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Une revanche sur le sexe [Part03]

Une revanche sur le sexe [Part03]



18h30, Annaëlle rentrait du travail et épuisée, ne se plaint que du froid qui régnait dans l’habitat. Liloo l’acceuilla chaleureusement de plusieurs longs baisers et pour éviter le regard de la brune, je retournais sur le PC. La soirée se passa sans histoires, la nouvelle arrivante ne se doutait de rien. Mais durant le dîner, Liloo ne pu se retenir de poser une question qui aurait pu tout faire basculer.
– Dis moi, ma chérie. Commença-t-elle. Je sais que tu as déjà eu une relation avec un mec avant de me rencontrer, mais on en a jamais vraiment parlé… Et en ayant discuter avec Lou aujourd’hui, je dois t’avouer que ça m’intéresse…
Annaëlle recracha presque sa soupe Sichuan.
– Et tu trouve que c’est le moment d’en parler ? S’insurgeait-elle. Surtout avec Lou à table ?!
– Bah justement, parle nous en, un avis masculin ne sera pas de trop… Puis ne fais pas ta sainte-nitouche avec lui, c’est un peu comme un membre du couple au final !
Je me noyais alors dans mon bol de nouilles, pour ne pas relever ces propos. Annaëlle rigola un bon coup et acquiesça.
– Pourquoi ça t’intéresse, ma belle ? On a jamais eu l’idée d’en parler, les mecs n’ont jamais été mon truc, ça a été une erreur de jeunesse pour moi, je te l’ai déjà dis.
On se regarda alors avec Liloo, le regard le plus intéressé du monde nous trahit. Nous lui demandons de concert.
– Tant que ça ?
– Oui… C’est long à expliquer… On était en seconde, il me semble… Non en troisième, je ne vous connaissais pas encore ! Le gars était mignon, mais bon, je me cherchais encore pas mal, en bonne pré-ado que j’étais. Je ne traînais qu’avec des filles, j’avais déjà eu des rapports très tactiles avec certaines d’entre elles, mais d’autres me poussaient à sortir avec lui, puisqu’elle savaient qu’il était intéressé. En gros on est sortit ensemble par défaut… Déjà, c’est pas la joie.
– J’avoue, c’est limite moyen. Discuta Liloo.
– Bref, le gars était pas méchant du tout, même plutôt sympathique, beaucoup de filles lui tournaient déjà autour, il n’avait que l’embarras du choix et comme je voulais «faire bien», quand on est allé chez lui et que l’ambiance commençait à s’échauffer, je ne lui ai pas dit non… A contrecœur. Je suis allé dans la salle de bain pour me préparer… Je tremblais de toutes les fibres de mon corps. Bref, je le rejoint et bon je vous fais pas un dessin.
– Bah pour le coup… Si. Lui dis-je.
– C’est pas faux. Bah en gros, je reviens dans la chambre pour repasser sous la couverture. Ça caillait sec, je me souviens. Je me colle contre lui et la, le gars m’envoie direct la main au panier. A l’époque, je ne m’épilais pas encore et au lieu de me toucher tranquillement, il me labourait littéralement le minou en me tirant les poils… Rien d’agréable. En bonne compagne, je prends sur moi et je le chauffe en frottant ma main contre son calbut. Le gars n’a rien attendu, dès que ma main a frollé le tissus, il a sortit son engin et m’a limite forcé à le branler. L’endroit était poilu, je sentais une odeur dégeu depuis l’oreiller et en plus il a mit un temps monstre à monter au créneau… Puis bon, c’était pas l’Everest quoi, un peu plus de 10cm quoi…
Liloo me regarda, limite surprise, et ses yeux complices étaient teintés d’une certaine satisfaction.
– Bref, je souffre, ça pue, c’est mouillé, ses poils collent et là, il me monte littéralement dessus. Il s’enfonce en moi et commence à faire des allés retour de lapin en m’arrachant ma virginité tellement douloureusement que j’en ai encore mal, rien que d’en parler…
– Putain mais quel boulet ! Ne puis-je m’empêcher de lâcher.
– J’avoue… Je sais que vous n’êtes pas tous comme ça, mais ça m’a vacciné des mecs. Le gars s’est vidé en moi au bout de 5minutes, j’ai même pas eu un début de jouissance, il s’était déjà endormi. Bref, une belle connerie d’ado trop préoccupée par son image !
