Réflexions sur le sexe
Chapitre I – Marika
En ce mois de novembre triste, gris et froid, j’ai des pensées malsaines, des pensées anciennes, des pensées tristes, grises et froides…
Seule dans ma villa, ce matin j’ai posté mes Vacances en Espagne sur xH et j’ai fini le récit de Ambre, cette adolescente timide qui est devenue jeune fille presque dans mes bras et qui, dans ce second volet, devient une femme à travers des rencontres et des expériences de vie…
Il me semble avoir refermé une porte.
Assise au salon, de mon canapé, j’aperçois la piscine recouverte d’une bâche, qui ne reprendra vie qu’au printemps prochain, un peu comme moi…
Autour, les arbustes passent du côté obscur, eux aussi, feuilles qui tombent, qui jaunissent. Et que dure de mon havre de repos, ce coin discret, où je mets matelas, coussins, petite table, pour accueillir mes amies et faire d’autres choses parfois en toute quiétude…
J’adore la nature, et le printemps, l’éveil, les fleurs, et je pense à la sève qui circule, qui gonfle les bourgeons et nous donne des idées…
En Espagne j’ai connu Claudia, ma dernière copine, avec laquelle j’ai partagé, selon son vœu, nos ébats nocturnes avec deux godelureaux de passage…
Intense moment ce dernier soir, dans lequel je me suis lâchée, grâce à elle et à son franc-parler, surtout lorsqu’elle dépassait un certain stade dans le plaisir et l’abandon.
Moi qui n’aime que le doux, le tendre ; le malsain et le grossier me répugnent.
Dans la bouche d’une femme, les gros-mots sont vulgaires, pire dans un contexte sexuel, dégradant, avilissant…
Mais j’ai pris cela comme un besoin de m’extérioriser, de crier à Romain, mon ami depuis près de dix ans, combien mes parenthèses sexuelles sans lui me transforment en une autre femme… Je ne sais pas s’il apprécierait de me voir ainsi et surtout de m’entendre…
Oui, j’ai regoûté au sexe pluriel, brut, basique, où la femme n’est qu’un objet, un exutoire pour des besoins physiologiques naturels…
J’avais connu cela il y a dix ans, facile, avant de faillir me perdre, mais on m’a aidée et j’étais sortie de là sans trop de dommages, juste mon ego qui en avait pris un coup d’être tombée si bas, tout ça à cause de mon divorce et de ma haine contre les hommes que je voulais punir…
Mais je faisais le contraire en devenant leur jouet…
Depuis ce temps-là, je n’avais plus connu cet abandon total, l’esprit embrumé par l’alcool et la drogue que l’on me donnait à mon insu…
Je me voyais agir, je comprenais que c’était moi, mais ne pouvais qu’accepter ce que l’on me faisait…
Les pires humiliations qu’une femme de mon rang, connue et appréciée, puisse subir…
Je ne jouissais même pas de leurs sexes qui se plantaient dans tous mes orifices.
Je n’entendais pas leurs sarcasmes, ni leurs injures, ils se défoulaient…
Mais l’esprit est retors, et en Espagne, emportée par ce groupe, j’ai revécu quelques scènes anciennes, enfouies en moi…
Pas les plus dures, mais les plus hard au plan sexuel.
Gang-band, fellations, sodomies à la chaîne, Claudia en a eu des traces pendant plusieurs jours, je ne peux pas dire que l’on avait été violées, puisque nous avions accepté le fait d’être partagées, attachées, livrées aux fantasmes des collègues de nos deux amants…
Claudia s’est mise à délirer des grossièretés, elle jouissait sans compter, se donnant de tout son être pour la première fois dans ce contexte.
Je l’ai suivie, employant ses mots, me sublimant en accomplissant des records, en nombre et en intensité, et en longueur…
Ils étaient fourbus, éreintés, même une des épouses avait participé à notre orgie…
Je reconnaissais leur respect, voire leur douceur, respect de nos principes, respect de nos corps dont ils n’usaient que pour ce que nous avions défini…
Partage du plaisir, et orgie de sexe…
Nous avons toutes les deux, joui de chacun, aimé leur passion, leur entrain, comblé leurs désirs…
Je repense à ces instants, les yeux dans le vague, je n’en n’ai pas parlé à Romain.
Claudia voulait me revoir, il est certain que nous avons été proches dans cette aventure, mais pas longtemps, elle aurait aimé garder le contact…
Nous nous sommes téléphoné en ce sens depuis…
Claudia est nature, elle était un peu à la dérive après son divorce, mais elle s’en remet à grandes enjambées, et pense désormais, après notre voyage, plus au sexe pour l’aider à oublier son ex…
La journée s’étire, moi aussi, je me fais à manger sans trop d’envie, je bois de l’eau, une catastrophe…
Claudia m’appelle justement après manger…
– Alors tu te traînes ?
– Je suis grise de partout…
– Oh, ma chérie, je t’ai connu pimpante, et si active…
– Oui, certes…
– On sort ce soir ? J’ai envie de bouger et tu m’as tant appris, et surtout permis de m’aventurer dans des chemins qui m’étaient inconnus… J’en rêve encore tant c’était intense, et ils étaient finalement très sains et très respectueux, j’ai mis une semaine à effacer leurs traces et mes courbatures…
– C’est vrai, nous avons beaucoup donné cette nuit-là…
– Et pas mal reçu…
– Oh… Oui, je suis d’accord, on dîne et on sort ? Je prépare un truc ici, viens chez moi, je t’envoie l’adresse…
Chapitre II – Claudia
Belle, avec une jupe jaune citron, chemisier fleuri, escarpins rouges, elle glisse vers moi, radieuse…
Bavardages autour d’un magret de canard, quelques pommes de terre, glace… Elle apprécie ma cuisine, surtout le Pomerol que j’ai trouvé à la foire au vin…
– Tu n’es pas avec ton ami Romain ?
