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Une jeune fille et son per

Une jeune fille et son per



Pour Pierre et Marjorie, sa fille, c’est le jour du grand départ. Durant l’année scolaire, Pierre avait promis à cette dernière, qu’en cas de mention au bac, ils partiraient tous les deux, pendant deux semaines dans le pays d’Europe qu’elle choisirait. En élève studieuse, Marjorie avait redoublé d’effort pour faire plaisir à son père et pouvoir partir avec lui pour ces vacances de rêve. Et le résultat fut à la hauteur de ses espérances puisqu’elle eut la mention Très Bien.

C’est pour cette raison que Pierre et Marjorie se préparent à partir, dans quelques minutes, pour une longue ballade en Italie.

La relation père/fille s’était renforcée après que la mère de Marjorie ait décidé de quitter le foyer familial pour un autre homme. Marjorie avait refusé de suivre sa mère car ne plus avoir son père près d’elle lui aurait été insupportable, tant elle voue à celui ci une admiration sans faille. Pierre avait traversé une période difficile à cette époque. Mais la présence de sa fille l’avait aidé à faire face, et depuis il consacre tout le temps libre que lui laisse son travail à sa fille et à son bonheur, sans chercher à refaire sa vie.

D’ailleurs, peu de monde vient s’immiscer dans leur petit cocon. Pierre, n’ayant pour toute famille qu’un frère, expatrié à Madagascar, ses relations se limitent à quelques collègues de travail. Marjorie, pour sa part, n’a que trois amies vraiment proches et les garçons ne sont pas sa priorité, leur préférant les livres et la danse, qu’elle pratique depuis l’enfance. Tous deux préfèrent passer du temps ensemble et entretenir leur relation fusionnelle.

Ding Dong. Ding Dong.

La carillon de la porte d’entrée retentit. Pierre, qui se trouve dans le garage lance de sa voix la plus forte:

« Ma chérie, tu peux ouvrir? Je suis en train de mettre les bagages dans le camping car! »

« Oui papou! »

Marjorie se dirige vers l’entrée. Un homme d’une cinquantaine d’année, souriant, apparaît derrière la porte. Il jette un coup d’oeil sur la sonnette pour y lire le nom inscrit.

« Bonjour Mademoiselle. Est ce que Monsieur Meyer est ici? J’ai une information à lui demander. »

« Oui, un instant je l’appelle… Papou tu peux venir?! C’est un monsieur pour toi! »

À peine a-t-elle le temps de finir sa phrase que l’inconnu plaque sa main sur bouche et l’attire contre lui pour la maîtriser. Puis il l’entraîne à l’intérieur de la maison, refermant la porte d’un geste énergique du pied. Quelques secondes plus tard, alors que son père pénètre dans l’entrée, Marjorie sent le contact froid d’un canon de revolver contre sa gorge. Tout cela s’est passé si vite qu’elle n’a pas le temps de comprendre ce qui arrive et de prendre peur. C’est en voyant le visage décomposé de son père qu’elle devient consciente du danger.

« Toi, tu lèves les mains et tu restes sage ou je flingue la gamine! » ordonne l’inconnu d’un ton sec, n’autorisant aucune contestation.

Pierre obéit. Toutefois il interroge l’Homme.

« Qu’est-ce que vous nous voulez? Ne lui faites pas de mal. C’est ma fille… »

« Alors si tu veux que je lui fasse pas de mal à ta gamine, va falloir être bien sage et respecter les règles. Et la règle numéro 1 c’est qu’à partir de maintenant les questions c’est moi qui les pose, et règle numéro 2: vous ne parlez que lorsque je vous y autorise! Compris? »

Marjorie regarde son père acquiescer d’un mouvement de tête. Elle sent tout son corps trembler. Son coeur battre à pleine vitesse. Et si l’Homme ne la serrait pas contre lui, ses jambes se déroberaient sous elle.

« Y a qui d’autre dans cette baraque? »

« Personne. Nous vivons seuls tous les deux, ma fille et moi. Nous étions sur le point de partir en vacances… »

« Aah s’il te plait arrête les grandes phrases. J’aime pas les bavards, ça me rappelle mon abruti d’avocat… En tout cas je crois que j’ai frappé à la bonne porte, personne ne va s’inquiéter de pas vous voir. Allez conduis nous dans un endroit où on sera plus à nos aises pour discuter! Toi petite tu restes à un pas devant moi, et gare aux entourloupes… Je suis pas du genre patient. »

Parvenus dans le salon, l’Homme ordonne à Marjorie et à son père de s’assoir dans le canapé, tandis que lui reste debout face à eux. D’un coup d’oeil, il repère la prise de téléphone qu’il débranche. Ensuite il leur confisque leur portable respectif.

« Très bien, comme ça on sera pas dérangés! Alors voilà le topo: je viens de me faire la belle, et j’ai de la volaille qui me colle aux basques. Mais comme je suis allergique aux plumes, j’ai besoin de me décontaminer et de laisser les poulets prendre leur envol. Donc on va passer un jour ou deux tous les trois, tranquille, en parfaite harmonie. Si vous vous tenez sage, il n’y aura pas le moindre soucis. »

Il fait le tour du salon, jetant de temps à autre des coups d’oeil dans les couloirs comme pour chercher d’éventuelles issues en cas de besoin. Pour Marjorie, le stress ne diminue pas. Cet Homme, qui fait des aller-retour avec son arme à la main, l’effraie. Dans un réflexe enfantin, elle agrippe la main de son père. Pierre tente de la rassurer dans un murmure. Mais les mots ne l’apaisent guère. Seul le contact de leur deux mains la réconforte. Depuis toujours le contact physique avec son père a cet effet sur elle. Enfant, elle venait se blottir dans ses bras quand elle faisait un cauchemar, ou quand un orage grondait. Puis adolescente, c’est encore contre lui qu’elle venait chercher le calme après quelques disputes avec ses amis. Il n’y a que contre lui qu’elle se sent bien. Les deux ou trois garçons avec qui elle a eut une amourette et qui l’ont prise dans leurs bras ne lui ont nullement procuré ce bien-être.

