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Only you…

Only you…



Il était un temps où fêter son anniversaire avec les copains et les copines se limitait à manger des fraises Tagada, souffler des bougies, manger une part de gâteau en buvant du Champomy… Et cela sous les yeux attendris des mères qui organisaient des jeux comme « chat perché » ou des courses en sac.

Et puis les temps changent. L’adolescence montre son nez. Les mères disparaissent du paysage. Les fraises Tagada restent malgré tout. Si le Coca reste en boisson, certains copains amènent en douce de la bière. Les jeux se transforment en danse avec de la musique plus en rapport avec l’âge. Et la danse entraîne des contacts qui produisent certaines découvertes. Premier baisers à l’occasion d’un slow. Les filles qui s’aperçoivent qu’elles produisent un certain effet sur les garçons.

Oui. Première découverte. Premier émoi. Premier baiser. Premier… Ou première.

En fait, je n’ai pas souvenir d’avoir pu fêter mon anniversaire avant mes 18 ans. Ma vie a été comme çà. Mais, lorsqu’un copain ou une copine fêtait le sien, on m’invitait. Alors j’y allais. Et je m’amusais.
Ces fêtes succédant à d’autres fêtes, je fus invitée lorsque j’avais 16 ans et demi au 17 ème anniversaire de Aurélie, une copine de ma classe au lycée. C’était quelqu’un que je connaissais depuis le collège et de qui je m’étais plus rapprochée du fait que nous venions toutes les deux, à des degrés divers, du même endroit. Le coté culturel peut être… Et pour moi le coté pratique.
Elle avait organisé çà au cours de l’après midi d’un samedi dans le sous sol de la maison de ses parents. Elle avait descendu la chaîne stéréo et l’avait installée dans un coin. Une grande table était pourvue de toutes sortes de boissons (non alcoolisées) et de diverses friandises (dont les fraises Tagada). Elle avait raflé aussi les lampes halogènes de ses parents et de ceux de deux ou trois autres participants.
Elle avait passé du temps à préparer sa fête. Toute une série de cassettes longues durées étaient prêtes à diffuser de la musique sans avoir à s’occuper de mettre des disques. Et à l’arrivée des invité(e)s, il y en avait en musique de fond.
Chacun ou chacune y alla de son petit cadeau en arrivant.
On commença a s’amuser, a rire, a chanter, a danser…
Il y eut le partage d’un grand gâteau pourvu des 17 bougies réglementaires apporté par sa mère… Qui eut quand même droit à sa part…. Et qui quitta les lieux une fois la dernière bouchée avalée…
Et on recommença à s’amuser, a rire, a chanter, a danser… Toute une partie du sous sol n’était éclairé que par les lampes halogènes, dont la luminosité était réglée pratiquement au minimum… Ce qui permettait à certains couples de se former… Et de tenter le baiser sur les lèvres ou la main baladeuse sur les fesses des filles…

Je profitais amplement de la fête. Je riais, je m’amusais, je dansais… Un ou deux tentèrent le baiser. Un essaya la main au cul… Mais tout se passait bien, j’étais heureuse.

Un moment, je me retrouvais en tête à tête avec Aurélie et nous buvions un Coca tout en discutant… Elle alla changer la cassette dans la stéréo, et cria à la cantonade « et maintenant ! Des slows… ». Et revenant vers moi, elle me tendit la main et demanda avec une petite révérence : »m’accordez vous cette danse mademoiselle ? ». J’éclatais de rire et avec un mouvement de tête « oui ma chère. Bien sur ». Et main dans la main nous nous dirigeâmes vers ce qui était la piste de danse, la zone sombre…