– Non, pas cette semaine, il a dû se rendre chez sa fille, je crois…
– Vous êtes en froid ?
– Pas du tout, mais il a moyennement apprécié mon escapade seule…
– Tu fais profil bas ?
– Un peu, et je ne suis pas entrée dans les détails des soirées…
– Ouh…
– Et toi ça va ?
– Oui, j’ai apprécié ta présence, je n’aurais pas fait le dixième sans toi…
– Tu aurais quand même craqué pour un de ces beaux danseurs ?
– Je pense que oui, mais tu sais je suis très timide, mon mari faisait tout, dirigeait ma vie… Je réagis mieux désormais, je me sens mieux dans ma peau… J’ai envie de ressentir encore les frissons du désir… Je me suis surprise à regarder une voisine qui était venue m’emprunter un fait-tout… Elle a mon âge, pas mal du tout, souriante. Elle vit seule aussi mais je ne sais pas encore pourquoi.
– Tu as eu envie d’elle ?
– Je n’ai pas osé faire des avances, je ne sais pas m’y prendre, j’ai peur d’être maladroite, de vexer.
– Tu aimerais t’en faire une amie ?
– Je n’ai personne de « désirable autour de moi, maintenant. Oui, j’aimerais connaître une femme comme toi, une amie avec laquelle je serais à l’aise, parler de tout, de nos désirs, être amantes mais sans vivre ensemble… Pouvoir partager nos amants…
– Tu veux connaître Romain ?
– Oh, non… oui… le rencontrer, oui…
– Il baise facile, surtout quand il kiffe la personne… C’est un dragueur hors pair…
– Tu le laisserais faire avec moi ?
– Bien sûr ce sont nos accords… Libres et libertins… Cela te gênerait ?
– Pas du tout après ce qu’on a connu… Il le sait ?
– Non, pas dans les détails… Pas envie de me dévoiler.
– Je comprends, mais tu as tant joui avec toutes ce bites…
– Ouais… Et toi tu as aimé ?
– Bien oui mais dans ces conditions, plusieurs hommes, et femmes, ambiance club libertin, bon niveau, que du sexe, de la baise sans prise de tête, recherche du plaisir par le nombre de rapports sexuels engendrés dans la soirée… je dirai près de 50, entre les fellations, les pénétrations vaginales, celles de l’anus, et autres masturbations manuelles… Oui, ils étaient une dizaine…
– Tu dois être dans la fourchette… 50 coups de bite, dans le vagin, l’anus et la bouche, plus les masturbations de deux queues tendues et simultanées, celles entre les seins, les éjaculations sur nos ventres et le visage, la femme qui nous broutait en se faisant ramoner par son mari et par d’autres quand il l’a laissée prendre une douche de sperme, tant elle générait leurs libidos, avec son gros cul ouvert…
– Je l’ai vue sortir de la chambre avec Mike et Jo… Une douche de sperme… Je m’en souviendrai…
– Tu n’as pas honte d’en parler ?
– Si, mais pas à toi, tu es devenue une amie avec tout ce partage très intime…
– Et puis on a… toutes les deux… Tu l’oublies ?
– Non, je le garde sur mon cœur, dans ma mémoire, comme une carte postale, un délicieux souvenir que j’aimerais réitérer…
Sa bouche se fait douce sur la mienne, nous roulons dans le canapé rouge de mon salon, elle défait sa jupe jaune, retire son chemisier, je suis nue avant elle, j’avais triché avec ma robe d’intérieur…
Je redécouvre ses seins pleins, beaux, fermes et sensibles… Si sensibles que ma main fait ériger ses tétons dans la seconde, et elle pleure comme une chatte, en se trémoussant…
– Dis-donc, tu es chaude…
– Je te l’ai dit le rêve de toi, tu m’excites de te voir, de t’imaginer avec des hommes…
Je suce les tétons et c’est de la folie, elle pleure, tremble, se donne, écartant ses cuisses…
– Viens me lécher… J’ai envie de toi…
Je caresse avant d’y aller, son ventre, ses seins de nouveau, que je masse tendrement, la serrant dans mes bras… Elle est chatte, se tord, se frotte à moi, ouvre mes cuisses et me masturbe, mon vagin détrempé par ses réactions, son abandon, elle aime…
Je jouis de sa langue, nos sexes se trouvent, s’emboîtent, se frottent…
Nous montons dans les tours de cette envolée lyrique… Je sens mon vagin délivrer sa source, elle délire sa jouissance…
– Oh, oui, viens, frotte, glisse, je sens ta chatte s’ouvrir à moi, c’est un délice, un partage divin, une fusion de nos sens…
Elle frotte son sexe contre ma cuisse, contre le mien, il s’ouvre… Elle y plonge ses doigts, je jouis, emportée par ses caresses, par sa tendresse, ses baisers…
Elle me reçoit, écartelée, frénétique, mes doigts glissent en cadence, elle gémit, mes doigts frottent son point G…
Elle se libère d’un jet puissant qui coule le long de ma gorge, entre me seins, elle le lèche…
Elle ne semble pas perturbée par cette fontaine…
– Tu as découvert ma source, tu es rare… vas-y régale-toi à me faire jouir…
Et, tandis qu’un doigt s’insinue dans mon anus, je la triture et l’envoie au paradis, elle délire, elle se donne, coule de nouveau, écartelée, dans sa nudité, je ne peux me retenir de jouir aussi, et nous crions ensemble cet instant divin où nos orgasmes arrivent ensemble, nous délivrant de notre excitation sexuelle si intense…
Entrelacées, enchevêtrées, enlacées, nous nous embrassons tendrement comme deux amoureuses, ivres de plaisir après l’amour lesbien, abandonnées l’une à l’autre dans la nuit de mon salon…
