Une soirée inoubliable
Je vais vous raconter une soirée inoubliable que nous avons vécue Aline et moi, qui nous a particulièrement marqués et je ne sais comment la remercier pour tout cet amour qu’elle me donne de bien des manières, si ce n’est qu’en l’aimant – ou plutôt en l’adorant – encore et toujours plus.
Au cours d’une randonnée – qui est un moment propice à la discussion – nous avons abordé un sujet que j’aime particulièrement : nos rêves, nos désirs, et surtout nos fantasmes. (Enfin, surtout les miens car my love n’arrive pas trop à exprimer les siens avec des mots. C’est une femme d’action et, contrairement à moi, pas vraiment cérébrale. Voilà un avis, mais pas tranché du tout, car elle m’a habitué à ne jamais être là où je l’attends. Me surprendre, c’est une de ses nombreuses qualités.)
Donc nous étions dans une conversation plutôt coquine et je lui dévoilai un désir que j’avais depuis longtemps mais qu’il était compliqué d’avouer :
— J’aimerais te faire l’amour avec un autre homme !
Curieuse pensée car je suis assez jaloux, et faire entrer un loup dans ma bergerie pourrait me coûter cher. Cependant j’ai une telle confiance en elle que cela ne m’effrayait pas.
D’ailleurs, sa réponse fut :
— Tu arriverais à supporter qu’un autre me touche, m’embrasse, me pénètre, sans faire une crise ?
— Si on met et respecte des règles que l’on aura fixées à l’avance, je pense que oui.
— Quelles règles ?
— Ben, par exemple, tu ne l’embrasses pas sur la bouche, et pas de sodomie. Pour le reste, capote obligatoire.
— Ha-ha ! Tu veux bien que je le suce, mais pas que je lui roule une pelle ! T’es franchement pas cohérent, et de plus je serais bien incapable de te dire ce que je ferais car c’est le feeling du moment qui décide. Réfléchis bien à tout ça avant d’espérer aller plus loin.
Comment vous dire, j’étais à la fois refroidi et content car en y réfléchissant, elle n’était pas dans le refus total et ça m’a plu car mon espoir que cela puisse arriver s’en trouvait ragaillardi. Nous avons eu maintes fois l’occasion de reparler de mon fantasme, et surtout pendant une soirée où nous avions un peu bu et, du coup, nous étions totalement désinhibés et là nous avons mis en place divers scénarios possibles : comment choisir notre partenaire, la manière dont la soirée se passerait, la robe qu’elle mettrait. Nous l’avons tellement bien imaginé que nous avons fait l’amour passionnément.
Puis un jour, alors que nous reparlions de ce sujet, Aline me lança :
— Si cela doit arriver un jour, c’est toi qui prendras tout en charge. Je demande simplement un droit de regard sur l’homme que tu choisiras car si je dois faire l’amour avec lui, autant qu’il me plaise.
— Euh, tu ne feras pas l’amour avec lui, mais avec nous : hors de question que je ne sois pas dans le coup.
— Déjà jaloux ?
— Non, pas du tout, mais je préfère éviter toute ambiguïté.
— À ce propos, tes règles sont à revoir car si tu m’amènes sur ce terrain-là, il n’y en aura plus.
— Comment ça, pas de règles ? Et si quelque chose me déplaît ?
— Ça, c’est le risque : soit tu le prends, soit tu oublies ton délire.
Quand je vous disais qu’elle était « cash », ce n’était pas des mots en l’air. Avec Aline, c’est noir ou blanc, pas de demi-mesure, me voilà prévenu. Donc la chose la plus compliquée allait être de trouver le partenaire idéal, mais pour cela j’avais ma petite idée. Nous étions inscrits sur un site de rencontres pour couples aventureux, Nouslibertins, pour ne pas le citer, et je commençai alors à chercher le bon profil. Je sélectionnai huit candidats potentiels en prenant comme critères la taille (entre 1,75 et 1,90 m), une allure sportive, brun de préférence ; pour l’âge, 35 ans mini et 55 ans maximum, avec une belle allure (pas de gros bide, trop poilu ou d’apparence crade) et, bien sûr, un sexe convenable. La recherche fut rapidement fructueuse ; j’ai éliminé les gens trop éloignés, et une fois ma sélection faite j’ai commencé à prendre contact par tchat ou e-mail avec mes huit camarades de jeu potentiels en leur expliquant mon fantasme. Les réponses ne se firent pas attendre, car après avoir vu les photos d’Aline dans des poses plus que suggestives, leur désir de la rencontrer était devenu une obsession.
Entre-temps j’avais sorti les fiches des huit prétendants et j’ai attendu le moment adéquat pour les présenter à ma chérie en lui demandant un classement uniquement basé sur ses goûts, sans explications, juste « Tiens, celui-là je le trouve sexy, ou pas ». Elle fit ça en deux temps trois mouvements et me rendit les photos en me traitant de grand malade.
Peut-être avait-elle raison ? Mais en attendant, j’avais ma liste et j’allais pouvoir avancer dans la recherche de mon compère. Je repris contact avec tous et je leur posai tout un tas de questions afin de pouvoir me faire une idée sur leur personnalité. Étonnamment, le septième et le huitième ne m’inspirèrent pas car s’exprimant de manière vulgaire. (Elle avait dû le sentir pour les mettre en dernier : le sixième sens est très affûté chez Aline.) Le premier de la liste était trop beau, trop parfait, donc éliminé ; et à force de tchatter, je finis par sympathiser avec Peter le nº2 et Victor le nº3. Pour les autres, eh bien, pas de vrai feeling…
Et ainsi je suis resté en contact avec eux ; je les avais prévenus que je ne connaissais pas encore la date de notre aventure, et qu’il leur faudrait être patients et réactifs. Avec beaucoup de gentillesse ils me dirent tous les deux qu’ils étaient à notre disposition. Pas étonnant, car eux aussi ont dû pas mal fantasmer sur ma poupée d’amour. J’avais planté le décor : un repas à la maison et Aline en dessert ; ça, c’était l’idée générale avec tout un tas de variantes à inventer.