Je souris enfin et ne pu me retenir de la contredire en rigolant.
– Et un an plus tard, on se rencontre, moi qui arrive tout juste du Nord et tu me fais la cour pendant presque 6mois ! Le pire c’est qu’à ce moment si je n’avais pas eu Alex, j’aurais sûrement dis oui !
Liloo parut soudain de plus en plus intéressée, n’ayant jamais eu vent de ce fait.
– C’est pas faux. Se rappela Annaëlle. J’étais en big love, le brun ténébreux solitaire qui parlait à personne ! Tu passais ta vie sur ton téléphone, sans jamais me regarder, alors que je te pistais littéralement. Puis en décembre, tu te rapprochais petit à petit de la belle Liloo. Elle était en terminale technologique à l’époque ! Au final, Lou nous a présentés ! Et 7ans plus tard, on est encore ensemble !
– Je ne savais pas que vous aviez eus une romance vous deux ! Avoua Liloo.
– Une romance, c’est vite dit, il passait son temps à me remballer, mais j’avais l’espoir. Puis c’est à force de le coller que je t’ai connu, sois pas jalouse mon amour !
Elle embrassa langoureusement sa femme, avant de réaliser ma présence.
– Je ne suis pas jalouse, c’est juste que je me disais qu’au final, tu aurais bien pu coucher avec lui et changer d’avis sur la question.
Je lança alors un regard noir, mêlé d’interrogation à la rouquine qui rougit alors de sa propre question. Annaëlle resta perplexe.
– Quesque t’en sais ?! Enfin, on sait par Alex que c’était cool avec, sans vouloir remuer le couteau dans la plaie Lou. Mais le sexe ça ne fonctionne pas comme ça. Tu ne peux avoir du plaisir que si tu aime vraiment !
Je sentais alors que cette réponse laissait Liloo perplexe, car elle ne dit plus un mot, semblant pensive. Je voulais à présent mettre fin à cette discussion qui devenait trop gênante.
– Bref, je rejoint l’avis d’Annaëlle, et je suis ravi d’avoir été l’instigateur de votre magnifique histoire. On ne changera pas les faits, je ne suis jamais sortis avec et c’est parfait ainsi !
Mais la brune se mit à relever l’interrogation de sa compagne.
– Pourquoi me demander ça ce soir, Sweetie ?
Liloo tarda dans sa réponse.
– Pour rien, comme tu le sais je n’ai jamais franchi le pas avec les mecs et je me posais juste la question !
– Bah à ce moment tu n’a qu’à demander à Lou ! Répondit Annaëlle.
On se regarda avec Liloo, les yeux grands ouverts, avant de lancer de concert.
– QUOI ?!
Annaëlle partit en fou rire.
– Non, non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis ! Je veux dire, mon sucre, que si tu veux savoir comment se passe une relation homme-femme normale, adresse toi plutôt a Lou à qui s’est arrivé plus souvent qu’à moi ! Mon histoire à été un échec global, mais je suis avec toi maintenant et c’est tout ce qui compte !
Mon cœur battait la chamade et je sentais que celui de Liloo était au bord de l’explosion aussi. Le sujet perdit en intensité jusqu’à ce que l’on passe à autre chose, sans même s’en rendre compte. On finit la soirée dans le salon à regarder des vidéos débiles avant d’aller se coucher. Je me déshabillais pour me mettre au lit, à la fois vidé et heureux, mais aussi très anxieux et coupable.
Mais ce qui me mis encore plus mal à l’aise, c’était de ne rien entendre dans la chambre d’à côté, un soir ou aucune des deux n’avaient leur problèmes de femme. C’était assez exceptionnel pour me choquer.

Le lendemain fut plus calme, le petit couple partit le matin sans même me réveiller et à son habitude le mercredi, Annaëlle rentra même avant Liloo qui finissait les cours vers 20h. Je passais l’après-midi sur mon PC en évitant au maximum de croiser le regard de ma colloc. Je regrettais amèrement d’être tombé aussi bas. Car même si l’incident était clos, nous avions pris l’affaire trop à cœur pour que ça ne reste qu’une broutille. Le lendemain fut aussi calme, voir même trop calme. Cela faisait trois jours de suite qu’il ne se passait rien dans la chambre d’à coté et je n’arrêtais pas de me demander si ce n’était pas de ma faute. Rongé par le remord, j’eu beaucoup de mal à trouver le sommeil.