« Dis moi Meyer, dans ta bicoque, y aurait pas une pièce sans fenêtre et qui ferme à clé? »

« La buanderie… » répond Pierre en indiquant la direction d’un geste du menton.

« Très bien, on va y aller. Ces cons de flics m’ont fait courrir et j’ai besoin de prendre une bonne douche, et je vais pas vous emmener tous les deux avec moi… Allez passez devant! »

Marjorie éprouve une certaine satisfaction à l’idée de ne plus avoir l’Homme et son arme sous ses yeux. Même être prisonnière dans une pièce sans fenêtre sera toujours mieux que d’être à proximité de ce monstre.

Arrivé devant la buanderie, l’Homme y jette un coup d’oeil afin de vérifier qu’il n’y a pas de possibilité de fuite, ni de quoi fournir à ses otages quelconque objet pour se défendre. Ceci fait, il fait signe à Pierre d’entrer. Quand son père est dans la buanderie, Marjorie lui emboite le pas. Mais l’Homme la retient par le bras.

« Ah non! Pas toi ma jolie… Toi, tu vas m’accompagner. Tu vas me frotter le dos… »

Dans un éclat de rire, qui glace encore plus le sang de Marjorie, l’Homme referme et verrouille la porte de la cellule improvisée. Ne tenant pas compte des cris de protestation et des appels à la pitié du père de la jeune fille. D’un geste de son calibre, il fait signe à cette dernière d’avancer.

« À la douche ma jolie! »

Résignée, Marjorie se dirige vers la salle de bain. Sur place, l’Homme ne met pas longtemps à se dévêtir devant elle. Autant que possible, elle détourne les yeux pour ne pas le regarder.

« Tu as quel âge ma jolie? » l’interroge l’Homme en prenant un ton plus doux.

« J’ai eu 18 ans le mois dernier. » répond elle, tout en fixant le carrelage.

« Hummm à ton âge, tu as sûrement déjà vu le loup… Surtout quand on est une jolie petite poulette comme toi. Avec tout ce qu’il faut. Là où il faut. »

« Je n’ai jamais rien fait avec un garçon…. » avoue Marjorie dans un murmure à peine audible.

« Hein?! Rien?! Vraiment rien de rien? »

« Rien! »

« Ah bah la tu me troues le cul! Une gamine de 18 ans toujours pucelle! Moi je croyais que ça n’existait plus ces bêtes là. À part dans les contes de fée. »

Marjorie n’écoute plus les commentaires de l’Homme. Elle ne pense qu’à son père, prisonnier dans la buanderie. Elle donnerait tout ce qu’elle a pour être dans ses bras protecteurs.

« T’as quand même déjà vu un mec à poil ma jolie? »

Ne pas répondre. Surtout ne pas lui faire l’honneur de se confier à lui.

Face au silence de la jeune fille, l’Homme renonce à ses questions. Mais uniquement à ses questions.

« Bon c’est bien joli de jouer les oies blanches, mais moi j’aime pas me retrouver dans la tenue d’Adam devant une jolie petite poulette toute habillée. Y a, comme qui dirait, un déséquilibre certain dans l’égalité des sexes. Alors va falloir que tu me retires tout ce que t’as sur le dos pour m’accompagner sous la douche. Et vite fait en plus! »

Le ton de l’Homme est sans appel, et les moulinets qu’il effectue avec son arme ne donnent nullement envie de résister. Pourtant, Marjorie ne parvient pas à bouger.

« Règle numéro 3: quand je demande quelque chose… ON M’O.BÉ.IT!!!! » s’emporte l’Homme.

« Qu’est ce que vous allez me faire? » ose toutefois la jeune fille.

« T’inquiète pas ma jolie. Je vais juste profiter du paysage. Ton pucelage n’a rien à craindre. Enfin pour aujourd’hui. Je me sent l’âme charitable… Par contre demain, je me vois bien te libérer de ton petit fardeau… Allez hop à poil! Moi j’ai besoin de cette sacrée douche, et c’est toi qui va me frictionner le dos. »

Légèrement rassurée de ne pas avoir à supporter les assauts de l’Homme, Marjorie lui tourne le dos pour se dévêtir. Elle commence par son t-shirt, puis elle déboutonne son short et le laisse tomber de lui même le long de ses jambes fines de danseuse. Pas question de se pencher et que ses fesses se tendent en direction de l’Homme. Déjà qu’intérieurement elle se maudit d’avoir mis un string… Heureusement ce n’est pas le plus sexy de sa garde robe. Mais elle perçoit déjà le regard vicieux de l’Homme sur ses petites fesses musclées. Ces fesses que ses camarades de danse prétendent lui envier, mais qui à cet instant doivent éveiller de drôles d’envie à cet Homme. Ensuite elle dégraffe son soutien-gorge et le laisse tomber à terre. Tout son corps tremble.

Durant ses moments de plaisir en solitaire, elle a souvent fantasmé la première fois où elle serait nue devant un homme. Mais jamais il ne lui est venu d’imaginer une telle situation… Son désir le plus intense, même si elle sait très bien qu’il est impossible, est bien plus tendre.

« Retourne toi. »

La voix de l’Homme a perdu toute agressivité.

Marjorie, dans un geste de pudeur, masque sa poitrine avec un bras, avant de pivoter pour faire face à l’Homme.

« Ôte ton bras et retire ta culotte. »

Rouge d’embarras, elle obtempére et dévoile sa poitrine. Habituellement, Marjorie est fière de ses petits seins ronds, aux tétons roses pâles, Elle admire régulièrement leur maintien dans le miroir de son armoire.