– Tu es merveilleuse… Je t’adore…
– Tu es parfaite… Tu avais envie de moi…
– J’avais raison d’avoir envie…
– Oui, moi aussi sans doute, mais je ne m’en apercevais pas…
– J’aime faire l’amour avec toi, tu es la première que je ressens en moi, dans mon ventre, dans mon sexe qui s’ouvre à ta langue, à ta bouche, à tes doigts…
– Tu es fusionnelle… Je te ressens vibrer ton plaisir, j’adore cet abandon dont tu fais preuve, une amie…
– Je suis ton amie, tu peux me demander ce que tu veux…
– Toi aussi, tu deviens mon amie, tu me plais, la femme que tu es me plait…
– C’est gentil…
– Je ne peux te cacher, je te présenterai à Romain, dès qu’il revient… Il t’aimera comme je t’aime ce soir… Il te fera jouir comme il le fait avec moi… Il aime la douceur, la tendresse de la femme, sait la combler… Tu mérites notre amour, notre tendresse…
– Je suis impatiente de le rencontrer…
– Je t’aiderai à avoir ta voisine…
– Oh, tu es si… Restons ici cette nuit, j’ai envie de la passer dans tes bras… Je crois que je t’aime…
– Je suis d’accord, je crois que j’ai une nouvelle véritable amie… Et tu vois, on peut jouir sans sperme…
– Vrai, et cette tendresse, ce bien-être que je ressens avec toi est si rare…
La nuit est vite passée, et au matin, douche et séparation douloureuse pour Claudia qui fond en pleurs dans mes bras…
– Je suis si bien… Dommage que tu ne sois pas libre, enfin comme je l’entends…
– Tu m’aurais demandée en mariage ?
– Ne te moque pas, oui… Ma vie change depuis que je te connais, à cent à l’heure…
– Je te préviens dès que Romain vient ici…
Je passe la matinée sur xH, je suis détendue, j’appelle ma fille à Annecy, tout va bien, enfants à l’école, ils sont grands, sérieux, la grande commence à parler des garçons…
Je souris, Claudia aussi…
Romain m’appelle en fin d’après-midi, tout va bien il est encore à Bordeaux et rentre demain… Il passera samedi si je suis là ce week-end…
L’allusion est évidente… je réponds que j’ai ujne surprise pour lui, elle était dans mes bagages quand je suis rentrée d’Espagne, mais il ne l’avait pas mérité à mon retour…
Il cherche à savoir quoi, Sangria, cadeau, cuir, alcool ???
Je reste inflexible. Je lui dis l’attendre pour 20h00 samedi, je prépare un repas.
Surpris, mais beau joueur, il me souhaite bonne soirée…
J’appelle Claudia…
– Allo ?
– Claudia c’est moi, Marika… J’ai une bonne nouvelle, Romain sera ici samedi…
– Oh, chouette, tu me gâtes… On est 3 ?
– Oui, au début, autant faire connaissance… et s’apprécier…
– Tu as raison je dis n’importe quoi.
– Tu as avancé avec ta voisine ?
– Pas vue depuis l’autre soir, elle ne m’a pas rendu ma cocotte. Tu veux la connaître, comme tu me présentes Romain…
– A fond ?
– Coquine, je sens que je vais aller réclamer mon accessoire…
C’est le lendemain vendredi qu’elle m’appelle juste avant midi…
– Tu sais, j’ai vu ma voisine, on a parlé pour faire connaissance, elle est passée me rendre mon bien, elle te connaît…
– Ah ?
– Du temps où tu organisais des ventes chez toi… Je t’en parlerai de vive voix… Elle a un très bon souvenir… Tu as été sa divorcée modèle quand elle se sentait mal, seule, trompée par son mari. Tu lui remontais le moral avec tes ventes coquines entre lesbiennes…
– Oh, alors elle est bien…
– Elle vient chez moi tantôt vers 14h00… Elle m’a donné ce rendez-vous quand je lui ai dit qu’on était amies…
– Dans le sens de lesbiennes ?
– Je crois qu’elle l’a pris comme ça…
C’est vite fait, je commande au traiteur le plat principal pour samedi, je ferai une tarte en dessert…
Chapitre III – Cora
Qui est cette ancienne voisine que j’ai perdu de vue, sans doute dans ma débauche de cette époque…
Les mamans en quête de nouveauté, les épouses délaissées, les divorcées en jachère, les retraitées solitaires, venaient petit à petit se réchauffer dans mon salon. De quelques-unes au début, il a fallu partager les ventes à domicile, les déléguer.
Puis nous avons compris que certaines ventes venaient juste à point éveiller leur libido endormie… Sextoys électroniques, jouets basiques et toute la panoplie des godes et des aphrodisiaques… Les tenues spéciales, et autres vêtements et sous-vêtements plutôt coquins étaient essayés, testés, je faisais un carton en terme commercial, et mon salon devenait un lupanar de première, pour ce que j’ai appelé mes après-midis coquins…
Mes voisines aimaient se retrouver entre femmes, les femmes entre lesbiennes, et les lesbiennes renouvelaient leurs stocks, et puisaient dans ce réservoir d’amitiés faciles…
J’y ai trouvé pas mal d’amies, d’un soir, à plus sérieux et j’ai abandonné ces réunions en plongeant dans mon calvaire, avec la vengeance activée car j’avais repris le sexe avec les hommes pour me venger… Jusqu’à ma résurrection, justement grâce à une ancienne voisine…
Je tape à la porte de Claudia, seule encore…
– Tu ne m’avais pas dit que tu venais m’aider, mais j’en suis heureuse…
– Cela ne te gêne pas ?
