Un soir au début du printemps dernier alors que ma femme, Murielle, avait passé la journée avec sa copine Véronique, elle me parla des rumeurs circulant parmi les femmes du village sur un des médecins de ville. D’après ces rumeurs ce monsieur « en avait une grosse » et n’hésitait pas « à sauter » certaines de ses patientes. J’ai éclaté de rire et demandé si Véronique faisait partie de ces femmes et bien sûr la réponse fût non.
Quelques semaines plus tard, toujours après une journée avec sa copine, ma femme me parla cette fois-ci du beau-frère de Véro. Nous ne le connaissions pas. D’après Véro, son beau-frère, Gérard, lui aussi en avait « une belle », avec une bourse à faire pâlir un cheval ! De nouveau, éclat de rire et moqueries de ma part. « Décidément c’est une obsession chez vous. A moins que ce ne soit toi qui fantasme ? » Murielle est devenue rouge jusqu’aux oreilles et on n’en a plus parlé.
Début de l’été nous avons organisé une « garden partie ». Nous n’étions pas nombreux, une vingtaine de personnes en tout. Véronique était venue avec son mari et…son beau-frère. De toute la journée je ne l’ai pas quitté des yeux, surtout lorsqu’il papillonnait autour de ma femme. (Je suis un tantinet jaloux). Le Gérard était plus âgé que nous, la soixantaine, petit mais athlétique. Assez bronzé, mais je ne dirai pas beau gosse. Soit. La journée s’est passée dans la bonne humeur et le rire. Des bons moments qui bien sûr trouvent toujours une fin. Le soir, lorsque j’ai serré la main de Gérard en guise d’adieu, je n’ai pas manqué de lui dire que j’avais été ravi de faire sa connaissance et qu’il pouvait passer quand il le voulait. Plus une formule de politesse qu’une réelle invitation.
Quinze jours plus tard, milieu de semaine.
Je rentre du travail vers 20h00, une heure habituelle et je trouve une voiture que je ne connais pas garée devant l’entrée. Me creusant les méninges à la recherche d’un nom ou d’un visage à mettre sur le conducteur, je trouve avec surprise Gérard installé confortablement au salon, un verre de whisky dans la main. Et pas n’importe quel whisky, mon meilleur, celui qui m’est strictement réservé (je suis jaloux et égoïste). Irritation, qui disparaît bien vite lorsque ma femme, assise en face de Gérard vient m’accueillir avec un énorme sourire et des étoiles plein les yeux. Irrésistible. Elle est habillée comme d’habitude : une courte mini-jupe, aujourd’hui de couleur verte, un chemisier vert automne que j’adore car le tissu est si doux que la plupart du temps, Murielle le porte sans soutien. Ce qui ne me laisse jamais indifférent. Quand elle le porte ample et large comme ce jour là, certains mouvements du tissu mettent en relief sa poitrine qu’elle a généreuse. Bandante.
Je m’installe sur le divan près de ma femme, un verre de bière comme apéro. Bien vite dans la discussion, je me rends compte que Gérard glisse bien souvent un regard intéressé vers les jambes de Murielle Je commence à être nerveux et décide de mieux observer ce coco bizarre. Et en effet, dès que ma femme bouge les jambes, les croise ou les écarte légèrement quand elle se penche en avant pour prendre son verre sur la table, Gérard ne manque pas de regarder fixement dans la direction de son entre jambe. Avec sa jupe courte remontée fortement sur le haut de ses jambes, c’est sûr que notre visiteur doit avoir une vision assez nette sur les dessous de ma femme. (Heureusement je sais que Murielle porte toujours une culotte ou un string). D’ailleurs, Gérard n’arrête pas de frétiller dans son fauteuil, ce qui m’irrite au plus haut point. Est-ce que Murielle s’est aperçue du manège ? Je n’ai pas le temps de lui poser discrètement la question que mon téléphone sonne. Je quitte le salon pour prendre la communication. C’est un collègue qui me demande si je suis partant pour un tennis le lendemain midi. J’accepte bien sûr.
Et là – encore aujourd’hui, cinq mois après ce jour fatidique où l’on m’a fait cocu, sept ans après mon mariage, j’en suis encore à me demander ce qui m’est passé par la tête – lorsque ma femme me demande qui était au téléphone, je réponds que c’est le bureau, un problème sérieux nécessitant ma présence et que je dois partir tout de suite. Vu la durée du trajet aller-retour plus une heure de boulot au moins, si tout va bien, j’en aurais pour trois voire quatre heures d’absence.
