Histoires de sexe en français Histoires de sexe mobiles

KARINE – Femme fatale

KARINE – Femme fatale



KARINE – Femme fatale

1. 33 ans…

Par la suite, nous nous sommes revus quelquefois, mais sans reparler de ce pacte. Il existait de fait. Marc était marié depuis trois ans, Franck était passé professionnel, sportif accompli, il était promu en équipe de France…

Ma vie fut mouvementée, stages à Londres en vue d’une embauche, puis, diplôme en poche, on m’offrit une place en Vendée, à La Rochelle… Pas commode et pas facile de revenir souvent au village, revoir Cécilia, nos amis… Mais je trouvais une solution par hasard…
Les performances d’internet, les offres et les multiples applications smartphones m’interressaient. Je testais nombre de systèmes GPS, Cuisine, Services, jusqu’au covoiturage.

Bref, je trouvais un correspondant qui faisait la liaison entre la Vendée (La Rochelle) / Montpellier (La Grande Motte) presque chaque semaine…

Entre le vendredi soir, retour dimanche soir dans la nuit. Temps de trajet 4 heures… Je ne croyais pas cette performance, ayant fait le trajet à fond (?) en huit heures…
Nos échanges furent laconiques, mais je fis confiance. Il me faisait cadeau du premier trajet. Je ne devais pas en parler autour de moi, ni de prix, ni de temps, etc…

Lorsque j’arrivais à l’aéroport, il me fallut chercher…
Je n’en crus pas mes yeux, mon homme d’affaires !…
– En fait je t’ai menti, il ne faut que 2 heures avec mon avion…
– Et une promenade en sous-bois ?
– Non, tu es un trop bon souvenir pour que je te viole… Je suis pilote dans une compagnie régionale de fret… L’autrefois était un accroc dans mon contrat, je suis marié, heureux maintenant, je te dois beaucoup, je te raconterai tout ça plus tard…

Je le suivis dans les méandres de couloirs. Nous nous rendîmes dans un petit hangard, en voiture électrique, et là, un avion de tourisme était paré au décollage…
Monomoteur, l’air sympa, mais je grimpais à bord juste rassurée, m’attachais suivant ses directives, avec micro-casque, et quelques minutes plus tard nous étions à 2000 m, dans la nuit, mais quel spectacle !…

Il commenta tout le trajet, la côte, la traversée de régions magnifiques, aux villes illuminées, les autoroutes, quelques monuments, des églises, le marais poitevin…. Le viaduc de Millau…

Je ne vis pas le temps passer en ce vendredi soir, il me déposa chez mes parents, il avait loué une voiture électrique, c’était divin de silence… Il habitait à quelques kilomètres, avait acheté une maison peu de temps après ‘nous’, qu’il rejoignait le week-end.
Basée à La Rochelle, la compagnie était à lui, grâce à un coup du sort, juste après notre soirée….

Il s’appelait Dan. J’avais rendez-vous le dimanche soir, devant chez mes parents, 20H00.

Je racontais très vite cette aventure à Cécilia, que je rejoignis au salon dans l’après-midi. Nos amis devaient nous rejoindre vers 20H00.

– Mais je ne comprends pas ! Qui est ce Dan ? Quand l’as-tu connu ? Et où ?

Je lui racontais en détails ma soirée, lui rappelais son départ dans l’après-midi pour soigner son fils, après m’avoir confié le salon, et accepté ce rendez-vous de mon dernier client, je ne me voyais pas rentrer chez mes parents si tôt… J’omis l’argent… Et quelques performances hors normes…

Nous ne nous étions pas revues depuis 18 mois, on se téléphonait souvent, mais le plus c’étaient nos SMS échangés, avec nos impressions, des photos parfois d’une robe, d’un chemisier, de moi…

Si dans mon job tout allait pour le mieux, je disposais d’un studio de fonction, un bon salaire, une voiture, mes sorties étaient limitées. Parfois chez l’un ou l’autre de mes collègues, mais je restais vigilante sur le reste et préférait me concentrer sur mon travail.

Après les effusions, les nouvelles rares, son fils qui grandissait, près de cinq ans déjà, on prit un apéro dans son salon. Son fils était chez les parents, comme d’habitude…

J’avais manqué un été de nouveau, j’étais à Londres en stage, et la banque pour laquelle je travaillais ne permettait pas une autre organisation.
Je pris de courtes vacances légales, réparties en quelques journées…

Découverte de la région, avec une collègue de travail, le CE offrait des sorties variées auxquelles je m’étais abonnée… Marche, week-end découverte, rien de bien folichon, pas de zizi-panpan ou très peu dans ces mois là. J’avais 27 ans maintenant, en pleine forme, mais imprégnée encore de nos serments, de Cécilia, de ce passé récent plein de diversité…

– Oh, moi non plus… On s’est tout dit, au téléphone, tout raconté, rien de bien merveilleux, parfois un zizi-panpan avec le même qui revenait à la charge… Je le passe sous silence, aucun intérêt. Juste un truc dont j’aimerais te reparler…
– On a le temps, vas-y…
– Bien voilà… En fait, nous avons vécu des moments merveilleux toutes les deux… De loin en loin, stimulées par nos partenaires, comme la dernière fois où je me suis offerte à toi… Tu y as répondu avec délice, me procurant un plaisir intense, insensé, mais nous n’avons jamais parlé de ce moment très féminin, qui m’a hantée… J’ai souvent envie de toi, de te sentir près de moi, de faire l’amour avec toi, d’être lesbienne…

Surprise, il est vrai que nos instants d’abandon avaient été très chauds et je l’avais fistée complètement jusqu’à son utérus…
Exaltées par nos amants, alors que j’étais à mon tour livrée entre leurs main pour en subir les assauts mutuels, complices, orgiaque, elle était venue me quémander des caresses, s’était offerte à mes délires, et nous avions connu cet abandon entre deux jeunes femmes surexcitées, tombant dans les travers lesbiens… Nous avions joui toutes les deux, emportées par ce déluge de sensations, tandis que nos amants récupéraient…
Abandon, partage, nous avions besoin de nous rapprocher intimement.

