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Séance imaginée pour Jade

Séance imaginée pour Jade



Merci à cet internaute qui nous a écrit ce texte « pour aiguiser nos envies, il a écrit une petite histoire inspirée par Jade…. Une petite séance imaginée pour Jade…

« Pale est votre carnation mise à l’air
Par souci d’uniformité sectaire,
De vos arrogantes rondeurs arrière
Il va falloir travailler la chair
Chauffées à blanc ou rouge d’enfer
Pour des orifices béants et offerts… »
Fantaisie sur « Love on the beat » S. Gainsbourg

« Maintenant, dépêche-toi, relève ta jupe … »
Là ca y est, le moment tant attendu et redouté est arrivé.
Le cœur de Jade s’accélère.
Elle reconnaît la fébrilité, l’excitation et l’angoisse qui l’étreignait chaque année, le matin de la rentrée des classes. Ce jour qu’elle redoutait, adolescente, parce qu’il signifierait la fin des vacances et de la liberté, mais qu’elle attendait aussi avec excitation et angoisse parce qu’il la propulsait chaque année vers l’inconnu.
Et ce jour, de toute façon, rien n’avait jamais pu l’empêcher de survenir.
A cet instant précis, les pensées de Jade, la transportent au collège, quand les garçons de sa classe, se battaient pour monter derrière elle, l’escalier qui menait au réfectoire. « Les garçons ont toujours voulu voir mes fesses… ».
Il se méprend sur son sourire, et la brusque à nouveau. Il est pressé de la voir enfin vraiment à sa merci..
Les doigts de Jade peinent à atteindre l’ourlet de sa jupe noire.
Elle essaie de respirer à fond pour calmer le grondement qu’elle sent monter en elle. Elle a de plus en plus de mal à contrôler sa respiration.
Elle commence à relever sa jupe et doit se dandiner légèrement pour faire glisser l’étoffe plaquée sur ses cuisses.
Elle dévoile ses cuisses puis le haut de ses bas. Son slip de dentelle noir apparaît.
Sa jupe est maintenant roulée à sa taille. Jade se redresse lentement.
Plusieurs mèches de ses cheveux restent mêlées devant ses yeux. La protection est dérisoire et Jade perd un atout susceptible de troubler son tourmenteur d’un soir.
Pis, cette chevelure en désordre et la respiration qui s’accélère sous le pull qui épouse son buste, donnent aux yeux de l’inconnu, le sentiment qu’elle est aux abois. Alors qu’elle ne l’est pas encore. Elle ne fait que s’enfoncer dans l’inconnu, avec exaltation et juste un brin d’inquiétude. S’en rend il compte ?
Sous la jupe roulée à sa taille, le triangle de dentelle noir qui apparaît dessous, ne cache rien du dessin vallonné de son intimité et souligne la fourche de ses cuisses. C’est cette exposition à des yeux inconnus qu’elle ressent comme une atteinte à sa pudeur et qui, en même temps fait naître en elle une profonde excitation..
L’homme s’approche, face à Jade… Son regard part de ses yeux pour descendre à ses genoux, avant d’entamer une remontée interminable. Les muscles de son ventre se raidissent quand sa main s’avance. Elle se morde les lèvres. Il fait remonter le pull au dessus des seins, dégageant bien le soutien gorge assorti au slip. Il avance le bas du pull vers la bouche de Jade.
« Tiens-le comme ça, en mordant dedans… »
Elle devient actrice de sa propre impudeur. Elle ne peut plus parler et très vite, sa salive humidifie le tissu qu’elle serre entre ses dents.
Elle sent, plus qu’elle ne voit, l’homme saisir le slip de chaque côté de ses hanches et le baisser.
Pas aux genoux, mais juste sous ses fesses. De cette manière, les lèvres de son ventre sont visibles et accessibles à la main, ainsi que l’ensemble de ses rondeurs arrière et le trésor qui se cache entre elles.
« Tourne-toi face à la malle… » Il la prend par les bras et la fait pivoter doucement sur elle-même, donnant le sentiment à Jade que les ordres qu’il lui donne sont de pure forme et qu’il n’attendra pas qu’elle obéisse pour parvenir à ses fins.
Il tire le pull par-dessus la tête de Jade qui a juste le temps de lâcher prise. Il lui retire. Sa mâchoire est légèrement engourdie et elle avale plusieurs fois sa salive.