À présent, tout en continuant de fixer le sol du regard, elle retire son string. La dernière barrière qui séparait son sexe glabre du regard et de la convoitise de l’Homme est tombée. Elle redresse lentement la tête. À demie surprise, elle constate que le sexe de l’Homme, encore flasque quand il s’est déshabillé, semble s’éveiller. Au milieu d’un buisson broussailleux, l’engin prend du volume.

Marjorie ne sait pas si elle doit être gênée ou flattée d’être à l’origine de cette métamorphose. D’autant plus, qu’après une bonne minute de pose devant cet Homme, l’érection est totale.

Le temps semble s’être figé. Tous les deux restent ainsi sans bouger pendant un long moment. Une éternité pour la jeune fille, qui aimerait être dans les bras de son père.

Enfin l’Homme sort de son état hypnotique et invite sa captive à faire couler l’eau. Marjorie préfère s’activer plutôt que de rester immobile. Comme si ses mouvements lui permettaient de se d****r d’un léger voile de pudeur. Même si elle sent toujours un regard scrutateur sur elle.

L’Homme finit par se glisser sous la pluie d’eau chaude qui s’écoule de la douche. Marjorie est comme aimantée par l’arme que celui-ci a déposé sur un meuble, à portée de main.

« N’y pense même pas. J’ai 15 ans de Légion derrière moi. Je t’aurai mise hors d’état de nuire avant que t’ais posé ta main dessus. Allez, viens me frotter. Ça sera plus raisonnable! »

N’ayant d’autre choix que d’obéir, la jeune fille entre aussi sous la douche. L’espace est si restreint qu’elle n’est plus qu’à quelques centimètres du corps nu de l’Homme. Seul le contact de l’eau lui fait du bien. Cette eau qui s’écoule sur elle. Imprègne sa longue chevelure chatain. Cette eau qui partiellement la purifie des contacts avec cet Homme.

Elle lui frotte le dos, les épaules. Lui, exprime sa satisfaction dans un grognement presque bestial. Sous ses mains, elle sent la musculature ferme et travaillée.

« Eh gamine! Ça doit faire 5 bonnes minutes que tu me masses les épaules… C’est pas que c’est désagréable, au contraire même, mais y pas que là qu’il faudrait que tu t’actives. »

Marjorie descend alors ses mains sur ses reins. Elle s’accroupit pour atteindre le bas du corps. Elle penche la tête pour ne pas garder le fessier de l’Homme à hauteur de visage. Le plus rapidement possible, elle lui savonne et passe ensuite aux jambes. Quand il juge que c’est suffisant, l’Homme se retourne, sans laisser à Marjorie le temps de se relever.

« Et maintenant, le devant! »

Ce ne sont plus des fesses qui se trouvent, dés lors, face au visage de Marjorie. Mais un sexe dressé. Plutôt court mais large. Parcouru de petites veines saillantes. À l’extrémité cramoisie. Entouré d’une toison épaisse. Immédiatement, elle sait qu’elle rougit car ses joues sont en feu. L’Homme s’impatiente et lui ordonne de le nettoyer avec sa main et de n’arrêter que lorsqu’il le jugera nécessaire. Même si elle est vierge, Marjorie n’est pas stupide et comprend très bien qu’elle va devoir le masturber.

La sensation de ce sexe dans la paume de sa main la surprend. Elle n’avait jamais pensé que ce puisse être aussi dur. Ni que cela soit chaud.

Les deux ou trois premiers aller-retour elle les fait les yeux ouverts. Puis elle les ferme, et se rappelle…

Elle se rappelle de cette nuit où, nerveuse comme elle est parfois, elle ne trouve pas le sommeil. Elle se lève pour boire un verre d’eau et pourquoi pas, si la lumière de sa chambre est allumée, aller chercher du réconfort et de l’apaisement par une accolade entre les bras de son père.

Et justement, la lumière est allumée. Marjorie s’approche de la porte entrebaillée, et avant d’entrer, elle jette un coup d’oeil. Son père est allongé sur le lit. Entièrement nu. Son sexe gonflé dans sa main gauche. Avec ses copines, il lui est déjà arrivé de regarder des vidéos sur internet, d’y voir des hommes se caliner leur engin… Elle s’est même fait raconter à plusieurs reprises par son amie Lucie, la fois où cette dernière avait «branler» son copain… Donc elle comprend très bien ce que son père est en train de se faire. Et ce spectacle est bien plus troublant que tout ce qu’elle a pu voir sur écran. Plus excitant que les récits de Lucie, pourtant riches de détails. Non, là il s’agit de son père. En vrai. Devant ses yeux. Elle sent poindre en elle une douce chaleur que seules ses doigts, déjà experts, savent éteindre. Elle glisse alors sa main dans son short de nuit et entreprend d’accompagner à distance son Papou… Et lorsque ce dernier laisse échapper trois ou quatre jets de semence, Marjorie étouffe un petit cri de joie.

Profitant que son père saisisse du papier absorbant, elle regagne sa chambre discrètement. Sans perdre un instant, elle retire short et débardeur, puis s’allonge nue sur son lit, jambes écartées, et se livre sans retenue à la conquête de son propre plaisir. Celui ci arrive très rapidement et avec une intensité qu’elle n’a jamais connue jusqu’ici.

Dès qu’elle le pourra, Marjorie cherchera à être témoin des jouissances de son père, et les quelques fois où elle y parviendra, cela lui procurera le même plaisir. Le sexe de son père devenant, à partir de ce jour, la seule source de ses fantasmes.

Et c’est donc au sexe de son père qu’elle pense tout en faisant coulisser la queue de l’Homme dans sa main. C’est le sexe de son père qui est à l’origine de son désir grandissant.