– Oui, c’est vrai que moi aussi, ces sensations m’ont émoustillée… Nous n’avons jamais parlé de ces instants, ni de nous rapprocher, jamais dormi ensemble pour pouvoir tester cette partie de nous. Je t’aime vraiment je crois, je partage beaucoup, je t’estime surtout et te respecte.
– Moi aussi, je te respecte, comme une amie et bien pus qu’une cousine. Pour ça que je n’ai jamais avoué ce que je ressentais en te voyant jouir devant moi, ou au salon draguer, même pour rire. Je ressentais parfois mon sexe couler, avec l’envie de te prendre dans mes bras, te caresser, partager, jouir de toi, te donner l’amour que je ressens depuis des années que nous sommes amies…

Ses yeux brillants laissent couler des larmes, je la prends dans mes bras, nos lèvres se joignent, on s’embrasse tendrement, puis délicieusement, et je ressens cette envie qui me tourneboule le ventre, l’envie de passer ma main sous son chemisier, caresser ses seins, se fondre toutes les deux dans un même élan de tendresse et d’amour, si longtemps retenu…

Nues, allongées dans son grand lit, nous nous décourons l’une et l’autre, offertes, impudique, enlacées, nous passons en revue toutes les positions possibles, jouissant sans cesse, pour l’autre, par l’autre… Ma chatte tant lèchée, mes petites lèvres ouvertes en corolle, mes grandes lèvres déployées, elle me butine à m’en faire crier de plaisir, me prenant de ses doigts fins, trouvant mes points sensibles, jusqu’à libérer ma source, ma fontaine, pour la première fois…

Je lui procure de nouveau cette pénétration ultime qu’elle semble affectionner, plongeant ma main entière dans son vagin dilaté, conséquence de son accouchement…
Elle pleure, feule son plaisir, longuement, me guidant parfois pour jouir à en perdre la raison. Puis elle se blottit contre moi, me remercie…
Je pleure aussi, libérée et heureuse d’avoit connu ces instants… Avec elle, si proche depuis tout ce temps…

– Je t’aime…
– Je t’aime aussi…

Lorsque nos amants arrivent, nous voguons dans un brouillard épais, où sont mêlés nos instants, passés, présents, nos rêves…

Je me donne passionément à mon Franck, puis très vite nous changeons de partenaire, Marc vient me faire crier de plaisir, m’emportant loin de ce monde, île merveilleuse aux senteurs fleuries, que Cécilia semble découvrir avec moi….

Unies dans ce même élan, partageant maintenant nos secrets intimes, ils viennent tous les trois me faire atteindre un autre niveau de plaisir, Cécilia devient mon amante, autant qu’eux deux et nos caresses lesbiennes les excitent au-delà de ce l’on avait connu…

Je me sens épanouie, délivrée, encore plus femme, pratiquant sur elle tout mon savoir, devant les deux mâles en rut, qui viennent parfaire ensemble nos plaisirs jusqu’à l’orgasme salvateur, puissant et complexe….

Nous les laissons pantois, exténués comme d’habitude, vidés et incapable de se lever… Nous les avons initiés à nos jouets, que l’on avait eu le temps d’utiliser avec Cécilia… C’était la première fois qu’ils essayaient la pénétration anale, en même temps qu’ils nous la pratiquaient, à en crier tous ensemble dans ce lupanar improvisé… Cécilia alla plus loin, mis une ceinture-gode et se vengeat en les pourfendant, les obligeant à vivre ces jeux érotiques, les mêmes sensations que nous…

– Merci les filles… Nous sommes à égalité… Vous nous surprendrez toujours… On vous adore, on vous chérit, on vous aime, comme avant, on oublie tout près de vous, on quitte nos corps devenant vous, toi, elle… J’ai jouis comme jamais… Je pense à vous tout le temps, heureusement que maintenant on communique un peu, se racontant nos vies, nos joies, nos peines, comme les plus beaux amis que l’on ait jamais étés…
Merci de tout mon coeur.

Cécilia est remontée se pénétrer sur Marc, enfournant le sexe dans le sien à un rythme effréné, jusqu’à ce qu’il donne les dernières gouttes à grands efforts… Elle se laisse tomber de joie, de plaisir, de confiance…
– Je n’arrêterais pas de faire l’amour avec vous ici, tous les trois désormais unis, réunis enfin, que je vous aime aussi !
– Si nos vies se sont séparées, je garde en moi votre amour, cette intensité qui nous submerge pendant nos rapports, cette tendresse dans le sexe, même le plus torride, même sodomisée, j’ai envie de vous, de continuer, de m’offrir, de vous faire jouir tous les trois, de voir Cécilia entre vous deux, vibrer et délirer de vos caresses, de vos sexes en elle, de votre semence qu’elle adore avaler, ou recevoir en elle…

Quel pied, jamais je ne pourrai ressentir plus profond sentiment, plus intense… Vous sublimez nos soirées… C’est ainsi que Cécilia et moi, nous nous sommes rapprochées, pour garder en nous ce niveau de plénitude, nous sommes désormais amantes, les rares fois où je reviendrai ici, nous vivrons ensemble… Ainsi ce rapprochement lesbien entre cousines conservera nos libidos, parfois trop délaissées, à cause de mon travail si loin d’ici, et de vous absorbés ailleurs, par vos vies, vos familles maintenant, mais avec nous, ce n’est pas de la tromperie, c’est de l’amitié pure, mêlée de tendresse et de respect…

Nous dînons fort tard, nus tous les quatre, entre canapé, et table, nous laissant aller parfois à s’embrasser, se caresser, faire l’amour avec l’un, l’une ou l’autre… Ils restent tout le dimanche matin, puis décident de rejoindre leurs pénates, après forces embrassades, caresses et jouissances…