Bien, parfait, j’avais quasiment pensé à tout ; il ne restait plus qu’à convaincre Aline, et là, ce n’était pas gagné car, de la parole aux actes, il y a un gouffre ! Bien sûr, ce ne fut pas facile, et même parfois j’ai pensé que cela ne se ferait jamais. Ma diablesse de femme prenait un malin plaisir à jouer avec mes nerfs, maniant tantôt le chaud et sachant me refroidir comme seule la banquise saurait le faire. Et lorsque j’étais sur le point d’abandonner, elle revenait à la charge en me demandant les détails de la soirée que je lui réservais.
Puis un jour au cours d’une ballade, elle me dit :
— Tu sais, j’ai fait un rêve la nuit dernière qui ressemblait de très près à ton fantasme, et je dois dire que ça m’a beaucoup excitée. Donc, si tu es toujours d’accord, alors moi je suis prête. Mais je te le répète une dernière fois : sois sûr de toi.
Alors je l’enlaçai pour l’embrasser tendrement, et ce fut une promenade des plus agréables. J’avais le cœur léger, j’étais heureux avec malgré tout une pointe d’inquiétude car il fallait que tout se passe bien. Pendant les jours qui suivirent j’étais très attentionné et très amoureux, non par intérêt, mais simplement parce que je l’aimais (et cela n’a pas changé).
Il a fallu que je décide une date en fonction des disponibilités de ma muse, et j’ai opté pour le samedi 28 septembre 2013 ; cela me laissait quinze jours pour m’organiser. Je n’ai rien dit à Aline, préférant la surprendre. Je pris contact avec Peter et Victor pour leur annoncer la bonne nouvelle et je n’eus pas à choisir car, à son grand désespoir, Peter me dit qu’il partait pour trois semaines à l’étranger, ce qui désignait Victor. Lui était disponible et impatient. Je pris son numéro de téléphone afin de pouvoir discuter avec lui et voir si le feeling passait aussi bien qu’avec le tchat. Ce fut le cas ; il était très agréable, un joli timbre de voix, et il semblait très prévenant. D’ailleurs il me devança en disant que si la situation était ou devenait malsaine, il partirait sans histoires, acceptant également qu’il puisse ne rien se passer car rien n’était écrit. Ces mots finirent de me rassurer et je lui donnai rendez-vous pour le samedi 28 à 19 h sur la place de l’Église.
J’avais quinze jours pour trouver un traiteur, car il n’était pas question qu’elle cuisine, même si je préfère manger ses petits plats faits avec amour. Donc la semaine passa rapidement à régler tous ces problèmes d’intendance. Le lundi soir, je lui proposai d’organiser un dîner en amoureux pour le samedi suivant, et bien entendu elle accepta car ce n’était pas si souvent que je prenais ce genre d’initiative. Je l’invitai également à aller chez le coiffeur et lui proposai une journée shopping le vendredi.
— Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?
— J’ai quand même le droit de te faire plaisir, non ?
— Mais surtout ne t’en prive pas : j’adore quand tu es comme ça.
Je pris aussi rendez-vous le samedi matin dans un hammam qui dispensait également des massages relaxants. Voilà, tout était en place ; il n’y avait plus qu’à profiter de ces bons moments.
Nous voilà au vendredi ; Aline est allée la veille chez le coiffeur qui lui a fait des mèches légèrement cuivrées qui mettent de la lumière dans sa chevelure brune : ça lui va à merveille. Direction Avignon où nous avions décidé de passer la journée. Une fois sur place, nous avons déambulé dans les rues. Aline était à l’affût, prête à visiter tous les magasins qui se présentaient à nous. Moi, bien décidé à lui faire plaisir, je l’accompagnais sans rechigner, prenant même du plaisir à voir mon amour contente d’être ici.
Après avoir déjeuné à la terrasse d’un charmant petit restaurant, nous avons repris notre recherche des bonnes affaires et nous sommes passés devant un magasin qui se nommait Bodyhouse. La vitrine exposait de jolies tenues plus sexy les unes que les autres, et en un clin d’œil nous étions à l’intérieur. Le magasin était bien agencé ; beaucoup de clarté, et un grand choix d’articles pour tous les goûts. Nous avons flâné plus d’une demi-heure en échangeant nos avis sur telle ou telle tenue. Enfin Aline choisit une robe très sexy et transparente ; moi, je pris une guêpière à lacets et lui demandai :
— Tu ne veux pas essayer ça ?
— J’essaierai tout ce que tu m’achèteras, mon amour !
Alors nous sommes partis pour une bonne heure d’essayage pour mon plus grand plaisir : attacher ses bas, les défaire, embrasser ses fesses, prendre tous les prétextes pour la caresser, un vrai bonheur ! Nous avons eu un fou rire qui a dû intriguer lors de l’essayage de la guêpière car je pensais qu’il fallait défaire les lacets ; je trouvais cela plutôt étonnant car compliqué à faire, et je me suis aperçu qu’il y avait une fermeture Éclair sur le côté ; donc relaçage et moqueries de ma chère et tendre. Aline avait donc opté pour la robe, la guêpière, un bustier en dentelle, un string avec des perles passant dans l’entrejambe, puis un autre totalement ouvert avec un petit bijou pendant venant cogner contre son clitoris, et pour finir deux superbes paires de bas. La vendeuse, rassurée et de nous voir sortir enfin et de constater que l’on allait lui prendre tous les articles essayés, nous fit un large sourire et nous souhaita une bonne soirée en terminant par un petit clin d’œil coquin à Aline qui lui rendit son plus beau sourire.
