Il y a une vingtaine d’années, lorsque j’habitais Munich, l’hiver, je me rendais plusieurs fois par semaine à la piscine olympique. Ancien nageur, j’ai toujours aimé nager même si mes débuts avec l’eau furent difficiles et empreints de terreurs. J’aimais bien ce complexe aquatique qui offrait un bassin de 50 m, une fosse à plongeons, un bassin dédié à la natation synchronisée, des jacuzzi, des cabines de bronzage, un solarium et un sauna. Ce jour là, j’ai pris un forfait qui me donnait accès aux bassins, aux jacuzzi ainsi qu’au solarium et aux cabines de bronzage.
J’aime les bassins de 50 m. Pour quelqu’un qui veut faire des longueur, c’est l’idéal. D’une part parce que la longueur permet de trouver son rythme plus facilement, d’autre part parce qu’il n’y a pas d’encombrement. A force d’habitude, j’avais repéré les jours et les heures les plus propices pour pouvoir nager sans être gêné par des enclumes obstruant la ligne d’eau. Le côté discipliné des allemands à ça de bon qu’ils respectent le sens de la nage. Personne ne se gênait et quand, d’aventure, il y avait quelques ratés, tout le monde s’excusait dans la bonne humeur et le respect des autres.
Ce jour là, j’étais un peu énervé parce que mon maître de stage chez qui j’étais depuis trois mois, venait de m’apprendre que je devais partir le lendemain à Bonn pour déposer un dossier. Ce qui me faisait ronchonner, c’est qu’il avait fallu que je me batte pour qu’il prenne en charge les frais de déplacement et d’hébergement. Au final, comme il était coincé par des audiences importantes (il était avocat), il avait accepté de mauvaise grâce de me payer les défraiements lorsque je lui avait indiqué que je n’irais pas sans cela. Je suis donc arrivé à la piscine de mauvaise humeur avec une très forte envie de me faire une bonne séance pour me calmer.
En arrivant au guichet, je suis tombé sur une vieille bavaroise que je n’avais jamais vu. A l’époque, je parlais plutôt bien l’allemand, sans aucune difficulté pour me faire comprendre. Seulement, je me suis retrouvé avec une dame de mauvaise foi qui ne parlait absolument pas l’allemand mais juste le bavarois. Voltaire disait avec raison que ce n’était qu’une langue pour les chevaux ! Bref, elle a fait semblant de ne pas comprendre le forfait que je lui demandais (bassins, sauna et solarium) et s’est fait un plaisir de ne me parler que dans son bavarois natal en maudissant ouvertement tous les métèques qui venaient envahir sa belle ville. Cela faisait plusieurs années que je passais entre 5 et 10 mois à Munich et avec mes petits boulots annexes, je travaillais bien souvent avec des bavarois pure souche. Si bien que je comprenais leur langue et que j’étais capable de m’y exprimer. Alors je l’ai remise à sa place et elle a fini par me vendre ce que je voulais. J’ai ramassé mon passe en maugréant et me suis dirigé vers les vestiaires.
C’était des vestiaires collectifs mixtes. J’apprécie que les gens soient à l’aise avec leur corps, habillés ou non. D’autant que des cabines individuelles permettaient à ceux que ça gênait de pouvoir se changer en toute intimité. Après m’être changé et avoir rangé mes affaires dans un casier, je suis allé prendre ma douche et me suis retrouvé au bord du bassin avec l’envie d’en découdre avec l’eau pour me calmer. Comme d’habitude, j’ai regardé les lignes et j’ai choisi celle dans laquelle il y avait le moins de monde. De toute façon, à cette heure, il n’y avait quasiment personne. Juste une ou deux personne par ligne. J’ai mis mon bonnet et je suis entré dans l’eau. Nous n’étions que deux. Une femme et moi. Elle était à l’autre bout du bassin et de ce que je voyais elle nageait très bien avec une bonne glisse. J’ai commencé mes longueurs.
