes enfants étaient en vacances à l’autre bout de la France, et moi seul ce week-end, entre deux semaines de boulot.
Vers dix sept heures, je décidais d’aller courir autour du lac. Cinq minutes de voiture, quelques étirements, et me voilà parti en trottinant sur le sentier ombragé qui tourne autour de l’étendue d’eau.
C’est un lieu de promenade connu et apprécié, notamment dans ces chaudes journées d’été, où les familles trouvent de l’ombre et viennent pique-niquer en nombre.
A quelques centaines de mètres parcourues dans les odeurs de terre chaude et de fleurs sauvages, au détour d’un chemin, une cycliste était arrêtée, s’affairant autour de la roue arrière de son vélo. Je la saluais d’un « bonjour » souriant et la dépassait rapidement.
J’entendis dans mon dos un « monsieur !! monsieur !! » qui m’arrêta. Je revins en marchant vers cette cycliste, maintenant debout, et qui me faisait face en souriant.
Je la détaillais en avançant vers elle. Il s’agissait d’une femme d’une trentaine d’années.
Une superbe et longue chevelure rousse et frisée illuminait un tout petit vissage parsemé de taches de rousseur. Ses yeux rieurs me regardaient venir, et une bouche pulpeuse, d’un rose d’une sensualité extraordinaire laissaient entrevoir ses dents brillantes.
Ses boucles rousses recouvraient partiellement de très jolies épaules, et ses seins d’un beau volume étaient enserrés dans un soutien gorges de maillot de bain deux pièces, seul habit qu’elle portait avec ses tongs.
Son ventre dont il me semblait qu’il était orné d’un piercing dans le nombril, surplombait la pièce numéro deux du maillot, au dessus de deux superbes jambes à la fois longues et musclées qui finissait par deux pieds aux ongles vernis de rose.
Lorsque mes yeux remontèrent à son visage, sa tête était penchée sur le coté droit, et une moue rieuse, qu’un petit bout de langue pointue balaya dans un mouvement rapide, semblait hésiter entre le reproche et le plaisir, pour ce mouvement oculaire inquisiteur.
Elle m’expliqua que la roue arrière de son vélo était crevée, et qu’elle ne savait pas trop comment réparer, à cause du dérailleur. Elle avait sorti les démonte-pneus et les rustines.
J’eus tôt fait de démonter la roue puis de sortir la chambre à air que je gonflais un peu avec la pompe prise sur le cadre du vélo, en vue de repérer le trou. Pendant ce temps, elle m’expliquais, en regardant chacun de mes gestes, que son mari, pêcheur, était depuis le matin installé de l’autre coté du lac, et que cette fois elle avait pris son vélo pour se balader et tromper l’attente de cette longue journée.
Nous avions chaud tous le deux, moi d’avoir couru un peu, et elle d’avoir fait du vélo. Elle exhalait une odeur agréable de foin coupé et je sentais sa présence à mes cotés, pendant que je m’appliquais à ne regarder que mon travail de réparation.
Nous descendîmes au bord du lac pour repérer la fuite par le bulles qu’elle génère dans l’eau. Accroupi, j’avais les yeux rivés sur la surface de la chambre à air plongée dans quelques centimètres d’eau. Elle était accroupie aussi, à coté de moi, et me remercia pour m’être arrêté et pour l’aider, avant me faire un bisou maladroitement (ou peut être adroitement?) posé entre la joue et le coin de la bouche.
La tension monta d’un cran et je sentis un tressaillement dans le bas de mon ventre. Je tournais mon visage vers elle, toujours les deux mains dans l’eau, et nous échangeâmes dans nos regards, toute l’intensité de nos désirs respectifs.
Une sorte de moment suspendu dans le temps, où toute la gravité de l’imminence d’un événement important emplit l’air. Tout se bouscule dans mon esprit, c’est évident que je la veux, je la désire, c’est aussi évident que c’est réciproque, mais il y a ma femme, que je n’ai jamais trompée, il y a son mari de l’autre coté du lac, j’entends le cri des enfants qui jouent dans l’eau un peu plus loin, ce qui me rappelle que je peux croiser des amis, des voisins, des connaissances, il y a mes enfants et notamment ma fille qui a dit tout le mal qu’elle pensait du père de sa copine qui avait trompé sa femme… Il y a toute les raisons pour ne pas succomber. Et il y a cette odeur de foin coupé, ce désir que je ressens depuis que j’ai marché vers elle, et qui n’a fait que croître. Ce moment suspendu me semble durer des minutes, des heures.
Puis je me décide à avancer mes lèvres vers ses lèvres, et j’y dépose un baiser. A son tour elle avance un peu la tête en entrouvrant les lèvres. Ma langue vient les caresser et j’y découvre un goût de grenadine.
Mes mains lâchent la chambre à air, et enserrent sa tête en découvrant le soyeux de sa chevelure, et nous nous embrassons lentement, comme des amoureux de longue date, entremêlant nos langues, appréciant chaque instant les sensations ressenties.