Je suis vannée, épuisée, rassasiée, en lambeaux, je me livre à Cécilia dans sa chambre qui me passe force crêmes et lotions pour que mes chairs et les siennes puissent retrouver élasticité et douceur… Ses doigts de fée me donnent beaucoup de plaisir et comme nous partageons tout désormais, nous nous mettons à jouir de concert en nous massant réciproquement…

Cette séance me fait du bien, je me sens retapée, refaite, régénérée, comme passée dans un moulin à re-jouir…
Un peu de vin rosé avec une salade complète et me voilà sur mon 31…

La séparation sera rude, mais le fait de revoir mon homme d’affaires, Dan…

Elle me raccompagne chez mes parents, on se pleure en s’embrassant, elle disparaît…
Je rassure mes parents, me prépare, l’esprit embrumé, jusqu’à son arrivée en silence, comme un vaiseau fantôme…

Le retour est comme l’aller, beau temps, des lumières, des zones noires magiques, des lueurs vers la mer lorsqu’on y arrive, il me raccompagne jusqu’à ma voiture…
– Tu veux un verre, il n’est que 22H30 ?
– Heu… J’ai un peu de route… Merci, on se téléphone, choisis le restaurant…

Je ne me voyais pas passer la nuit avec lui… Bien que…

Ce fut ma dernière virée sexe, je plongeais dans mon travail, je me donnais à fond, là aussi… Je le fis remarquer, je passais allègrement devant plus âgés, femmes et hommes et obtint un fin d’année ma titularisation et un poste de responsable…

Cécilia me téléhonait souvent, parfois j’avais des rapports complets de son week-end, elle vivait des moments délicieux avec son fils et l’emmenait partout avec elle. Ainsi elle connut les joies de la plage, dorée au soleil, les papas qui la regardaient et salivant, elle prenait une silhouette très sensuelle, s’affinant, elle faisait plus attention à ses repas, elle connut quelques moments intimes, sans suite, profitant du sommeil de son fils…

Je rencontrais Dan par deux fois hors de mes voyages. Il m’invita au restaurant, très chic, très bon, très cher… Les images défilaient pendant le repas, j’étais excitée à l’idée de coucher avec lui…
Nous fimes l’amour dans un grand hôtel, riant de la chambre immense, cela nous changeait, même si sa limousine était accueillante…

Il me donna tout le plaisir que j’espérais, fusionnant nos corps de nouveau, sans limite et tout en douceur, toute la nuit de ce samedi… Je me reposais le dimanche, à ses côtés, partageant piscine, spa, et massages… Je ne pouvais refuser la soirée du dimanche et replongeais dans ses bras, ses yeux rieurs, son esprit, sa tendresse…

Il me prit dans toutes les positions, dans toutes les pièces de la suite, et surtout dans le sauna ce qui me procura un intense orgasme, rare et si puissant que je détraquais la machinerie…

Ce fut la douceur de la piscine qui me réveilla, l’eau me fit du bien et raviva ma flamme, la sienne aussi…
Les vestiaires nous offrirent un autre moment de délice, un autre couple était en train de faire l’amour dans une cabine, sans doute privés du Sauna…
Nous primes la seule libre, à côté…

Je sentis son sexe ouvrir le mien sans plus d’effort, debout, appuyée contre la porte, une jambe posée sur un tabouret… Je m’évertuais à contraindre mes râles en sentant le pieu me marteler en me portant aux nues du plaisir, ce petit nuage dont je parle souvent…

Je dus dé****r un peu, l’autre couple arrivait lui aussi à une étape extrême, faisant vibrer la cloison, et emplissant le tout de divers échos inaudibles…

Il me reprit… Soulevée, penchée, empalée, son sexe enfoncé dans mon derrière et là, je ne pus garder mon plaisir discret…
Ils reprirent avec moi, avec nous, sous-titrant leurs orgasmes d’expressions imagées et de râles, jusqu’au final, un feu d’artifices mutuel, et une extase partagée, toute en gémissements félins…

Je coulais de toutes parts, j’avais besoin de me laver rapidement. je passais ma robe et mon chemisier et sortis pour gagner les toilettes…

J’y trouvais ma consoeur, sourire aux lèvres, visage épanoui… Nos regards se croisèrent…

– Vous nous avez enchantés…
– Nous semblions à un concert érotique privé…
– J’ai aimé la fin particulièrement…
– Pour la partie cul, justement, je vous imaginais, ça m’a emportée encore plus loin… Il m’a défoncée…
– Nos hommes sont des coquins, le sauna était en panne… On a l’habitude de le faire en toute sécurité et discrétion, parfois avec un autre couple…
– Oh, je suis désolée, c’est nous, enfin moi, j’ai serré un tuyau si fort, qu’il s’est débroîté… Et tout s’est mis à couler… Mais après, on a fermé le robinet et prévenu l’accueil.
– Vous êtes mignonne, toute en nuances…
– Vous êtes très sensuelle et très coquine de surcroit dans vos élans vocaux…
– On pourrait le refaire dès réparation…
– On repart ce soir, mon ami rentre chez lui…
– Revenez demain, nous restons la semaine…
– Seule ?
– On peut vous offrir l’hopitalité de notre chambre double grand lit… Tenez mon numéro de portable, si ça vous dis… Ou samedi si vous préférez… Les distractions sont réduites ici, en hiver…
– J’y penserai, je pense que Samedi serait plus approprié…
– J’attends votre coup de fil, mon ami s’il est encore là, va adorer…
– Ah! Vous aimez les variantes…
– Oui, j’aime le corps de la femme et le vôtre est si attractif que j’ai peine à partager…
– Merci, je vous retourne le compliment et la remarque.
– Ca vous tente, que toutes les deux ?
– Je ne dis pas non, mais…

Odile me tend sa carte, entendant des pas dans le couloir. Je monte à l’accueil, Dan m’attend dans la piscine couverte, anéanti, avachi dans un bain de soleil, à près de dix heures du soir…