Je me suis calmé et ai trouvé mon rythme au bout de deux longueurs. J’aime la sensation de l’eau qui glisse sur ma peu et le bruit de l’eau quand je nage. Cela me berce et me fait entrer en moi-même. Au bout d’un moment, je ne pense qu’à faire qu’un avec l’eau pour offrir le moins de résistance possible et trouver la meilleur glisse qui soit. Mieux on glisse sur l’eau, moins on se fatigue et plus on va vite. Mon énervement s’est vite estompé pour se transformer en une nage fluide. Dans cet état là, j’arrive à percevoir où se trouve ceux qui partagent ma ligne d’eau. force m’était de constater que cette femme nageait vraiment bien puisqu’elle me rattrapait sans coup férir. En 800 m, elle allait me prendre une longueur d’avance. Je l’ai senti arriver derrière moi et me suis collé contre la ligne pour la laisser passer. J’ai termine mon premier kilomètre tranquillement et je me suis reposé 10 minutes dans l’eau avant de repartir. Elle, elle continuait comme si elle venait de commencer de nager et je l’ai regardé un long moment. Elle avait des mouvements très fluides et alternait toutes les nages par fraction de cinquante mètre dans l’ordre du 4 nages : Papillon, dos, brasse, crawl. Je me suis arrivé à la fin de mon 3e kilomètre et me suis détendu longuement en bout de ligne. Elle nageait toujours. Je suis sorti de l’eau alors qu’elle arrivait. En sortant, j’ai fait tombé mes lunettes par inadvertance sans m’en apercevoir. Elle m’a hélé (je traduis) : Hey Monsieur, vous avez oublé vos lunettes!
– Oh, merci!.
J’ai pris mes affaires et suis parti à la douche, détendu par une bonne fatigue.
J’ai retiré mon maillot et me suis glissé sous le jet puissant d’eau chaude en laissant couler l’eau sur mon corps, les yeux fermés. Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi mais lorsque j’ai rouvert les yeux, elle était sous la douche en face de moi et elle me détaillait en souriant. Je lui ai rendu son sourire en la regardant des pieds à la tête à mon tour. Elle était presque aussi grande que moi, des cheveux légèrement oranges coupés à la garçonne avec une petite frange sur le côtés. Une femme magnifique avec de très jolis seins et une silhouette sculptée par les efforts physiques réguliers. Son pubis était joliment taillé et elle avait poussé la coquetterie à le teindre de la même couleur que ses cheveux. Nous nous regardions sans vergogne, appréciant ce que nos yeux nous offrait. Je me suis retrouvé tendu à l’extrême sans m’en rendre compte. Elle m’a regardé en souriant plus franchement encore et m’a dit :
– Vous n’avez ps l’air si fatigué que ça!. Vous n’avez pas assez nagé ?
– Oh si, je le suis mais…
Je n’ai pas eu le temps de terminer ma phrase. Elle s’est approchée de moi et m’a entraîné dans une cabine et a fermé la porte. Elle a pris un peu de gel douche parfumé et s’est mise à me laver. Des pieds à la tête. Sans un mot. Enfin, elle a repris du gel dans sa main et s’est mise à me masser le sexe tout en me pressant les testicules. J’étais tendu à rompre et elle le sentait bien car sa main s’est raffermie autour de moi et elle s’est mise à aller et venir de plus en plus vite tout en me regardant droit dans les yeux. Quand je me suis crispé, elle a ralentit en me retenant et en s’amusant de la frustration de mon regard. Elle s’est arrêté quelques secondes et a repris sa caresse comme si de rien n’était. A ma deuxième crispation, elle à serré mes bourses plus fort en les tirant vers elle et son autre main s’est remise à aller plus vite. Elle a étouffé mon cri en mettant sa langue dans ma bouche alors que je venais. La main qui tenait ma verge à enserré la base de mon sexe et elle à contrôlé les jets qui en sortait pour qu’ils soient plus puissants. Enfin, lorsque j’ai été totalement vidé, elle retiré sa langue de ma bouche, a étalé mon sperme sur son corps et s’est rincée sous la douche. Elle est sortie de la douche en me faisant un clin d’œil.
Ce soir là, ma copine d’alors s’est étonné du parfum que j’avais sur la peau en me faisant remarquer que c’était une odeur de femme. Je lui ai dit que j’avais oublié mon gel douche et que je m’étais lavé avec une gel que j’avais trouvé sur place. Lorsque nous avons fait l’amour cette nuit là, j’avoue que j’ai pensé très fort à cette inconnue. Ce fut une excellente nuit.
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