Nous sommes rentrés à la maison où elle a continué son essayage, et j’ai pu prendre tout un tas de photos coquines que je regarde de temps à autre avec délectation ; et, bien sûr, nous avons fait l’amour tendrement. Je l’ai prévenue que nous avions rendez-vous à 10 heures pour un hammam, sans l’avertir pour le massage. Elle me dit :
— Je trouve que ça commence à faire beaucoup en une semaine ; tu as quelque chose à me dire ?
— Non, c’est vrai que j’ai concentré beaucoup d’attentions en peu de temps, mais c’est mieux que de ne rien faire.
— Tout à fait d’accord avec toi, mais je te trouve étrange…
Et voilà, elle avait la puce à l’oreille : son sens de l’observation lui faisait savoir que quelque chose se tramait ; pour la surprise, ça allait être compliqué. Tant pis, je continuai à feindre l’incompréhension.
— Si cela t’ennuie que je sois à tes petits soins, je peux arrêter.
— Mais surtout pas : tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Fais-toi plaisir en me faisant plaisir, j’aime bien cette manière de faire.
Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre.
Samedi 28 septembre 2013, il était 8 heures du matin et j’étais allé chercher du pain frais que mon amour affectionne pour son petit-déjeuner. Je m’étais appliqué à installer sur la table de la salle à manger un joli bol pour son café, un petit pot de lait, du pain encore chaud, du beurre et de la confiture à la figue avec des éclats de noix que l’on avait ramenée de notre séjour en Corse, un verre à pied pour le jus d’orange, et voilà une belle petite table que ma chérie apprécia à sa juste valeur et m’en remercia d’un baiser langoureux.
Nous sommes partis pour notre séance de hammam qu’Aline a beaucoup aimée. Moi, entre la chaleur de la vapeur, la vue du corps nu de ma belle et la soirée que j’imaginais torride, eh bien je bandais comme un taureau ; et pour ne rien arranger, elle m’attrapa la queue et la caressa doucement. Je fis de même sur sa jolie petite chatte. Elle s’assit puis posa un délicat petit baiser sur mon gland, un petit coup de langue, et m’offrit une douce fellation. Sachant la journée qui m’attendait, je prétextai le besoin de me rafraîchir pour prendre une douche froide qui eut l’effet escompté car mon érection retomba très vite. Elle me rejoignit sous la douche, et c’est à ce moment-là que la masseuse entra pour nous dire qu’elle était prête.
— Très bien ! lui dis-je.
— Prête pour quoi ? demanda Aline.
— Un massage relaxant pour tous les deux.
— De mieux en mieux ; génial !
Et nous nous sommes fait masser pendant quarante minutes avec une efficacité redoutable puisque lorsque nous sommes sortis, nous étions quasiment endormis, enrobés dans un bien-être proche de la béatitude.
Arrivés à la maison, nous avons déjeuné, puis je lui ai dit que j’avais quelques courses à faire cet après-midi et qu’elle n’avait qu’à se reposer et se préparer comme si nous allions sortir ou recevoir du monde.
— Tu ne veux pas que je t’accompagne ?
— Non, car ce ne serait plus une surprise, et je préfère que tu passes du temps à t’épiler, te coiffer, prendre soin de toi comme tu sais si bien le faire. Vraiment, ce soir je veux que tu te fasses belle comme si tu devais séduire le monde entier.
— Le monde entier ? Rien que ça ! Dis-moi plutôt ce que tu mijotes, je te sens bizarre.
— Ne t’inquiète pas et fais-moi confiance ; je t’aime, mon amour.
Je m’attelai au nettoyage de la maison : aspirateur, serpillière, et au bout d’une heure je partis chercher le repas chez le traiteur, un bouquet de roses blanches et revins vite car je devais me préparer à mon tour. Le temps passait à une vitesse folle. Alors que je dressais une jolie table, Aline, qui était encore en peignoir, me demanda :
— Pourquoi mets-tu trois assiettes ?
Je restai une longue minute à la regarder (en me traitant de tous les noms) puis finalement je lui dis :
— C’est un invité surprise, que je vais aller chercher pour 19 heures.
— Tu plaisantes !
— Non, pas du tout !
— Mais tu aurais pu me prévenir : je ne suis pas prête, je ne le connais même pas.
Je sentais la panique l’envahir, alors je lui dis :
— Si, tu le connais. C’est même toi qui l’as choisi sur les photos que je t’ai présentées il y a quelques semaines ; et quant à savoir si tu es prête, viens devant ce miroir et regarde comme tu es belle et désirable.
— Je ne sais pas, et franchement, je suis un peu effrayée.
— Tu ne dois pas car ce soir tu es la reine de la soirée et il ne se passera rien sans ton consentement. Dans le pire des cas, nous allons faire un dîner avec un gars plutôt sympathique avec qui, je suis sûr, tu t’entendras.
Elle réfléchit quelques instants et me dit :
— D’accord, puisque tu le veux. Il me reste deux heures pour me préparer ; viens m’aider à choisir ma garde-robe car je ne sais pas quoi mettre.
— Avec plaisir, mon amour.
Je l’aidai à choisir et lui proposai plusieurs tenues sexy pour la soirée, dont la guêpière que nous avions achetée la veille avec le string ouvert, des bas et une jolie robe noire qui s’ouvrait de haut en bas avec une fermeture Éclair dorée.
— Merci pour ton aide, mais maintenant je veux être seule. Tu viendras me chercher lorsque ton invité sera là.
Je l’embrassai avec fougue et sortis pour finir les préparatifs dans la salle à manger. Le champagne était au frais, les amuse-gueule sur un plateau dans le frigo, les verrines prêtes à être dévorées. Il était 18 h 30 ; un dernier coup d’œil pour m’assurer que rien ne clochait, et je mis de la musique que nous avions sélectionnée pour nos moments câlins, donc très cool et sexy.
