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Un chien qui s’ignore 6

Un chien qui s’ignore 6



Je m’attendais à ce qu’elle réagisse violemment. Elle ne dit rien. Elle s’accroupit et remis mon collier, resserrant et bloquant à nouveau mon cou, attacha la laisse, me tira et m’attacha à nouveau au tuyau à côté de la chaudière. Elle partit et revint avec une gamelle et un sac de croquettes.
‘’Moi je crois que mon Rex a une grosse faim. Tu as fait ta promenade, , tu t’es occupé de ta maitresse et avec tout ça j’ai oublié de nourrir mon gentil Rex.’
Elle m’approcha la gamelle remplie de croquettes dont l’odeur m’écœurait et une gamelle d’eau.
‘Mon Rex va reprendre des forces, faire ses besoins et après : dodo’ Elle passa derrière moi et tira sur le plug qui finit par sortir en me forçant l’œillet. Elle le déposa finalement entre les deux gamelles.
‘Tu me nettoieras ça avant que je te le remette pour la nuit’
Elle me laissa seul devant mes gamelles, incrédule. J’avais très soif et essayais de laper tant bien que mal. J’avais très faim mais je me refusais à manger ces croquettes !! Finalement, ne pouvant plus me retenir, je fis mes besoins tant bien que mal dans la caisse à litière.
Je restais seul une bonne partie de l’après midi qui s’étirait doucement. Je prenais peur quand la sonnette retentit, Toby aboya. Manifestement des amis passaient prendre un verre, j’entendais rire à travers la porte. Ma femme passait du bon temps. Je redoutais que quelqu’un ouvre la porte du garage et me voit. La faim ne me lâchait pas. Je buvais pour me remplir l’estomac. Je finis par m’endormir sur le tapis.
La porte s’ouvrit et Toby vint me lécher le museau, ma femme derrière lui. Elle portait une nuisette fushia que je lui avais offerte, il devait être tard, elle s’accroupie devant moi pour reprendre le plug et je ne pus m’empêcher de regarder avec envie sa culotte assortie. Combien de temps allais-je être privé de sa chatte ? de son corps ?
‘Allez Rex, à 4 pattes, c’est l’heure de se préparer pour la nuit’
‘Tu n’as pas léché ton plug ? Allez vas y nettoies moi ça !’
Je m’exécutais et nettoyais de ma langue le latex. Elle vint s’assoir à califourchon sur mon dos, m’arrachant encore un cri de douleur. Elle fourra sans ménagement le plug qui reprit sa place. Elle détacha la laisse et je dus la suivre. Je bandais.
Elle me détacha enfin les chaines qui reliaient mes bras et mes jambes. En me tirant par la laisse, elle m’obligea à monter l’escalier qui menait aux chambres. J’avais du mal à la suivre, même avec les membres détachés. J’arrivais essoufflé au pied de notre lit, ma chaine fut fixée au pied du lit avec un cadenas. Elle m’ôta ma cagoule et je pus respirer à l’air libre enfin ! Je sentais que la punition allait être levée ou du moins adoucie.
Ma joie fut de courte durée, elle ressorti le bâillon qui repris sa place dans ma bouche. Je ne protestais plus et subissais comme une marionnette ses traitements.
Elle finit par se coucher seule dans notre grand lit et éteindre la lumière, moi couché au pied du lit à essayer de trouver une position confortable qui me fit oublier ce collier.
Je dormis peu. J’attendais qu’elle se lève. Toute la nuit j’avais ficelé des scénarios de la journée qui m’attendait. Elle ne pouvait pas me garder ainsi indéfiniment, je devais aller travailler et reprendre une vie ‘normale’ !!
Je n’osais pas protester dans mon bâillon quand je la vis prendre sa douche, descendre déjeuner, s’occuper de Toby. Elle remontait dans la chambre et ouvrait le dressing pour se choisir une tenue, sans se préoccuper de moi !
Je la voyais se maquiller, se coiffer, prendre son temps. Elle finit par sortir une de mes chemises et un pantalon et les fourra dans un sac, avec d’autres vêtements. Je tirais sur la laisse pour marquer mon impatience : je devais prendre une douche pour nettoyer mon corps meurtri du week end, me raser. Bref reprendre une allure présentable !
Elle finit par m’entrainer en bas et me fit sortir pour monter dans la voiture, dans le coffre.