Marjorie, totalement perdue dans ses souvenirs, n’entend pas l’Homme la prévenir. Et seul le premier jet de sperme sur son visage la ramène à la réalité. Suivi d’un autre. Les jets suivant sont moins puissants et laissent couler ce liquide chaud et épais le long de son poignet, avant d’être emporté par l’eau de la douche. Seuls les jets venus se perdre sur son visage mettent plus de temps à partir. Marjorie relâche le sexe décroissant de l’Homme pour se redresser et lever son visage vers le pommeau de la douche.

Marjorie est la première à sortir pour se sécher. Ensuite elle passe une serviette sèche sur tout le corps de l’Homme. Elle se hâte de le faire afin de quitter cette salle de bain et rejoindre son père.

Lorsque l’Homme est habillé, elle se dirige vers ses propres affaires. Et tandis qu’elle s’apprête à saisir son string la voix goguenarde de l’Homme lui lance:

« Eh du calme ma jolie… T’es très belle tu sais. Alors quel dommage de me priver d’un si beau spectacle… Tu vas donc rester toute nue. »

« Mais je… »

« Shttt! N’oublie pas les règles. Tu fais ce que je te dis. Et ne crains rien, avec cette chaleur, tu ne vas pas avoir froid à ton joli croupion ma poulette! »

Puis s’approchant d’elle, il lui dépose une petite tape sur les fesses.

« Allez, on va rejoindre ton paternel. Si c’est un vrai homme, il sera ravi du spectacle lui aussi. »

C’est d’un pas décidé que Marjorie quitte la salle de bain. L’Homme a tenu parole et ne l’a pas obligé à faire quoique ce soit d’irrémédiable. Certes, elle a du la masturber et à présent elle doit rester nue devant lui, mais c’est bien moins grave que ce qu’il aurait pu lui faire subir. Elle ne pense plus qu’aux bras de son père et à leurs bienfaits. Et lorsque l’Homme ouvre la porte de la buanderie, Marjorie se précipite à l’intérieur.

Pierre a juste le temps de réagir pour écarter les bras et la recevoir contre lui.

« Oh mon Papou… »

Choqué de voir sa fille le rejoindre totalement nue, il s’adresse à leur geôlier avec véhémence:

« Salaud! Que lui avez vous fait? »

« Du calme Meyer! T’inquiète pas, je lui ai rien fait à ta gamine. Et si tu veux tout savoir, elle a toujours sa petite fleur. Et si elle est aussi légèrement vêtue c’est juste par goût de la beauté. Un plaisir d’esthéte en quelque sorte. » répond l’Homme avant de refermer la porte derrière lui et de laisser Marjorie et son père seuls.

La jeune fille se doute bien que son père hésite à refermer ses bras sur elle. Elle comprend que sa nudité en est la cause.

« S’il te plait, serre moi fort… » demande-t-elle.

Les bras paternels enveloppent ses reins, et l’étreignent pour son plus grand soulagement. Toutefois, si elle trouve dans ce geste le même réconfort, si les gestes de son père sont aussi affectueux et chastes que toutes les nombreuses fois où cela a eu lieu, Marjorie éprouve, à cet instant précis, un trouble particulier. Être nue contre lui. Plaquer ses seins libres contre son torse. Sentir le contact des mains de son père sur sa peau, au creux de ses reins. Tout cela lui procure un trouble délectable .

Si seulement les circonstances pouvaient être différentes…

« Qu’est ce que ce monstre t’as fait? » l’interroge son père, avec une douceur qui peine à masquer son inquiétude.

« Rien. Il ne m’a pas touché. J’ai juste du le laver et le… masturber. »

« Photos http://uii.io/XNJFFT

« Oh non! Ma pauvre chérie. »

« Ne t’inquiète pas. C’est pas si grave. J’ai fermé les yeux et je n’ai plus pensé à lui. Ok, il avait ma main, mais il n’a rien pris d’autre. Pas même mon esprit. »

Lorsque l’étreinte se relâche, Pierre retire son t-shirt et le tend à sa fille pour qu’elle se couvre avec. Puis les minutes se mettent à défiler sans que l’Homme ne vienne les chercher. Des heures peut-être. De temps à autre, son pas se fait entendre. Un claquement de porte. Un raclement de gorge. Suffisamment pour que Marjorie n’oublie pas cette présence intrusive dans le cocon familial.

Durant toute l’attente, elle reste collée à son père. Sans qu’elle ne puisse le maîtriser, elle se remémore le trouble qu’elle a ressenti lorsqu’elle était nue contre lui. Elle s’interroge sur les pensées qui lui sont venues quand, sous la douche, elle masturbait l’Homme. Et que dire de son attirance pour le sexe de son père? Si, jusqu’à aujourd’hui, elle ne s’est jamais posée de question sur la signification de ce désir, la confrontation au danger paraît lui faire prendre conscience que son attachement pour son père dépasse le simple lien filiale. Tout s’emboite dans son esprit: ces garçons qui ne l’attirent pas trop, ce besoin d’être avec son père aussi souvent et aussi près que possible, ces fantasmes où il n’est que le seul homme à intervenir…

Mais avant qu’elle ne finisse par s’avouer l’indiscutable vérité, le bruit de la clé dans la serrure la rappelle à la réalité de la situation.

« Allez! Dans le… Eh mais c’est quoi ça? Qui t’as autorisé à te couvrir? » gronde l’Homme en levant son arme.

« C’est moi qui lui ait donné mon t-shirt pour qu’elle ne reste pas nue. »

L’Homme pointe alors son arme en direction de Pierre et le regarde avec intensité. Comme s’il était en train de réfléchir au sort qu’il allait lui réserver. Marjorie prend peur. Sans attendre, elle retire le vêtement et le jette aux pieds de l’Homme.