Je me relève, lui dis « viens ». Je la prend par la main et l’entraîne vers le sentier, puis repère une haie susceptible d’abriter la suite de nos étreintes.
Debout derrières la haie nos mains découvrent respectivement le corps de l’autre. Ces seins sont lourds et d’une exceptionnelle douceur. Leurs tétons durcissent quasi instantanément sous la caresse que je prodigue en m’immisçant sous le soutif. Je retire son soutien gorge et mon tee-shirt, puis mon torse vient écraser et frotter ses seins. Je ressens aussi deux tensions fortes qui viennent me piquer au niveau de mes tétons.
Je sens ses mains qui parcourent mes épaules, mes bras, en s’arrêtant sur mes biceps et mes triceps.
Les courbes de ses hanches et de ses fesses me rappellent ma jeunesse et mes cours de violoncelle, et je sens ma queue durcir contre son pubis, et le sang battre et vibrer dans le bas de mon ventre comme, lorsque je tirais des sons de cet instrument.
Ses mains découvrent mes fesses au travers de mon short, puis le haut de mes cuisses. Elle s’agenouille dans l’herbe devant moi et baisse short et caleçon sur les chevilles, avant de prendre mon sexe vibrant dans ces doigts, puis dans sa bouche tiède.
Chaque mouvement en arrière de sa bouche permet à l’air frais de reprendre le contact avec mon pénis, et cette alternance de sensation de douceur humide et de fraîcheur, associée à la caresse des lèvres, finit de me raidir.
Je m’agenouille devant elle et lui caresse les seins. Je sens à nouveau ses tétons se durcir sous mes caresses, et ses seins se densifier et se tendre. Je l’allonge sur le dos et lui retire son maillot de bain, lentement, en profitant à chaque instant du spectacle qu’offre la beauté de la perfection de ses longues jambes. Je découvre entre ses jambes écartée cette légère toison rousse, qui laisse entrevoir le rose nacré des grandes lèvres de son sexe. Et je m’approche entre ses cuisses, dont mes mains caresse l’intérieur, en remontant d’un coté jusqu’au mont de vénus et au pubis, et en descendant, le long de l’aine, jusqu’au sillon des fesses que j’entrouvre légèrement jusqu’à voir la partie plus hâlée de l’anus.
Ces caresses font s’ouvrir les cuisses, et s’épanouir la chatte, ou commence à pointer un clitoris de plus en plus volumineux.
J’écarte de mes doigts les grandes lèvres et apprécie l’humidité de son minou, J’entends ses premiers soupirs qui se mêlent aux piaillements des oiseaux, et au bruit du vent dans les feuilles,
Pour répondre à ses mouvements de reins qui cambrent sa taille, j’avance ma tête pour passer ma langue sur ses petites lèvres et sur l’intérieur rosé de sa chatte. Mon nez, caressé par sa toison, m’envoie au cerveau cette odeur de foin qui m’excite autant qu’elle la caractérise. Je sens ses mains dans mes cheveux qui guident les mouvements de ma tête.
Puis elle m’attire vers elle, caresse mon pénis, et le guide vers sa chatte. Ses reins se cambrent encore pour en faciliter l’entrée.
A genoux entre ses cuisses , j’entame des mouvements de va et vient lents, auxquels elle réponds par des mouvement de bassin. Je ressens la contraction de son sexe sur mon pénis, et le bout de mon gland qui passe à chaque mouvement sur la partie avant de son vagin en lui tirant un petit râle de plaisir.
Je sens sous mon pouce son clitoris tendu, et ses mains, derrière mes fesses, qui guide mes mouvements.
La pression de son vagin autour de mon pénis s’accentue avec le rythme de notre accouplement. A chaque fois que je suis enfoncé jusqu’à la garde, je sens mes testicules compressées contres ses fesses.
Un plaisir intense commence à irradier mon cerveau, et je me mets à joindre mes râles aux siens.
J’explose en elle au moment où elle joui. Après un instant de crispation, d’une immobilité totale, tendus tous les deux dans notre plaisir, nous reprenons lentement nos mouvements pour prolonger la sensation, puis je m’incline vers son visage pour l’embrasser.
Voici le récit de ma première rencontre avec Mélinda. Un coït très conventionnel, vous en conviendrez. Nous nous sommes rhabillés, j’ai terminé de réparer sa roue de vélo pendant qu’elle piquait une tête dans le lac, et suis rentré chez moi sans finir mon footing,
Depuis, je cours tous les samedis après midi pendant les périodes de pêche, et nous nous arrangeons autrement le reste de l’année.
Son mari n’en sait rien. Ma femme non plus. Cela durera ce que ça durera, mais nous n’avons pas encore fini d’expérimenter tout ce que nous ne ferons jamais dans nos couples respectifs.
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