Ma femme exprime son mécontentement, « pour une fois qu’on a de la visite etc«. En quittant la maison, je l’entends dire : »Et bien Gérard, j’espère que cela ne vous dérangera pas de me tenir compagnie pour diner». Je prends la voiture que je laisse quelques centaines de mètres plus loin et je reviens sur mes pas, doucement, le plus silencieusement que possible. Je les épie depuis la terrasse (qui entoure la maison et qui est accessible à toutes les pièces, sauf la cuisine et les salles d’eau, par de grandes portes fenêtres), quand ils sont au salon, toujours placés au même endroit, l’un en face de l’autre, Gérard matant les jambes de ma femme ou son décolleté, surtout quand elle se penche ou quand ils sont dans la cuisine tchatchant, un verre dans la main. Je trouve le temps long, mille fois je me demande ce que je fais là. Je suis sur le point d’envisager d’abandonner ce cirque idiot quand Murielle bondit du divan, disparaît un instant et réapparaît dans la salle à manger. Elle se met à danser, j’entends de la musique, du disco, du Tamla Motown qu’elle affectionne. Gérard la rejoint. Mon regard se fixe sur ma femme, elle est belle, j’adore la voir danser. Elle se déhanche, bouge le torse avec sensualité, joue du bassin. Je regarde ses seins que l’on devine sautiller, danser sous sa chemise. Je commence à bander. Penser qu’elle excite aussi un autre me plaît également (je vais être servi). Régulièrement elle tire sur sa courte jupe qui a tendance à remonter le long de ses jambes. Et elle danse, et je matte. Gérard lui prend les mains pour danser à la façon « rock », il ralenti le rythme, il lui fait bouger les bras, le torse, la fait pirouetter, tourner, et toujours ses seins que l’on devine se balancer. La jupe se met à remonter le long de ses jambes, doucement mais inexorablement. Je crois voir Murielle tenter de libérer une de ses mains de la prise de Gérard, mais elle n’y arrive pas ; ils rient et la jupe monte, monte. Je deviens de plus en plus excité; je devine que Gérard lui aussi doit se régaler. Je fixe maintenant les jambes de ma femme qui se découvrent de plus en plus à mesure que la petite jupe verte remonte. Je vois apparaître un petit triangle blanc, aussi bien devant que derrière. La jupe arrive à hauteur de ses fesses, j’en vois leurs rondeurs et je ne dois pas être le seul à regarder. Devant je vois le renflement de son pubis, de son sexe à travers le tissu blanc. Mon regard est vraiment fixé sur cette partie du corps de ma femme pendant qu’elle danse, et je bande. Je vois aussi que Gérard n’hésite pas à poser ses mains sur les fesses de ma femme lors de certains mouvements de danse alors que le bas du dos aurait en principe été l’endroit normal où les poser. Il en profite pour la ploter, le salaud. Le pire c’est que ma femme se laisse faire. Je commence à devenir jaloux, quelque chose ne va pas. Et en même temps, je suis excité. Ils s’arrêtent de danser. Je vois Murielle de dos, Gérard de face. Il s’approche de ma femme. « Non, il ne va pas… !» Non, il ne l’embrasse pas. Il est tout près d’elle, presque collé à elle. Il l’a lâchée et elle en profite pour rabaisser sa jupe. Je le vois lui parler, puis tous deux regarder vers le bas, vers la poitrine de ma femme, Gérard chipote mais je ne peux voir ce qu’il fait. Il lui reprend les mains et ils recommencent à danser, à un rythme très lent, faisant des mouvements l’un vers l’autre, se rapprochant et s’éloignant l’un de l’autre, restant quasi sur place. Gérard lui parle toujours et rit. Il lui fait faire une pirouette et à ce moment là j’ai un choque. Ai-je bien vu ? Et oui, son chemisier est grand ouvert tenu seulement par le dernier bouton du bas. Pendant la danse dont le rythme s’accélère les pans de la chemise volent en tout sens dévoilant l’un ou l’autre sein sinon les deux. Souvent une épaule et un sein sont complètement dénudés par le glissement d’une manche et Murielle tente en vain de la remettre à sa place. A peine replacée sur l’épaule, c’est l’autre manche qui se barre dévoilant complètement cette autre partie de sa poitrine. J’ai des fourmillements d’excitation dans le bas ventre, mon sexe est tendu à craquer. Les seins vivent leur vie, dansent à leur façon en bougeant dans tous les sens. Je suis fasciné, et de plus en plus irrité, jaloux. C’est clair maintenant dans mon esprit que Gérard a la situation en main, que c’est lui qui dirige ma femme, qu’il en fait ce qu’il veut. Il y a un étrange sentiment qui m’habite, un mélange de colère et d’extrême excitation. Je sors ma bite qui est raide, raide et complètement mouillée et je commence à me masturber en regardant cette valse de seins qui se balancent et la culotte de ma femme de nouveau bien visible à cause de cette jupe qui est remontée. Je me branle en regardant l’exhibition de ma femme, je me branle en regardant ma femme devenir le jouet de cet homme que je ne connais pas.