Ce premier épisode rochelais me donna confiance, je devenais curieuse. Le vendredi, je confirmais ma venue à Odile…

Cet hôtel discret m’avait convaincue de tenter cette expérience, même si j’étais loin de mes critères moraux, mais j’en rêvais toutes les nuits…

Elle m’attendait dans la grand salon, je la reconnus, bien qu’elle soit en combinaison en lamé doré, femme fatale, femme très liane, je la suivis au bar…
– Un apéritif de bienvenue ?
– Volontiers, tu es seule ?
– Absolument. Tu sais, moi, les hommes, j’en consomme pas mal, mais comme des kleenex… Celui-là avait une queue solide et envoûtante, tu as entendu les effets…
Mais ce n’est pas tout, j’aime la tendresse, la délicatesse, le luxe, un peu de piment parfois, comme d’autres personnes avec nous, ou moi avec plusieurs… Je suis éclectique, 35 ans passés, libre, aisée, je mords la vie tant que je peux… Et toi ?
– Oh, nouvelle et seule dans la région, j’ai retrouvé un ancien flirt… Amant parfait, très beau, intelligent et riche… Nous avions flirté dans sa voiture, 4 ans avant… Des instants de dantesques, j’étais en manque et m’étais tant surpassée qu’il ne m’a jamais oubliée… Il a voulu me revoir, mais n’a pas eu le temps. Nous nous sommes retrouvés, je cherchais un covoiturage La Rochelle – Montpellier…
Il est marié, moi non, mes amis sont près de chez moi, j’en ai d’autres, dont 2 vrais amis, on essaie de se voir souvent. Ah, oui, j’ai une cousine, mère célibataire et coiffeuse, avec qui je partage tout, dont nos 2 amis justement…
– Bien ! Vie bien remplie, des moments de solitude tout de même, une autre passion ? Ton boulot ?
– Je suis resposable d’une unité, dans la fonction publique. Je gère un département, La Rochelle est mon premier poste. La nature, la photo, un peu tout…
– Oh, je vois, un peu de discrétion, je n’en désire pas plus… Merci pour tes confidences… Tu as l’air épanouie, tu aimes ta liberté, comme moi, tu as combien 30 ans ?
– Exact, je glisse doucement…
– On mange quelque chose ? Tu veux sortir ou on fait connaissance ? Nous verrons plus tard, on commence par l’estomac, plus bas attendra…
– Coloré…
– Oui, un peu osée l’allusion, mais on est entre nous, et on a fait pire…. Je me lâche…

Nous passons au restaurant, très chic, très bon, je suis grise en remontant… Je vois la pancarte, Sauna…
– Ca te dis ?

Nous descendons, la cabine est réparée et libre…
– Tu veux aller dans la chambre te changer ?
– Un peignoir serait approprié, non ?
– Si… Viens…

Ma valise à la main, petit baise-en-ville à point nommé, je me retrouve dans la même suite, mais avec vue sur le port…
Elle me fait les honneurs, me tend un peignoir, elle se déshabille devant moi, je fais pareil et nous voici en culotte…
– Tu es magnifique… J’ai rêvé de cet instant tu sais, tu m’avais mis l’eau à la bouche…
– Tu es très très belle, épanouie, femme fatale, très sensuelle… Je ne vais pas résister longtemps…
– Qui te demande de résister ?

Enlacées en moins de deux secondes, nues et avinées, nous entamons cette nuit magique…
Une langue de fée, un corps de déesse, des doigts fins, légers… Odile me porte aux nues, partageant nos caresses, vibrant nos désirs, haletant, puis gémissant…

Elle est désirable à souhait, je suis attirée par sa féminité, me retrouvant entre ses cuisses, son abricot glabre ouvert, pour un apéritif délicieux aux saveurs de sucre et de miel…

J’oublie le temps entre ses bras, elle reprend ses vocalises irréelles, mes doigts décuplent son désir, tournoyant sur son clitoris bourgeonnant, ses lèvres étalées par mes caresses, sa grotte humide entr’ouverte par trop de désir…

Mes lèvres vont y puiser son élixir, ma langue recueille le précieux jus, ouvre la porte, mes doigts glissent dans le secret…

Elle se met à jouir violemment, se tournant en tous sens, ivre de désir, voulant passer les étapes…

Mais je veille et lui ouvre mes cuisses… Tête-bêche, dans un échange torride de féminité, je la rejoins dans notre quête.

Offertes l’une à l’autre, écartelées, nos ventre ondulent de concert, cherchant l’extase…

Elle aime ce que j’aime, cette douceur perverse, entre désir et action qui laisse un goût d’inachevé et décuple notre libido…
Mon ventre grogne, ses cuisses s’ouvrent encore… J’introduis une phalange dans son petit trou, elle explose un orgasme en même temps que je la sens en moi, découvrir mon jardin secret, s’occupant de tout à la fois, gérant, l’endroit, l’envers, je plonge en elle, plus loin, activant mon autre main sur ses seins, pinçant les tétons….
– Oh, oui… Tu es féérique, c’est un festival, tu me fais jouir comme jamais, viens… Encore, je te veux, je veux te boire aussi, je veux te sentir partir, j’aime tout de toi, je fonds, je le savais, je le devinais, tu es exceptionnelle… Emporte-moi dans ton délire…

Nous atteignons des sommets, jouissant maintes fois, nous reposant, nous embrassant, entrainées dans ce combat de lionnes où le maître mot est la jouissance. Jouir, donner, se donner, inventer, tenter, nous retombons épuisées, assoifées…