– Pas du tout, au contraire. Et ce soir… Je rêve de ton mec…
– Oh, doucement… Voyons plutôt cette ancienne voisine, accroc aux objets féminins…
– Elle n’a pas parlé de ça !… Qu’est-ce que tu faisais à l’époque ?
Je rentre dans les détails, ce que je viens d’aborder, mes frasques sous le ne de mon mari, j’avais trouvé pratique de le tromper chez moi, alors qu’il habitait dans notre ex garage transformé en studio, pour donner le change à Anne et à nos amis.
Il croisait mes amies, avait interdiction de venir au premier étage, d’ailleurs, il préférait s’en aller pour draguer à loisir et travailler la journée…
Je connus une cinquantaine de femmes, simples curieuses, aventurières, nymphomanes, et cougars en mal de partenaires… D’ailleurs la fin du truc fut l’amenée de garçons dont certaines raffolaient, étudiants pubères, fils de voisines, qui devenaient des proies faciles…
Pas de prostitution, ni de dérives sexuelles, c’était bien défini, je virais les imbéciles manu-militari…
On sonne, je finis mon verre de jus d’oranges…
Une belle femme, bien habillée, superbe coiffure, maquillage… Et dessous ?
– Marika !
– Cora !
La voilà, cette petite bonne femme qui avait échoué dans mon salon, autant pour oublier sa triste vie d’épouse bafouée et sa solitude, que pour découvrir nos jeux lesbiens avec mes amies.
Perdue de vue, comme beaucoup, je me souviens d’elle, et de quelques torrides séances privées… Elle savourait sa nouvelle vie avec une de ses voisines…
Elle raconte en détail son passé, qui correspond à cela… Claudia boit ses paroles, elle lui sert un peu d’alcool, whisky avec coca, elle se détend, me regarde souvent et demande de mes nouvelles…
– Oh, je n’ai pas changé, Anne s’est mariée, mon mari Paul est parti enfin, j’ai divorcé officiel et ai évolué dans mon métier, jusqu’à ma retraite. Là, j’ai connu un homme qui est mon ami depuis 10 ans, Romain… Nous partageons pas mal de choses dont notre indépendance…
– Tu as été malade, non ?
– Oui, mais c’est Evelyne qui m’a sauvée d’une dépression, j’étais avec elle pendant un an… C’est là qu’on s’est perdues de vue…
– Je n’ai jamais osé frapper à ta porte, ni téléphoner… Cela n’allait pas avec mon mari quand je suis venue chez toi me divertir. Cela a empiré, il m’a frappée un soir, il me trompait sans se cacher, puis m’a coupé les vivres, je suis partie avec une de tes clientes, une voisine, avec qui j’étais bien. Elle m’a hébergée quelques temps, puis elle a refait sa vie… Grâce à toi, à ton réseau, je me suis battue et j’ai gagné mon divorce. Cela m’a servi à me sentir bien dans ma peau, revoyant nos ébats et le plaisir qu’on y prenait.
Puis j’ai repris une vie normale, j’ai rencontré des hommes, certains biens, d’autres moins, et voilà, je vis seule, dans ma villa, à quelques mètres de toi…
Sa robe s’est retroussée sur ses cuisses, belles et fuselées.
Claudia, de l’autre côté du canapé me sourit…
Je comprends qu’il est temps et que la douce Cora est venue chercher de la compagnie…
Je la caresse, elle me sourit, s’avance et m’embrasse…
Une main glisse entre mes cuisses, que j’ouvre…
Claudia l’embrasse à son tour, tandis qu’elle s’abandonne contre moi…
Je défais quelques boutons, libère ses seins majestueux, masse, câline, embrasse et tête…
Elle nous vampe, nous caresse, attirée par Claudia dont elle retire le haut…
Mes seins sont honorés aussi, libérés, et mes premiers soupirs s’envolent, Claudia s’est agenouillée entre ses cuisses et descend sa culotte…
– Venez dans ma chambre, nous serons plus à l’aise et à l’abri des regards…
Je termine mon effeuillage, Cora est délicieuse, elle a gardé sa ligne, nous nous allongeons toutes trois et partageons ces instants magiques entre trois femmes, actives, amantes, sensuelles et libérées…
J’ai le privilège de regoûter à sa chatte avant Claudia, qui lui offre la sienne sans détour, cuisses écartées devant nous…
Elles semblent partager, nous fermons le cercle, Claudia caresse ma vulve et s’y perd, savourant mes délices trempés de désir…
Langues habiles, doigts magiques, nos vulves s’écartent, se laissent pénétrer, et un concert à trois voix remplit la pièce…
Nous changeons souvent de position, Claudia découvre sa nouvelle amie, elles se dévorent mutuellement, s’envolent magistralement, en un 69 divin, qui me pousse à agir…
Cora m’attire près d’elle, ouvre mes cuisses et me lèche, puis ses doigts s’enfoncent et je gémis… Elles continuent leur ballet, les doigts ont largement remplacés les langues, et elles se font jouir ensemble, enchaînant les orgasmes…
Leurs sexes s’emboîtent, se frottent, elles se caresses, seins, bouches, ventre, et se tournent vers moi afin que je m’occupe de leurs trésors… Seins, chattes détrempées, je lèche, aspire, puis pénètre…
C’est un délire des sens, je prends Cora sur moi, embrassées, Claudia monte sur elle et savoure ses fesses ouvertes… Petit doigt inquisiteur, elle se laisse pénétrer et jouit tant et plus, pleurant de plaisir quand elle ressent un nouvel orgasme l’emporter…
Chacune à notre tour, nous sommes pénétrées, doigtées, sodomisées par l’une ou l’autre, ou ensemble.