Le chemisier finit par tomber de ses épaules et la voilà la poitrine complètement dénudée en face de cet homme. Elle a du mal à bouger ses bras et ils s’arrêtent de danser. Je vois ma femme de trois quarts de face, Gérard légèrement de dos. Il s’approche d’elle tout en lui tenant les mains et sans hésitation se met à lui lécher les seins, à sucer et mordiller les tétons. Il lèche toute sa poitrine, passant d’un sein à l’autre, s’attardant aux tétons. Il lâche Murielle et sa main glisse le long de sa jambe, de l’extérieur et caresse ses fesses à travers le tissu de sa culotte. De la où je suis placé je ne peux voir qu’un partie de sa main et le mouvement de son bras. Il glisse sa main sous sa culote, par le bas, je devine qu’il lui caresse les fesses. Sa bouche continue à s’occuper de la poitrine de Murielle. Ma femme a les yeux fermés ; elle doit haleter. En tous cas elle a du plaisir. Et moi je bande dur et en même temps j’ai mal au ventre de jalousie. Je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je regarde, je mate, j’épie et je me branle. Gérard s’écarte un peu. Sa main quitte les fesses de ma femme et remonte vers sa poitrine. Il commence à lui titiller les seins puis les tétons, il les caresse puis les pince. Il joue avec, parfois tendrement, parfois brutalement. Je commence à entendre les gémissements de Murielle à travers la porte. Gérard commence à caresser de sa main gauche le sexe de ma femme. Par dessus le slip. Mais cela ne dure pas, et il glisse sa main dans sa culotte, par le haut. Murielle qui maintenant a la tête penchée vers Gérard écarte les jambes. J’en att**** mal au ventre de jalousie. Mais je suis trop excité et je continue à mater et à me branler. Je vois clairement les mouvements de va et vient de sa main sous le tissu. Régulièrement la main ne bouge pas, seulement des légers mouvements de rotation son perceptibles. Puis les mouvements de va et vient reprennent, s’arrêtent, reprennent. Son autre main abandonne les tétons de ma femme et repart à l’assaut de ses fesses en glissant doucement le long de sa jambe. Sa main disparaît elle aussi dans la culotte de ma femme, par le haut. Il caresse ses fesses d’abord. Puis, les mouvements de son bras me font deviner qu’il fait aller et venir ses doigts dans la raie de ses fesses. Est-ce qu’il joue avec son anus ? Ou les doigts de sa main droite rencontrent-ils les doigts de son autre main qui s’active devant ? Je ne sais. Je suis hypnotisé par ce que je vois. Les gémissements de Murielle deviennent de plus en plus audibles. J’arrête de me caresser car je sens que je vais jouir. Ma queue bande énorme ! Soudain, alors que les mains de Gérard s’activent devant comme derrière très doucement, Murielle écarte encore un peu plus les jambes et fléchit les genoux. Elle se met à onduler du bassin, mimant l’acte sexuel. Ma femme rejette la tête en arrière en hurlant, son bassin est pris de mouvements brusques, rapides; convulsifs, elle agrippe les bras de Gérard tout en continuant de crier, puis repose sa tête sur la sienne. Elle tremble de tout son corps.
Mon épouse vient de jouir sous les caresses d’un inconnu. J’en ai mal au ventre, j’ai envie de frapper mon poing sur le mur. Mais en même temps, je suis sur le point de jouir sans me toucher. Elle se calme, s’écarte de l’homme, remet sa chemise sur les épaules et sans plus toucher à ses vêtements prend la main de Gérard et l’entraine vers les chambres.
Je suis abasourdi, KO. Je remets moi aussi mes affaires en place, ce qui n’est pas une sinécure (essayez de ranger une bite en pleine érection dans votre jeans, vous verrez) et je pars presqu’en courant vers la chambre tout en pestant de ne pas avoir pensé de vérifier si les volets ou les rideaux n’étaient pas fermés (mais pouvais-je prévoir ce qui se passait ?). J’ai de la chance.