Dans l’ombre protectrice, elle colla son corps contre le mien, légèrement déporté et m’enlaça la taille. Je passais mes bras autour de son cou me serrant contre elle. Contre moi je sentais ses seins, son pubis contre ma hanche, sa cuisse entre les miennes Je sentais sa peau nue sur mes jambes, nous portions toutes les deux des jupes arrivant à mi cuisse.
Le titre du premier slow ? Je ne m’en souviens pas. J’entendais Aurélie contre mon oreille fredonner l’air de cette chanson. Je sentais sa respiration dans mon cou, ses mains sur mes reins me tenant contre elle, sa cuisse, sur le rythme de la musique, qui frottait entre les miennes.
Vers la fin du morceau, Aurélie souffla à mon oreille : « involontairement, tu m’as bien aidé à créer la cassette de ces slows… ».
Et à ce moment là, j’entendis l’intro du second morceau et instantanément je l’identifiais : Going down slow. Jimmy Oden. Un morceau que j’ai découvert un jour, que j’ai adoré, et dont je n’ai jamais voulu connaître la traduction. Quand je l’entends il me prend aux tripes pour les souvenirs que j’y raccroche. Et Aurélie connaissait mes sentiments vis à vis de ce morceau. Un peu plus de trois minutes de pur bonheur.
Nous ondulions au rythme de la musique, contre mes reins je sentais ses doigts battre le tempo, Je la serrais encore plus contre moi, une main tenant sa nuque. Comme si j’avais voulu ne faire qu’un avec elle. Les yeux perdus je n’entendais que la musique. Nous étions tellement imbriquées ensemble que je sentais encore plus sa cuisse contre les miennes, et la pliure de sa jambe au niveau de l’aine caresser mon intimité au travers des tissus de nos robes et de ma culotte. Un douce chaleur de bien-être courrait dans mon corps.
Le morceau se finit et avant que ne démarre le suivant je lui soufflais « merci. Merci pour çà. ». Dans le même instant elle me dit « De rien mademoiselle ». Pour me répondre elle tournait la tête au moment où pour la remercier je voulu lui faire un baiser sur la joue. Nos deux mouvements simultanés firent que mon baiser se posa sur la commissure de ses lèvres. Je me sentis rougir «pardon ! ». « pas grave ».
Et, toujours aussi incluse l’une dans l’autre, nous poursuivîmes notre danse. Le troisième morceau n’est pas, non plus, resté dans ma mémoire. Ce que je retiens de cet instant c’est l’ambiance. Autour de nous, quelques couples dansaient. Souriante je remarquais qu’il s’échangeait quelques baisers langoureux et que maladroitement quelques mains devenaient inquisitrices sur les fesses de certaines filles.
Personnellement, j’étais bien contre ma cavalière. Contre moi je sentais ses seins, son pubis contre ma hanche… Et sa cuisse… Contre moi qui caressait mon intimité et qui « chauffait » mon clitoris. J’en ressentais un certain plaisir… Inattendu pour moi ; jusque là je n’avais eu a faire qu’à deux garçons. L’instant était plus qu’agréable… Et n’avait rien pour me déplaire. Que demander de plus ? Une fête, de la musique, des amis. Une cavalière qui était ma copine préférée… Oui, qu’aurais-je pu demander de plus à cet instant ?

Le quatrième morceau. Elle me connaissait par cœur. « je comprend comment j’ai pu t’aider à créer cette cassette !!! » Je senti Aurélie se serrer plus contre moi, ses mains peser contre mes reins, sa bouche se poser dans mon cou et dans un souffle « oui ! ».
Le quatrième morceau : Only you. Les Platers.
Nos mouvements de danse se faisaient avec plus de contacts. Entre mes cuisses je ressentais plus la caresse, augmentant une réelle sensation de plaisir que, jusque là, je n’avais pas connue. Je commençais à fondre et ressentais que le fond de ma culotte commençait a être mouillé.
Je connaissais la traduction des paroles de cette chanson. En même temps que les paroles en anglais diffusées par la stéréo, j’entendais les mots en français doucement susurrés par Aurélie à mon oreille :
« Tu es la seule qui puisse faire que ce monde semble normal
Tu es la seule qui puisse faire jaillir la lumière de l’obscurité
Toi seule et seulement toi
Peux me faire frémir comme tu le fais
Et remplir mon cœur d’amour rien que pour toi »