Puis face à face, seins contre seins, masturbant à loisir à droite et à gauche, savourant une ultime fois les corps alanguis de nos partenaires, les gémissements se calment, les libidos sont rassasiées…
Enlacées, épuisées, nous nous relâchons, ivres de nos échanges intimes, si délirants…
Cora est béate, Claudia embrasse son ventre, ses seins, et nos mains glissent entre ses cuisses, et elle vient la lécher avec passion, buvant, savourant son nectar…
– Oh, oui… C’est bon, vous êtes divines toutes les deux, quel cadeau !…
– Tu veux un gode ?
– Oh, merci, j’ai joui comme une reine… Mais ne vous gênez pas…
– Oh, nous avons trop apprécié ton corps et tes caresses pour envisager une autre séance. Merci… Caro…
Je l’embrasse tendrement, Claudia prend mon relais, elles tombent, se frottent, se caressent, lèchent, embrassent en prenant des poses divines dont je profite pour ajouter à leurs plaisirs.
Trois femmes, trois déesses, nues, comblées de sexe, cuisses écartées, alanguies dans ce grand lit, je m’allonge sur Caro, et la prends dans mes bras pour un dernier baiser de feu…
Claudia nous enlace toutes les deux, et nous caresse tendrement, en partageant nos baisers.…
– Merci pour ce moment, merci de m’avoir retrouvée. Claudia est adorable, nous nous reverrons toutes les trois…
– Vous êtes mes amies, je vous aime… Vous m’avez faite jouir sans arrêt… trois mois que je suis seule…
– Caro, tu es sensuelle, magnifique, tu es la femme que j’espérais rencontrer. Tu me plais…
Caro s’en va, un peu triste de nous quitter rapidement, elle a rendez-vous avec son ex, pour régler quelques problèmes, mais se sent si forte maintenant…
– Elle est sublime, un trésor… Belle sensuelle racée, intelligente, passionnée…
– Cultivée aussi, elle travaille dans les antiquités je crois… Tu vas la revoir ?
– Oui, je pense, tu n’es pas toujours là… Entre vous deux, je serai comblée…
– Je t’apprécie aussi, tu le sais, allez viens avec moi…
Claudia me suit dans sa voiture, elle m’accompagne chez le traiteur récupérer la commande, je prends quelques entrées feuilletées…
– Je mets la table si tu veux…
Je dresse quelques plats de service, répartis mes entrées, épluche des pommes, pendant que mon robot fait la pâte… Tout est prêt au bout d’une heure, tarte dans le four, une marmite qui chauffe, le pain coupé, du vin qui chambre, une salade avec sa sauce…
Il ne manque que Romain…
Chapitre IV – Romain
– On se le fait avant ou après le repas ?
– Oh !… Tu es crue… mais tu as raison, l’apéro de cet après-midi, m’a mise en forme…
– Tu veux un gel ? Si tu as été meurtrie…
– Pourquoi pas ? Tu en mets ?
– Parfois, je suis un peu sèche malgré mon traitement.
– Je n’en suis pas encore là. Mais ce doit être handicapant ?
– Oh, quand on me caresse, je deviens fontaine, mais cette séance a entamé mes réserves !…
– Il l’a vraiment grosse ?
– Assez… Mais il est doux… Il adore sentir sa partenaire monter les degrés, et il te prend lentement. Là, tu savoures chaque pénétration, tu t’ouvres encore plus, il t’emporte dans son monde et tu jouis, jouis… Ensuite c’est un déferlement de sexe. Partout, rapide, lent, devant derrière si tu veux, dessus, dessous, jusqu’à ce qu’il te prenne… Là, tu gémis en le sentant venir en toi… Et tu pleures quand il se retire…
Le voilà !…
Romain est intrigué par la voiture dans la cour…
Je lui présente Claudia, une voisine rencontrée à l’arrêt du car, ici, et qui est devenue une amie…
Il la dévore des yeux, quand elle sort du salon…
Je le sais, il la fusille, la détaille, en expert du corps de la femme…
Il m’embrasse enfin…
– Cadeau…
– Claudia ?
– Tu aimes ?
– Je crois que je vais aimer…
Claudia revient avec un petit paquet…
– Marika m’avait parlé de toi pendant notre voyage et j’ai cru bon de t’amener la preuve de sa loyauté…
Il ouvre le petit paquet, un livre en Espagnol…
– Voilà, tu vois, nous l’avons appris par cœur, pendant nos temps de libre, afin que tu saches combien on a pensé à toi…
– Je peux t’embrasser pour avoir veillé sur Marika ?
– Avec plaisir…
C’est mal le connaître que de se lover dans ses bras, dès l’apéro…
Devant moi, sans ambages, il colle ses lèvres aux lèvres de mon amie, qui surprise, se laisse embrasser et passe ses bras autour de son cou…
Il en profite, la serrant contre lui, pour recommencer, puis la caresser et elle lui répond, offrant ses lèvres, avançant son ventre contre le sien, jusqu’à ressentir le plaisir que cela lui procure…
Romain me sourit…
– Marika est géniale, elle me fait un cadeau merveilleux, un souvenir d’Espagne en la forme d’une magnifique jeune femme… Sans parler du livre…
– Tu peux les feuilleter tous les deux, Claudia sait pas mal de choses maintenant sur toi, ta virilité, ton esprit libertin qu’elle partage aussi désormais…
Il l’entraîne sur le canapé et la déshabille lentement…
Il ouvre son chemisier, sort les seins de leur corbeille, elle défait l’agrafe, il savoure ses tétons, les voit s’ériger sous ses lèvres, elle ferme les yeux…
Je me défaits de ma robe, qui tombe au sol, retire mon tee-shirt, fait valser ma culotte et mon soutien-gorge…
Il s’est agenouillé entre les cuisses écartées et plonge sa langue en cadence dans le puits d’amour de Claudia… Il lèche, écarte encore, le clitoris se lève doucement, il l’accompagne de ses lèvres douces, elle jouit !