Sous une bonne douche, nous revenons sur nos amants actuels, elle me confirme l’éphémère du sien, je lui parle de Dan, de Cécilia et de nos amis Franck et Marc. Elle est rêveuse, imaginant Dan, qui est un peu à l’origine de notre rencontre…
– Riche, beau, pas bête… Tu as tiré le gros lot ?
– Oui, il est parfait et de plus nous nous retrouvons alors que j’ai besoin de traverser la France et qu’il m’offre de l’accompagner en avion, c’est dingue…
– Tu l’as fait plusieurs fois ?
– Oui, c’est le troisième A/R que je fais… D’ailleurs, je me sentais obligée de lui accorder un peu de temps, il est vraiment exceptionnel comme amant et comme homme…
– C’est fou ça… Je mets de années à trouver un mec pas trop mal et elle ça lui tombe tout cru… Comme ça, en coupant les cheveux…
– Une soirée de sexe en limousine, luxe et sexe… Mon amie est jalouse aussi…
– Viens, tu es une amie à chérir. Si tu es seule sur la région, je vais te trouver des occupations…

Elle m’embrasse tendrement, nous passons une nuit entre femmes, une nuit tendresse, une nuit ivresse, avec beaucoup de câlins…

Reposée, ravie de cette parenthèse, nous nous séparons un peu tristes, sans fixer de rendez-vous…

Ma semaine est épuisante et je suis contente d’atteindre le vendredi soir.
Libre, un week-end à moi, un week-end cocooning, shopping, bulling…

Je regarde mes mails, rien d’intéressant…

Je téléphone à Cécilia, pas de réponse… Je laisse un message et passe dans la salle de bains. Je remplis la baignoire, me déshabille, et me glisse dans l’eau chaude pleine de mousse, mon portable à portée…

La douceur m’emporte, je rêve, j’invente, je songe…. Je fais un bond ! Cécilia…
– Allo ?
– Oui ma douce… Je suis dans mon bain, j’ai eu une semaine attroce…
– Moi aussi… Salon cambriolé, ils ont tout visité, vidé les bouteilles d’alcool, les nôtres !… Bof, rien de cassé, mais tout de même… j’ai mal dormi et ça continue…
– Tu veux que je vienne ?
– Non… Ca ira… Mais…
– Dis-moi ce que je peux faire..
– Tu peux m’héberger ? J’ai envie de partir, mes parents me gardent Henri, j’aimerais foutre le camp d’ici, je ne tiens plus…
– C’est une bonne idée, mais je n’ai pas de vacances pour rester avec toi…
– Bof, je me reposerai, je visiterai, et le port m’accueillera avec ses marins…
– Non, non, pas seule, interdit !… Tu veux venir avec Dan ?
– Je ne sais pas, je ne veux pas le déranger…
– Je l’appelle… Tu viendrais quand ?
– La semaine d’après ? Le 18, je n’ai plus de rendez-vous.
– Je vois et je te rappelle, je te dis s’il prévoit de descendre chez lui. Ca me fait plaisir que tu aies pensé à venir me trouver…
– Sinon, je peux venir en voiture…
– Oui mais c’est long, ennuyeux, là tu aurais un bel homme à tes côtés…
– Pas jalouse ?
– Pas de toi, au contraire… Un peu de sexe te ferait du bien..
– Tu as raison, j’ai besoin d’autre chose que les relous du salon…

J’arrive à avoir Dan un peu plus tard, mais il n’a pas l’intention de descendre avant 15 jours, il est ravi par contre que je lui confierais mon amie…
– Je risque de craquer si elle est jolie…
– Tu risques de craquer parce qu’elle a du temps à ratt****r… Elle est chaude, désirable, libre…
– Tu vas me faire faire des bêtises…
– Je ne t’en voudrais pas, c’est mon amie et je veux qu’elle passe de bonnes vacances…
– Qu’elle m’appelle demain au bureau, je te donne le numéro. Il faut que je descende, je reportais, mais si… Je vois avec ma femme… Au fait elle pèse combien ?
– 62 je crois…
– Belle poulette… ça lui ferait 5 kg de bagages maxi.
– Oh, je peux lui prêter des trucs ici. Pourquoi ta femme viendrait ?
– Non, son frère qui divorce et veut quitter la région, s’éloigner de sa femme… Je lui ai promis de le dépanner quelques semaines…
– Oh !… Cécilia serait avec deux beaux spécimens… C’est moi qui serais jalouse…
– 2 à 3 heures… Et encore, il ne peut pas piloter à ma place, alors tu vois… Je te tiens au courant…

Le lendemain, SMS, ils arrivont tous vendredi dans la nuit…
Cécilia arrive à me joindre vers midi, elle est aux anges, Dan à l’air merveilleux et elle sait qu’elle aura un voisin de vol…
– Et de plus il est en train de divorcer, alors…
– Si il est beau et riche… Je vais fantasmer toute la semaine…
– Attention dans l’avion, il est petit, faut pas trop bouger…
– T’inquiéte, moi j’ai pas grand chose à faire, juste à écarter les cuisses…
– Salope !… Goulue…
– Je les invite au resto après, pour remercier Dan ?

Je raccroche, en riant, elle est au top pour 4 jours…

2. Voyage de Cécilia, Dan, Kevin…

Cécilia me raconte son voyage… Enfin… Bof… Salope !…

– Voilà, on s’est donnés rendez-vous avec Kevin qui connaît le salon, enfin il voit où il se trouve. Il passe me prendre et nous conduit à l’aéroport… Il a l’air sympa, on a eu le temps de faire un peu connaissance, quelques échanges sur nos vies, sur toi.

Nous trouvons Dan sans problème et embarquons avec lui. Je n’ai pas pris beaucoup de bagages, un grand sac, 10 kilos je crois…
L’avion peut emporter 4 personnes sans bagages, mais Kevin est grand et large. Il me laisse la place avant, je suis pétrifiée…

Dan me donne un casque, Kevin en prend un aussi, et nous voilà partis…
Un quart d’heure après, Dan ronchonne dans son coin alors que je m’étais assoupie, calée avec des coussins…
Il parle à la radio en anglais…

Il doit revenir à l’aéroport, craignant un problème météo…

Nous revoici au terrain, il nous emmène dans les locaux de l’aéro-club, il est 23 heures, il n’y a personne…

Il appelle plusieurs correspondants, il y a un créneau dans 2 heures après le passage du grain signalé… Forts orages sur tout le parcours, heureusement que nous avons faits demi-tour, c’était plus prudent.