Le vendredi fut un peu plus agité même si je me réveillais avec une bien agréable sensation, l’impression que mon érection matinale était plus forte que d’habitude. Et lorsque j’émergeais enfin, la surprise fut des plus troublante. Liloo se trémoussait de tout son être sur mon pieu bien raide. Elle se baisait littéralement toute seule. Mes mains se posèrent naturellement sur ses hanches et je voulu la retirer, ce qu’elle refusa en s’enfonçant au maximum pour me tanquer sur le lit.
– Désolé Lou, j’en ai envie depuis trop longtemps. Me dit-elle en reprenant ses va et viens.
– Liloo, on ne devrait pas.
Je m’efforçais de la raisonner entre deux râles.
– C’était juste un test, un essai tu avais dis !
– Arrête Lou, ooooh ! Elle reprit son souffle. Tu te mens et tu le sais, je suis un trou dispo et ça t’arrange. Haaaaaaaaaaaaaaan !
Elle se bloqua d’un coup et poussa de long halètements de jouissance. Ayant repris mes esprits et voyant qu’elle avait eut ce qu’elle cherchait, je la retirais de mon pieu pour la coller sur le dos, profitant de son état de plaisir béat.
– Tu as eu ce que tu voulais, maintenant sors je t’en pris Liloo… Oui j’ai envie de toi, mais non ce n’est pas bon ! C’est du plaisir à court terme et ça se ressent déjà sur vos relations avec ta femme !
Son visage se ferma alors et elle partit dans la salle de bain. Je la suivis pour m’excuser.
– Je suis désolé ma belle, je ne devrais pas mettre mon nez dans vos affaires, mais j’ai peur pour vous. Je n’aimerais pas tout gâcher.
La porte s’ouvrit.
– L’amour que j’ai pour Annaëlle est trop fort pour être rompu par un simple coup de bite. Me dit-elle sérieuse. C’est juste que je viens de tomber sur un jeu qui me plait beaucoup, mais auquel je sais que je ne pourrais pas jouer longtemps, parce-que un jour où l’autre tu vas rencontrer quelqu’un. Je ne t’aime pas Lou, j’aime Annaëlle, mais je t’apprécie quand même davantage qu’un simple ami, et j’aime bien te le prouver de cette manière, parce qu’en plus tu me le rends bien !
Je resta un moment stupéfait de ses propos qui me touchaient et que bizarrement, je comprenais. Je la poussais alors vers la douche et refermais la porte de la salle de bain derrière moi. Elle n’osa pas trop bouger, ne sachant quoi faire. Je guidais ses mains vers ma queue qui s’était ramollie et elle me fit le plaisir d’enrouler ses lèvres autour de ma verge pour accélérer le travail. Le pouvoir érotique de son piercing me fit une nouvelle fois monter au créneau en un rien de temps. Une fois de nouveau endurci, je la relevais et elle s’enfuit dans la cabine de douche, de nouveau enjôleuse. Je lui emboîta rapidement le pas pour la retourner les mains posées sur le carrelage, ceci afin de la pénétrer vigoureusement. S’en suivit alors une longue douche qui dura plus d’une heure.
Une fois sortis, toujours dans la tenue d’Adam et Eve, nous nous installions au salon. Je m’assis alors sur le canapé et elle me chevaucha alors, en face à face. Elle s’enfonça délicatement sur mon sexe gonflé à bloc. Ses mains dans les miennes, elle gérait le coït seule, à sa guise et je ne lui fis grâce que de quelque doux baisers sur la poitrine. Elle jouit près d’une dizaine de fois et finit par s’amuser toute seule, me chevauchant comme une pro. Elle jouait de son bassin, le balançant de haut en bas, ou en décrivant des cercles et se retirant totalement pour se renfoncer de plus belle. Elle adorait ça et cela se voyait dans sa façon d’être, de se courber, elle était totalement détendue.