Il appuie sur sa nuque doucement.
« Penche-toi sur la malle… »Les avant bras posés sur le bois, elle attend, jambes tendues… Elle sent la languette de la cravache effleurer l’arrière de ses genoux, puis remonter le long de la face interne de ses cuisses. Elle retient sa respiration, narines pincées, les yeux clos. Elle danse d’un pied sur l’autre. Sa croupe offerte qui ondule n’est pas sans intérêt, mais ce n’est pas ce qu’il souhaite. Sa main posée fermement au creux de ses reins ramène Jade à l’immobilité qu’il requiert d’elle.
Il passe par-dessus la barrière du slip, et suit la rondeur d’une fesse, jusqu’à la taille. Les yeux fermés, elle sent qu’il suit du bout de la cravache, les marques de bronzage imperceptibles qui doivent encore marquer ses reins.
Un petit coup sec, imprévisible et attendu sur le haut de la fesse et elle se dresse sur la pointe des pieds, frémissante, résistant à la vive brûlure qui s’estompe aussi vite qu’elle est arrivée.
Sa main toujours plaquée sur son dos, la remet en place, patiemment. Il la laisse reprendre son souffle. La languette de la cravache suit la courbe tendue de l’aine. Il parcourt du regard la perspective de ses jambes tendues.
IL sourit en voyant les chevilles jointes et les genoux joints. La courbe parfaite des cuisses lui offre le plus beau des spectacles. Dès le milieu des cuisses, les courbes s’inversent. Jointes, elles commencent à se séparer, laissant un espace pour les yeux et les doigts jusqu’au sourire vertical du sexe ou elles se retrouvent enfin.
Il sourit, car il le pressentait. La « rivière parisienne » : Cet espace impossible à fermer est l’apanage unique des femmes à la sensualité incontrôlable. C’est aux libertins ce qu’un Gevrey-Chambertin 1978 est aux épicuriens. Les premiers font souvent partie des seconds…
Il profite de cette impossibilité physique de la Belle de s’y soustraire pour agacer du bout de la cravache, le bourrelet des lèvres. Il utilise la tige comme un archet, pour jouer une mélodie lente qui fait vibrer l’intimité de Jade.
Elle se sent s’ouvrir, et la chair tendre de ses nymphes fondre au contact lancinant du cuir. Ses jambes tremblent et elle commence à s’affaisser. XXXXX
Il ne veut pas que le plaisir la prenne. Il arrête d’un coup sa mélodie par un claquement sur l’intérieur de la cuisse.
IL vient au devant de Jade et présente la tige de la cravache devant ses lèvres. Il n’a pas besoin de parler. Elle comprend, et après une inspiration saccadée offre sa bouche en un geste d’abandon. Il fait glisser la tige de l’instrument pour l’assujettir à la commissure des lèvres et le fait coulisser sur toute la longueur, dans un sens puis dans l’autre.
Jade sent le goût de sa cyprine envahir son palais. Elle a l’impression que la pièce entière est imprégnée de cette senteur musquée.
Elle ferme les yeux et se demande si elle va pouvoir rester ainsi offerte sur ses deux jambes. Elle voudrait s’affaisser, glisser sur le sol, prendre toutes les positions qu’il voudra, mais qu’il la prenne !
Ce n’est pas ce qu’il veut. Pas si vite… la nuit sera longue.
Il s’approche de son oreille :
« Je vais commencer par te travailler un peu à la main. Ce sera mieux… »

Il y a une heure, ils ne se connaissaient pas.

La première claque la saisit et la pousse un peu plus en avant sur ses coudes. Elle redresse la tête et dans un geste paradoxal, secoue ses cheveux et reste, ainsi, fière face au mur.
Il pose la main, à nouveau au creux de ses reins et appuie pour accentuer la cambrure de Jade. Elle offre ainsi une vue et un accès plus complet à ses intimités. Il s’amuse, d’une chiquenaude, à titiller l’épicentre de son sexe, là ou les petites lèvres encore fripées, manifestent leur émotion. Elle tressaille à peine. Un claquement sec… C’est un gant de latex qu’il a retiré.. .