18 h 50 : j’ai reçu un SMS de Victor pour m’avertir qu’il était sur le parking de l’église. Ça y était : le grand moment était là. Je prévins Aline qui me dit qu’elle était presque prête, et je partis pour accueillir celui avec qui nous allions peut-être passer une soirée extraordinaire.
J’arrivai sur le parking et reconnus tout de suite la belle Audi A4 grise que Victor m’avait indiquée ; je descendis et allai à sa rencontre. Il me fit un sourire puis on se serra la main chaleureusement. Il me demanda si Aline était prévenue de son arrivée ; je lui répondis qu’elle l’était depuis presque deux heures. Il fut soulagé car l’idée de la surprendre l’avait pas mal angoissé. Il remonta en voiture et me suivit jusqu’à la maison. J’entrai le premier et appelai Aline pour lui présenter Victor. Elle arriva toute souriante ; elle était belle dans sa robe noire, maquillée juste ce qu’il fallait pour souligner sa jolie bouche et ses superbes yeux marron ; les escarpins lui donnaient une allure distinguée.
Aline prit le superbe bouquet de fleurs blanches qu’il lui tendait et lui fit la bise en lui souhaitant la bienvenue. Victor était ravi : elle était encore plus belle que sur les photos, et son parfum l’avait déjà ensorcelé. Il aimait notre intérieur et le trouvait chaleureux, ce qui fit plaisir à ma reine. Je vis rapidement que le feeling passait bien entre eux car ils n’arrêtaient plus de parler, et Victor était plutôt drôle.
Je les invitai à s’asseoir sur le canapé pendant que j’allais déboucher une bouteille de champagne que je servis dans des superbes coupes en cristal. La conversation était plutôt banale : travail, famille, chacun racontant ses anecdotes, puis au fur et à mesure que je servais les coupes de champagne, la discussion dériva doucement vers nos expériences sexuelles. L’ambiance devenait électrique, les mains de Victor venaient souvent se poser sur le bras ou la cuisse d’Aline de manière plus ou moins innocente. Il semblait être tactile, et ma chérie ne cherchait absolument pas à éviter le contact. Je me levai pour ramener les verrines que le traiteur avait préparées. Tout en discutant, Aline vint me rejoindre à la cuisine ; elle m’embrassa avec vigueur et me demanda si tout allait bien. Je lui répondis que j’étais aux anges et je descendis la fermeture Éclair de sa robe, dévoilant les balconnets de sa guêpière, puis je remontai celle partant du bas de sa robe. On distinguait facilement le haut de ses bas, les jarretelles. Elle sourit et me dit :
— C’est pas un peu excessif, là ?
— Non, tu es superbe. Tu m’excites, t’as pas idée. Au fait, comment le trouves-tu ?
— Mignon et super sympa. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais tu as bien choisi.
— Je te l’ai déjà dit : c’est toi qui as fait ce choix, my love.
J’ai rejoint Victor avec mon plateau de verrines et lui en offris. Il se servit et je lui demandai s’il se sentait bien, et comment il trouvait ma femme adorée.
— Elle est exceptionnelle ; tu as beaucoup de chance !
Il regardait Aline qui venait vers nous et devint silencieux. Je vis ses yeux s’arrondir, et je compris qu’il était subjugué. Elle s’assit entre nous deux. Faisant cela, sa robe remonta, découvrant le haut de ses cuisses, ses bas attachés aux jarretelles de sa guêpière ; je ne sais pas si elle s’était rendu compte du spectacle qu’elle nous offrait, mais la température venait de monter d’un cran.
Tout en parlant, je mis ma main sur sa cuisse, caressant la lisière du bas. Je remarquai les yeux de Victor plonger sur l’entrejambe de ma coquine qui a dû s’en apercevoir car ses cuisses s’écartèrent doucement pour dévoiler son string noir ouvert avec le petit bijou pendant. Je le sentais hésitant, le regard interrogateur semblant demander une autorisation de toucher qui ne venait pas. Je remplis les coupes et la chanson Skyfall d’Adèle démarra. Aline invita Victor pour un slow ; il ne se fit pas prier.
J’enlevai le plateau de verrines que nous avions dévorées, et lorsque je revins je vis les mains de notre ami qui caressaient délicatement les fesses de ma femme puis le haut de ses cuisses et remontaient le long de sa colonne vertébrale. Elle avait la tête blottie contre son épaule. Me voyant, elle m’invita d’un signe à les rejoindre, ce que je fis en venant me placer derrière elle. Nous dansions un slow à trois. Je l’embrassai dans le cou tout en caressant ses hanches et remontai doucement sa robe, faisant apparaître ses fesses de déesse. Victor lui caressait le dos ; il laissa une de ses mains s’aventurer sur son mont de Vénus où il put se rendre compte qu’elle était totalement épilée, ce qui l’excita au plus haut point. Totalement troublée, Aline ondulait au rythme de la chanson. Elle tourna légèrement la tête pour m’embrasser ; nos langues s’enroulèrent farouchement. Je caressais la raie de ses fesses, Victor l’embrassait dans le cou. Elle tourna la tête pour le galocher (cela me fit une drôle d’impression, mais ça augmenta mon désir pour elle). La musique se tut et nous sommes retombés sur terre. Ma princesse se dégagea, se rajusta et dit :
— Vous m’avez donné chaud, tous les deux ; je boirais bien un verre.
— Tes désirs sont des ordres, mon amour.
Je sortis une deuxième bouteille de champagne pendant que Victor nous disait qu’il n’avait jamais dansé un slow aussi sexy. Je demandai à ma femme si elle avait toujours chaud et lui suggérai d’enlever sa robe ; elle hésita quelques secondes puis se dévêtit, finissant en guêpière. Dieu, qu’elle était bandante !
