« Quelle situation ridicule ! Pourquoi me demander de me cacher dans le dressing ? A-t-il honte de moi pour ne pas vouloir qu’on me voie chez lui ? J’ai l’air maligne, avec mes habits à la main, comme dans une pièce de boulevard lorsque l’amant ou la maîtresse se cache dans le placard. »
Juste un petit retour en arrière.
J’ai fait la connaissance d’Alex à la fête de la rue. Je ne l’avais jamais croisé avant, mais il faut dire que j’ai emménagé seulement depuis un an et il habite dans un autre immeuble. Il m’a tout de suite tapé dans l’œil. Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi. Pas vraiment beau, plus tout jeune, enfin pour moi qui n’ai que 25 ans. Il doit avoir 32/33 ans. Mais une aura particulière et surtout un baratin bien loin des lamentables phrases primaires des gars d’aujourd’hui. C’est vrai aussi que je n’avais pas de copain attitré et que, mine de rien, cela commençait à me manquer. Je ne suis pas une sainte, mais il faut y mettre les formes.
Toujours est-il que le soir même il me mettait dans son lit. Cela fait maintenant trois semaines. C’est lui qui m’appelle et j’accours. Oh, ce n’est pas de l’amour, mais purement sexuel. C’est un bon coup. Tendre, résistant, un pro des préliminaires et une imagination sans faille. C’est drôle, mais avec lui je me confie. Je n’ai pas peur de parler de mes envies, de mes fantasmes, de choses que je n’ai jamais confiées à personne.
Je suis venue chez lui, samedi après-midi comme convenu, et alors que nous étions bien lancés, on sonne à sa porte. À ma grande stupéfaction, il me demande de me cacher, d’où ma position, à poil dans le placard.
Je suis encore dans mes pensées alors qu’il ouvre et fait entrer une femme. Mais pas n’importe quelle femme : elle habite juste en face de chez moi avec son mari et son enfant. Beau couple, d’ailleurs ; parfaitement assorti et qui respire le bonheur avec leur enfant de trois ans. Que fait-elle chez Alex ?
Mais la réponse me saute aux yeux car, dès la porte refermée, elle se précipite à son cou et l’embrasse fougueusement. Ce n’est pas possible ! Elle est sa maîtresse ! Pourtant, les cloisons sont assez minces et la chambre du couple est contiguë à la mienne ; je les entends souvent faire l’amour.
Je ne suis pas jalouse. Tout ce que je demande, c’est qu’il l’a reconduise et revienne vers moi. Je suis si chaude, à point, prête à être cueillie. Il pourrait faire attention et se débrouiller pour ne pas convoquer ses maîtresses en même temps !
Merde ; elle se déshabille et se pavane maintenant nue sous ses yeux. Lui n’est pas en reste ; il enlève la robe de chambre qu’il avait revêtue pour ouvrir la porte. Comme dans un scénario bien établi, elle s’allonge sur le lit, la tête dans le vide. Lui, il présente son sexe à ses lèvres et elle l’absorbe comme une sucrerie, une sucette que la langue lèche. Mais une sucette magique, qui grossit de plus en plus sous les caresses. Alice est au pays des merveilles. Petit à petit, le morceau de chair flasque revient à la vie et se déploie.
Maintenant, le sexe est dans toute sa vigueur et la femme continue de le sucer, absorbant au fond de sa gorge ce mandrin magique. Alex utilise la bouche comme un écrin où il pousse sa queue le plus loin possible, jusqu’à ce que ses bourses frottent sur le visage de la possédée. Je connais bien cette façon qu’il a de vous utiliser ; mais le voir rend cette position encore plus érotique. Ce n’est pas fait pour refroidir mes ardeurs et je ne peux m’empêcher de me caresser devant ce spectacle. Chaque fois que la queue avance dans la gorge de la femme, le cou gonfle comme si le gland dilatait la trachée, et cette possession est accompagnée d’un bruit indéfinissable de liquide brassé.
Alex continue ses mouvements tout en caressant la poitrine de la femme qu’il malaxe sans ménagement. Elle a la chance d’être bien dotée par la nature ; c’est certainement cela qui fait que la queue quitte la gorge accueillante pour venir se nicher dans le sillon mammaire. Les mains qui pressent les seins l’un contre l’autre créent une vallée où la queue s’aventure.
Je sais, par expérience, que maintenant le visage de la femme est en face des fesses d’Alex et que sa langue ne trouve plus que la rosette du cul à caresser. Il adore cette caresse : la feuille de rose est pour lui le summum du plaisir. Mais il me fait un appel pour que je sorte de ma cachette. J’hésite, mais son regard ne supporte pas la faiblesse. Me voilà à la lumière de la chambre. Il att**** les chevilles de sa maîtresse et les soulève, livrant ainsi son intimité à mon regard.
— Suce-la.
Voilà ce que ses lèvres articulent sans bruit.
Maintenant, je comprends son insistance à me faire raconter les expériences lesbiennes de ma jeunesse… Il a tout organisé depuis le début. Mon arrivée, puis celle de ma voisine. Un instant, je pense refuser et partir en faisant un esclandre. Mais pourquoi ? Après tout, il offre cette chatte à ma gourmandise. Ce sillon humide. Cette fente sans le moindre poil. Cet anus, à peine plus sombre que la peau des fesses et dont la corolle est parfaite. Je plonge entre les cuisses ouvertes et ma langue déclenche un tsunami chez la femme.
S’est-elle rendu compte qu’une autre personne est avec eux, ou est-elle surprise par la caresse qu’elle attribue à son amant ? En tout cas, elle ne peut pas bouger, coincée sous le doux bâillon des fesses d’Alex, écartelée et maintenue par les mains qui bloquent ses jambes. En tout cas, ce mouvement de surprise cesse rapidement et elle se laisse aller. L’homme peut abandonner les chevilles pour reformer – par ses mains qui écrasent les seins – la vallée où la queue reprend ses mouvements pendant que je caresse le clito et ses petites lèvres. Elle garde maintenant les cuisses ouvertes, et c’est tout naturellement que mes doigts viennent rejoindre ma bouche pour investir le vagin et son œillet qui m’attire tant.
Maintenant, elle ne peut plus ignorer que nous sommes trois, ou bien elle ne sait plus compter les mains qui jouent de son corps. J’ai la satisfaction de l’entendre gémir sous mes caresses et de voir son bassin avancer pour que mes doigts pénètrent encore plus. La corolle du sphincter vit au rythme de mes caresses et s’assouplit doucement pour s’agrandir et laisser le cul entrouvert lorsque mes doigts se retirent.
— Oui, continue.
Encore un message muet d’Alex qui suit mes attouchements.
Le coquin ! Il compte sur moi pour lui préparer le terrain. Peut-être que Maylis, son prénom me revient maintenant, lui a refusé ce chemin. Pourtant, à la façon dont elle réagit, elle ne doit plus être vierge de ce côté. Peut-être veut-elle conserver un chemin réservé à son mari ? Ce petit jeu m’amuse. Je concentre mes attouchements sur le cul, jouant de la langue et des doigts. La belle est trop avancée dans le plaisir pour m’arrêter. De toute façon, son corps parle à sa place. La rondelle se dilate et semble respirer au gré des contractions.
Alex, qui surveille mon travail tout en se branlant entre les seins, décide de bouger. Il me fait le geste d’intervertir nos places et, sans que Maylis ne réagisse, c’est ma chatte qu’elle découvre maintenant. Pendant qu’une bouche curieuse explore ma féminité, Alex pousse sa queue entre les fesses de sa maîtresse. Elle sait qu’elle a perdu la partie lorsque le gland fait son chemin dans le conduit étroit, mais maintenant assoupli et humidifié. La hampe continue d’avancer et, lorsque les bourses butent sur les fesses, Maylis pousse un soupir qui produit comme une brise sur ma chatte.