Jade s’en rend compte très vite, quand elle sent la paume chaude se coller au pli fessier, puis remonter, masser sa chair, lui imprimer un mouvement qui, elle le sent, décolle ses nymphes et la rend toujours plus impudique. Le mouvement se fait plus pressent, ponctué de claques fortes qui la font sursauter à chaque fois. Il écrase littéralement sous sa main les rondeurs que Jade lui offre. Il prend un malin plaisir à imprimer un mouvement vers l’extérieur qui met au jour le sillon de ses fesses et l’étoile de ses reins. IL s’immobilise même dans cette position, murmurant :
« Tu dois être très étroite, ca va être un délice… »
Jade soupire d’excitation et de honte à se sentir aussi malléable et sans volonté.
Le doigt nu de l’inconnu vient encore renforcer cette impression. Il coulisse sans peine entre les lèvres et vient juste se poser à l’entrée de son vagin.
« Là, par contre, tu es presque prête, tu seras facile à prendre… »
Puis les claques, les massages, les doigts vagabonds et inquisiteurs se succèdent. Jade passe par tous les états. La honte, l’envie de se relever, de lui faire face, de le gifler, de l’insulter, de pleurer…
Mais Jade ne bouge pas. L’état entre honte et jouissance la paralyse.
La présence de son maître et le clic régulier son appareil photo la rassure. Elle veut qu’il soit fier. Elle secoue les cheveux encore une fois, relève sa nuque et se cambre, comme dans une ultime provocation.
Combien de fois ses fesses ont-elles subi le claquement de sa paume nue. Elle ne peut pas le dire. Elle sent qu’elle est brûlante. Il espace les claques et vient de plus en plus souvent de sa main nue, prendre possession de son ventre.
Puis il s’arrête.
« Relève-toi… »
L’ordre est inattendu et Jade ne bouge pas pendant un instant. Puis, très lentement elle se relève, mais reste dos à l’homme,
Il lui retire doucement la cravache de la bouche. Elle avale plusieurs fois sa salive et toussote un peu..
« Retire ta jupe et ton slip… »
Sans réfléchir au pourquoi de l’ordre, elle obéit. Chaque mouvement lui rappelle la chaleur la douleur sourde qui remonte du bas de ses reins. Elle ne porte plus que ses bas, ses escarpins et son soutien-gorge.
Il vient à côté d’elle et du bout de la cravache suit la courbe d’un sein, puis de l’autre…
Curieuse, elle baisse les yeux et suit le parcours du cuir. Il colle la languette de cuir sous son menton pour qu’elle relève la tête. Jade devine qu’il a glissé un doigt sous la dentelle d’un bonnet et elle sent qu’il cherche, trouve et serre son téton entre deux doigts toujours gantés et tire son sein vers le haut. Quand il relâche sa pression, il sent que son sein repose sur le bonnet replié, comme sur un présentoir. Les mêmes gestes sur l’autre sein, et il lui murmure à l’oreille :
« Tes seins sont trop pâles, je vais les assortir à à tes fesses. Ensuite nous pourrons vraiment commencer… Allez, tourne-toi vers moi et tiens toi droite, les mains croisée derrière la tête … »
Il garde une main nue et de l’autre prend le tube de lubrifiant et s’en enduit les mains.

Une heure trente. Déjà…

Il frotte longtemps ses mains l’une contre l’autre. Elles sont brillantes, comme entourées d’un halo de lumière.
Jade a du mal à fixer son regard. Elle va de sa bouche qui exprime toujours comme un mystérieux sourire, à ses mains qui continuent leur lent ballet. Ses yeux ? Elle n’arrive pas à lever son regard jusque là.
Elle respire fort. On entend sa respiration saccadée emplir toute la pièce. Ce murmure semble se mêler à la senteur mentholée du lubrifiant. Mentholé, ce lubrifiant… Jade est bien trop troublée pour trouver ça étrange.
Lui, regarde avec un plaisir non dissimulé, ses petits seins qui se soulèvent au rythme de son émotion, comme dotés d’une vie propre.
Il reprend le tube et dépose sur le haut de chaque sein une noisette de gel. La sensation de froid qui la saisit tout d’un coup la fait se redresser et, involontairement, projeter son buste légèrement en avant.
IL pose le tube, sur la table, sans le reboucher. Puis, il passe derrière Jade. Elle n’entend plus que le bruit humide de ses mains qu’il frotte toujours lentement l’une contre l’autre. Cela dure encore un moment.