« Regardez, je n’ai plus rien maintenant. Ne lui faites pas de mal, je vous en supplie! »

L’Homme baisse son revolver, puis d’une voix sèche et décidée annonce:

« Meyer c’est la dernière fois que tu prends des initiatives de la sorte. Encore une erreur et je t’envois faire un séjour au Boulevard des Allongés. Je ne te préviendrai plus. En attendant, puisque je ne veux pas que tu lui donnes également ton pantalon dès que j’aurai le dos tourné, tu vas te foutre à poil toi aussi. Illico! »

Comprenant qu’il n’est guère utile de négocier, Pierre se déshabille. L’Homme leur ordonne ensuite d’aller dans le salon.

Sur la table basse, devant le canapé, se trouvent quelques sandwiches sur une assiette.

« J’ai pas envie que la gamine meurt de faim, alors je me suis permis de réquisitionner les provisions que vous aviez prévues pour votre petite virée. Mangez. »

Bien qu’elle ait l’estomac noué, Marjorie avale sa part sans rien dire. L’atmosphère est pesante. L’Homme les dévisage à tour de rôle. L’air bonhomme qu’il affichait au sortir de la salle de bain, il y a presque trois heures de cela, s’est envolé. Quand il ne reste plus rien à manger, il ordonne au père de Marjorie de ramener l’assiette dans la cuisine et de leur apporter à boire.

« Que voulez vous que je vous ramène? Je dois avoir des bières dans le réfrigérateur. »

Le visage de l’Homme s’éclaire.

« T’es vraiment un petit malin Meyer… Tu t’es dit quand m’offrant quelques mousses pour m’hydrater l’oesophage, j’allais peut-être me piquer la ruche et t’en aurais profité pour prendre le dessus… Bah tu vois, quand je suis en cavale, je suis aussi sobre qu’un chameau en plein désert. Rapporte nous de l’eau. Ça sera suffisant. Ensuite tu poseras sur la table basse les deux cartons à chaussures que j’ai laissé sur la table de la cuisine. »

Marjorie demande la permission d’aller aux toilettes.

« Ok, dès que ton paternel est de retour. Mais attention! T’endors pas sur le trône, Princesse! Sinon je vais te chercher… »

Lorsque la jeune fille retourne dans le salon, son sang se glace. Elle reconnaît ce que contiennent les deux boites que l’Homme a fait mettre sur la table basse: ses journaux intimes.

Ce goût d’écrire sa vie sur des carnets à spirale lui est venu à l’adolescence. Comme beaucoup de filles. Mais si la plupart d’entre elles abandonnent rapidement cette activité, Marjorie, pour sa part, ne s’en est jamais lassée.

« Allez ma jolie, vient t’assoir. »

L’Homme sourit. Entre ses mains, la jeune fille reconnaît l’un de ses carnets les plus récents. Une vague de honte la submerge. À bien y réfléchir, elle préfère être nue devant lui plutôt que laisser cet Homme lire ses secrets. Tous ses secrets…

« S’il vous plait, ne lisez pas mes carnets… »

L’Homme éclate de rire.

« Vu les quelques passages sur lesquels je suis tombé, je comprend pourquoi… Mais bon, après la petite douche de tout à l’heure, nous sommes presque devenus des intimes tous les deux. »

Puis il se replonge dans sa lecture, qu’il ponctue de temps à autre par un rire, un oh moqueur, ou simplement par un regard appuyé vers Marjorie.

Pour une fois, la main de son père, qui vient de se poser sur sa jambe, ne lui apporte aucun réconfort. Jamais elle n’a eu autant envie de disparaitre.

Après quelques minutes de lecture, l’Homme relève le visage pour s’adresser à sa jeune victime.

« Tu fais de la danse depuis longtemps? »

« Depuis mes 5 ans. »

« Et tu continues encore? »

« Oui. De la danse classique, et un peu de modern jazz. »

« Hmm… Je sais pas si c’est vrai, mais j’ai entendu dire que chez les filles qui font de la danse, c’est comme celles qui font l’équitation: leur berlingot cède avant l’heure… C’est vrai? »

« Je ne sais pas. Ça doit dépendre des filles… » répond timidement Marjorie.

« Mouais… En tout cas, quand je te vois, et quand je lis ce que tu écris, ça me donne envie d’aller vérifier par moi même. »

La jeune fille perçoit la crispation qui vient de parcourir son père. Elle cherche discrètement à le calmer, de peur que la situation dégénère.

« Dis moi Meyer, tu savais que le petit abricot de ta gamine était toujours intacte? C’est pas banal pour une donzelle de son âge. Mais en lisant son journal, on découvre qu’elle n’est pas si innocente que ça ta gamine! Il semblerait que tout à l’heure je n’ai pas été le premier homme qu’elle ait vu dans toute sa vigueur, et que les plaisirs solitaires ne lui soient pas inconnus… »

« Ça ne regarde qu’elle. » rétorque le père de Marjorie.

Mais sans se soucier de ce qu’il vient d’entendre, l’Homme feuillette le carnet qu’il a entre les mains, cherchant apparemment un passage précis.

« Ah là! Ce passage, j’adore… Tiens ma jolie, lis nous le à voix haute… »

La jeune fille saisit le carnet à la page en question, et commence à lire en silence. Un sentiment proche de la panique prend possession de tout son être. Elle jette un regard implorant à son bourreau. Mais celui ci semble se délecter de la situation.

« Allez, allez ma jolie! Je suis sûr que ton «Papou» va se régaler en découvrant cet aspect là de sa petite fille chérie. »

Marjorie se tourne vers son père et s’excuse avant de commencer la lecture à voix haute.