– Oh, Oh !… Ah !… Hum… Heu!… Heu!…. Oui!….
Elle empoigne ses genoux et lui offre sa chatte, écartelée, divine…
J’aperçois le membre aimé se déployer sous lui…
Ma main glisse, l’empoigne, le caresse, le berce…
Je me caresse aussi, tenaillée par le désir qui monte de les voir ainsi, jouir sous mon nez…
Il masse les seins pleins, elle soulève son bassin, elle le veut… elle est prête…
– Oui… Viens !… C’est bon… C’est doux… Encore !…
Il ajoute ses doigts, et c’est une explosion !
Elle se tord, crie, supplie…
– Oui, viens !… Oh, prends-moi !… J’adore !… Encore !…
Il la pénètre avec ses doigts en coin, comme un petit sexe qui va et vient dans le vagin ouvert…
Elle n’arrête pas de gémir, de bouger, de le supplier de la prendre…
Je suis contre elle et savoure ses lèvres, ses seins, son ventre, son mont de Vénus…
De l’autre main, la verge est tendue, raidie, sublime et je me penche, pour la prendre dans ma bouche…
Je le déguste lentement, glissant mes lèvres, je le pompe lentement, salivant cette longue hampe…
Je prends les testicules dans ma main et imprime une pression lancinante…
Claudia délire encore, elle aperçoit la bite dans ma bouche… Elle rugit…
– Oui, tu vas l’avoir… Oui, patiente, ouvre-toi encore, désire-le, tu dois l’imaginer en toi, le sentir ouvrir ta vulve, les grandes lèvres, s’imbiber de tes sucs dans ta vallée, appuyer sur ton clitoris exacerbé, plonger vers ta grotte grande ouverte et inondée, par le désir… Oui, vous allez y passer, je vais vous défoncer le minou à l’apéro et le reste au dessert…
Il s’installe tranquillement en continuant à la caresser, l’embrasser en se penchant sur elle…
Il bande de plus en plus fort, grossit encore à l’idée de pénétrer ce vagin largement ouvert, il la regarde, elle le fixe…
Il est proche de son intimité, prêt…
Elle sent le moment arriver, tremble, bouge son bassin, masse ses seins, s’offre à lui, femelle en chaleur, chienne et chatte désirant un coït sauvage, immédiat…
Le gland pousse, je le lâche, m’allonge à son côté pour la sentir vibrer…
Elle me caresse, je suis pleine de désir aussi, je le vois lisser dans la vallée plusieurs fois, elle gémit…
Je me masturbe…
Il plante sa verge lentement…
Je me masse les seins, touche mon clitoris…
Elle s’ouvre encore, se donne, il plonge toujours…
Elle délire, il ressort et repénètre, plus loin, plus profond, elle att**** ses épaules, son cou…
Il est au fond, planté, immobile… Elle gémit, veut bouger, il la tient, la maîtrise, comme une bête sauvage…
Je suis détrempée, je frotte ma vulve avec intensité et jouit enfin…
Il ressort et recommence à la prendre, lentement, délicieusement, ressort et revient sans cesse en elle, et continue ses aller-retours magique, jusqu’à ce qu’elle lance des cris de lionne, rugissant de plaisir…
J’accélère mon rythme, mes seins s’envolent, il me voit, me calme ajoute ses doigts aux miens…
Il la laboure doucement, sans se presser…
Elle ressent la vague maintenant… cette vague qui la fait onduler sous ses reins…
Cette vague qui la porte à l’extase, déclenchant un premier orgasme, elle délire sa passion, son plaisir, tremble, ses doigts griffent les draps, elle jouit longuement…
Il m’a calmée… J’ai senti son doigt entrer délicieusement et déclencher ma fontaine, je coule entre ses doigts, il accélère…
Claudia est parcourue de spasmes, il ressort de son vagin… Elle regarde, pleure, il la reprend, plus vite, plus fort, marquant ses coups de reins…
Je jouis…
Le spectacle est divin, cette jeune femme ouverte, les cuisses repliées, Romain la pénétrant et moi, à leur côté qui ressent le plaisir de mon amie, ses orgasmes, les lent coups de reins qui la portent au nirvana…
– Oh, oui… Oui !… Heu !… Heu !…………. Viens !… Oui, viens en moi… Prends-moi…
Il la retourne, l’agenouille, cale ses cuisses, et la pénètre de nouveau en levrette… La bite plonge dans son abricot, jusqu’au bout, venant buter son pubis, s’encastrant dans son intimité, dévoilant un petit trou sombre quand il ressort…
Elle pleure, se tord, griffe, tend ses fesses, les ouvre avec ses mains pour qu’il la prenne encore plus loin, plus profond, plus vite…
Elle le ressent, et c’est sublime… Elle lui parle, il rugit aussi, se prépare…
Les coups de reins deviennent plus secs, plus machos, elle vibre de plaisir, attend l’explosion de son amant…
J’embrasse Claudia, caresse ses seins, me mettant comme elle, attendant comme elle qu’il me prenne…
Quand il éjacule, elle est prise de folie… Elle a senti cette onde chaude l’envahir, envahir son vagin, son ventre, tout son corps, monter, la submerger…
Elle vit son orgasme, le partage, le fait d’être inséminée, de ressentir la passion de cet inconnu quelques minutes avant, et de partager cet acte avec moi…
Elle retombe, inanimée, vidée de son désir…
Il me sourit, vient contre moi et glisse sa bite, encore maculée de sperme, dans mon vagin exposé comme une toile de maître…
Il n’a aucun mal à me pourfendre, me faire jouir au centuple de ce que j’ai connu en Espagne, il me sublime, explose mes chairs, me remplit, recommence, puis sur le côté il me prend dans ses bras et me baise longuement, tendrement, Claudia vient l’assister et complète ce jeu, trio indécent, trio magique et je ressens les orgasmes se succéder, mon corps réagir au moindre baiser, les lèvres de Claudia me donnent le LA…
Je jouis pleinement de lui, il me reprend sans cesse, se régénérant de temps en temps, puis glissant de nouveau au plus profond de moi, accompagné par les doigts de Claudia…
Ils prennent mes seins à tour de rôle, les massant avec tact, avec tant d’expérience que j’en jouis…
Je le sens venir en moi, se libérer, me donner sa semence, avec tant de tendresse que j’en pleure dans ses bras…
Le repas est joyeux, au salon, encore jonché de nos vêtements…
Le traiteur s’est surpassé, avec ces magrets de canard en sauce, quelques pommes de terre et pommes fruits, des raisins de saison, un délice et ce Bordeaux, qui glisse en nous, se mariant dans notre gorge avec les senteurs poivrées de la sauce…
Le dessert est une simple tarte, mais bien cuite, avec quelques cuillers de confiture de groseille…
Ils sont aux anges, parlent de l’actualité, Romain raconte son week-end chez sa mère, à Bordeaux, justement… Sa sœur, que je n’ai jamais vue en 3 ans, vient de divorcer et n’est pas à prendre avec des pincette, caractère de chien, qu’il a du mal à supporter.