Le terrain est désert, même le grand aéroport au loin à l’air très calme. Il nous trouve une pièce de repos, avec des canapés, et part chercher à boire et à manger.

Je t’appelle, tu sais maintenant que je ne peux te donner un horaire précis, on se retrouve demain matin, je ne veux pas te déranger en pleine nuit, Dans nous hébergera tous les deux avec Kevin.

Nous discuttons de nouveau en attendant Dan. Kevin est ingénieur dans l’informatique, marié et en instance de séparation. Dan lui a promis un boulot, pour le divertir… Quelques semaines de tranquillité pour se sortir de son couple, c’est infernal…

Il est pas mal, et le courant passe vite, je lui ai raconté moi… J’ai juste omis nos rapports toutes les deux, et Marc et Franck…

Quand Dan revient, j’étais à deux doigts de l’attaquer doucement, juste en douceur, en lui disant que les nuits sont tristes toute seule, que j’ai vite peur en avion et que ces ennuis me contrarient… Enfin, les trucs qui font fondre les mecs quoi…

On se regardait les yeux dans les yeux, mais il était de l’autre côté du canapé…
Dan en profite pour nous servir ce qu’il a pu glaner. Il pense repartir dans une à deux heures, met sa montre et s’assied à mon côté…

Il est attirant, très attirant, je fonds entre ces deux hommes, je picore les biscuits, mange un peu de salade, puis bois un délicieux jus de papaye…
Nous nous installons pour nous reposer, assise entre eux deux, les jambes sur un tabouret avec coussin, je suis bien calée… Nous parlons de tout et de rien en trouvant le sommeil… Mais deux secondes plus tard, téléphone de Kevin, sa femme qui vient d’apprendre son départ… Il essaie de parler, Dan prend l’appareil et tance vertement la jeune femme. Il raccroche en disant que c’est juste quelques jours de vacances il avait besoin d’un assistant et il a rendez-vous demain…

– Ah, les femmes !… Pardon Cécilia !…

Kevin est rassuré, Dan songeur.

Je plonge dans un demi-sommeil, je glisse sur Kevin qui m’accueille sur son épaule, je me tourne et monte mes jambes, Dan les pose de façon à ne pas le gêner… Ma robe remonte, la main de Kevin est sur ma poitrine, sa bouche à quelques centimètres de la mienne, je le regarde, il me sourit, nos bouches se rencontrent…

Dan caresse mes cuisses, la main de Kevin ouvre mon décolleté, puis il défait le zip dans le dos…

J’embrasse Kevin sans retenue, les cuisses écartées pour le plaisir de Dan qui approche une main de ma chatte.

Je m’ouvre complètement à son contact, minaudant mon plaisir en ouvrant mes cuisses, il se met à genoux, ma culotte descend, sa langue vient me mettre le feu…
Mes seins sont pétris, embrassés, tétons érigés par les lèvres de Kevin…
J’ai sorti son sexe, je peux en me tournant le prendre dans ma bouche….

Il s’offre à moi, je le caresse, tandis que la langue voyage dans mon intimité, aidée par deux doigts fureteurs…

Attroce, divin, je jouis les yeux fermés, écartelée…

Je me tourne sur le ventre pour mieux sucer Dan qui s’empare de ma poitrine, Kevin se concentre sur le bas… Je sens son sexe à la porte de ma grotte… Je suis trempée, les fesses relevées, offerte comme une putain…

Ca y est il m’a pénétrée… Dieu qu’il est gros… Il me prend en rythme, mes lèvres s’emparent de celles de Dan… Il me caresse, ma main délivre son sexe à son tour et le caresse lentement…

Kevin devient plus ardent… Je vais jouir sans retenue… « Oh, oui… Encore!… Viens!… »
Le sexe de Dan devient dur, j’ai envie de le prendre…

Je me penche, gardant les fesses à la portée de Kevin qui saisit mes hanches pour me tenir, ouvre la bouche, le membre glisse doucement, je le guide avec ma main, tout en resserrant mes lèvres humides autour de cette hampe, qui avance, jusqu’au bout… Je le suce avec tendresse, tandis que l’autre verge commence à produire son effet, je coule… Il a ralenti un peu et me procure un plaisir énorme…

Kevin s’accroche à mes hanches, je me libère en vociférant mon plaisir, je pose mes bras sur les épaules de Dan, Kevin me possède à fond, à grande vitesse, puis se délivre en moi. Je jouis en l’embrassant, emportée par un orgasme…

Dan me récupére… Il m’assied sur lui en m’empalant d’un coup… Quelle rage, quel pied, il me semble plus gros, plus chaud, plus long, je jouis encore plus, redoublant mon orgasme, je subis encore ses assauts…

Il me défonce, me ravage… Je l’aide, je me penche, il me détruit… Il est en moi, chaud, je tombe dans les bras de Kevin, sentant le sexe de Dan se délivrer… Que c’est bon…

On s’endort quelques minutes, nus tous les trois, imbriqués, enlacés, heureux, délivrés…

La montre sonne, me sortant de mon rêve…

Frais et dispos nous affrontons la nuit après que Dan ait eu le feu vert pour partir, nous jurant que nous ne risquons plus rien, côté météo…
Je m’endors et ne vois rien du trajet, je vogue emportée par des ailes gigantesques, comme une princesse ailée avec deux chevaliers servants, qui l’ont réveillée dans son château perdu…

– Princesse, réveille-toi on arrive…

J’ouvre les yeux, deux têtes devant moi sur les sièges avants, nous sommes posés…