La tension est maintenant extrême. Chacun attend de l’autre la satisfaction de son plaisir. C’est Alex qui imprime sa cadence au rythme de ses va-et-vient dans l’anus que je vois étrangler la verge. Sous les coups de boutoir, le corps bouge ; ce mouvement participe à mon plaisir car sa bouche et sa langue frottent dans mon sillon. La coquine veut me rendre coup pour coup car ses doigts viennent explorer mes orifices. C’est bon.
Chacun trouve sa jouissance. Il y a si longtemps que j’avais oublié combien une femme peut donner du plaisir à une autre… Maylis aussi jouit, mais ses cris restent confinés entre mes cuisses. Alex, fidèle à lui-même, attend le dernier moment pour faire sauter la capote et éjaculer des jets de sperme si violents que des gouttes atteignent mon nombril. Quel homme !
Le temps d’atterrir et il me fait un signe pour que je retourne dans ma cachette, ce que je fais.
Le retour sur terre est brutal. Maylis regarde sa montre et annonce :
— Vite ! Mon mari doit être de retour.
Et pendant qu’elle se rhabille, elle jette un regard curieux vers le placard où je suis tapie dans l’ombre.
— Qui était-ce ? Je la connais ? Pourquoi elle se cache ?
Alex lui répond avant de la conduire à la porte.
— Quelqu’un que tu connais. Elle habite la rue. Ce sera un petit jeu entre toi, moi et elle. Essaye de deviner, lorsque tu croiseras une femme, si c’est elle ? Juste un indice : c’est une vraie blonde. Mais tu le savais déjà !
Et il éclate de rire.
Après son départ, je sors de ma cachette et lui fais le grand jeu de la maîtresse bafouée. Mais il ne me prend pas au sérieux.
— Allez, allez, ne fais pas ta pucelle. Ose me dire que cela ne t’a pas plu ? Pour Maylis, c’était la première fois avec une femme. Elle a apprécié, non ? Et toi ? Initier une femme, c’est ce qui est le meilleur.
— D’accord, mais tu aurais pu me prévenir.
— Surtout pas. La surprise est capitale.
Et il m’enlace. La conversation est close. Mais pas le reste. Il me baise et je jouis.
C’est en sortant dans la rue que je tombe face à face avec la femme. Manifestement, elle attendait. Tout de suite, elle m’aborde, un peu gênée.
— Ah, c’est vous ?
Que répondre, si ce n’est la vérité ?
— Oui, mais je n’étais pas au courant de votre venue. Vous connaissez Alex depuis longtemps ?
— Un an. Et vous ?
— Trois semaines.
— Manifestement, je ne lui suffis plus !
Puis, tout en regardant ailleurs, comme si elle voulait éviter que nos regards se croisent :
— C’était la première fois pour moi. Et vous ?
— Cela dépend. Avec une femme, ou à trois ?
Je me demande si elle ne rougit pas de ma remarque.
— Les deux.
— Alors, première fois à trois, mais déjà fait avec une femme.
Elle me touche. Elle semble si fragile, si fraîche, presque timide… Rien à voir avec la Maylis que j’ai vue chez Alex. Mais je ne peux pas m’empêcher de la provoquer un peu.
— Tu as aimé ?
Il faut tendre l’oreille pour l’entendre répondre.
— Oui, c’était bien.
Et elle s’engaillardit.
— Je peux compter sur ta discrétion ? Mon mari est très jaloux.
— Bien sûr.
Et nous nous quittons.
Le quotidien reprend ses droits. Je retourne voir Alex, et j’imagine que ma voisine aussi. Un vendredi soir, on sonne à ma porte : c’est Maylis, affolée.
— Oh, merci tu es là. C’est la catastrophe ! Louis me soupçonne. Je ne sais pas quoi faire. Il a trouvé un SMS d’Alex qui me donne rendez-vous demain à 15 h. Le problème, c’est qu’il connait Alex depuis la fête des voisins. Je m’en suis sortie en parlant d’une copine qui s’appelle Alexane, mais je ne suis pas sûre qu’il m’ait crue. J’ai contacté mon amie et nous nous retrouverons bien demain vers 15 h, après avoir déposé mon bébé chez mes parents. Mon alibi sera en béton. Mais je me demande s’il ne va pas débarquer chez Alex, question de vérifier.
— Mais tu n’y seras pas. Alors, où est le problème ?
— Tu ne connais pas mon mari : cela ne lui suffira pas. Il croira que je me suis méfiée et que j’ai annulé mon rendez-vous.
— Alors ?
— L’idéal serait qu’il découvre Alex avec une autre femme. Comme cela, je serai hors de cause.
— Oh, je te vois arriver : tu veux que ce soit moi, la doublure ?
— Ecoute, si tu acceptes, je t’en serai éternellement reconnaissante. Tu pourras me demander ce que tu veux.
Bien que je ne voie rien à lui demander, j’accepte. Finalement, cette histoire m’amuse.
Donc, le lendemain, à l’heure dite, Alex et moi sommes tranquillement installés en attendant le mari jaloux. Le lit est défait, nous sommes nus, décoiffés mais sages. L’ambiance n’est pas à la bagatelle.
C’est seulement vers 16 h qu’il sonne. Le vaudeville est en place. Alex ouvre, en robe de chambre, après avoir fait patienter l’intrus par des « Un moment, j’arrive ». L’homme pousse la porte d’un mouvement rageur. Sans un regard pour le propriétaire des lieux, il se précipite dans la pièce en criant.
— Maylis, je sais que tu es là !
Il ne peut rater le lit au fond de la grande pièce de ce studio. J’entends ses pas sur le parquet. Une masse en furie. Le drap sous lequel je me suis cachée est arraché avec v******e. Je crie et cache ma poitrine et mon sexe avec mes mains.
Dommage que je n’aie pas fait de photo. Son visage crispé de colère se défait en une fraction de seconde. Il est évident que ce n’est pas sa femme, et pourtant il était certain de la trouver avec son amant. Je recouvre mon corps du drap et m’insurge.
— Mais, ça va pas ! Vous vous croyez où pour surgir chez les gens comme cela ?
Alex enfonce le clou.
— Monsieur, je vous prie de sortir de chez moi ! Ce ne sont pas des manières. J’appelle la police si vous insistez.
J’ai pitié de cet homme, mari jaloux, mari cocu. Je n’approuve pas Maylis pour son attitude. Bien sûr, je ne suis pas dans leur intimité, mais il ne mérite pas cela. Il est effondré et bredouille des excuses.
— Mais… Je croyais… Maylis…. Oh, excusez-moi… Vraiment… Ma femme… Excusez-moi… Oui, je pars…
Après son départ, nous n’avons pas eu le cœur de continuer. La farce nous a laissé un goût amer.
Lorsque Maylis est venue aux nouvelles, je l’ai rassurée sur le bon fonctionnement de la substitution. Mais une sorte de gêne s’est installée entre nous.
—ooOoo—
Les jours suivants, chaque fois que je croise son mari, nous échangons un bonjour convenu, preuve d’un malaise évident. Et puis un soir il sonne chez moi, les bras chargés de fleurs.
— Pour me faire pardonner, dit-il.
Je l’invite à entrer, mais il reste sur le palier.
— Non, je ne veux pas vous déranger. Cela suffit d’une fois. J’espère que vous me pardonnerez. J’ai été odieux. Pourtant, je suis calme, d’habitude ; pas du tout ce fou furieux que vous avez vu.
— C’est oublié, mais pourquoi…?
— Jaloux, je suis jaloux. J’ai cru que Maylis avait une relation avec cet homme. Alors, mon imagination a fait le reste. Je sais, ce n’est pas une excuse. Voilà, je vous laisse. Bonsoir.
Il traverse le palier, ouvre sa porte. Un dernier regard et nous refermons chacun de notre côté.
—ooOoo—
Une, deux semaines passent.
On sonne. C’est Louis. Il ne paraît pas de bonne humeur.
— Vous vous êtes bien foutue de moi !
C’est dit sur un ton qui attire l’attention des voisins qui passent dans l’escalier. Je l’entraîne dans mon entrée et je ferme la porte. Quelques pas, et nous sommes dans mon salon. J’ai peur de savoir ce qu’il va me dire. Je ne fais pas la maligne. Il reprend :
— Oui, je sais tout. Je l’ai suivie et elle est allée chez cet homme.
Comme il voit que je vais parler :
— J’en suis certain. Ne cherchez pas à m’embrouiller. Elle est restée une heure. Elle me trompe et vous avez joué avec moi. Je comprends pourquoi c’est vous que j’ai trouvée l’autre fois : solidarité féminine. Vous me décevez.
Que répondre ? Je suis juste inquiète de ce qu’il a pu faire dans un moment de colère.
— Vous n’avez pas… ?
— Mais pour qui me prenez-vous ? Je ne lui en ai même pas parlé. J’ai trop honte.
Il est mignon. C’est sa femme qui le fait cocu et c’est lui qui a honte… Le monde à l’envers !
— Qu’est-ce que vous allez faire ?
— Je ne sais pas. Me venger, peut-être. Mais comment ? Avec qui ?
Son regard change. D’un seul coup, je comprends. Il est chez moi dans ce but. Le voyou ! Il me fait le scénario du mari qu’il faut réconforter. Il insiste.
— Vous ne vous sentez pas responsable de cette situation ?
— Allez, je vous vois venir avec vos gros sabots : c’est moi, la vengeance. Et vous croyez que coucher avec moi va régler votre problème ? C’est une vengeance de minus.
Il sursaute. Il n’attendait sûrement pas que je me rebiffe. D’ailleurs, il se trompe sur toute la longueur. Il me plaît, cet homme, et j’en aurais bien fait un amant. Mais jamais de mec marié ou en ménage ; c’est ma règle. Le jour où je vais trouver le compagnon idéal, alors, attention les filles : pas touche ! Sinon…
Alors je lui fais une proposition. Moi aussi, elle m’énerve, la mère de famille qui ne doute de rien, qui vous met à contribution pour sauver son couple et qui n’a même pas la décence de stopper sa liaison alors qu’elle sait parfaitement que son mari la soupçonne.
Evidemment, il est surpris par ma proposition. Il demande à réfléchir, mais je vois dans ses yeux que l’idée fait son chemin.
—ooOoo—
C’est comme cela que, quelques jours plus tard, je me retrouve dans le fameux placard d’Alex. Situation déjà vécue ; enfin, presque, car je ne suis pas seule : Louis est avec moi. Sa femme vient de sonner et Alex va ouvrir. Je n’ai pas eu de mal à le convaincre. La situation l’amuse. Sauf le premier contact avec le mari cocu que j’avais pourtant bien conditionné. Ah, ces hommes…
Maylis entre et, comme d’habitude, s’accroche au cou de son amant. Je sens derrière moi Louis trépigner et son souffle qui s’accélère. J’imagine que ce n’est pas facile pour un mari de voir sa femme dans cette situation, d’autant qu’elle fait glisser ses vêtements et ceux d’Alex.
Il est sur le point de vouloir entrer dans la pièce ; mon plan tomberait à l’eau. Ma main saisit son sexe qui frotte, flasque, contre mes fesses. C’est vexant d’être dans une telle promiscuité, nus, serrés dans cet espace restreint et de voir que je ne lui fais aucun effet. Ce n’est plus tout à fait vrai car ma caresse le fait durcir. Il se calme. Tout en continuant mes attouchements, je regarde ce qui se passe à côté : les deux amants sont nus et Maylis est déchaînée. Alex l’amène vers un fauteuil et, tout en la faisant s’asseoir, lui parle.
