Quelqu’un a dit (je crois que c’est un homme politique) que le meilleur moment de l’amour c’est probablement celui où les deux amoureux montent ensemble les escaliers jusqu’à la chambre. Inutile de vous dire que je partage tout à fait cet avis. Dans ma vie d’escort-girl, les minutes qui précèdent la rencontre sont souvent d’une intensité rare. Mon histoire débute donc pendant cette période merveilleuse de l’attente du partenaire.
C’est lui qui avait réservé la chambre où je me préparai déjà depuis une bonne heure pour notre rendez-vous. La nuit était presque tombée et le ciel de Paris, rempli de nuages ocres, se reflétait dans les petits carreaux miroirs de la porte de la salle de bains. C’était un coucher de soleil qui rappelait le rougeoiement d’un incendie (et j’espérais bien que rien ni personne ne l’éteindrai ce soir. ) J’avais presque terminé ma préparation, je dis presque parce qu’il me manquait encore l’indispensable petite touche de Shalimar, pour venir couronner mes efforts. Me voilà maintenant à faire les cent pas dans la chambre, m’arrêtant à l’aller comme au retour, devant le miroir sur pied, pour ajuster ma coiffure ou vérifier encore si le liserai de mes bas était parfaitement rectiligne. Pour ajouter encore à cette tension nerveuse , il me faut vous révéler que c’est la toute première fois que je rencontrai cet ami. Une camarade (débordée par un emploi du temps diabolique) me l’avait chaudement recommandé. Ce remplacement de dernière minute ajoutait encore un peu plus de nervosité et d’impatience dans cette chambre. Elle était maintenant pratiquement palpable. J’avais à peine eu le temps de demander à mon amie si l’homme que je rencontrai cet après-midi là avait des goûts particuliers. Elle m’avait simplement répondu en riant que « de ce côté-là, je n’avais pas à m’en faire ! » Enigmatique réponse qui n’avait cessé de tourner en rond dans mon esprit jusqu’à cette fin d’après-midi.
Quelques coups brefs frappés à la porte… J’allais enfin avoir ma réponse.
Un homme bien bâti, la quarantaine , en costume, les cheveux blonds lissés vers l’arrière, entra dans la chambre. Il referma la porte doucement comme s’il craignait de réveiller quelqu’un à l’étage et fixa son regard sur moi. Ses yeux n’étaient pas de ceux que l’on pouvaient classer dans la catégorie des « carnivores » prêts à dévorer leur proie. Alors, impossible justement de les ranger, ses jolis yeux, dans une case particulière; des yeux doux, sans la moindre petite trace d’agressivité, et d’un bleu qui invitait à la rêverie.
-Pas trop déçu, lui demandais-je en le débarrassant de sa veste.
Il me répondit d’un sourire.
-Disons que je ne suis pas perdant …
Je souris moi aussi à son compliment et lui montrai le mini-bar.
-Vous voulez boire quelque chose ?
Il regarda le petit meuble comme une simple chose sans importance.
-J’aimerai bien du champagne… Mais, je suppose qu’il n’y en a pas dans cet hôtel.
-Bien supposé, répondis-je en ouvrant la porte du mini-bar. C’est pour cette raison que j’ai apporté le mien.
Bon, je vous épargne le moment ( si agréable pourtant) de la dégustation ainsi que les principales lignes de notre conversation. Retrouvons-nous, si vous le voulez bien, à l’instant fatidique où l’un des deux s’apprête à faire le premier pas (ce qui, en l’occurrence revient à faire le premier geste…) Pour être tout à fait honnête avec vous, je dois vous avouer qu’il avait déjà franchi le pas, mon bel inconnu.. Posant délicatement sa main sur mon genou entre deux répliques ; déposant un petit baiser volé sur mon bras pendant que j’étais occupée à servir deux nouvelles flûtes. Mais, je ne connaissais toujours pas ses intentions. Alors, en replongeant la bouteille vide dans le seau je le fixai et demandai :
-Alors, mon chéri.. As-tu une idée du petit jeu que nous devrions partager ?
Il sourit de nouveau. Son visage ne montra ni crainte ni appréhension. J’eus plutôt l’impression que ma question un peu « directe » l’avait libéré. Il s’approcha un peu plus et murmura doucement :
-Je voudrais être toi.
Le premier élément de surprise envolé je compris ce qu’il voulait dire. Je me souviens avoir pensé à ce moment-là ; Dieu merci, nous faisons à peu près la même taille.
Je me levai et le pris par la main.
-Allons dans la salle de bains.
Ses yeux s’étrécirent et Il se leva à son tour.
Une petite heure plus tard nous revenions dans la chambre ensemble. Lui était vêtu d’une de mes robes colorée. Elle lui allait plutôt pas mal. Ma paire de bas à motifs géométriques Falke également. Mais, côté chaussures , il n’y avait rien à faire. Il était malheureusement Impossible pour lui d’enfiler une de mes paires. Qu’importe, avec ma perruque cheveux blonds vénitien mi-longs, le résultat était plus que satisfaisant . Quant à moi, j’étais redevenu homme. Je décidais d’entrer tout de suite dans le jeu sans plus attendre.
-Tu es très belle, ma chérie.
Le petit gloussement de plaisir me signifia qu’il entrait parfaitement dans son rôle. J’allais m’asseoir dans un des fauteuils et je le regardai avec un regard que j’espérai libidineux.
-Tu es plutôt pas mal… Très excitante, même… Je bande déjà.
Il s’avança vers le second fauteuil.
-Non, reste debout… Laisse-moi te détailler encore… Tournes-toi.
Il obéit.
-Relève un peu ta robe, que je vois le haut de tes bas..
Il s’exécuta… Tête baissée. Même s’il avait encore l’air un peu gauche… Il était terriblement bandant.
-Dis-moi, chérie, ça fait longtemps que tu exerces ce métier ?
Ma question le déstabilisa légèrement, mais, il se reprit vite et répondit
-Oui… pas mal.
-Pardon pour cette question plutôt banale, mais, je dois avouer que les femmes de ta profession m’intriguent beaucoup.
Il ne répondit pas et se contenta de baisser la tête.
-J’espère que tu n’as pas peur de moi… De mes réactions ?
Il chuchota un petit « non ».
-Approche un peu, demandais-je avec une voix un peu plus ferme. Regarde comme tu m’as excité.
J’écartai les jambes et il s’installa tout naturellement à genoux face à moi. Je pris ses mains et lui caressai les bras. Puis, ma main glissa lentement le long de ses épaules. Je sentis qu’il frissonnai légèrement. L’expérience était pour moi plutôt singulière parce qu’à ce moment précis je savais parfaitement ce qu’il ressentait. Je connaissais ce frisson qui parcourait le corps des pieds à la tête, cette chaleur intérieure qui montait peu à peu et qui ne cesserait pas de grimper. Je caressai ses cheveux, ses joues, le plus tendrement possible, puis, guidai sa main vers mon entrejambe. D’un geste un peu gauche, pas très assuré, il caressa la petite bosse qui était apparue sous mon pantalon. C’était à mon tour de frissonner. Je défit le premier bouton de ma fermeture et il comprit que c’était à lui de finir le travail. Bien, il apprenait très vite. Il avait manifestement des dispositions ! Il caressa le tissu du caleçon puis, fit sortir mon sexe de sa cachette. Je fus surpris par la douceur et la chaleur de ses mains.
-Branle-moi un peu, ma chérie, demandais-je d’une voix douce.
Il s’exécuta sans broncher. Je respirai un peu plus fort.
-Doucement, ma belle, doucement.
Il se pencha, bouche ouverte, pour att****r ma bite dans sa bouche.
-Non, attends. Pas tout de suite, petite gourmande. Embrasse-la d’abord. Laisses-la découvrir la chaleur de tes lèvres.
Aussitôt dit, aussitôt exécuté… Il déposa des baisers sur mes petites boules, et sur toute la longueur de mon sexe dressé. Lorsqu’il arriva à mon gland, je murmurai :
-Maintenant, sers-toi de la pointe de ta langue.
En élève très doué et attentif, il obéit docilement pendant que je lui caressai les cheveux.
-Prends-moi, maintenant…
Sa bouche était devenue encore plus chaude ! Je le guidai avec mes deux mains posées sur le haut de sa tête.
Je continuai à le motiver. Pourtant, j’avoue que j’avais, à ce moment-là, beaucoup de mal à garder la maîtrise de cette leçon particulière.
-Sers-toi de ta salive, ma chérie. Tu dois bien lubrifier ma bite…
Le bruit de cette délicieuse succion s’amplifia et le rythme aussi !
-Pas trop vite, pas trop vite… Laisses-moi profiter de ta bouche ! Oui, comme ça, c’est bien ma douce.
Il me répondit par un grognement de plaisir. Dans ma tête, je pensai aux différents encouragements lancés dans le même exercice par mes différents partenaires. Je décidai de passer à la vitesse supérieure.
-Enlève ton chemisier !
Il suspendit son travail, le temps de faire ce que je lui demandai. J’en profitai pour m’approcher un peu plus et vint lui frapper les joues et la bouche avec mon sexe gonflé. Il se mit à gémir de plaisir. Je promenai maintenant ma bite sur son torse et son soutien-gorge. Il attrapa mon sexe au passage et le fourra de nouveau dans sa bouche avec autorité. « Très bien, ma chérie, tu apprends vite » pensais-je en le laissant prendre la direction des opérations. Il se mit à sucer beaucoup plus vite pendant que je lui pinçais les tétons. Ses gémissements devinrent plaintifs. Je pensai : « Voyons maintenant si tu vas passer avec succès le test de la gorge profonde. »
Il fût un peu surpris mais, accusa le coup avec panache.Je le pénétrai jusqu’au fond de sa gorge puis, le laissai reprendre son souffle. Le deuxième assaut fût un peu plus rude et je constatait avec une pointe de fierté que mon élève ne se dérobait pas ! Parfait ! Bien décidée à lui faire passer la totalité des tests du plaisir buccal, je me relevai, le fit asseoir à ma place dans le fauteuil et vint me placer au-dessus de lui. Je me mis à baiser sa bouche avec une force et un rythme soutenus. Il se tassa de plus en plus dans le fond du fauteuil mais résista vaillamment à mes assauts. Ses gémissements m’excitait ( je n’avais pas besoin de ça, croyez-moi ! ) Enfin, n’y tenant plus, je lui offrais mon sperme qu’il avala sans en perdre la moindre petite goutte. Mais, la leçon devait s’achever dans les règles (si j’ose dire). Je me relevai et me positionnai au-dessus de lui pour qu’il puisse lécher mon dard . Il se montra fort gourmand (je devrais peut-être dire, gourmande, tant la dame s’était montrée à la hauteur!)
Je la pris par la main et l’emmenai vers le lit. Ce qui se passa ensuite ? Je vous le raconterai plus tard.. Peut-être.
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