Elle soupire plus profondément et le rythme de sa respiration commence à redescendre.
C’est le moment que l’inconnu choisit pour poser la paume de ses mains juste sur chaque noisette de gel. Puis il descend, étalant la substance glacée sur les seins, jusqu’à l’aréole et au téton, puis dessous. Il soulève au passage un instant les deux seins, très doucement, puis remonte sur les tétons, qu’il effleure de la paume. Jade sent que le froid les a fait réagir. Elle sent comme une chair de poule parsemer la peau tendre.
Elle frissonne.
L’inconnu enduit doucement et méthodiquement, l’extérieur, puis ‘l’intérieur des seins, de manière parfaitement symétrique, les pressant l’un contre l’autre, avant de les éloigner l’un de l’autre d’un mouvement régulier.
Puis il glisse ses deux mains en coupe sous les seins, les pouces vers l’extérieur, et affermit progressivement sa prise. Il serre la chair frémissante, de plus en plus fort, jusqu’à ce que la chair huilée glisse et fuie de ses doigts. Il les ressaisit, un peu plus fort, et recommence plusieurs fois, le même cérémonial. Puis il passe devant Jade et cette fois, ses mains deviennent pinces à sucre. Il va chercher loin à la base des seins et enserrent la glande qu’il fait rouler sous ses doigts. Jade a le sentiment que ses seins se décollent de son buste. Il les relâche, et recommence, plusieurs fois sa manœuvre infernale. Puis, il prend les seins à pleine main et les malaxe un long moment. Jade tremble de tout son corps. Elle se mord les lèvres et halète de plus en plus fort. Il cesse son geste un instant :
« Chhhhuttt… calme toi… »
Puis il recommence. Fait rouler les tétons sou ses doigts, s’en sert comme point d’ancrage pour les soulever, les étirant vers le haut. Jade essaie d’atténuer la tension en se mettant sur la pointe des pieds. Il relâche d’un coup les seins qui retombent en vibrant. Elle se courbe en avant, dans un dérisoire geste de protection. Il pose sa main sur son épaule. Elle sursaute et perd l’équilibre, manquant de tomber sur le côté. Il la retient par le bras.
« Tu n’es pas bien positionnée. Tes pieds sont trop rapprochés… C’est pour ça que tu as failli tomber. Écarte-les…»
Elle écarte doucement ses pieds l’un de l’autre. Les talons de ses escarpins accentuent un peu sa cambrure.
Elle se calme un peu.
« Remet tes mains derrière la tête… »
Ses bras lui font mal et elle grimace en les levant.
« Tu as mal ?… bon, croise les dans ton dos, alors »
La position n’est guère plus confortable, mais elle lui sait gré de sa sollicitude, oubliant un instant ce qu’il vient de lui faire subir. Le syndrome de Stockholm n’est pas une légende…
Il la regarde et lui masse doucement les épaules. Il ne fait plus qu’effleurer de temps à autre ses flancs, et quand sa main touche l’arrondi d’un sein, il la sent se raidir. Il souligne du bout des doigts la marque de bronzage qui s’efface sous la rougeur de l’épiderme. Les seins luisant paraissent un peu plus proéminents. Les aréoles sont gonflées et les tétons sont très tendus. Il fait rebondir un sein sur le bout de ses doigts. Elle sursaute et sa respiration devient plus difficile. Elle souffle et respire très vite. Comme si elle suffoquait.
IL la prend par l’épaule et la fait s’asseoir sur le coffre.
« Là… ça va aller… calme-toi… tu es très courageuse, je suis très fier de m’occuper de toi… »
Il lui caresse les cheveux et la nuque en lui murmurant des mots apaisants.
Elle sent les larmes lui monter aux yeux. Il la laisse se détendre et reprendre une respiration normale.
Il avance sa main vers son buste. Elle le regarde implorante.
« C’est juste pour voir si ton cœur bat moins vite… » Il rit.