Murielle est assise de mon côté du lit, éloignée de la fenêtre. Je la vois de dos. En face d’elle, le mec, pantalon aux chevilles et slip à hauteur des genoux. Pour le peu que je peux voir des mouvements de son corps, Murielle joue avec la queue de Gérard. De temps en temps, il la guide en impulsant un mouvement ou l’autre à son bras ou à ses mains. Il a repris les caresses de ses seins et il semble apprécier. Moi, à voir mon épouse ainsi à l’œuvre montrant qu’elle en veut en prenant l’initiative, une énorme tristesse m’accable et en même temps mon excitation reprend et je me mets de nouveau à bander. Tout est dans l’imagination car je ne vois rien de concret, seulement des mouvements.
Le jeu dure un moment jusqu’à ce que mon épouse, pourtant pas amatrice de fellation, prenne la queue de l’homme en bouche. Le mouvement de sa tête est explicite; celle de ses bras également. Elle s’applique la salope, j’en ai mal au ventre. La jalousie. Gérard, lui, en profite, il guide souvent sa tête accélérant ou ralentissant, interrompant même de temps en temps le mouvement.
Gérard repousse délicatement la tête de ma femme et la couche sur le lit. Elle est étendue sur le dos, la poitrine exposée, sa jupe enroulée autour de ses hanches. De là où je suis placé, je la vois bien. Elle a les jambes écartées. Elle relève légèrement la tête et lui parle. Tout en la regardant, il se met à se masturber, un sourire aux lèvres. Quelque chose se passe entre ces deux là. Moi je suis fasciné par le sexe de l’homme que je vois enfin. Gérard fait honneur aux rumeurs qui circulent sur son compte. Sa bite est énorme, monstrueuse tant en longueur qu’en grosseur. Impressionnant. Et sa bourse (vous pensez bien que j’en ai profité pour le détailler) peut remplir la main d’une femme honnête. Ils se parlent, ma femme fait non plusieurs fois de la tête. Après s’être ainsi exhibé, Gérard se débarrasse de son pantalon et de son slip et se penche pour lui enlever sa petite culotte. Elle est consentante et prend appui sur ses pieds pour soulever le bassin et lui faciliter la tâche. Le dernier bastion défendant l’accès à la forteresse vient de tomber, négligemment jeté par terre par l’assaillant ! Elle reste dans cette position, jambes écartées en appui sur ses pieds. L’homme s’agenouille devant elle. J’ai une réaction puérile, je murmure « Non, pas question, là c’est domaine réservé, ça m’appartient » et c’est avec dépit que je vois la tête de l’homme disparaître entre les cuisses de ma femme, ses deux mains glissés sous ses fesses.
Il ne faut pas longtemps pour que Murielle commence à s’agiter et j’entends même ses gémissements. Je bande à faire éclater ma queue. Je me remets à me masturber, m’arrêtant souvent afin d’éviter d’éjaculer. Gérard arrête ses caresses buccales et des deux mains relève les jambes de ma femme. Elle a maintenant les genoux presque sur la poitrine. De son bras gauche, il maintient les jambes de Murielle dans cette position et sa tête repart à l’assaut de son cul. Son bras droit rejoint sa tête et des mouvements de va et vient que je peux apercevoir, j’en déduis qu’il doit être en train de la besogner. Un doigt ? Deux ? Plus ? Un dans son sexe et un autre dans son cul ? Je n’en saurai jamais rien. Une chose est sûre, Murielle apprécie et ce sont maintenant presque des cris que j’entends. Je ne tiens pas le coup et j’éjacule de longs traits de foutre contre le mur et par terre sur la terrasse. Je n’ai jamais joui aussi fort. Je n’ai jamais entendu ma femme comme ça non plus. Je m’adosse au mur pour reprendre mes esprits et calmer mon corps. L’excitation disparue, les sentiments prennent le dessus et je m’effondre. Mais que ce passe t’il? Qu’est-ce qui m’arrive ? Comment puis-je agir ainsi et prendre mon pied en regardant ma femme me tromper? Je suis submergé de jalousie et de honte. Je me sens trompé, ma confiance trahie, mon amour propre bafouée. J’avoue avoir pleuré, de tristesse, de douleur, de honte. J’entends toujours les gémissements, les jappements, les cris de Murielle. Je veux tout arrêter, me précipiter dans la chambre, les prendre tous les deux et les jeter dehors comme des mal propres. Mais je me retiens, je me raisonne. Ne suis-je pas à l’origine de cette situation ? Pourquoi ai-je fait cela ? Bien que je ne comprenne pas ce qui m’arrive, que je n’arrive pas à m’expliquer comment je peux être simultanément et jaloux et excité sexuellement, j’arrive à me calmer. Les cris et gémissements de Murielle continuant à filtrer au dehors, je retourne à mon poste d’observation. Elle est couchée sur le dos au milieu du lit. L’homme est couché sur elle, les jambes de Murielle enserrant ses hanches. Il la besogne avec de longs coups lents de son bassin, puis accélère brutalement provoquant des cris, presque des pleurs chez Murielle. Il s’arrête, pause un moment, puis reprend, cette fois-ci par à coups, de brefs et puissants coups de bassin. Il maintient ce rythme puis pause de nouveau et reprend lentement ses longs coups. Un vrai baiseur. Lorsqu’il recommence avec ses à coups, Murielle se met à hurler. Elle prend son pied une troisième fois. Croyez le ou non, mais j’ai de nouveau des fourmillements dans le bas ventre. Gérard se retire peu de temps après et se couche sur le flanc, une main posée sur le ventre de ma femme.