Victor s’assit et la complimenta sur le sex appeal qu’elle dégageait. Moi, je filai dans ma chambre pour récupérer mon appareil photo que j’avais installé sur un trépied ; je le positionnai au mieux et commençai à la mitrailler. Elle faisait son show, prenant des poses sexy – je me régalais – puis elle alla s’asseoir à côté de notre ami, rouge d’excitation. Tapotant de sa main droite le canapé, elle m’invita à la rejoindre, ce que je fis après avoir réglé mon Canon afin qu’il puisse prendre des photos depuis ma télécommande.
— Et si nous trinquions ? proposa Aline.
— Je lève mon verre à votre couple et à toi en particulier, Aline, car tu es une femme sensationnelle.
— Et moi le mien à la meilleure des épouses. Je t’aime, mon cœur.
— Vous êtes très gentils et je suis flattée ! répondit-elle.
Nous avons mutuellement avalé une gorgée de ce fabuleux champagne.
— Chéri, remets-nous de la musique, s’il te plaît.
— Avec plaisir, ma chérie !
J’insérai la clé USB spécialement concoctée pour des moments câlins.
Quand je me suis rassis, je vis la main de Victor caresser la cuisse de ma bien-aimée ; je fis de même de mon côté. La chaleur remontait. Nous la complimentions, tour à tour.
— J’adore ton string : il est vraiment original ! lança Victor.
— C’est un cadeau de mon chéri, il a bon goût pour la lingerie.
— Ça t’ennuie si je le regarde de plus près ? Le bijou est vraiment joli.
Elle se leva et il put admirer la qualité de la pierre qui pendait. Il la prit entre les doigts, et ce faisant il effleura le minou de ma chérie qui sembla apprécier la caresse car elle appuya discrètement son sexe contre la main de Victor. Elle se rassit et posa sa main gauche sur la cuisse de notre invité et la droite sur la mienne. Ma coquine en chef commença à nous caresser mutuellement, descendant jusqu’au genou puis remontant jusqu’à l’aine (nos jambes s’écartèrent en même temps, comme un appel à continuer ce mouvement vers nos queues tendues) et elle dut l’entendre car elle posa ses mains sur nos braguettes respectives, malaxant notre sexe à travers le pantalon.
Alors un jeu de mains à trois s’engagea : il avait la moitié gauche de ma poupée, et moi l’autre moitié. Ma main écarta sa cuisse ; il en fit de même, et je commençai à caresser sa vulve. Je sentis tout de suite son degré d’excitation car elle était inondée de cyprine. Lui était en train de lui dévorer le sein, aspirant, mordillant le téton et le caressant avec sa langue. Sa main vint toucher la mienne qui fouillait sa si belle chatte ; je lui laissai la place pour aller prendre la bouche d’Aline et lui fourrer ma langue, aspirant la sienne. Elle gémissait, ondulait, ses joues étaient rougies par le trouble que lui procurait cette situation.
Elle nous déboutonna le pantalon, glissa ses mains dans notre caleçon et nous saisit la queue pour nous branler délicatement. Elle attrapa nos testicules, les serra dans ses mains puis reprit notre bite pour continuer sa caresse. J’ai pu voir que Victor était bien pourvu par la Nature : une bite d’au moins dix-neuf à vingt centimètres avec de grosses bourses toutes rasées. Mais peu m’importait car, pour ma chère et tendre, la dimension comptait peu (heureusement pour moi, bien qu’ayant une queue de taille moyenne : face à une grosse et longue, on pourrait se sentir complexé, mais ce n’était pas mon cas). Aline me jeta un regard malicieux, me roula un gros patin et me dit à l’oreille :
— Honneur à l’invité !
Puis elle se tourna vers celui-ci, l’aida à baisser son caleçon et se pencha sur sa belle queue pour y déposer des petits baisers tout le long de la hampe. Elle soupesa puis aspira ses grosses bourses, enfin elle remonta avec la langue jusqu’au gland en en faisant le tour puis le prit en bouche pour le sucer avec application. La tête rejetée en arrière, Victor était en extase ; sa main sur la nuque d’Aline imprimait le rythme qu’il désirait. Moi je les mitraillais, faisant des gros plans de mon amour qui avalait une bite lui déformant la bouche. Elle me fit un clin d’œil en écartant ses cuisses ; message reçu : je remis l’appareil sur le trépied et le programmai en caméra. Je pris Aline par les hanches pour la mettre à genoux sur le canapé ; elle se laissa guider tout en continuant à le pomper. J’ôtai délicatement son string et embrassai son cul avec gourmandise. J’écartai ses fesses pour lécher sa raie et titiller son anus, puis je me mis sur le dos pour pouvoir lécher sa foufoune.
J’aspirai son clitoris, et je la sentis vibrer sous mes coups de langue ; elle était sur le point de jouir, alors je stoppai ma léchouille. Elle se tortillait dans tous les sens. J’attrapai les préservatifs que j’avais disposés dans le tiroir du bahut et j’en donnai un à Victor. Pendant qu’il l’enfilait, je guidai mon épouse afin qu’elle s’assoie sur lui. Elle s’empala sur sa grosse bite sans aucune difficulté et commença un lent et profond va-et-vient. Je coupai la caméra pour faire quelques clichés, et Victor fut d’une bonne aide car il lui écartait les fesses chaque fois qu’elle engloutissait sa queue (quel spectacle, mes aïeuls : j’en bande encore rien que d’y penser !). Je me positionnai pour lécher à nouveau sa raie, mais il fallait que je suive son mouvement sous peine de me retrouver à sucer la queue qui la pénétrait. Je me relevai et montai sur le canapé pour mettre ma bite à hauteur de la bouche de ma diablesse ; elle me suça divinement bien quand soudain les choses s’accélérèrent.