Je paniquais complètement quand je vis par les vitres qu’elle prenait le chemin de mon travail. J’étais nu quasiment dans le coffre, équipé d’un collier, du bâillon et des sachets autour de mes mains ankylosées !
Elle se gara un peu plus loin dans un parking souterrain, laissa le moteur en marche en me détacha mon collier, mon bâillon et tout mon arrachement. Je me mis assis dans le coffre et frottait mes poignets et mon cou rougis des frottements du week end.
‘Voila tes affaires, tu t’habilles rapidement, tu rentreras en bus ce soir, voila l’argent nécessaire’
‘Merci’ je ne voyais pas quoi reprendre d’autre. J’ouvrais le sac de mes affaires pour m’habiller rapidement à la vue du moindre passant. Je ne trouvais en guise de sous vêtement qu’une culotte de ma femme en dentelle. Je la regardais incrédule.
‘Dépêches toi Rex’ Je dois partir j’ai d’autres chiens qui m’attendent’ (rappel ma femme travaille dans un cabinet vétérinaire)
J’enfilais la culotte, puis le reste de mes affaires. Je n’osais imaginer mon visage encore marqué par le bâillon, des traces de bave séchée devaient être visibles. Elle démarra aussitôt et me laissa là, désemparé mais satisfait aussi de reprendre ma vie d’homme, enfin !
En entrant dans l’entreprise, j’essayais de me faire discret et rejoins aussitôt les toilettes pour trouver une glace et me nettoyer.
Je rejoignais mon bureau, les collègues me regardaient d’un drôle d’air en voyant ma barbe de deux jours, ma peau marquée, mon pantalon fripé. J’étais mal à l’aise avec cette culotte sous mon pantalon. Est-ce qu’elle pouvait se voir ?
Une fois assis à mon bureau, je soufflai comme pour oublier mon week end, mon humiliation. Je devais me concentrer pour retrouver mon esprit de responsable de service, ne pas penser à toutes les flagellations dans mon dos et sur mes fesses et cette culotte inconfortable.
Heureusement en tant que responsable, j’arrivais toujours plus tôt que les autres et je pus reprendre mes esprits doucement avant leur arrivée. Du moins j’affichais un visage que je voulais serein et autoritaire. Dans mon cerveau, tant de questions se bousculaient. Et j’appréhendais l’arrivée de Laurence ma collègue. Elle était au courant de tout et peut être même à l’origine de tout ce stratagème ! Quelle attitude adopter ? Je devais me montrer calme et peut être m’excuser de mon comportement ! En réalité, je n’en menais pas large. Laurence m’avais toujours déstabilisé.
Je n’arrivais pas à me concentrer jusqu’à son arrivée. Elle salua tout le monde en s’approchant de mon bureau. Je ne pus m’empêcher d’admirer une fois encore sa tenue toujours très classe dans un tailleur strict, vert, cintré qui lui mettait les hanches en valeur. Elle portait apparemment des bas avec des escarpins vertigineux assortis à son tailleur. Elle fini par arriver vers moi, rayonnante, mes serra la main encore douloureuse du week end et me demanda un peu trop fort à mon gout en me regardant dans les yeux :
‘Alors ce week end, c’était comment ?’
Je devins écarlate aussitôt, devant son grand sourire éclatant, j’avais l’impression que tout le monde savait ce qui c’était passé.
‘Oui, oui’ réponse à côté de la plaque, je regardais le sol, je suais.
‘Il faudra qu’on se voit tout à l’heure pour le programme de la semaine. On fera ça dans la salle de réunion’
Je relevai la tête, surpris, car elle avait toujours refusé de faire des réunions dans cette pièce isolée en tête à tête avec moi, sachant mon penchant pour les mains au cul et ma réputation de détrousseur…
Maintenant elle m’imposait ce face à face, connaissant ma situation délicate !
‘Oui oui !’ dis je en relevant la tête, blanc comme un linge. Elle me regardait d’un sourire cynique, ne cachant rien de sa satisfaction.
Je ne pouvais pas me concentrer de la matinée et n’avançais pas dans mon travail. L’heure de la réunion arriva. Je pris quelques dossiers pour me donner une contenance. J’entrai et m’assis face à elle à une table

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