Je suis plus que jamais bouffé de jalousie et j’ai des envies de meurtre. Mais je me résigne, je n’ai pas le choix. En revanche, je ne veux pas qu’ils remettent ça. Aussi, je me précipite pour rejoindre la voiture et la ramène à grand bruit devant l’entrée. Je continue à faire du bruit quand j’entre dans la maison et je suis à hauteur du salon quand Murielle me rejoint. Je l’embrasse, profitant pour tâter ses fesses et constater qu’elle n’a pas remis sa culotte (elle en remettra une discrètement à mon insu pendant le diner). Elle pue le sexe (je devrais dire : » elle sent », mais non, vraiment elle pue de cette odeur caractéristique de l’après baise). Je ne fais aucune remarque. Je lui invente une explication pour mon retour prématuré, lui demande où est notre visiteur. Celui-ci nous rejoint quelques minutes plus tard avec le visage un peu en feu, il faut l’avouer. Mais je ne fais aucunes allusions.
Gérard nous quitte après le diner, un peu plus d’une heure plus tard. Et je commence à poser des questions ou à faire des remarques stupides à ma femme. Du genre « Il n’a quand même pas profité de mon absence pour te draguer ? » ou « Dis donc, tu n’aurais pas voulu vérifier les rumeurs par hasard ? » ou encore « Pourquoi vous n’avez pas encore diné ? Et plus ma femme me raconte des salades, plus je m’excite, ma queue reprenant vie, se faisant plus dure. Encore ! Le summum est atteint lorsqu’elle me répond à une de ces questions idiotes : « Mais chéri, tu sais bien que je ne suis pas du genre à te tromper avec le premier quidam venu. De plus avec un homme comme ça, il n’est même pas beau. »
Je la traine dans la chambre en lui murmurant que j’ai envie d’elle. La caressant, impatient, je lui dis qu’elle mouille fort sur quoi elle me répond que c’est parce qu’elle a aussi très envie de moi (tu parles !). Je trempe ma queue dans le foutre de son amant. Je joui en elle, rapidement. Cette nuit là, nous avons fait plusieurs fois l’amour, ce qui ne nous était plus arrivé depuis des années. Et pendant quinze jours, voire trois semaines, nous avons renouvelé l’exploit de cette nuit.
Aujourd’hui, cinq mois plus tard, je suis plein de questionnements. Je reste jaloux, plus que jamais. Je fouille régulièrement la maison à la recherche d’indices pouvant m’indiquer qu’elle entretient une ou plusieurs relations extraconjugales, mais je n’ai encore rien trouvé. Peut-être que finalement elle est bien une épouse fidèle, sauf circonstances particulièrement exceptionnelles !
Quant à moi, toute cette histoire m’intrigue. Je ne comprends pas et ne m’explique pas mon comportement. D’abord pourquoi avoir provoqué cette situation ? Est-ce que j’ai voulu éprouver la fidélité de ma femme ? Sont-ce mes penchants de voyeur qui m’ont poussé à laisser ma femme avec cet homme ? Ensuite, un homme normal ne se masturbe pas ou n’éjacule pas quand il voit sa femme se faire draguer ou carrément sauter par un parfait inconnu. Il intervient et fait tout pour l’éviter. Je ne m’explique pas ces sensations extrêmes et opposées ; la jalousie très forte d’un côté et l’excitation sexuelle de l’autre. La jalousie serait-elle génératrice de plaisir sexuel ? Où est-ce le côté voyeur qui provoque ce plaisir, la jalousie venant se greffer parce qu’un des participants est la personne aimée ? Je ne sais mais je suis persuadé que si la femme que j’observais n’avait pas été ma femme, le plaisir aurait été moins fort. Qu’est-ce donc?
En tous cas, je me demande quel pervers je suis.
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