Victor poussait des petits grognements. Aline augmenta la cadence de son va-et-vient ; elle poussait des petits cris tout en mordillant, suçant et branlant ma queue qui ne demandait qu’à exploser. Alors notre partenaire attrapa les hanches de ma bien-aimée et se mit à la pilonner sans ménagement : il allait jouir. My love sentait son orgasme arriver ; sa douce fellation se transforma et devint totalement sauvage, elle m’engloutissait plus profondément et de plus en plus vite. Victor poussa un râle profond et se cabra pour s’enfoncer encore plus loin. Il éjaculait. Ce qui déclencha la jouissance de ma chérie qui n’arrêtait pas de me pomper. Je sentis mon plaisir arriver et voulus me retirer, mais elle en décida autrement et me garda en bouche alors que je me déversais au fond de sa gorge ; elle me but jusqu’à la dernière goutte. Mes jambes étaient flageolantes ; je me retirai et embrassai ma femme sur la bouche sans être aucunement gêné par le goût de mon foutre. Elle se leva, nous remercia de l’avoir si bien fait jouir et partit pour la salle de bain.
— Alors, je ne t’avais pas menti sur ses talents ! lui dis-je.
— Tu étais même en dessous de la vérité. Elle est faite pour l’amour.
— Tout à fait d’accord avec toi !
Je lui indiquai la deuxième salle de bain et rejoignis ma princesse dans la sienne.
— Alors, tes impressions ? me demanda-t-elle.
— Magique ! Sensationnel ! Tu viens de te faire prendre par un autre que moi, et je t’aime encore plus pour ça ; vraiment, le plaisir que tu m’as donné est proche de l’extase. Je me suis senti heureux grâce à toi, et jouir dans ta bouche m’a rendu fou de désir. Regarde, je commence à rebander juste en t’en parlant.
— Garde tes forces, mon amour, car j’ai bien l’intention de vous mettre à genoux.
— Tu es encore plus coquine que je le croyais. Au fait, et toi, qu’en as-tu pensé ?
— Tu te doutes bien que j’ai adoré cette séance. Vous m’avez fait grimper au ciel, et j’espère que ce n’est qu’un prélude car j’ai encore plein d’envies.
— À deux, on devrait arriver à te satisfaire.
Je suis retourné au salon après avoir pris une douche, rejoint par Victor. Nous avions remis nos caleçons et je servis une tournée de champagne. J’appelai Aline ; elle me répondit qu’elle venait dans quelques minutes.
Nous étions assis sur le canapé quand elle fit son apparition au bout du couloir ; elle était vêtue d’un corset en dentelle qui mettait ses seins en valeur, une paire de bas avec un petit nœud juste au-dessus du talon d’Achille tenus par des jarretelles, et surtout un bijou pénétrant que je lui avais acheté chez Sylvie Monthulé (elle avait osé le mettre, la coquine ; là, c’était clair : elle lâchait prise). Il représentait une corolle avec en son centre un pistil turgescent avec un bout de tige qui pénétrait le vagin, et tout cela était doré à l’or fin. Victor n’en croyait pas ses yeux : elle avait une allure d’Amazone et elle dégageait une assurance et une fierté que je ne lui connaissais pas (je pense qu’elle se savait belle et sexy). Je ne pus m’empêcher de la prendre en photo.
Nous portâmes un nouveau toast à cette soirée qui ne faisait que commencer. Je filai à la cuisine pour allumer le four et faire réchauffer ce que le traiteur nous avait préparé. Alors que nous allions passer à table, my love nous demanda :
— Tout à l’heure tu m’as dit que j’étais la reine de la soirée ; et en tant que telle, j’ai un premier caprice : je veux que vous quittiez votre caleçon, j’ai plaisir à vous voir nus.
Ni une ni deux et nous étions à poil. Je servis l’entrée à ma chérie ; elle en profita pour me caresser les fesses et me malaxer les bourses (drôle d’impression, car normalement c’était plutôt moi qui avais les mains baladeuses). Victor, qui ne voulait pas rester sur la touche, se leva pour lui servir un verre de vin et se faire peloter sa grosse tige au repos ainsi que ses énormes boules pendantes. Le repas se déroula gentiment. La conversation était principalement basée sur ce que nous avions vécu sexuellement parlant, les petites misères et les grandes joies de la vie, puis vint le moment du fromage, et étonnamment personne n’en voulut. Alors que je proposais des gâteaux, Victor me dit :
— Dis donc, tu m’avais parlé d’un dessert très appétissant ; j’aimerais bien y goûter.
— Quel est donc ce dessert ? s’enquit Aline.
— C’est une douceur que tu n’as jamais et que tu ne pourras jamais goûter ! lui dis-je.
— Et pourquoi jamais ? Allez, dis-moi ce que c’est.
Je me suis avancé vers elle, je l’ai enlacée, et en lui faisant mon plus beau sourire je lui ai dit :
— C’est toi notre dessert ; et, crois-moi, il n’y en a pas de meilleur.
— Waouh ! Vous me flattez, et surtout je suis impatiente de voir comment vous allez me déguster.
Je débarrassai rapidement la table basse du salon, passai un coup d’éponge pendant que mon compère s’attaquait seul à la plus jolie des gourmandises. Il s’était placé derrière son fauteuil et lui massait délicatement la nuque et les épaules, laissant parfois s’égarer ses mains en direction de ses seins qu’il manipulait avec précaution. De par sa position, elle ne pouvait que lui caresser les mollets. Il se pencha sur elle pour l’embrasser dans le cou et en profita pour explorer la fleur pénétrante qu’elle portait comme un string. Elle écarta les cuisses pour que son néo-botaniste puisse caresser sa fleur dorée qui ne risquait pas de faner, tant la petite chatte d’Aline était humide. J’attrapai à nouveau mon Canon pour fixer ce si joli moment, celui où l’on peut lire le plaisir dans les yeux, un léger pincement des lèvres, et ses joues qui commençaient à rosir de désir. Enfin je me suis approché d’eux et priai ma chérie de se lever, ce qu’elle fit immédiatement. Je pris son bras ; Victor en fit autant, et nous l’escortâmes jusqu’à la table du salon. Et là, m’adressant à mon friendsex, je lui dis :
— Avant de me délecter d’un bon et beau gâteau, j’aime le regarder sous toutes les coutures, le sentir, le palper. Me faire saliver quoi ! Qu’en penses-tu ?