Et brusquement, LA révélation. Je reculais la tête et regardais ma cavalière en face. Elle avait les yeux embués et un petit triste sourire sur le visage. Je lui articulais un muet « tu es… amoureuse ? ». Battement de paupières. « de moi ? ». J’eus un mouvement de recul, et dans mon dos ses mains raffermirent leurs prises, empêchant la séparation. « S’il te plaît, reste… ». Et je restais. Sa tête, perdue dans mes cheveux, dans mon cou. Je sentais son souffle chaud, ses larmes sur sa joue, sa respiration lourde contre mes seins. « Il ne manquait plus que çà à ta vie ma fille… Il ne te manquait plus que çà. C’est pas assez compliqué comme çà ! ». Et sa voix douce à mon oreille.
J’affermis ma main sur sa nuque, et déposais un baiser dans ses cheveux.
« Tu es la seule qui puisse opérer tout ce changement en moi
Car c’est vrai tu es ma destinée
Quand tu tiens ma main
Je comprends la magie que tu crées
Tu es mon rêve accompli
Ma seule et unique toi »

Nous continuâmes à danser.. Etroitement enlacées. Le frottement entre mes jambes augmentait mon bien être. Je sentais bien le plaisir monter, arriver petit à petit. Mais la sensation était tellement agréable qu’inconsciemment je voulais en profiter jusqu’au bout. De toute manière ce jour était une première. Une fille amoureuse, le plaisir avec une fille… Et quoi d’autre ? Qu’il congèle en enfer ? Au diable le diable et son cortège de tentations…
« Tu es la seule qui puisse faire que ce monde semble normal
Tu es la seule qui puisse faire jaillir la lumière de l’obscurité
Toi seule et seulement toi
Peux me faire frémir comme tu le fais
Et remplir mon cœur d’amour rien que pour toi »

C’est ainsi que je m’abandonnais à l’instant présent… Les mains d’Aurélie dans mon dos se firent plus massante, ayant trouvé les fossettes de mes reins. Sa cuisse poursuivait son œuvre contre mon intimité. Je me sentais couler entre les jambes, j’étais mouillée comme jamais. Mes seins frottant contre elle, j’en ressentais les tétons sensibles, durs. « oh ! Merde !!!! ». Mon clitoris me semblait au bord de l’explosion. Mon souffle devenait de plus en plus court.
Au cinquième morceau, se fut l’explosion. Non pas que je me souvienne du morceau, mais ce fut……. Tout a coup, je sentis une immense chaleur m’envahir, ma respiration se bloqua, et cette sensation de tous mes organes internes qui se contractaient, comme pour une implosion.
Et soudain, le flash. La bombe qui explose. Rayant tout sur son passage. L’explosion de ce qui m’arrivait pour la première fois : un orgasme. Mes jambes lâchèrent et je fus retenue par les bras d’Aurélie qui m’enserraient. J’enfouis ma tête dans son col, mordant le tissu pour ne pas hurler. Entre mes jambes je coulais. Littéralement je coulais.
Heureusement qu’il faisait sombre. Je fini par reprendre mes esprits… et l’usage de mes jambes.

Le sixième morceau finit d’ouvrir les vannes des sentiments….
Unchained melody. La bande originale du film « Ghost ».
Là aussi, je connaissais la traduction. C’est ce que j’entendais dans mon oreille :
« Ho! Mon amour, ma chérie
J’ai faim de ton contact,
Seul. Temps solitaire.
Et le temps passe, si lentement,
Et le temps peut faire tant de choses,
Es-tu encore à moi?
J’ai besoin de ton amour.
J’ai besoin de ton amour.
Donne-moi ton amour.
Des rivières solitaires s’écoulent jusqu’à la mer, jusqu’à la mer,
Jusqu’aux bras grands ouverts de la mer
Des rivières solitaires soupirent, attends-moi, attends-moi,
Je reviendrai à la maison, attends-moi. »

