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Une bluette

Une bluette



Que m’a raconté mon frère :

La première chose que j’ai vue d’elle, c’est son sourire et aussi son chignon. Elle était assise à côté de moi au comptoir de l’agence de voyage et quand j’ai parlé du Canada, elle a tourné la tête. Elle avait les mains croisées sur ses genoux et j’ai vu le gros diamant qu’elle avait à l’annulaire. Elle avait aussi une veste d’été bleu.
– Si vous visitez les Maritimes, on pourrait économiser la voiture et faire la virée ensemble, m’a-t-elle dit en souriant !
– Vous faites quoi, lui ai-je répondu, un peu brutalement ?
– La côte Est, ça doit être bien !
Depuis le temps que mon épouse me pressait de partir, je m’étais dit que ce n’était pas très loin de la France, bien assez éloigné pour y passer une semaine. Avec les années, elle était devenue casanière, et nous n’allions plus que dans la famille proche.
– Vous partez combien de temps, insista la femme ? C’est mieux, quinze jours, dit-elle alors que je m’aventurais que pour une petite semaine.
– Partez ensemble, a dit une des filles, celle qui s’occupait de la femme !
Peut-être avait-elle dit ça par défi, ou par lassitude. J’ai décidé tout d’un coup qu’on ferait ça, j’avais même déjà étudié un itinéraire que j’ai tendu à la femme qui y a jeté un coup d’oeil puis a dit que c’était plus intéressant que celui avait pu imaginer.
– Bon, on va faire ça, a-t-elle dit à la fille, en femme qui avait l’habitude de décider ! Vous réservez ces étapes, deux chambres, une seule voiture et bien sûr, on part le même jour ! Je vous rappellerai pour régler deux ou trois détails. Je dois réfléchir.
Elle s’est levée et je me suis levé moi aussi.

Dans l’escalier, elle m’a dit qu’elle avait envie de faire l’amour et j’ai pris mon élan pour répondre que moi aussi. J’étais troublé par cette femme. C’était la première fois que j’envisageais de tromper mon épouse.
– On va boire quelque chose ?
Il y avait un café juste en face. Elle m’a suivi et nous nous sommes attablés à la terrasse et nous avons avalé nos cafés sans rien dire et comme je payais, la femme m’a rappelé qu’elle était sérieuse tout à l’heure et qu’elle avait vraiment envie après si longtemps…
Il ne fallait plus que j’hésite. Juste à côté il y avait un hôtel. Le type nous a donné la clé. Ce n’était pas le luxe, mais c’était propre. On s’est déshabillés face à face, chacun de son côté du lit et la femme m’a dit en souriant qu’elle n’avait pas beaucoup de temps et qu’elle espérait que ce serait bien puis elle s’est assise sur le lit avec les bras croisés sur sa poitrine après avoir baissé les volets et éteint l’éclairage puis je me suis penché vers elle et j’ai tenté de l’embrasser mais elle a tourné la tête. Nous avons fait l’amour sans un mot. Plus réellement, nous nous sommes accouplés comme des bêtes, impatients du résultat et ça n’a duré que cinq minutes avant qu’on ne s’écroule sur le lit, allongés sur le dos.
J’aurais voulu savoir mais la femme a dit qu’elle n’avait pas le temps, qu’elle était en retard, qu’elle me tiendrait au courant pour le voyage si je lui donnais mon téléphone et je lui ai donné celui du bureau puis j’ai voulu la regarder se laver mais elle m’a claqué la porte de la salle de bains au nez et quand elle est sortie, elle était rhabillée et elle m’a empêché de la toucher.
– On en parlera une autre fois ! C’était bien, a-t-elle dit, mais rapide !
Elle souriait puis elle a ajouté qu’elle adorait faire l’amour et qu’elle espérait qu’il y aurait une autre fois et que si on avait les mêmes goûts pour les voyages, on devrait bien s’accorder.
– Il faut que je règle quelque chose, a-t-elle fini par me dire et elle est partie.