— Tu as mille fois raison : il nous faut apprécier ce si désirable dessert !
J’invitai Aline, silencieuse, se demandant ce qui allait se passer à se mettre à quatre pattes sur la table basse du salon. Je disposai deux petits coussins sous ses genoux pour un peu plus de confort et tournai autour d’elle. Suivi par mon co-équipier, nous la regardions tout en se demandant par quelle partie nous allions la dévorer. Nous prîmes un peu de recul et Victor me proposa :
— J’aimerais bien commencer ma dégustation par le morceau arrière, si tu n’y vois pas d’inconvénient.
— Je t’en prie : tu es notre invité, et j’y ai déjà goûté. Tu vas te régaler, crois-moi !
Sentant le regard des deux mâles sur son corps, Aline décida de les provoquer un peu : elle creusa son dos, ce qui eut pour effet de tendre son cul vers ses admirateurs. Elle roulait lascivement des hanches tout en écartant de plus en plus ses jambes. Victor n’en pouvait plus, sa queue était en érection. Je lui demandai une minute de patience, puis je chopai mon appareil pour la mitrailler pour la millième fois de la soirée ; mais voir ma femme s’offrir ainsi, d’une manière tellement impudique et à la fois si sexy, me rendait dingue (je voulais absolument des traces car j’avais peur d’oublier ces moments magiques ou de ne plus savoir si c’était un rêve ou la réalité).
N’y tenant plus, il s’approcha doucement puis se mit à genoux afin de pouvoir embrasser ce cul de déesse. Il léchait, embrassait, mordait chacune de ses fesses, les massant, les écartant. Il passa sa langue dans sa raie, léchant l’élastique qui maintenait la fleur sur la vulve de ma belle. Elle se pencha et positionna sa tête sur ses avant-bras posés sur la petite table ; on aurait pu croire qu’elle priait. Si c’était le cas, alors c’était le dieu de l’amour. Notre ami passa sa langue avec force sous l’élastique, lécha la corolle dorée luisante de mouille que fabriquait le désir de my love. Avec ses mains, il fit glisser le string-bijou jusqu’aux chevilles pour l’ôter tout en passant sa langue dans la raie dégagée de tout obstacle. Il léchait sa chatte comme un mort de faim ; son nez venait s’écraser contre son anus, ses doigts s’introduisirent dans sa grotte humide, un puis deux, et enfin trois doigts qui la fouillaient sans vergogne.
Aline était en transe ; la chaleur dans son ventre ne cessait d’augmenter, elle poussait des petits cris de plaisir et reculait par à-coups secs pour l’obliger à aller encore plus loin et plus vite. Quand il lui fouilla la rondelle avec la langue, un frisson lui parcourut le corps.
Moi, je venais de me mettre à genoux devant elle pour l’embrasser, et ce fut un baiser torride car elle me saisit la tête, m’aspira les lèvres, les mordillant, introduisit sa langue, suça la mienne. Je ne la reconnaissais pas : elle n’avait plus aucune retenue. Je me mis debout. Elle saisit ma queue, la serra très fort et l’enfourna dans sa bouche, passa sa langue autour de mon gland, mordilla ma hampe puis me pompa tantôt avec douceur, tantôt avec un rythme effréné. Pris par l’excitation, je saisis sa nuque pour m’enfoncer encore plus loin ; trop, car surprise, elle eut un haut-le-cœur et je dus me retirer pour qu’elle reprenne son souffle. Après m’être excusé, elle me sourit tendrement, s’allongea sur le dos et passa sa tête entre mes jambes pour venir lécher et gober mes couilles pendant que Victor lui relevait les cuisses pour lui sucer le clitoris qui était gonflé par le désir.
Ses doigts reprenant la fouille de son intimité, il aventura son majeur sur le pourtour de son si joli anus et essaya de l’enfoncer. Aline lui tendit un gel lubrifiant que j’avais disposé dans un petit panier avec, entre autres, des préservatifs et des mouchoirs. Il enduisit son doigt de gel puis en étala délicatement sur la rosette de ma chérie, massa avec application, ce qui eut pour effet de détendre les muscles de son anus. Du coup, lorsqu’il présenta son majeur, il fut comme aspiré. Une douce chaleur envahit le creux des reins de ma reine, et pour bien se faire comprendre, elle écarta de sa main droite les lèvres de son minou, indiquant qu’il fallait qu’il s’occupe aussi de son petit bouton. Comprenant très vite, il plongea sa langue dans sa fente et alla titiller son bouton d’amour. Elle sentait monter un orgasme. Aux soupirs qu’elle poussait, je devinais que le plaisir allait l’envahir, et je voulus absolument la regarder jouir. Je me mis à genoux et je l’embrassai dans le cou, la caressai en lui murmurant qu’elle était belle et qu’elle devait se laisser aller, ce qu’elle fit dans les secondes qui suivirent, emportée par des vagues de plaisir qui la submergèrent.