Deux heures plus tard, nous mangions en vitesse, histoire de remettre ça au plus vite. Nous nous enfermions ensuite dans ma chambre pour ne pas avoir à changer les draps et notre activité préféré nous tint occupés jusqu’au retour d’Annaëlle, qui ne se doutait toujours de rien. Les regards étaient complices à table mais nous restions le plus discret possible. Et je fut même rassuré quand Liloo sauta littéralement sur sa femme sans attendre la fin du repas. Elles se retirèrent comme deux ados et la nuit fut moins calme que ces derniers jours.

Le samedi c’est une nouvelle fois Liloo qui me réveilla, mais pas de la même manière. Elle me sauta dessus, alors que je dormais encore à point fermé. Je me mis à la caresser, les yeux encore fermés, avant de me rendre compte qu’elle était habillée.
– Non désolé Lou, pas aujourd’hui ! Il est 11h du mat’, tu feignantise et je dois sortir m’acheter un tailleur pour mes oraux blancs, j’ai besoin de l’avis d’une personne extérieure qui sera honnête. T’as 20 minutes.
Elle me fit un bisou sur la joue avant de sortir en vitesse, ne se souciant même pas de mon énorme trique matinale. Je me mis debout, pris une douche et un café et en demie heure nous quittions l’appart. Faire les magasins avec la rouquine… Quelle idée ! Je ne supportais déjà pas ça avec mon ex. Autant dire que ça allait être long. De plus, les fêtes approchaient et les magasins étaient noirs de monde.
Nous squattions une galerie commerciale pendant des heures et ma seule occupation résidait dans le fait d’être un porte manteau humain qui disait de temps sont avis sur l’habillement de sa propriétaire. Le pire étant que tous les tailleurs lui allait. Elle était magnifique à chaque sortie de cabine, mais jamais satisfaite.
Vers 14h, alors que je désespérerais devant sa cabine, elle en ressortit avec un assortiment noir, blanc et rouge totalement exquis. La jupe lui arrivait aux genoux, droite et parfaite laissant paraître ses jambes, que je contemplais depuis des heures, à force d’être assis devant des portes ou des rideaux. Le haut était magnifique, pas trop osé ni trop fermé et les manches courtes lui retombaient parfaitement sur ses poignets fins. Elle était magnifique, une fois encore. Je lui indiquais mon avis et au lieu de me contredire à son habitude, elle me prit par la main, pour m’arracher du banc et m’entrainer avec elle dans la cabine, fermant la porte à clef en vitesse. Elle se mit alors à m’embrasser goulûment, et je la repoussa d’un geste de la main.
– T’es folle ?! Lui dis-je. Et si une vendeuse nous voyait, t’es marteau ?
– T’inquiète pas, grand béta, y’a trop de monde pour que qui que ce soit nous ai vu.
Elle laissa un blanc s’installer.
– J’ai envie de toi Lou, maintenant et ici !
Je sentais déjà ses mains s’affairant sur ma ceinture. J’essayais alors de la repousser, mais je ne résista pas longtemps, lorsque ses mains empoignèrent mon sexe, directement dans mon boxer. Il ne lui fallut pas longtemps pour me faire dresser, entre le pouvoir de son piercing, ses lèvres fines, ses mains devenues de plus en plus habiles et surtout l’excitation de l’interdis. Une fois relevée, j’entrepris de lui retirer la jupe de son ensemble, mais ses mains s’y opposèrent fermement. Elle me chuchota alors dans l’oreille.
– J’ai pas mis de culotte.
Le sous entendu était trop gros, je relevais la jupe de quelques centimètres à peine, tout en la retournant face au mur, pour voir apparaître ses petites lèvres sous son fessier. Elle guida rapidement mon engin en elle et eut beaucoup de mal à retenir un gros soupir de satisfaction lors de la première pénétration. Je commençais alors le va et viens et elle eut de plus en plus de mal à se contenir, laissant s’échapper quelques cris. Ma bite était plus dure que jamais et c’était un plaisir de la prendre dans un endroit aussi exigüe. Je m’amusais à augmenter le rythme pour la voir se mordre les lèvres, afin de ne pas hurler de plaisir et je fus surpris lorsque dans un orgasme elle se lâcha totalement. Les cris retentissaient si fort dans la cabine, que j’eus peine à croire que personne ne nous ai entendu, malgré le bruit ambiant.