Je me suis rallongé sur le lit. Je bandais encore comme si je n’en avais pas eu assez. Je n’en avais pas eu assez. Au toucher, pendant le déduit, j’avais ressenti qu’elle avait une belle paire de nichons, la taille mince, un beau cul. Elle sentait bon et maintenant je sentais le foutre et j’ai eu l’impression que ça sentait le foutre des kilomètres à la ronde. Sous la douche, j’ai souri en pensant à ce qui venait de m’arriver, cette femme mystérieuse, le voyage cet automne…
Le lundi suivant elle m’a appelé pour me dire que si ça ne me gênait pas, on pourrait ne prendre qu’une chambre et qu’un lit si ça ne me gênait pas. Je n’ai rien répondu et elle a insisté :
– On s’est bien accordé, pourtant, tous les deux ? Il n’y a pas de raison ! Dites-moi oui !
J’étais tenté de parler de mon épouse mais j’ai dit oui.
– Je vous ferais envoyer juste ce qu’il faut pour ne pas éveiller les soupçons, ajouta-t-elle à la fin.

Une semaine avant de partir, mon épouse m’a tendu une grosse enveloppe que le facteur avait déposée mais qu’elle n’avait pas ouvert. Puis elle m’a demandé de lui faire voir et je n’étais pas très sûr de mon coup.
– Allons, ce n’est pas parce que tu vas partir tout seul que je ne vais pas survivre, insista-t-elle et j’ai ouvert l’enveloppe. J’ai failli pousser un soupir. Dans les papiers, c’était juste ce qu’il fallait, juste mon nom et je me suis même demandé si je n’allais vraiment pas partir seul. J’ai tendu la documentation à mon épouse. Elle m’a dit que ce n’était pas si cher que le l’avais cru et j’ai été encore plus inquiet.
Finalement, j’ai fait mes bagages et j’ai pris un taxi jusqu’à l’aéroport et comme je tendais mon billet à la fille de la compagnie, elle m’a dit que mon amie était déjà venue. Elle devait en voir des cas, cette fille, toutes ces filles, avec tous ces voyageurs et quand mon bagage a disparu dans le tunnel, je suis allé passer les contrôles et ce n’est que devant la porte d’embarquement que j’ai revu mon amie. Dire qu’elle ne m’avait jamais plus rappelé depuis cet appel pour me dire…
– Alors, comment ça fait, m’a-t-elle dit ?
– Faire quoi, je lui ai répondu ?
– Faire des bêtises ?
– C’est pas des bêtises, lui ai-je dit, mais ce que je voulais c’était la toucher, l’embrasser, lui faire plein de choses mais elle a refusé, ajoutant que j’étais vraiment impatient. Je la regardais. Elle avait une jolie robe mais ce qui m’intriguait c’était surtout le haut de sa robe qui la moulait presque trop.
– Tu n’as pas de soutif, lui ai-je murmuré à l’oreille ?
– Non, j’ai jamais aimé ça, m’a-t-elle répondu avec son beau sourire !
– T’as des gros nichons, lui ai-je encore murmuré à l’oreille !
– Ça te plaît pas, a-t-elle susurré à mon oreille, en ce moment j’ai les seins tout gonflés ! Sans doute l’envie ou le désir ?
Elle souriait et j’avais envie de l’embrasser mais elle ne me laissa que poser mes lèvres sur les siennes.
– Tu es trop belle, ai-je insisté ! Tu as une trop jolie bouche, de trop gros seins, de trop belles fesses, une taille de guêpe…
– Et j’ai cinquante quatre ans, a-t-elle fini par me dire sans doute pour me calmer ! Je ne suis plus une jeunesse !
– Ça me va quand même, ai-je répliqué !
– Juste pour tirer ton coup, m’a-t-elle répondu, t’en fais pas, moi aussi, j’en ai autant pour toi !