Les battements sont encore très rapides. Il lui sert un grand verre d’eau et quand elle tend la main pour le prendre :
« Ce soir, tu ne dois pas te servir de tes mains… »
Il la fait boire doucement, en lui tenant la nuque. Un petit filet d’eau s’échappe de la commissure de ses lèvres et coule le long de son menton et dan son cou. Quand les gouttes atteignent son entresein, elle réalise combien la sensation de froid qu’elle ressentait au début et qu’elle avait trouvé désagréable, était finalement bien apaisante, au regard du feu qui embrasait désormais son buste.
Il repose le verre sur la table, et se tourne vers Jade. Il reste devant elle, silencieux et immobile.
Au bout d’un long moment, elle lève les yeux vers lui :
« ca va mieux ? »
Elle avale sa salive et, incapable de prononcer le moindre mot, hoche la tête pour acquiescer.
« Lève-toi alors.. »
Elle le voit avec effroi, reprendre le tube de gel chauffant.
« Ecarte bien les pieds… »

Ils se connaissent depuis deux heures.

Il pose la paume de sa main en conque contre son pubis… Elle sent le contact soyeux du gel… D’un mouvement circulaire, il masse son entrecuisse. Le bout de ses doigts se perd au-delà de son sexe, sur la zone si sensible du périnée. Il ne cherche pas à aller plus loin. Il a calmement posé son autre main sur la hanche de la Jade qui garde les mains sagement croisées dans son dos. Il continue son lent massage très doux. Elle ferme les yeux et soupire. Il la sent se détendre sous ses doigts.
IL remonte alors doucement sa main au dessus du pubis, puis c’est son majeur qui redescend au contact, juste dans l’axe de ses lèvres. Il recommence plusieurs fois en appuyant de plus en plus sa caresse.
Elle se mord les lèvres en sentant ses grandes lèvres s’écarter un peu plus à chaque passage.
Elle bloque soudains sa respiration. Son majeur, d’une pression un peu plus forte, est entré en elle. Il le fait aller et venir en elle, doucement. IL tourne comme s’il voulait adapter l’orifice ouvert à son doigt. Elle souffle de plus en plus fort.
Il se redresse et retourne son doigt en crochet dans son ventre. Il la tient ainsi, hameçonnée. Et la regarde dans les yeux.
« Tu t’ouvres facilement, c’est bien… Tu es facile à émouvoir… »
Elle veut détourner son regard et tente de faire tourner son corps pour échapper à ce doigt.
Il sourit, et accentue encore le crochet avec son doigt, pinçant presque l’avant du pubis dans son geste. Il la remet en position comme ça et tire vers le haut. Il la fait presque décoller de terre en la tenant d’un simple doigt fiché dans son ventre. Elle se hisse sur la pointe des pieds et gémit doucement. D’un coup, elle ramène ses mains devant elle et enserre le poignet pour repousser sa main.
Il se retire instantanément et dégage sa main. Elle souffle comme si elle venait de courir cinq kilomètres. Son buste rouge et gonflé se soulève sur un rythme saccadé. Ses cheveux tombent devant son visage. Elle a tout d’une bête traquée, apeurée.
IL prend son visage entre ses mains et l’attire contre lui. Il repousse délicatement ses cheveux. Et lui embrasse le front, doucement. Il murmure d’une voix à peine audible :
« Tu es parfaite… parfaite… C’est un grand privilège que j’ai de pouvoir t’utiliser ce soir… Je suis très fier de toi et de ton courage… »
Elle se met à sangloter. Il attire son visage contre son buste et la serre contre lui. Elle est secouée de spasmes nerveux.
« Là… vas-y… pleure. Laisse toi aller… c’est normal, mon ange… »
Sa crise dure au moins dix minutes. Puis, elle se calme, ses sanglots cessent, ses hoquets s’espacent. Elle renifle régulièrement. Il se détache d’elle et lui tourne le dos. Elle reste debout, les bras croisés sous ses seins. Dès qu’elle les a touchés de ses avant bras, elle a senti une douleur sourde et l’extrême sensibilité de sa peau, un peu comme un coup de soleil.
L’inconnu se tourne à nouveau vers elle et s’approche. Elle a un mouvement de recul et bute contre la malle.
Il sourit et lève la main vers son visage. Avec un mouchoir, il lui essuie délicatement le pourtour des yeux et les joues. Son maquillage n’a pas trop souffert. Il l’embrasse à nouveau sur le front, une dernière fois et se retourne vers la table et ouvre son sac.
« Viens à côté de moi.. »
Elle approche tout doucement.