Je m’enfonçais encore quelque fois en elle, avant qu’elle ne se retire d’un coup, lorsque l’on vint frapper à la porte. Je rentrais alors mon attirail en vitesse, juste le temps qu’une vendeuse utilise son passe, pour nous découvrir totalement décoiffés et transpirant dans la petite cabine qui devait sentir fort de nos fluides corporels. Plusieurs clients nous regardaient et je sortis en vitesse. Liloo, de son côté, ne perdit pas son sang froid et partit tout naturellement à la caisse, pour régler son achat, sous les regards ébahis de beaucoup de personnes.
Je me pris un sermon discret de la vendeuse qui me rendais mon sac, tout en me demandant sèchement d’oublier leur enseigne. Lorsque nous sortîmes de la boutique, rouges comme des pivoines, nous éclatons alors d’un rire franc de notre situation burlesque. Elle me fit un rapide baiser dans le coup en prétextant que mon col était mal mit et nous nous retrouvions bras dessus, bras dessous.
Nous faisions route vers chez nous lorsque, par réflexe, je remis les mains dans les poches de mon manteau. J’en sortis alors une carte de visite au nom d’une certaine Marie. Sur le papier était inscrit un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse mail et je mis un temps fou avant de comprendre qu’il s’agissait de la vendeuse qui m’avait restituée mes affaires en me faisant la morale. Nos rires redoublèrent alors lorsque l’on comprit le sous-entendu.

Malgré le fait que la vendeuse était tout à fait mon genre, Liloo me suffisait sur le plan sexuel et je ne pris pas la peine de la rappeler. Nous avions continuer notre relation secrète et à la limite du malsain durant presque deux semaines. La maison était notre salle de jeu et nous pouvions y jouer durant des heures. Mais personnellement, je n’avançais pas, et je cogitais de plus en plus la dessus. Certes, le site était une réussite et je gagnais un bon salaire grâce à lui, mais j’avais l’impression de stagner. Mes journées se limitaient à me lever, me connecter, lancer deux trois projets, et surtout, coucher avec Liloo. J’étais certes un chaud lapin, mais l’idée de faire de ce schéma mon quotidien ne me plaisait pas.
Avec une idée derrière la tête, je vendis ma voiture à bon prix ainsi que ma moto et un certain nombres de matériels qui ne me serviraient plus. Au milieu de la semaine suivante, je profitais du dîner pour en parler aux filles.
– Voilà les amies, je ne vais pas vous mentir, mais je commence à sérieusement tourner en rond.
– C’est vrai que ça devient une problématique. Confirma Annaëlle.
Liloo me fixait alors du regard, inquiète. Je ne lui avait pas fait part de mes projets, mais elle savait déjà que mon annonce allait la contrarier. Je ne me laissa pas distraire et poursuivis.
– Bref, j’ai un rêve depuis des années et vous le connaissez, c’est de faire le tour du monde. Mais même si je le pourrais, j’ai pas des masses envie de me le faire en mode avion-hôtel.
Le visage de Liloo pâlit.
– J’ai donc vendu ma caisse et je me suis acheté un petit camping-car.
– Oh c’est cool ça ! Affirma Annaëlle. Ça va te faire du bien de tout mettre derrière toi ! Genre une année sabbatique quoi ?!
Elle marqua soudain une pause, et l’air inquiet elle reprit.
– Mais tu compte revenir hein ? Tu ne va pas nous laisser en plan ?
– Non non, tu pourra toujours compter sur ma part dans le loyer, je reviendrais dans pas longtemps. Juste le temps de me vider la tête, de rester loin de tout ce que je connais et faire quelque nouvelles rencontres.
La rouquine quitta alors la table, énervée. Sa femme resta surprise, mais ne releva pas. Je mis ma tête entre mes mains.
– Et tu compte partir quand ? Me demanda la brune.
– Le plus tôt sera le mieux. Je continuerais à faire tourner le site, histoire de ne pas trop taper dans mes économies, mais de ton coté, n’hésite pas à t’en servir au besoin. Vous êtes ma famille et même si je vous quitte pour un moment, je veux que vous soyez tranquille.
Elle esquissa un sourire, et se leva de table pour aller demander à Liloo ce qui n’allait pas. J’en profitais pour débarrasser en vitesse afin de me coucher le plus rapidement possible.

La nuit fut très calme et je m’endormis en un rien de temps. Le lendemain matin, je fut réveillé par ma compagne de chambre qui m’avait rejoint sûrement depuis que sa femme était partie travailler.