– Bien tu as fait plus de bruit que l’avion, tu as même parlé de faire demi-tour, et puis gémir, venir… Tu as beaucoup bougé, regarde tu es à moitié nue et nous n’y sommes pour rien, on te le jure…
– Mais j’étais devant !…
– Oh, pas longtemps… Tu tombais de sommeil, c’est plus confortable sur la banquette arrière, alors on t’y a mise…
– Merci… J’avoue que je n’ai rien entendu, rien senti (?) et rien vu du paysage…
– Oh, la nuit tous les chats sont gris…

Nous arrivons chez Dan en quelques minutes dans la banlieue de La Rochelle, il est presque 04H00 du matin…

Après un bon café, Dan me pose devant ta porte, ils ont un rendez-vous au bureau…

3. La Rochelle en 4 copains

– Bonjour ma chérie !… Que ça fait plaisir de te voir ici, chez moi, si loin du salon… Raconte ton voyage, vous êtes arrivés quand ?

Cécilia me narre en détail (ou presque) leur périple, embarquement, demi-tour, attente, rêve ? Puis départ et voilà…

– Ils m’ont dit que j’avais fait plus de bruit que l’avion, j’étais crevée de cette semaine. J’ai appelé mes clientes, les ai coiffées, affiché la fermeture, prévenu les fournisseurs de ne pas livrer, etc… A cent à l’heure !…
Puis Henri qui fait des siennes, enfin rien de grave, il me veut tout le temps…
J’ai eu Marc au téléphone, ils vont bien, ils se voient de temps en temps avec Franck, rien de nouveau. Ils ont prévu un voyage au printemps… J’ai hâte de les revoir, je ne me sens bien qu’avec eux… Je te raconterai. Et toi ? Dan ?

– Bien, on est sortis un soir le mois passé… Grand hôtel, restaurant, un rêve éveillé… Il est délicieux… Marié mais délicieux…
– J’ai… Non, rien… Continue…
– On a connu un couple, en fait surtout la femme qui est d’ici. On s’est revues toutes les deux, après… Une parenthèse… Belle, grande, 35 ans, sûre d’elle… J’ai eu envie d’y goûter… Une nuit lesbienne… J’ai apprécié, j’avais besoin de sexe, d’évasion, de quelqu’un qui partage, qui écoute, qui calme… Femme très femme, libre, Odile et son sex appeal…

– Et moi ? Tu me calmes ? Je viens de rêver… Ils me prenaient tous les deux pendant l’attente… Baisée de partout comme une chienne, j’ai crié en vrai je crois… J’était débraillée, trempée, comme si j’avais joui…

– Tu as besoin d’une soirée coquine, on va la faire, tiens, on va se faire inviter….
– Il t’adore Dan… On a parlé un peu, il est très discret, mais j’ai ressenti ses pensées pour toi…
– Devin en plus… Viens contre moi, viens, dis-moi tout, viens prendre une douche avec moi…

Cécilia fond dans mes bras, elle craque un peu, ces derniers temps rien ne va, elle s’est faite larguée par un client qu’elle voyait de temps en temps pour l’hygiène, elle commençait à être bien avec lui… Puis le vol et enfin Riri qui ne la lâche plus… Epuisant…

Elle est sortie une fois, a dansé avec un inconnu, gentil… Elle l’a emmené au salon. Bien… Le matin, il est parti en vitesse, pas même revu, pas un coup de fil, il a disparu… Merde !…

Je l’invite au « Café des Délices », la consolant avec toute ma tendresse et quelques caresses puisées dans mes souvenirs avec Odile… Elle s’abandonne complètement et nous faisons l’amour rivalisant de passion… Nos baisers brûlants, nos sexes rassasiés, nous sombrons dans une douce atmosphère, enlacées et caressantes…

Ainsi, la matinée passe très vite, Dan et Kevin sont d’accord pour ce soir, Kevin fêtera aussi son arrivée, il a un emploi pour quelques semaines…

Cécilia est revigorée et l’on décide de visiter la ville l’après-midi.

Elle trouve une petite robe coquine qui met ses charmes en valeur, comme on dit, j’ajouterai qu’elle met ses charmes en vue…

Nous rions beaucoup de nos plaisanteries, jurant qu’elle ne la portera pas au salon…

Je lui en offre une autre, plus sage, petit bijou de robe de cocktail courte, très bien coupée, blanche à bretelles fines. Elle est aux anges !

En nous préparant pour cette soirée, elle me confie que son salon marche assez bien, mais qu’elle ne se voit pas faire coiffeuse jusqu’au bout de la nuit… Les produits abiment ses mains, elle tousse souvent, elle pense à une boutique de prêt à porter…

– J’ai l’argent du départ, l’installation, les structures, le local, il me faut une vendeuse de métier.
– Tu resterais au même endroit ?
– J’essayerai, car c’est passant, bien entendu ce n’est pas la ville, ni la banlieue. Mais il y a une clientèle de personnes retraitées qui n’aiment pas les supermarchés. Ensuite, je vois une gamme plus élargie, spécifique si je peux trouver, genre DESIGUAL, mais nouveau, et dans une gamme de prix assez large.
– Tu laisserais le salon ?
– Oui, j’ai une demande, une coiffeuse qui aimerait revenir au village. Le prix lui convient. Ca se ferait en septembre.
– Bien, tu seras plus tranquille. Des horaires plus larges.
– Oui, 10H00 le matin jusqu’à 19H00 le soir en été. On verra.

Nos amis arrivent à l’heure pour l’apéritif, avec un énorme bouquet de fleurs pour Cécilia, une bouteille et une plante pour moi…
Le champagne est délicieux, frais à point, nous parlons de nous, de ce que vient de me dire Cécilia, du voyage et de ses rêves…

– Tu as pensé qu’on avait profité de ce que tu sois endormie… Tous les deux ?…
– Oui…
– Et c’est pour cela que tu étais dans les vapes au réveil ?
– Heu… Sans doute, oui… Ou non… Je ne sais plus si j’ai rêvé ou non, vous êtes des démons, tiens !….