« Je t’avais dit que ce soir tu ne devais pas te servir de tes mains, non ? »
Jade ne répond pas.
« Je vais devoir t’attacher pour que tu ne désobéisse plus… »
Il sort les menottes et passe derrière elle. Il lui tire doucement un poignet dans le dos. Elle sent le froid du métal et le cliquetis de la fermeture. Même chose avec l’autre.
Elle se remet à respirer un peu plus fort.
« Tu es très émotive… C’est très agréable. Comme tu sembles être très réceptive à toutes les sensations, je vais t’en procurer de plus fortes. En te privant du toucher, je te rends plus réceptive de tes autres sens. Je vais te priver également de la vue. Tu vas voir. Tes sensations vont être incomparables… »
Elle n’vait pas vu le masque bleu qu’il avait dans sa poche. Il le met en place sur ses yeux et le fixe sur sa nuque. Jade est plongée dans le noir. Il la laisse ainsi, quelques minutes, sans lui parler ni la toucher.
Il la prend doucement par les épaules et la fait avancer, jusqu’à ce que l’avant de ses cuisses touche le tablier de la table.
Avec douceur et précautions, il la fait ployer et poser ses seins sur le bois. Le contact froid soulage la brûlure mais ravive la douleur des chairs qu’il a malaxé tout à l’heure. Elle pose sa joue contre le vernis. Doucement, il remet en place ses cheveux et lui caresse la joue.
Il pose une main au milieu de son dos et appuie. Il accentue sa cambrure et de son autre main, frôle le bas de ses fesses.
Elle sent une main contre l’intérieur de sa cuisse. Mais, elle descend… elle était tellement sûre qu’il allait remonter entre ses cuisses.
La main entre les deux genoux se met à en tapoter alternativement la face interne. Elle ne bouge pas.
« Ecarte tes pieds… » Elle écarte les pieds, l’un de l’autre timidement..
« Encore… »
Elle les écarte largement. Ses jambes tendues font saillir les muscles internes de l’aine. Il les frôle du bout du doigt et constate qu’elle ne pourra pas offrir une meilleure ouverture.
IL se penche derrière elle. Elle sent ses deux mains envelopper ses fesses, puis plonger les doigts dans la chair pour les séparer brusquement. IL la garde ainsi béante de longues secondes.
Elle se mord les lèvres. Elle est submergée de honte en imaginant le spectacle qu’elle offre. Son sexe ouvert sur ses petites lèvres écarlates. Et plus haut, la petite étoile plissée de son anus. Elle déteste l’idée qu’il puisse la toucher là.
« Tu dégages une odeur merveilleuse… »
Il relâche ses fesses, et lui caressant doucement le dos, murmure :
« Tu t’es servi de tes mains pour me repousser tout à l’heure. Je vais donc te punir. Tu m’obliges à bouleverser mon programme. Je devais normalement te donner 5 coups de cravache après m’être occupé de tes orifices, tu vas en recevoir 10… Tout de suite. Après tu seras sans doute moins remuante pour que je puisse y revenir… »
Elle entend la cravache fendre l’air et se crispe… mais rien… il a fendu le vide.

Deux heures trente qu’elle est entre ses mains.

Sa main gantée se pose un instant sur sa fesse gauche. Il la caresse doucement puis retire sa main.
Dans l’instant qui suit, Jade ressent une vive brûlure à l’endroit ou était la main.
Le claquement est venu après à ses oreilles. Elle se surprend à attacher de l’importance à ce détail.
La main se pose à présent sur la fesse droite, toujours aussi douce et apaisante. Elle ferme les yeux sous son bandeau et se crispe, attendant la douleur qui va venir à cet endroit là. La douleur vient, mais juste sous le pli de la fesse, suivie du claquement sec. Elle cherche sa respiration et n’a pas le temps d’inspirer, un troisième coup vient frapper le travers de ses reins. Elle ondule d’un pied sur l’autre, secoue la tête de gauche à droite. Aucun son ne franchit la barrière de ses lèvres, alors qu’elle voudrait hurler. Un quatrième et un cinquième coup marquent en croix la rondeur des fesses. Elle tremble sur ses pieds et s’affaisse légèrement, en pliant les genoux. Elle commence enfin à sangloter, aspirant l’air qui se refusait à elle, en longues inspirations sonores. Il va s’arrêter, la prendre dans ses bras, la calmer, comme il l’a toujours fait depuis… depuis trois heures seulement.