La maman est là pour calmer les esprits…
Enfin, elle reconnaît qu’elle exagère, jalouse de sa réussite et de son amie avec laquelle il s’entend si bien, lui ayant raconté quelques-unes de nos frasques…
Il a pu oublier Alice, son ex, entre mes bras, et notre libertinage nous aide à nous compléter et nous supporter…
Sa sœur l’envie de ce deal, si son mari ne l’avait pas surprise en pleine action avec le jardinier, il n’avait qu’à mieux s’occuper d’elle…
Mais c’est de l’histoire ancienne, et il est parti de la maison, la laissant seule…
– Elle m’a dit que ça faisait cinq mois, et qu’elle n’arrivait pas à penser ailleurs !… Elle aimerait prendre un amant, un vrai, ressentir quelque chose avant de craquer pour une nouvelle vie, nouvelle aventure du moins, elle sait qu’elle est difficile et ne veux pas retomber dans le style jardinier…
– C’est vrai, nous sommes amoureuses et puis bêtes quand on craque ailleurs, on fait le premier accro, et on veut être pardonnée comme si de rien n’était…
– Et oui, les hommes sont aussi sensibles, enfin certains… Si on les trompe, le ressort est cassé…
– Tu as raison, mais c’est réciproque. Mon ex me faisait cocue avec toutes mes amies, même les soi-disant lesbiennes… Des salopes de première qui venaient pour le caresser sous la table, ou lui faire une pipe au bord de la piscine quand j’avais le dos tourné… Je l’ai surpris au jardin, la bite plantée dans le vagin d’une ancienne amante qui beuglait de plaisir aux oiseaux, le cul à l’air, les seins pendants, accoudée à la barrière devant la cage…
– Bien dis-donc, ça a dû te chambouler…
– Je suis allée vomir dans la salle de bains… Elle était encore avec moi la veille, on avait fait l’amour dans le jardin justement… Je l’ai foutue à la porte immédiatement… J’ai retrouvé sa culotte derrière un bosquet, en passant la tondeuse 1 semaine plus tard… Lui a filé dans la chambre d’amis, je n’ai jamais refait l’amour avec lui, malgré ses essais pour me coincer…
Chapitre V – Romain 2
Nous rangeons un peu nos habits, nous avions pris une douche et j’ai prêté un peignoir à Claudia…
Romain adore ce peignoir court, juste sous les fesses… J’ai une robe d’intérieur, nue en dessous…
Je leur sers un alcool de poire, Claudia est ravie, elle s’assied remontant son habit sur le ventre…
Il n’en faut pas plus à Romain pour se tourner vers elle, ouvrir son peignoir, et l’attirer contre lui…
Je vais les rejoindre, nue et fière de mon repas…
Le sofa du salon nous accueille, mais je préfère la chambre directement…
Elle dépose le peignoir avant de sortir de la salle de bains, se retourne et me donne un long baiser tendresse…
– Merci, tout était délicieux, surtout l’apéro…
– Dis, coquine, tu vas y prendre goût à mon Romain ?
– Heu… Quelle matinée !… Quelle baise !… Il est comme tu as dit… Je te comprends et t’envie… Et de plus il t’adore, la façon qu’il a eu de te prendre à la fin, après moi… Un surhomme !… Je ressentais son amour pour toi quand il te savourait avec tendresse… Vous allez bien ensemble, tu es si sensuelle aussi…
Elle ouvre la porte et se dirige vers notre chambre…
Il est planté au milieu du lit, rêvasse, la verge en attente…
Il nous regarde arriver, nues, nous allonger de part et d’autre, glisser une cuisse sur lui…
Un instant caresses, baisers, elle prend le sexe dans sa main et caresse, coulisse, puis s’avance et le prend en bouche…
Elle lui fait une fellation divine, mouillant le gland, le serrant dans sa main, gros, dur…
Ses lèvres parcourent la chose, jusqu’à la base, elle en profite pour caresser les bourses, puis remonte jusqu’au gland, luisant, étincelant…
Je caresse sa chatte, elle est trempée, elle continue de s’exciter sur lui…
Je la regarde, retenant mon envie…
Elle minaude sa verge, jouant, glissant ses lèvres, s’en pénétrant profondément… Il adore !