« Vendredi soir, le sommeil n’a pas voulu de moi. Je me suis tournée et retournée sans cesse dans mon lit. Et, comme cela s’est si souvent produit, je me suis mise à penser à son sexe. Je m’imaginai le prendre entre mes mains. Je l’imaginai en train de grandir grâce à mes caresses, ou mieux encore: grâce à mes baisers. Cela fait si longtemps que j’ai envie de jouer avec. Il n’aurait plus besoin de le faire tout seul, en cachette. Il m’aurait moi. Mes mains. Ma bouche. Et s’il le demandait, il m’aurait toute entière. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux…

Penser au sexe de Papou, le revoir en mémoire, me rappeler les fois où je l’ai vu se caresser suffit à me donner envie. Et ce soir là, j’ai eu très envie. De mon sexe, naissait cette chaleur qui s’écoule toujours en moi et qui me rend fiévreuse quand je suis excitée. Ce feu qui rend mon corps si demandeur de caresses. C’était tellement fort, que contrairement à d’habitude, je n’ai pas pris le temps de me toucher les seins, ou de palper mes fesses, ni même d’effleurer les autres endroits qui me font de l’effet. Vendredi soir, j’ai simplement relevé ma nuisette et je me suis mise à caliner mon clitoris, tout en glissant deux doigts en moi. J’étais déjà toute mouillée avant même de commencer. Il faut dire que cela faisait plus d’une semaine que je n’étais pas faite jouir. Je crois que mon corps était comme en manque. Combien de temps a-t-il fallut pour que mon orgasme m’extirpe un râle de plaisir? Je n’en sais rien, mais ce fut très rapide et très intense. Trop rapide même. Alors je n’ai pas cessé de faire jouer mes doigts, jusqu’à ce que je jouisse une seconde fois.

Mon corps était alors apaisé. Je me suis endormie presque aussitôt.

Je sais que fantasmer sur mon père n’est peut-être pas très normal. Mais je meurs d’envie de partager de tels moments avec lui. Mais à qui en parler? Mes amies? Trop risqué. À Papou? S’il me rejette, j’en mourrai de honte. Et s’il acceptait, comment pourrai-je être à la hauteur puisque je n’ai aucune expérience. Comment est ce que je vais faire pour gérer ces drôles d’envies? »

Marjorie cesse sa lecture. Les yeux fermés, elle cherche à canaliser la honte qui la frappe. Son secret le plus intime vient d’être livré en pâture. À présent, c’est certain, son père va la rejeter. Il doit sûrement éprouver du dégoût à son égard.

Elle s’isole si intensément en elle même, qu’elle n’entend pas l’échange entre son père et l’Homme.

« Alors Meyer! Je suppose que tu ne te doutais pas de ça… Ta fille qui fantasme sur toi. C’est pas banal! »

« Je n’ai rien à vous dire. Ça ne vous regarde pas! »

« En tout cas, tu devrais être plus discret quand tu te fais du bien. Car la gamine, elle est jamais bien loin pour se rincer l’oeil. À moins que tu t’en sois déjà rendu compte et que cela augmente ton plaisir… La prochaine fois, demande lui de t’aider. J’ai pu en juger sur pièce: elle a la main douce. »

Le rire tonitruant de l’Homme explose, envahit la pièce, abat les barrières que Marjorie cherche à installer entre ses émotions et le monde extérieur.

Lorsqu’elle ose enfin relever la tête, ses yeux se tourne vers l’intrus. Celui-ci est de nouveau plongé dans la lecture des carnets, un rictus de satisfaction aux lèvres. Puis la jeune fille dépasse sa crainte et se tourne vers son père. Immédiatement, il lui adresse un sourire, dont elle perçoit toutefois le petit air gêné, tout en lui prenant la main. D’ailleurs, il la porte à sa bouche pour l’embrasser.

« Ne t’inquiète pas ma chérie, tout ira bien. » lui murmure-t-il.

À moitié rassurée, Marjorie se replie une nouvelle fois derrière ses paupières closes. Petit à petit, grâce au contact de la main de son père sur la sienne, elle retrouve ce bienfait que cela lui a toujours apporté. Elle finit presque par être soulagée que son père connaisse enfin le désir qu’il lui inspire.

Dans son fauteuil l’Homme lit chacun des carnets. Il alterne les réflexions moqueuses, les allusions salaces ou les longs moments de silence. Le temps semble s’étirer à n’en plus finir. Marjorie, comme son père, sont emportés par une sorte de léthargie. Si bien qu’à un moment, la jeune fille finit par s’assoupir quelques minutes sur l’épaule paternelle.

Lorsqu’elle refait surface, elle se rend compte que son père parcourt discrètement son corps du regard. Elle sent son regard errer sur ses jambes, son ventre puis ses seins. Surpris en flagrant délit, il rougit instantanément. Marjorie ne peut s’empêcher de lui adresser un large sourire et d’éprouver une certaine satisfaction à susciter l’intérêt de celui qui l’attire tant.

« Si seulement ce type pouvait partir et nous laisser tous les deux… » se dit-elle.

Le dernier carnet achevé, l’Homme s’étire avant de regarder l’heure.

« Bon, il va être l’heure de faire dormir nos yeux. Vous deux, vous allez passer la nuit dans le camping-car. N’ayez crainte, j’ai fait en sorte que vous ne puissiez pas me fosser compagnie en sécurisant le garage. Et les gars de mon espèce ont le sommeil léger… C’est vital. Alors si vous tentez quoique ce soit, je serai toujours plus rapide que vous. »

L’Homme se relève et leur fait signe de prendre la direction de la cuisine, où se trouve la porte du garage.

Au moment de laisser Marjorie et son père entrer dans le camping-car, l’Homme saisit la jeune fille par le bras.

« Prends des forces ma belle, car demain ton petit abricot sera mon dessert… Allez, bonne nuit les Meyer! Et pas de mauvaise blague sinon… Couic! »

C’est avec soulagement que la jeune fille voit la porte du camping-car se refermer. Pour quelques heures, elle ne sera plus en présence de son geôlier. Et si les derniers mots qu’il a prononcés ne présagent rien de bon pour le lendemain, elle tient à profiter de ces instants de répit.