Elle se jette sur Kevin qui se défend un peu, alors que Dan me prend dans ses bras…
– Tu m’as manqué…

Il commence par se ratt****r, puis évolue vers le concret lorsque Cécilia nous enchante de sa voix érotique…

Il me pilonne en douceur jusqu’à ce que je crie l’orgasme coincé dans ma gorge…

Je ne sais si il est marié vraiment, mais il a de la ressource, ou alors je suis la première depuis quelques temps…
Comme dans la voiture, nous faisons le tour de mon appartement de fonction, laissant la chambre à nos amoureux, car Cécilia a l’air d’apprécier Kevin, jusqu’à se donner entiérement, sans calcul et en jouir vertement, elle semble aimer de plus en plus la sodomie…

Nous continuons nos ébats dans mon grand lit tous les quatre. Je partage Dan avec Cécilia, puis Kevin vient m’apporter ce plaisir magique d’être prise en sandwich par deux beaux hommes dans la force de l’âge.

Nous changeons de partenaire au fil de notre humeur, essayant toutes les combinaisons, jusqu’à leur offrir un spectacle lesbien du plus pur érotisme, au milieu de la nuit et en pleine lumière, sans aucun artifice ni jouet, que nos doigts, nos langues… Et nos soupirs…

J’espère que mes voisins dorment, car nous continuons jusqu’au matin à nous aimer, nous découvrir, donnant à Kevin une idée de nos possibilités si toutefois Dan avait omis de le lui dire…

Lorsque Mère Nature les contraint à n’être que spectateurs, et que leurs mâles attributs restent de glace, nous trouvons encore de quoi vibrer, en nous repliant sur nous-même, pauvres femmes, vociférant de nouvelles caresses, comme trouver nos point G…

Le fait qu’elle se penche sur moi, leur procure un si beau point de vue, qu’ils viennent à tour de rôle s’occuper d’elle, blottie entre mes bras, nos lèvres rivées, je ne sens que ses soupirs, son ventre qui ondule, quelques ‘Oh…’ interminables venant ponctuer son plaisir…

La femme est inépuisable, et même après plusieurs orgasmes, elle ressent du désir dès qu’un doigt vient la solliciter…

Couvertes de sueur et de sperme toutes le deux, ivres de caresses et cassées de partout, nous sombrons enfin dans un rêve profond, récupérant de nos performances…

Au matin, croissants, café et jus de fruits, ainsi que des boissons énergétiques nous redonnent vie. Je passe une heure dans la salle de bains pour remettre de l’ordre dans mon anatomie, effacer les griffures sur mes hanches et les bleus sur mes fesses… Pour le suçon dasn mon cou ce sera plus ardu, mais je sais que faire, ayant été déjà confrontée une fois… Je me caresse, me caline, me tâte, tout à l’air à point…

Le corps est étonnant par ce qu’il encaisse de déformations, de contraintes, et qu’il revienne rapidement en quelques soins à son état premier.

Mes seins sont rouges d’avoir étés choyés, malaxés, une bonne crème et tout redevient normal. Je me suis fait un masque, histoire de retrouver un teint de jeune fille… Je me souris dans la glace en voyant ma tête… Zombie blanc… Heureusement qu’ils dorment…
Après une demi-heure, je retire le masque, ma peau est lisse, belle, mes rides estompées… Quoiqu’ à mon âge, ce ne sont que de minuscules sillons…

Je termine de m’habiller, robe d’intérieur, sans rien dessous pour l’instant, il vaut mieux prévoir…

Cécilia a eu le malheur de rester avec eux, je l’entends haleter d’ici, ils sont infatigables…
Je la trouve étalée sur les deux à la fois, une bite dans la bouche, l’autre rentre et sort de son anatomie en lui arrachant des râles de hyène…

Le charmant tableau est complété par des baisers de feu distribués au plus hardi, ses seins sucés, léchés, caressés par des milliers de mains qui la parcourent entièrement, n’oubliant aucun coin sombre, aucun point sensible, c’est du sexe à la puissance 2…

Le tableau évolue en permanence, changeant de position, de partenaire, de rythme, écartelée, sur l’un ou l’autre, puis soumise aux 2 pirates qui passent alégrement de la cave au grenier, ensemble, séparément, la portant chaque fois à crier ses orgasmes, à les aider, à les butiner aussi, tirant les dernières gouttes de leur élixir d’amour…

Assise, calme et silencieuse, je ne peux qu’apprécier ses progrès, pendant ces longues minutes, jusqu’à ce qu’elle retombe dans le lit épuisée, et qu’ils sombrent dans un sommeil réparateur, me laissant en plan, écartelée, les pans de ma robe relevés, mes seins rougis d’etre pincés, le sexe ouvert par mes doigts ravageurs, me portant à jouir de ce tableau sublime jusqu’au bout…

Quelle nuit, quelle liberté, quelle orgie à 4 copains…

J’ai les doigts poisseux, engourdis, je me traîne jusqu’à la salle de bains de nouveau et redescend de mon nuage où j’étais seule pour une fois…

Elle en a eu pour son voyage… Quelle santé… Elle aime le sexe, elle aime se donner, elle aime prendre…

Je suis devenue femme en quelques mois, en quelques expériences, à 33 ans, je sais…
Je suis désormais capable de tout côté sexe, parfois j’ai envie d’aller plus loin dans mon parcours initiatique. Je rêve de connaitre d’autres hommes, de me donner à eux, de vivre des instants d’adrénaline… Je pourrais initier des rencontres coquines, me faire de l’argent avec mon cul, me vendre, profiter des riches en les pompant corps et âme… Reine de la nuit dans un film porno, devenir celle que l’on s’arrache à prix d’or, une nuit de folie pour une fortune en dollars…

Je suis Karine, 33 ans, je vous aime…

FIN

Marika842010

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire