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L’ascenseur

L’ascenseur



Bianca resta un instant immobile après avoir passé la porte d’entrée. La façade montrait un immeuble ancien de type haussmannien, et l’intérieur était parfaitement au diapason : un tapis rouge ancien mais parfaitement entretenu, de lourds miroirs à encadrement doré et travaillé. Une porte en bois munie de vitraux menait vers les escaliers, eux aussi tapissés de rouge. L’esthéticienne chez qui elle se rendait logeait au cinquième étage selon les indications des boîtes aux lettres ; Bianca appela donc l’ascenseur à l’ancienne mode, muni d’une grille de protection. Celui-ci ne manqua pas de grincer en descendant, le contraire l’eût beaucoup déçue.

Elle appuya sur le bouton du cinquième étage et l’ascenseur se mit paresseusement en marche, non sans heurts. Amusée, Bianca constata la présence d’un strapontin dans la cabine, qui datait d’une époque où élégance et confort n’étaient pas incompatibles. Un cahot plus marqué la tira de sa rêverie : l’ascenseur s’immobilisa. Bianca appuya à nouveau sur le bouton du cinquième, mais l’ascenseur ne bougea pas. Plus ennuyée à l’idée d’arriver en retard à son rendez-vous que paniquée, elle essaya plusieurs boutons, dont celui d’appel d’urgence, mais aucun n’eut de résultat. Bon, il allait falloir patienter…

Soudain une sonnerie stridente retentit dans le haut-parleur, qui la fit sursauter. Le bouton d’urgence avait dû fonctionner finalement ! Peu après, une voix masculine, qui n’était pas robotique mais pourtant étrangement désincarnée, résonna dans la cabine.

– « Vous voulez sortir de là ? Retirez immédiatement tous vos vêtements. »
Bianca haussa les sourcils et ne put retenir un gloussement, qui sonna faux dans l’habitacle.
– « Très drôle. Si vous croyez que ça m’amuse vos petites blagues… »
– « Retirez immédiatement tous vos vêtements. »
– « Décoincez tout de suite cet ascenseur, ce n’est pas drôle ! J’ai un rendez-vous. »
Silence.

– « Hé, sortez-moi de là ! »

La voix ne répondit pas. Bianca chercha son portable dans son sac : pas de réseau. Elle frappa contre les parois de la cabine, mais en vain. Elle appuya une nouvelle fois sur le bouton d’appel.

– « Si vous ne voulez pas que j’appelle les flics, vous avez plutôt intérêt à me sortir de là illico ! »
– « Retirez immédiatement tous vos vêtements. » répéta implacablement la voix
monocorde.

Bianca en avait assez de ce petit jeu. Mais que faire ? Elle décida de pactiser avec la voix. Elle enleva ses chaussures, qu’elle déposa dans un coin de l’ascenseur. Son jean et son t-shirt les y rejoignirent bientôt. Elle aurait l’air fin si l’ascenseur se décoinçait et qu’on la surprenait ainsi !

– « Mettez-vous face au miroir. »

Elle fit un quart de tour sur elle-même et se retrouva face à son image, une jeune femme brune aux yeux noisette, en sous-vêtements noirs.

– « C’est bon, je suis à poil maintenant, débrouillez-vous pour me faire sortir ! » brava-t-elle.
– « Retirez immédiatement tous vos vêtements. »

Au point où elle en était… Elle enleva son soutien-gorge, et fit glisser son slip à terre.

– « Voilà. Allez maintenant… »
– « Collez-vous contre le miroir. »
– « Quoi ? Nous mais vous croyez que je vais faire l’andouille pendant combien de temps ? »
– « Collez-vous contre le miroir ! »

Cette fois la voix avait pris un ton impératif, violent. Bianca se sentit secouée par cet ordre, et soudain l’homme ne lui apparaissait plus comme ridicule. Il était même… un peu excitant. Elle se plaqua donc contre la vitre. Ses seins s’écrasèrent contre la surface froide. Son front touchait le miroir.

– « Léchez le miroir, comme si vous embrassiez votre double. »

Bianca regardait son reflet dans les yeux. Elle entrouvrit les lèvres et lécha la surface, comme si elle se roulait une pelle à elle-même. Elle ferma les yeux, et se laissa aller, enroulant sa langue et plaquant ses mains contre le miroir. Ce faisant, elle bougeait et le mouvement de ses seins qui glissaient contre la vitre l’excitait. Ses tétons durcirent et elle accentua la pression de son minou contre le mur. Elle avait presque oublié où elle était, comme emportée dans une transe, quand la voix retentit à nouveau.

– « Stop. Asseyez-vous sur le strapontin. »

Presque déçue d’être interrompue, Bianca s’exécuta.

– « Caressez-vous. »

Elle était déjà très excitée, elle n’hésita donc pas un instant. Elle écarta les cuisses, cala ses pieds nus sur les parois de l’ascenseur et laissa son dos reposer contre le mur derrière elle. Sa main trouva tout de suite son clitoris, qu’elle massa fermement. Il était déjà érigé, ne demandant que ça. Bianca s’avança sur le siège pour pouvoir insérer deux doigts de son autre main dans la chatte. Elle les fit aller et venir, insistant sur la surface rugueuse tellement sensible, en frottant. Elle ferma les yeux, et inclina sa tête en arrière. Elle avait envie de plus. Elle voulait que ce salaud de voyeur vienne la rejoindre et finisse ce qu’il avait commencé ! Elle l’interpela, mais il ne répondit pas. Une vibration se fit sentir, Bianca sursauta, pensant que l’ascenseur allait repartir, mais elle comprit que la vibration venait du strapontin. Un mécanisme semblait se mettre en marche à l’intérieur.

– « Fais-toi plaisir, sale pute. »

Elle sentit un tube de métal sortir du siège, et pousser lentement contre ses fesses. Elle se souleva de quelques centimètres, pour le laisser s’extraire de son logement, et tout doucement se laissa retomber dessus. L’engin pointait pile en face de son anus. Elle se pressa contre, y allant par légers à-coups jusqu’à ce que son petit trou s’ouvre assez pour le laisser passer. Toujours délicatement, ses muscles tremblants sous l’effort, elle reposa ses fesses sur le rebord du tabouret, toute la longueur du cylindre ayant maintenant pénétré en elle. Elle prit quelques secondes de repos tout en continuant de se doigter généreusement, puis souleva son bassin et effectua des aller-et-retours sur le siège. Le tube de métal se réchauffait au contact de son anus, et il glissait de mieux en mieux. Du coin de l’œil, elle pouvait voir son reflet, de profil dans la glace. La voix avait vraiment fait d’elle son esclave. Elle n’avait aucune idée de qui il était, jeune ou vieux, beau ou laid, gros ou maigre, mais s’il entrait maintenant, elle se soumettrait à ses ordres. Elle voulait être avilie, souillée ; elle imagina la voix l’insulter, pour la punir de se tenir d’une façon si impudique, lui donner une claque, lui cracher au visage… Son bassin se mouvait de plus en plus vite, et ses doigts, maintenant au nombre de trois, dégoulinants, martelaient et caressaient tout à la fois son minou dilaté. Elle pensa à la voix qui la regardait, et jouit, dans un râle soulagé. Ses jambes se détendirent, et elle sentit son anus se contracter. Elle se laissa retomber sur le siège, à bout de souffle.

Une secousse se produisit dans l’ascenseur. Bianca se précipita sur ses vêtements, les remit à la hâte et fixa le strapontin contre le mur. Elle venait de glisser les pieds dans ses chaussures quand la cabine s’arrêta. Elle s’attendait à tomber nez-à-nez avec le mystérieux homme qui l’avait dirigée de sa voix, et fut surprise de se retrouver face à une dame d’un certain âge, un tablier noué autour de la taille.

– « Ah ma pauvre dame, je suis désolée de ne pas avoir pu vous sortir de là plus tôt ! Ce vieil ascenseur nous joue souvent des tours ! J’espère que vous n’avez pas eu trop peur ? »
– « Mais… Euh, je veux dire, c’est vous qui l’avez débloqué ? »
– « Oh, ce n’était pas grand-chose vous savez, mais ça prend toujours un peu de temps ! »
– « Non mais… je veux dire, merci, mais il me semblait… L’interphone, j’ai cru entendre une voix d’homme ! Votre mari peut-être ? »
– « Ah mon mari ça risque pas, j’ai jamais été mariée ! Mais surtout, vos nerfs ont dû vous jouer des tours : le système de communication n’est plus connecté depuis des lustres ! Le bouton d’urgence déclenche juste une sonnerie dans mon appartement. »

Bianca resta muette pendant quelques secondes. Mais comment ? Elle remercia amplement la concierge, mais dans sa tête les idées fusaient.

Rentrée chez elle, elle prit le téléphone et composa le numéro de son esthéticienne.
– « Veuillez m’excuser, j’ai eu un empêchement et n’ai pas pu me rendre au rendez-vous. Oui oui, je suis vraiment désolée. « Et après quelques secondes : « Pouvons-nous reprendre rendez-vous pour la semaine prochaine ? »

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