Je n’y tiens plus, rampe entre ses cuisses et la bois… Elle s’ouvre et réagit, gémissant sous ma langue…
Au bout d’un moment, elle a envie de plus que mes 2 ou 3 centimètres de langue…
Elle se trémousse, l’agrippe, se poste en levrette, s’offre…
Mais retors, il plaque sa main entière dans son sexe, débordant largement vers l’arrière…
Il frotte, mouille, caresse, ouvre, puis glisse une phalange dans l’anus et la prépare…
Il s’approche d’elle, glisse vers l’anus, dirigeant le membre, et hop, il pousse lentement, puis il entre majestueusement, en conquérant…
Elle se libère de son appréhension en poussant un cri aigu…
– Hi !… Oui !…
Il s’active et la lutine lentement…
Elle nous gratifie de variations vocales envoûtantes et variées…
Je m’y colle et entre mes doigts dans la grotte délaissée…
Un fist en règle, une vaginisation de première…
Experte en échanges lesbiens, celui-ci est explosif et dépasse en intensité ce que Romain lui pratique, je souris, continue jusqu’à la sentir proche de jouir…
Elle délire de nos caresses combinées, écartelée, impudique entre nous deux, et moi, qui m’oublie, aussi offerte sans pudeur aux regards de mon vicieux ami…
Elle sent Romain venir, elle l’appelle, le veut, s’écartèle en se plantant en cadence sur le vît démesuré…
Je sens le pénis grossir au fond de son vagin, caresse la paroi au moment où il éjacule…
Elle beugle de plaisir, s’effondre en tremblant, jouit sans complexe, se touchant la chatte et les fesses, écartelée, sentant la semence s’échapper lentement de son anus en pièce de deux euros…
Quelle volée encore, quel pied…
Romain me sourit, s’installe dans mon dos et me sodomise à mon tour. Je sens son membre durcir quand il me pénètre, et il s’enfonce en moi, réveillant mes troubles et mes émois, heureux de m’avoir pénétrée… La sensation ressentie de son membre me prenant ainsi est torride… Mon ventre semble se dilater, cette chose qui remonte en moi est très intime et prenante…
Il me laboure avec ardeur, attend pour raviver ses forces, recommence…
Claudia, redescendue sur terre, vient l’assister, me caresse, s’offre, frotte ses seins contre les miens, embrasse Romain, en me montrant son derrière… Je ne résiste pas à glisser un doigt dans son petit trou encore ouvert…
Elle me rend la monnaie et pénètre mon vagin distendu, avec trois doigts, les agitant, touchant le membre de Romain à travers la paroi du périnée… Puis elle passe à deux doigts pour mieux les bouger et me faire jouir… Elle trouve mon point G…
Et cela devient divin, entre la verge qui pilonne mon rectum et ses doigts qui furètent dans mon vagin et me donnent soudain un plaisir infini, provoquant un orgasme bestial que je délire en vociférant…
Je les ressens tous les deux, je n’en peux plus, je me libère, épuisée, quand je sens sa chaleur investir mes entrailles et Claudia qui m’a propulsée au summum de l’excitation vaginale…
Je retombe fourbue, écartelée, démontée de toutes parts, ouverte et béante…
Ils viennent chacun manger mon intimité, s’en délecter, un devant, une derrière qui vient recueillir le jet de sperme qui s’échappe lentement, et lui, se délecte de ma chatte ouverte, rougie, ma grotte béante, encore humide de plaisir…
Quelle séance !… Quel abandon…
Romain y est allé à fond, Claudia est ravie, exténuée et ravie, nous nous endormons tous les trois dans mon lit, notre homme au centre…
J’entends des soupirs, sens des corps bouger, mais j’ai trop sommeil…
Claudia me dira le lendemain, qu’elle a refait l’amour dans la nuit, montant sur lui en amazone se perforant avec cette bite si envoûtante qu’elle en a trop rêvé pour la laisser s’endormir…
Il a joui en elle, comme elle aime, puis elle s’est lovée dans ses bras jusqu’au matin, le sentant encore en elle, tandis que je ronflotais innocemment…
– N’aie pas peur, je sais que c’est pour le sexe. Romain est un homme, un vrai, droit, et si sensuel… Je ne le regarderai jamais comme une proie, mais comme un ami avec lequel je suis bien, que je partage avec toi, pour faire l’amour à l’occasion… Et toi que j’aime au fond de moi, qui est tant pour moi… Mes nouveaux amis, je vous remercie pour cette soirée merveilleuse…
– A refaire ma chérie, Romain sera d’accord, j’en suis certaine…
Elle sort de mon jardin, le portail se referme, je suis triste et seule, il est parti voir son ex…
Chapitre VI – Réflexions…
Vous venez d’assister à une partie de jambes en l’air de première, entre 3 adultes consentants, libertins, aimant faire l’amour, en toute sécurité et amitié.
– Etes-vous pour cette liberté que nous prônons et pratiquons Romain et moi ?
– Aimez-vous cette façon de vivre notre couple en partageant nos expériences, nos désirs, en les réalisant ensemble, en toute lucidité et complicité, cela pour ne jamais laisser passer une occasion de connaître le plaisir avec des gens, hommes, femmes que l’on apprécie et qui partagent et respectent nos valeurs ?
– Avez-vous tenté cette expérience au sein de votre couple ? Echangisme entre deux couples d’amis ? A plusieurs ? Avec un homme ou une femme ? En club ?
– Pensez-vous que ces jeux échangistes entament l’amour que vous partagez ensemble ?
– Pensez-vous que ces échanges renforcent vos liens affectifs, vous rendent plus fort(e) puisque à tout moment vous pouvez réaliser un fantasme, une envie adultère, qui mettrait en péril un couple ordinaire ?
– Le faire au grand jour, devant lui, devant elle, partager, n’est-il pas la solution pour rebooster un amour vieillissant, englué entre habitudes, vies familiale et professionnelle ?
J’aimerais recevoir vos commentaires sur ce texte, merci de vous impliquer dans mon message…
FIN
Marika842010
novembre 2018
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