Aline reprit ses esprits ; elle s’assit sur la table, et comme nous étions devant elle, la bite au garde-à-vous, elle s’en saisit et nous branla mutuellement puis nous suça l’un après l’autre. Elle rapprocha nos deux bites et essaya de les engloutir en même temps, mais la queue de Victor prenait vraiment trop de place. Elle reprit ses caresses buccales, mais une verge après l’autre. Nous décidâmes de nous rendre dans notre chambre où nous serions plus à l’aise. Je pris mon appareil et le panier contenant les capotes. Je m’allongeai sur le dos en travers du lit et invitai ma chérie à se mettre sur moi tête-bêche, et voilà un joli 69 qui se créait. Je soufflai sur sa chatte délicatement et posai de tendres baisers sur sa vulve toute mouillée. Elle me prit en bouche tout en malaxant mes bourses ; Victor vint présenter son gros braquemart que my love saisit d’une main ferme pour le porter à sa bouche. Elle passait de l’un à l’autre pour notre plus grand plaisir.
Au bout de quelques minutes, notre complice vint se positionner derrière Aline avec la ferme intention de la prendre. Il s’équipa d’un préservatif. Nous nous sommes reculés au bord du lit pour faciliter la manœuvre et il la pénétra sans le moindre problème, tant le terrain était propice. Alors que je me délectais du nectar de ma nymphe, je vis ce gros pénis prendre toute la place ; et lorsqu’il fut au fond de sa grotte, j’avais ses grosses bourses pendantes qui vinrent se poser sur mon front. J’essayai de me dégager, mais elle pesa de tout son poids pour me maintenir dans cette position en me disant :
— Toi qui aimes voir, tu es aux premières loges, et tu voudrais t’en aller ? Continue donc à me lécher comme tu sais si bien le faire.
Je dois avouer que voir ce gros chibre qui entrait et sortait d’aussi près était particulièrement excitant ; je ne fis plus cas des balloches sur mon visage et m’appliquai à caresser de ma langue le capuchon où son clitoris commençait à durcir à nouveau. Je proposai à mon acolyte d’échanger nos places, ce qu’il accepta de bonne grâce, et je vins à mon tour me placer derrière ma chérie. Je pris un préservatif, et Aline, intriguée, me dit :
— Qu’est-ce que tu fais ?
Pour toute réponse, je pris le gel et badigeonnai copieusement son anus, insérant un doigt puis deux, et enfin je posai mon gland à l’entrée de son œillet.
— Je comprends mieux le pourquoi de la capote ! me dit-elle.
Elle était tellement bien lubrifiée que je n’eus aucun mal à la sodomiser. Devenu spectateur, Victor ouvrait grand ses yeux, et je suis certain qu’il aurait payé pour être à ma place. Ma déesse poussait des petits râles étouffés par les va-et-vient de la queue de notre invité. Je m’enfonçai le plus loin que ma verge le permettait et je restai ainsi, savourant cet instant. C’était elle qui bougeait à son rythme ; je sentis mon plaisir monter d’un cran. Elle se dégagea, prit un préservatif qu’elle enfila sur le membre de notre complice et lui demanda de s’allonger dans l’autre sens. Je la regardai, curieux, et la vis se mettre à quatre pattes au-dessus de lui et s’empaler sur ce pieu qui se mit à la ramoner frénétiquement. Elle haletait comme une petite chienne. Qu’est-ce qu’elle était belle, rayonnante de plaisir ! Soudain elle se bloqua et me dit :
— Prends-moi par derrière ! Mais vas-y doucement.
Encore un peu de gel et je la pénétrai délicatement. Quand je fus enfin tout englouti, nous restâmes une petite minute immobiles. Je sentais la queue de Victor contre la mienne, séparée par une simple paroi de chair ; c’était étrange. Aline bougea son bassin tout doucement ; on la laissa faire. Son mouvement s’accéléra de plus en plus, et nous coulissions à l’unisson ; ses râles montèrent en volume, ce qui déclencha chez moi une envie de jouir, là, maintenant, et je lui annonçai :
— Mon amour, je viens !
Elle me cria :
— Vas-y mon bébé, encule-moi, vas-y, ne t’arrête pas !
Ses mots agirent sur moi comme un détonateur et le plaisir m’envahit avec une intensité incroyable. Je jouissais dans son cul, et j’adorais ça. Victor avait ralenti son mouvement ; ma chérie ondulait du bassin, cherchant à me vider totalement. Je me retirais et reculais quand elle me dit :
— Ne nous abandonne pas, j’ai besoin de toi pour jouir !
Elle se retourna, s’assit sur la queue de notre ami et me demanda de la lécher en même temps. Je m’exécutai avec le plus grand plaisir, mais j’avais peu de place pour œuvrer avec ma langue. Alors elle prit la queue et la guida vers son petit trou qui, malgré le volume de cette bite, fut avalé sans trop d’effort. Du coup, j’avais toute sa chatte pour moi et je la bouffai comme un furieux. Les coups de reins de Victor mêlés à mes coups de langue lui déclenchèrent une jouissance décuplée : elle bougeait dans tous les sens, criait. Cela déclencha l’orgasme de notre ami qui eut la galanterie de se retirer avant d’éjaculer, aidé par ma princesse qui le branla jusqu’à ce qu’il s’écroule. Nous étions complètement vidés, allongés tous les trois à reprendre notre souffle.
Après quelques minutes et une nouvelle douche, nous nous sommes retrouvés à boire une nouvelle coupe de champagne que nous avons savourée avant de nous séparer de Victor, mais en ayant convenu que d’autres rencontres devraient se faire. Il nous remercia chaleureusement pour cette soirée et complimenta une nouvelle fois Aline, lui disant qu’il n’avait pas rencontré de femme aussi exceptionnelle depuis bien longtemps et que j’étais un sacré veinard. Ça, j’en avais conscience.
Il partit, et nous rejoignîmes notre lit où nous avons reparlé de la soirée avant de nous endormir, lovés l’un contre l’autre, comblés, et pour ma part heureux comme jamais.
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