Et ce fut au milieu de ce morceau que çà arriva. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien. Le besoin peut être. Je stoppais net la danse. Aurélie leva les yeux vers moi, le regard interrogatif. Je pris son visage entre mes mains et je l’embrassais à pleine bouche, les yeux fermés. Elle répondit agréablement à mon baiser, dans la sarabande de nos langues.
Pendant le baiser, j’ouvris les yeux. Par dessus l’épaule d’Aurélie je vis une copine, étroitement enlacée par un garçon, qui nous regardait. Elle eut un franc sourire et replongea dans le cou de son cavalier.
« au moins, comme çà, les garçons sauront que tu ne fais pas qu’avec les mecs… Mais çà va pas simplifier ta vie ma fille. Toi et tes décisions rapides… »
Lorsque le baiser prit fin, tenant encore le visage d’Aurélie entre mes mains je lui dis : « ma chère, si tu pouvais me conduire à la salle de bain et me passer une culotte… La mienne ressemble a une éponge… ». Elle me pris par la main et nous montâmes dans l’habitation au dessus.
Sa mère demanda si tout allait bien.
« oui, tout va bien, merci. Sylvia a eu un petit accident, je vais lui passer une de mes serviettes et une culotte…. »
Et direction la salle de bain. J’avais sérieusement besoin de me rafraîchir les idées. Je sautais donc sous la douche sous l’œil d’Aurélie adossée à la porte. Je me séchais, me rhabillais. Aurélie, toujours dos à la porte, me tendit une culotte. Décidément ce jour là fut une première à bien des points ; ce fut la première fois que je mis un string.
Lorsque je pris la poignée de la porte pour sortir, Aurélie ne bougea pas. « Voudrais-tu rester avec moi cette nuit ? Il suffit que je le dise à ma mère et qu’on prévienne chez toi. ». Nos regards se croisèrent « oui, si tu veux. De toutes manières il faudra qu’on discute. Et ce n’est ni le moment, ni l’endroit ». Et je déposais un baiser rapide sur ses lèvres.
Elle en parla à sa mère qui donna son accord. Et je prévins chez moi que je restais chez Aurélie pour la nuit.
A notre retour, la fête continuait, sauf que ce n’était plus des slows mais de bons vieux rocks. Et je remarquais les regards de certains vers Aurélie et moi. « C’est donc déjà dans les tuyaux… C’est rapide ».

Le soir dans la chambre d’Aurélie, nous avons discuté. Il s’avérait qu’elle avait déjà eu une aventure avec une fille durant des vacances sur la cote avec ses parents. Qu’elle avait aimé çà. Qu’elle avait depuis un moment un sentiment envers moi et qu’elle était amoureuse. Que çà faisait un moment qu’elle avait envie de coucher avec moi. Qu’elle avait eu envie de se déclarer de cette manière, avec l’espoir que je m’en apercevrai. Que pour moi c’était la première fois avec une fille.
Nous fîmes l’amour. Deux adolescentes quelque peu inexpérimentées. Mais ce fut bon. Très bon. Je restais une grande partie de la nuit éveillée, à réfléchir. Aurélie, nue, était blottie contre moi et dormait profondément. Très certainement heureuse. Je pensais fortement que les deux garçons avec qui j’avais « fais l’amour » (si on peut dire çà de ces moments là) avaient beaucoup apprendre des filles. Et que dorénavant je choisirais mes amants pour leurs qualités d’attention au plaisir de leur partenaire. Et je pris une autre décision sur le coup de 3 heures. Je secouais doucement Aurélie « Je ne crois pas que notre histoire soit définitive et tenable à long terme. Mais je suis bien avec toi et tu m’as fait découvrir quelque chose. Et pour l’instant je n’ai pas envie que çà se finisse. Tu sais où je passe toutes mes vacances scolaires. Dans 1 mois c’est les vacances d’été et je vais partir. Je te propose de venir avec moi. »
Nous refîmes l’amour. Le lendemain elle demanda à ses parents qui acceptèrent. De mon coté, je ne fis que prévenir que je viendrais avec une copine de lycée.
Nous passâmes deux mois de vacances… Presque tous les soirs, dans ma chambres, nous fîmes l’amour. Durant la journée, nous fîmes attention de ne rien montrer de notre relation si particulière. Bien que nous fîmes aussi l’amour dans des endroits isolés lors de nos longues promenades…

Plus tard, je mis en application ma décision de choix de mes amants. Aurélie eut les siens de son coté avec les mêmes ambitions. De temps en temps, faute d’amant nous recouchions ensemble.
Et la vie nous sépara. Nous ne sommes maintenant que deux très bonnes copines… Avec chacune nos vies. Loin l’une de l’autre.

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