Une hôtesse avait ouvert la porte et les premiers voyageurs ont tendu leurs billets et j’ai pris le billet dans la main de mon amie et je l’ai mis avec le mien. Suzanne Laclos. Suzanne… Ce fut notre tour. Nous nous sommes avancés dans le couloir et dans l’avion une autre hôtesse nous a dit :
– Au milieu, à droite, 53-54 !
J’ai laissé Suzanne prendre la place près du hublot et je me suis assise à côté d’elle.
– Il fait chaud, a-t-elle dit, comme si elle s’adressait à personne et à tout le monde autour de nous.
Je me suis penchée sur son oreille. Je voulais lui dire que j’étais heureux, mais elle m’a dit qu’elle avait sommeil et elle a posé sa tête sur mon épaule et s’est endormie. Elle ne s’est réveillée que juste avant l’escale à Toronto. Elle a tiré sur mon bras et je me suis tourné vers elle.
– On arrive ?
– Oui, presque, ai-je répondu. On descend. Il faisait encore jour. J’ai vu qu’elle avait déboutonné sa robe sans doute parce qu’elle avait eu chaud et je voyais le sillon entre ses seins mais Suzanne a approché sa bouche de mon oreille et m’a dit qu’avec moi, elle avait toujours envie que je lui touche la poitrine. Elle a ajouté qu’en ce moment, ses seins étaient bien gonflés et que je pourrais lui faire un enfant, mais elle a tout de suite démenti, ajoutant que le moule était cassé et tout juste bon à me donner du plaisir. Puis elle a voulu rattacher les boutons de sa robe, mais je l’en ai empêché. Au contraire, je voulais qu’elle en déboutonne encore deux autres. Suzanne a encore collé sa bouche à mon oreille :
– Tu veux que mes seins s’échappent ?
J’ai dit que non, bien sûr, mais aussi que j’aurais aimé en avoir moi aussi d’aussi beaux.
– Alors, m’a dit Suzanne, on serait deux gouines en voyage ?
Elle s’est mise à rire. L’avion s’était posé et les autres passagers étaient déjà dans les couloirs. Nous avons pris la correspondance. A l’arrivée, il faisait nuit et nous avons récupéré la voiture. J’ai laissé conduire Suzanne. C’était direct par l’autoroute jusqu’à l’hôtel. Je la regardais conduire.
– À quoi tu penses ?
– À rien, m’a fait Suzanne en souriant ! À la route !
Nous étions au dixième étage. Je me suis précipité sur un lit et j’ai dit que je prenais celui-là mais elle m’a dit que non, qu’on prenait le même puis elle a retiré le dessus de lit et ouvert le drap et je me suis mise derrière elle et je l’ai attrapée par les hanches.
– Prends-moi, m’a intimé Suzanne gentiment !
J’ai soulevé le bas de sa robe et elle n’avait pas de culotte. Quand l’avait-elle retirée ? C’était impossible ou alors, elle n’en portait pas dès le départ !
– Prends-moi insista Suzanne !
Je n’allais pas faillir tout de même. J’ai sorti ma bite et mes couilles du pantalon et un petit coup de branlette pour parfaire la raideur et zou ! Je me suis enfoncé d’un coup tant elle était lubrifiée par le désir et j’ai commencé à pomper mais j’ai fait une pause pour dégager les seins de la robe et sous leur poids et sans voir, j’ai compris que leurs attaches étaient bien minces, distendues, allongées.
Puis Suzanne m’a attrapé une main sans mot dire et me l’a dirigée sur un sein, me faisant comprendre que je devais l’att****r et j’ai lâché ses hanches pour att****r l’autre sein. J’étais comme le cavalier d’une jument. Je la tenais par les rènes et ce ne fut plus que petits cris et soupirs jusqu’à ce que j’éjacule puis Suzanne a écrasé sa tête dans ses bras et sa poitrine sous son torse, tout en restant empalée.
Quel joli cul, ai-je pensé en me retirant et j’ai eu l’idée de m’agenouiller et de lécher le con de Suzanne et pour la première fois de ma vie j’ai goûté mon sperme.
– Viens, m’a dit Suzanne en sortant de son silence ! Tu m’as tuée et je n’ai plus de jambes !
Elle s’est abattue sur le lit, de côté, les seins posés l’un sur l’autre.
– Viens, répéta-t-elle !
Je me suis allongée face à elle. Nous n’avions plus de souffle, mais elle a attrapé mon pénis puis mes couilles dans ses doigts.
– Ça t’a plu ?
Bien sûr que ça m’avait plu.
– Est-ce que tu aimes mes seins ?
Bien sûr que je les aimais. J’ai posé ma main libre dessus, comme pour les écraser. Je n’avais jamais vu d’aussi larges aréoles, ni des seins aussi gros d’ailleurs.

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