— J’ai préparé une surprise.
Elle réagit comme une enfant à qui on promet une friandise.
— Oui, oui ; comme l’autre fois ?
— Tu verras. Regarde : j’ai sorti des accessoires.
Il lui montre des liens et un bandeau. Sans un mot, le sourire aux lèvres, elle se laisse attacher pieds et poings sur le fauteuil avec un bandeau sur les yeux. Elle est belle, la garce, ainsi immobilisée et offerte aux regards.
Nous sortons de notre cachette. Les deux hommes bandent. Ils se font des amabilités silencieuses pour savoir qui va se faire sucer en premier par la belle. Priorité au mari, bien sûr. Sa verge, anonyme, s’engouffre entre les lèvres. Il n’est pas des plus délicats et utilise la gorge avec v******e. On sent qu’il a besoin de marquer son territoire. Il pousse si fort, immobilisant la tête de ses mains, que sa femme a du mal à respirer et essaye de protester. Mais sans prévenir, il éjacule. Elle étouffe, autant par la rapidité de l’orgasme que par la surprise de recevoir le foutre sans protection. Il se retire. Elle va parler, mais son mari bloque sa mâchoire et lui pince le nez. Je regrette un instant d’être à l’origine de cette situation, mais ce qui est fait est fait. Elle résiste, mais doit céder et finit par avaler le sperme. Manifestement, c’est une gâterie quelle refusait à son mari. Il se venge. C’est de bonne guerre.
Elle n’a pas le temps de souffler qu’Alex se présente. C’est à ce moment-là qu’elle a dû comprendre que deux hommes étaient dans la pièce ; mais elle se comporte en bon petit soldat. Elle le suce. À la place de Louis, je comprendrais que ma femme est une salope et qu’elle aime trop le sexe et la queue pour être une bonne épouse, fidèle et tout et tout.
Mais c’est à moi, et je lui présente ma chatte. Oh, la coquine : elle assure ! Elle m’excite, et sa langue est une petite verge d’une souplesse incomparable.
Louis revient un moment pour retrouver la forme entre les lèvres de son épouse.
Le temps des agaceries est derrière nous. Je dois tenir mon rôle. Je m’allonge sur le lit. Louis glisse sa queue en moi. Elle n’est pas encore au mieux de sa forme mais elle promet ; en tout cas, je la sens bien. Alex fait sauter le bandeau et Maylis découvre la scène : son mari en moi, sous ses yeux. Cette femme est remarquable. Elle encaisse sans broncher.
— Louis, c’est toi ?
Question stupide ! Non : juste nécessaire pour lui laisser le temps de la réflexion.
Bien sûr, il ne répond pas. Il la nargue. Il se venge. Mais lequel, laquelle nargue l’autre ? Il me baise. J’aime sa queue qui va-et-vient, gonfle d’excitation, me remplit, glisse en moi.
Pendant ce temps, Alex s’est chargé de la belle. Il doit l’exciter au mieux et il sait s’y prendre. Les deux hommes échangent leur place. Alex m’envahit pendant que le mari retrouve le chemin de la gorge de sa femme. Cette fois-là, elle accepte le jus de son mari sans protester et le boit avec une gourmandise qui fait plaisir.
Deux couples dans la même pièce : c’est nouveau pour moi ; pour les autres aussi, j’imagine. J’ai une dernière pensée pour Maylis alors que je me glisse entre ses cuisses pour la faire jouir pendant qu’Alex éjacule dans sa capote. Tout cela sous les yeux d’un mari qui, mais oui, qui bande à nouveau !
Dans son cul : voilà où doit se terminer la séance. Comme cela, la femme infidèle va se faire sodomiser, même si elle n’aime pas cela. Au moins que cette aventure serve la morale !
On pourrait l’écrire de cette façon.
Avaler et se faire enculer, voilà le sort des femmes infidèles.
Mais la morale est-elle sauve si la femme infidèle apprécie ?
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