Il passe sa main sous son ventre et la remet en position, sans un mot. Puis, il frappe à nouveau, du bas des reins au haut des cuisses, méthodiquement et en cadence. Trois nouveaux coups. On dirait qu’il attache une importance particulière au dessin que forme peu à peu, son œuvre cinglante.
Mais il ne la console pas. Sa main vient la saisir à la nuque, puisqu’elle se dérobe et qu’elle ne reste pas dans l’axe.
Se doigts glissent à la racine de ses cheveux et les saisissent en les torsadant. Sa prise est si forte qu’elle en sent le tiraillement jusqu’à son front et sur ses tempes. Elle le laisse tirer sa tête en arrière, alors qu’il affermit encore sa prise.
Jade sent tout son cuir chevelu se tendre. Ils restent un moment comme ça, immobiles.
Jade se rappelle d’une scène d’un western, ou un indien scalpait une femme. Elle est dans la même position. Mais, il ne va pas la scalper. Elle réussit même à en sourire, un instant. Un court instant, car les deux derniers coups tombent sur le haut des fesses, en croix. Elle sent ses genoux se dérober sous elle et elle glisse à genoux contre la malle. L’air lui manque, elle suffoque.
Elle a mal. « Pourquoi ? Pourquoi lui faire mal ? C’est absurde… de la douceur… s’il vous plaît, de la douceur… »
Il fait glisser ses doigts entre ses cuisses et elle le sent en elle. Un doit puis deux, qui tournent en vrille, avant de ressortir dans un bruit de succion, puis il recommence, allant toujours plus loin en elle. Il la pousse contre la malle qui commence à glisser sur le sol, sous la poussée. Son autre main appuie sur le haut des lèvres et fait coulisser le capuchon du clitoris. Il le pince entre deux doigts, variant sans cesse la pression.
Il retire un instant ses doigts de son ventre et les fait coulisser entre ses fesses, avant de replonger dans son ventre, sans difficulté. Comme s’il avait modelé le délicat orifice à sa convenance. Son pouce, lui remonte entre ses fesses et vient appuyer contre l’anneau de ses reins. Jade ne se refuse pas. Elle ne sait plus se refuser, elle ne sait plus si elle veut, si elle ne veut pas. Les sensations qui montent de son ventre ont pris le pouvoir. D’une poussée à peine appuyée, le pouce a franchi la barrière et s’enfonce doucement au plus profond de son corps. Il masse maintenant la membrane interne du périnée, entre son pouce fiché dans ses reins, et ses autres doigts, engagés dans son vagin.
Jade tremble de tout son corps sous l’effet de cette pince infernale.
Elle sent une force incroyable naître dans son ventre. Une vague qui vient de loin et qui déferle. Elle se cabre, tandis que les mains, sur elle et en elle continuent leur ballet. Elle jouit. Aucun cri ne sort de sa bouche béante. Des étoiles, des éclairs passent devant son visage. Des soubresauts l’agitent longtemps encore. Il reste immobile, ses doigts toujours en elle.
Il attend qu’elle redescende.
Elle soupire enfin, son corps est apaisé. Il retire lentement ses doigts de son ventre et de ses reins.
Il les présente à ses lèvres, les force à s’ouvrir et les fait coulisser dans sa bouche, contre sa langue et son palais, doucement.
Les doigts trempés et le goût qui envahit sa bouche apporte une réponse péremptoire à toutes les questions qu’elle se posait tout à l’heure. Jamais elle n’a été trempée et ouverte à ce point, même dans les étreintes les plus tendres et les plus amoureuses qu’elle ait pu connaître.
Il l’aide doucement à se redresser, la prenant doucement par les épaules. Il lui retire les menottes en lui massant doucement les poignets. Il lui caresse les épaules, le cou puis la joue. Il retire lentement le bandeau de ses yeux. Elle cligne des yeux à la lumière et la première chose qu’elle distingue, c’est un franc sourire sur son visage. Jade lui rend comme elle peut, les yeux rougis et gonflés.