Toutefois l’ambiance dans le véhicule est étrange. Ni Marjorie, ni son père n’osent parler, ni même se regarder. Leur nudité ainsi que les révélations des carnets imprègnent l’atmosphère d’un désir interdit. Chacun s’installe dans la couchette qu’il a l’habitude d’occuper durant leurs voyages.

Durant près d’une heure, Marjorie tourne dans tous les sens, à la recherche d’un sommeil qui refuse de l’emporter dans ses limbes. Trop de choses encombrent son esprit.

« Papou… tu dors? » demande-t-elle d’une voix à peine audible.

« Non. »

« Je peux venir dans tes bras? »

Durant quelques secondes, son père ne répond pas. Pour la première fois, il semble hésiter. Jamais auparavant il n’avait fait preuve d’hésitation.

« Papa… s’il te plaît… »

Papa! Depuis quand ne l’a-t-elle plus appelé ainsi? Elle n’utilise ce mot qu’en cas de situation grave. Comme pour rappeler le lien paternel et le ramener aux devoirs qu’incombent ce rôle.

« Viens… » finit-il par céder.

Marjorie saisit la lampe de poche qu’elle conserve en permanence sous le matelas et se dirige vers le lit de son père, puis elle se glisse sous le drap. Elle pose la lampe allumée près d’eux.

Après un long moment de silence, elle vient se blottir contre le flanc nu de Pierre.

« Je suis désolée… » dit-elle doucement.

« C’est pas grave ma chérie. »

« J’aurais préféré que tu ne l’apprennes pas de cette manière. »

« Tu sais, je ne te juge pas. C’est juste surprenant pour un père de découvrir ce genre de chose.Et cela fait longtemps que tu… penses à ça? »

« Depuis assez longtemps oui. En fait, depuis qu’un soir je t’ai vu te masturber dans ta chambre… »

« Ce mec a raison, je devrais être plus prudent. »

« Non! Il n’aura jamais raison! » proteste Marjorie.

Un nouveau silence s’installe. La jeune fille pose sa main sur le torse de son père.

« J’aime beaucoup te regarder faire… »

« Tu m’as souvent vu? »

« Oui… enfin assez souvent. »

« Pourtant je ne le fais que lorsque je pense que tu dors… » dit Pierre, comme pour s’excuser.

« Et toi… Il ne t’est jamais arrivé de… penser à moi, en le faisant? »

Mal à l’aise, le père de Marjorie ne sait comment lui répondre, et elle comprend la signification de cette gêne.

« Donc c’est oui! » murmure-t-elle.

Intérieurement, la jeune fille jubile. Enfin, elle sait que son désir est partagé. Rien ne saurait la rendre plus heureuse. Mais les circonstances gachent toutefois son plaisir.

Sans vraiment s’en rendre compte, sa main est descendue du torse vers le ventre de son père. Une de ses jambes est venue recouvrir les siennes. Son pubis est contre la hanche droite de Pierre. Dans sa tête, il n’y a plus qu’une seule idée…

« Papou… Tu as entendu ce que cet Homme a dit qu’il me ferait demain? »

« Oui j’ai entendu. Mais je ne le laisserai pas te toucher. »

« Mais comment pourras tu faire? Il est armé! On ne peut pas lui résister. »

Marjorie voit bien que son père cherche une solution, mais que cela ne vient pas. Elle se jette à l’eau après avoir pris son inspiration:

« Je ne veux pas qu’il me touche. Mais on a pas les moyens de s’opposer à lui. Alors puisque je n’ai pas ce choix là, je peux quand même décider qu’il ne sera pas le premier… »

Comme pour illustrer son propos, Marjorie déplace sa main et vient saisir le sexe de son père. Celui-ci, dans un geste qui tient plus du réflexe qu’autre chose, pose également sa main sur celle de sa fille.

« Ma chérie, tu es ma fille… »

« Oublie le, le temps d’une nuit s’il le faut. C’est à toi que j’offre ma virginité. À toi et à personne d’autre. Et certainement pas à ce monstre. » réplique-t-elle, avant de couvrir les lèvres de son père avec les siennes.

Pierre ne marque qu’un instant d’hésitation avant de succomber, pour le plus grand bonheur de sa fille.

C’est le coeur battant qu’elle reçoit la langue de son père contre la sienne. C’est fiévreuse qu’elle sent les mains de Pierre l’attirer contre lui, lui caresser le dos, lui enlacer les reins, l’étreindre avec passion.

Dans sa propre main, qui lui entoure toujours la queue, elle le sent se gonfler de désir. Elle, qui a si souvent rêver de cet instant, peut enfin faire monter et descendre ses doigts sur ce sexe désiré.

Tout son corps et toute son âme se sont embrasés. Sa peau est en feu. Son sexe irradie d’une bien agréable fièvre. Et lorsque Pierre délaisse ses tendres baisers pour faire voyager ses lèvres sur son corps, elle bascule dans un univers d’immense désir.

Tout est plus intense que dans ses rêves les plus fous, ou que dans ses moments de plaisirs solitaires. Jamais ses seins n’ont été aussi sensibles qu’à cet instant où il les prend à pleines mains, qu’il les suce. Ses tétons semblent être plus saillants que d’habitude. Et puis… Et puis… Non, Marjorie cesse de penser, de comparer. Elle se laisse simplement guider par son plaisir et par le trajet que suit son père pour atteindre son pubis. Et quand il y parvient, elle s’entre-ouvre volontiers pour lui laisser l’accès.

Elle n’a nul besoin de placer sa main entre ses cuisses pour savoir que son sexe est couvert de cyprine. La tête légèrement relevée, elle regarde le visage de son père approcher de sa vulve.

« Hmmmm… »

Le contact de la langue de son « amant » sur son clitoris la fait gémir. Cette étrange pulsation qui émane de ce petit bouton magique lui procure un plaisir grandissant.