– Tu pars quand ? Me demanda-t-elle penaude.
– Au retour d’Annaëlle je pense, elle finit vers 14h aujourd’hui il me semble. Je vais faire ma valise dans la journée.
– Ça veut dire que c’est la dernière fois qu’on se voit ?
Je lui caressais alors la joue tendrement.
– Mais non ma belle, ça veut juste dire que tu vas pouvoir faire tout ce qu’on faisait, mais avec ta femme légitime ! Moi, je serais de retour dans quelque mois et j’espère que d’ici la, tu te portera au mieux.
– J’ai envie de toi, une dernière journée Lou…
– Désolé ma belle, mais je ne vais pas attendre la fin de tes règles juste pour ça…
Elle fut touchée par la déception mais son visage s’éclaira un dernier coup.
– Je sais je sais, tu n’a qu’à passer par derrière ?! On a jamais essayé, tant je vais apprécier !
– Non Liloo, désolé je ne te sodomiserais pas. D’un ce n’est pas agréable, ni pour toi, ni pour moi, de deux, je n’ai pas de lubrifiant et avec ton minou en sang ce n’est même pas la peine. Sans compter sur le fait qu’avec mon engin, je risque de laisser un sacré gouffre qui nous trahira au prochain rapport que tu aura…
– Bon bah tant pis, si j’avais su j’en aurais plus profité la dernière fois.
– C’est pas grave, Annaëlle reste, elle !
Et c’est alors que je commençais à lui caresser le ventre tout en lui mordillant les tétons a travers son T-Shirt. Ma main trouva le chemin de son clitoris, avec lequel je joua quelques minutes, le temps de la faire délicatement jouir. Mes doigts continuèrent ensuite de descendre en prenant soin d’éviter la ficelle de son tampon. Je lui caressa alors tendrement le petit morceau de peau entre sa vulve et son anus. Elle remonta littéralement de dix centimètres dans le lit. Je savais que c’était l’un de ses points G externes les plus sensibles et elle jouit alors en moins d’une minute à la stimuler. Elle empoigna alors mon sexe, sous l’effet de l’excitation et m’offrit une dernière fellation inoubliable. Ses lèvres se posèrent délicatement sur mon sexe encore au repos et le décapuchonna de sa langue, devenue très habile. Mon excitation était à son paroxysme et mon érection suivit rapidement. Une fois totalement raide, son piercing passa tout du long de mes veines bleues alors qu’elle enfonçait ma verge jusqu’au fond de sa gorge. Sa langue s’activa ensuite et je lui indiquais inconsciemment mon plaisir en relâchant quelques gouttes de liquide gluant dans sa petite bouche affairée. Elle s’était nettement améliorée et l’action de ses lèvres, de sa langue et de sa boule d’acier me fit éjaculer en quelques minutes. Elle avala alors tout le liquide blanc et s’appliqua à me nettoyer complètement mon phallus épuisé.
– Je n’oublierais jamais ça ma belle, tu es la seule qui réussit à me faire jouir comme ça. Dis-je en me calmant.
Je me mis ensuite à lui caresser tout le corps, presque amoureusement. Mes mains partaient de sa nuque pour rejoindre ses pieds, n’oubliant des parcelles de peaux uniquement pour les combler de baisers chaleureux. Mais alors que je lui embrassais ses magnifiques jambes, je sentis son corps entier commencer à trembler. En levant la tête, je la vis fondre en larme et elle sortit du lit sans un mot.
Compréhensif, je la laissais s’isoler et partis me doucher. La journée se passa vite et une fois mes affaires prêtes, les bases du site sur mon PC portable ainsi qu’un rapide briefing professionnelle avec Liloo qui s’obligeait à ne pas pleurer, Annaëlle arriva.

Nous nous trouvions quelques heures plus tard sur le parking de notre immeuble et je peinais à leur dire au revoir, alors que leurs yeux s’emplissaient de larmes. Annaëlle me fit un rapide bisou sur la joue, tout en me faisant l’accolade, alors que Liloo posa ses lèvres sur les miennes, profitant que sa femme rejoigne l’appartement pour cacher ses pleurs. Je n’aurais pas tenu bien longtemps et il me fallait partir. Je leur fit donc un petit signe de la main, avant de sortir de la résidence.

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