Il va s’asseoir dans un profond fauteuil, et la regarde. Elle est là, débout, le regard dans le vide. Elle a du mal a fixer son attention sur les objets ou les formes. Elle met un temps à réagir quand il lui dit doucement :
« Approche… »
Elle avance lentement, d’un pas hésitant, jusqu’au fauteuil. Il lui prend la main, et l’attire entre ses genoux. Guidant sa main vers le bas, elle s’agenouille devant lui.
Il lui caresse les cheveux et la fait basculer en avant contre son ventre. Elle sent contre sa joue battre la preuve que, malgré son calme et sa distance, il n’est pas resté insensible à l’intensité de la séance.
Il glisse une main sous elle, jusqu’à son ventre, toujours palpitant et effleure les lèvres palpitantes, en murmurant :
« Un… »
Ses doigts progressent entre ses fesses, jusqu’à son anus :
« Deux… »
Jade presse sa tête contre le ventre de l’inconnu. Sous le tissu du pantalon, elle sent le sexe de l’homme palpiter sous sa joue.
Il remonte le long de son flanc et Jade entend, au dessus de sa tête le claquement sec des gants qu’il retire.
Pour la première fois, elle sent la peau de sa main contre sa joue.
Elle prend un doigt dans sa main et le regarde longuement, encore étourdie par les sensations que ces phalanges lui ont procurées. Il la laisse découvrir ce doigt. Le plier, faire jouer les articulations, comme le ferait un tout petit enfant.
Il se dégage enfin des doigts de Jade. Il lui fait relever le menton d’un doigt et, les yeux plongés dans les siens, fait glisser son index contre sa bouche, frôlant ses lèvres, s’insinuant doucement entre elles, jouant avec elles avec la pulpe du doigt.
Dans un sourire, il murmure :
« Trois… »
Jade fronce les sourcils, tandis qu’il baisse d’un geste la fermeture éclair de son pantalon.
Après son ventre et ses reins assujettis à ses doigts, il veut sa bouche et sa gorge pour prix de sa dextérité.
Il se rejette en arrière dans le fauteuil et fixe le plafond, les mains posées sur les accoudoirs.
Jade hésite, son regard va du pantalon ouvert à son visage, mais il a fermé les yeux.
« Tu as été parfaite. Tu peux te servir de tes mains, cette fois… »
Cette scène d’une intensité rare est cependant trop banale pour être décrite ici. Elle est bien trop intime et ne dépend pas du savoir faire du dominant.
C’est presque à regret qu’il s’épanche enfin dans la bouche de Jade. Ses gestes sont devenus moins assurés.
Il se rajuste et se redresse. Il essuie maladroitement de ses doigts le contour des lèvres de la jeune femme.
Il aide Jade à se relever. Il la voit grimacer et porter une main sur ses reins.
Préoccupé, il la conduit vers la table et, la rassurant du regard, lui demande de se courber, ajoutant dans un souffle :
« C’est juste pour voir si tu n’es pas blessée… »
Il passe ses mains nues sur les boursouflures laissées par la cravache, suivant le tracé qui va du rose soutenu au violet par endroit. Ces dernières zones font visiblement souffrir Jade.
« Tu as été si envoûtante, que je me suis laissé aller… tu me pardonneras, j’espère… »
Jade ne bouge pas, toujours courbée sur la table. Il ne voit pas ses yeux brillants.
« Mets-toi de la crème hydrante et antiseptique pendant quelques jours… C’est tout… »
Il remet sa veste et aide Jade à se redresser face à lui.
Il la fixe en silence. Elle soutient son regard, mais il sait que ce regard va bien plus loin, bien au-delà de lui.
Il va rejoindre ses démons hurlants, ses interrogations. Il sait qu’elle ne dormira pas cette nuit, ou qu’un sommeil de plomb, sans rêves, la prendra, à bout de force.
Il l’embrasse doucement sur la joue, serre la main du maître de Jade et tourne les talons. Elle voudrait hurler tandis qu’il referme la porte. Mais elle se contente de sentir ses larmes couler sur ses joues.
Post coitum omne a****l triste est…

L’après immédiat, dans ces relations là, est rarement le meilleur moment… Jusqu’à ce que l’envie de revivre l’intensité de cette jouissance redevienne plus forte que tout le reste…
Il est parti. Ils se connaissaient depuis à peine cinq heures.
« Le bonheur, c’est quand on monte l’escalier… »

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