Elle est prête à jouir quand son père glisse un doigt en elle. C’en est trop. La langue et le doigt associés lui procure un orgasme. Une explosion de plaisir qui la fait se cabrer sur le lit.

Mais son père n’a de cesse de poursuivre ses caresses. Et très rapidement, elle se retrouve transportée une nouvelle fois. C’est à cet instant qu’elle voit Pierre se redresser et venir placer son bassin entre ses jambes écartées.

Elle comprend que c’est le moment. Dans un instant son père fera d’elle une femme. Elle ressent une étrange sensation lorsque le gland paternel s’introduit dans son vagin. Elle perçoit clairement le cheminement de la queue gonflée en elle. Elle n’a pas mal. Ce que disait l’Homme est surement vrai: la longue pratique de la danse l’a certainement libéré d’un moment douloureux.

Marjorie est heureuse de sentir son père adoré aller et venir en elle, de sentir cette queue désirée la remplir. Tout n’est que plaisir et volupté. Une sensation nouvelle.

À chaque va-et-vient, elle ne pense qu’à son propre plaisir. Égoïstement. Mais elle sait que son père est tout aussi comblé qu’elle. Il suffit de voir avec quelle énergie et quelle passion il lui fait l’amour et qu’il l’embrasse.

Tous les deux se livrent sans retenues. Même si elle se laisse plutôt porter. Marjorie prend la pilule depuis longtemps, il n’y a donc aucun risque. Et pendant que son père accélère ses coups de rein, elle glisse une main sur son clitoris pour renforcer son plaisir.

Elle est sur le point de jouir une seconde fois.

« Oh ouiiii…. Continue… »

Et de nouveau, un bel orgasme la traverse. Quasiment au même instant, elle sent le sperme de son père se répandre en elle.

Cinq minutes après qu’ils aient jouis, Marjorie est toujours dans les bras de son père. Comblée, heureuse, elle en oublie presque que dans la même maison qu’eux, se trouve un fugitif. Une douce torpeur, accompagnée par de tendres câlins suffisent à faire sombrer la jeune fille dans un profond sommeil.

Demain sera un autre jour.

Marjorie et son père se réveillent en sursaut. Derrière la porte du camping-car, une voix répète en boucle:

 » Levez-vous, je suis parti!… Levez-vous, je suis parti!… »

Pierre Meyer est le plus prompt à se lever. Il se précipite vers la porte. En l’ouvrant, il trouve son smartphone sur le marche-pied baissé. La voix de l’Homme fait office de réveil.

Marjorie se tient derrière lui.

« Reste là ma chérie. Je vais vérifier. »

Il tend son téléphone à sa fille et se dirige à l’intérieur de la maison.

Lorsqu’il reparait un long moment après, il affiche un immense sourire. Il tend une feuille à sa fille.

« Il est vraiment parti! Tiens, lis ça. »

«Salut les Meyer.

Je profite de la nuit pour lever le camp. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop d’être parti sans vous dire au revoir. Mais que voulez-vous, les adieux larmoyants c’est pas mon truc.

Trêve de plaisanterie, je vous invite fortement à m’oublier. Un mot de vous à la volaille et je reviens m’occuper de vous… À commencer par la gamine. Bien moins gentiment que ces dernières heures.»

Marjorie souffle un long soupir de soulagement. Le cauchemar a donc pris fin. Elle se précipite dans les bras de son père et se met à pleurer à chaudes larmes. Pour la première fois depuis le début de cette mésaventure.

Lorsqu’elle est calmée, père lui demande:

« Tu veux qu’on aille porter plainte? »

« Non! C’est trop dangereux. Je veux l’oublier pour toujours. La seule chose que je veux garder c’est ça… »

Elle approche sa bouche de celle de son père et l’embrasse langoureusement. Son corps est tellement collé à lui, qu’elle devine l’érection naissante de son Papou.

ÉPILOGUE

Il est près de 9h quand Pierre quitte le camping-car pour faire quelques achats. Marjorie dort encore. Il faut dire que leurs nuits sensuelles sont parfois épuisantes. Mais si agréables.

Une semaine déjà que Pierre et sa fille sont en Italie. La journée, ils sont père et fille en vacances, mais dès la nuit tombée, ils deviennent deux amants insatiables…

Alors qu’il s’apprête à entrer dans une épicerie, Pierre reçoit un sms.

«Appelle moi quand tu es seul»

En regardant l’expéditeur, il ne peut s’empêcher de sourire. Il appuit sur l’icône Appel.

« Oui? » fait une voix grave.

« C’est Pierre. »

Un rire tonitruant éclate à l’autre bout du combiné.

« Alors mon ami, comment se passe ces vacances en Italie? »

« Chaudes. Très chaudes! »

« Ah tu vois. Je te l’avais bien dit. Notre petit plan n’avait aucune faille. » s’exclame la voix

« Tu avais raison. Mais franchement tu m’as bluffé. Je ne te connaissais pas aussi bon comédien. »

« Oh j’avais potassé un peu le rôle… Enfin je me suis bien amusé. Et ta gamine ne s’est doutée de rien? »

« Non apparemment. Ou elle n’en laisse rien paraître. En tout cas merci pour le coup de main… »

« Bah de rien… Tu vois tu as bien fait de te confier à moi quand tu as découvert ses carnets. »

« Oui. Encore merci… »

« Allez je te laisse profiter de tes tendres vacances avec ta fille. Depuis le temps que vous aviez envie l’un de l’autre… Et reviens nous en forme au boulot, les dossiers s’accumulent sur ton bureau. Au fait, ton secret sera bien gardé. Ciao Pierrot! »

« À bientôt »

Le sourire aux lèvres Pierre entre dans l’épicerie. Pour lui, la vie est vraiment belle.

Fin

Merci à mon étoile pour ses conseils et ses encouragements. Cette histoire est pour elle.

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