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Sexothérapie II

Sexothérapie II



Sexothérapie II

Mes frissons sans et avec Romain avaient redonné des ailes à ma libido.
La rencontre avec mon acheteur de scooter, puis celle avec sa femme, ont contribué à rouvrir un espace-temps dans mon moral…

Si Sandra est devenue mon amie, après que son mari ait goûté à mes charmes, j’ai su que cette superbe jeune femme de quelques années ma cadette, avait mis le feu à mes rêves, comme d’autres dans mon temps avec Paul, mon ex…

Nos amis devenus, je pensais à eux pour une soirée avec Doris et Max, ce couple référent dans le monde libertin de ma petite ville…

Sandra et moi devions nous revoir, j’avais envie de la retrouver seule, dans un autre contexte, et de découvrir sa personnalité, ses passions, tout ce dont nous pourrions avoir en commun.
Si pour le sexe, j’avais mon idée, il me restait des ombres, qu’Alice en son temps avait gommées, ou Laurence, ma première amie avec laquelle j’avais vécu quelques mois…

Le lundi matin, elle m’appela, encore sur son nuage de la veille.
– Allo, Marika ? Tu vas bien ? Pas trop dans les vapes ce matin ?
– Non, je me suis bien reposée. Et toi ?
– Un sommeil d’ange… Sid avait aussi besoin de récupérer. Tu étais seule cette nuit ?
– Oui, il était avec sa femme… Paraît-il, un peu souffrante… Je ne me fais pas d’illusions, je sais qu’il a du mal à la quitter et qu’elle s’est émancipée habitant chez nos amis libertins. Enfin, j’ai choisi et cela me convient. Alors on se voit ?
– Oui, j’en ai envie. Passer quelques heures avec toi me plairait, t’apprendre, te ressentir, savoir tout de toi…
– Beau programme que je partage et te renvoie…
– Demain jeudi, on pourrait déjeuner en ville ?
– Ça me va, demain midi à la Brasserie des Arts ?
– Parfait, c’est central. Tu veux que je passe te prendre ?
– Oh, si tu veux, Sid n’est pas là, tu viens quand tu veux…

Une robe de printemps toute fleurie, un gilet noir, des escarpins à talons plats, je suis prête.
Il est 11H00 lorsque je me gare devant chez eux. Coup de sonnette, clic et j’entre le pas assuré. Elle vient vers moi, on se bise, elle m’invite à monter et m’installe dans le salon que je connais intimement…

Nous bavardons de choses et d’autres, je lui parle de Romain et de ses absences répétées, soi-disant pour sa femme, enfin son ex, à moins que… Je me fiche de ce qu’il fait sans moi, je vis ma vie sans lui quand il est loin.
J’ai appelé Doris ce matin, elle n’a rien prévu avant quelques temps, mais je peux passer quand je veux, Max lui répète sans cesse…
Je parle d’eux à Sandra, leur vie, leurs amis…
– Tu sais, Doris est très ouverte, elle aime sa liberté, Max aime les femmes, La Femme… Il les honore, les vénère, les saute… Elle accepte, c’est leur deal. Elle participe souvent à leurs intronisations, parade sexuelle autour d’une nouvelle venue, qu’il improvise dans leur grande maison, isolée des autres et Doris vient clôturer la cérémonie en venant « boire » la nouvelle venue… celle-ci a droit à se joindre à eux quand elle le désire, la maison est ouverte, d’autres amis passent à leur gré, faisant de leur logis, une auberge espagnole du sexe…
Elle me bade tandis que je lui décris mes amis…
– C’est fou et tu les pratiques depuis longtemps ?
– Quelques moi, deux soirées magiques avec des amis très avenants. On se sent bien, aimée, et on participe à leurs jeux sans ambiguïté et sans retenue, crois-moi…
– On peut y aller ?
– Il faut prévoir en soirée, qu’elle puisse inviter en conséquence…
– Ah, des hommes…
– Les deux. On choisit, on prend, on jette, on continue…
– Oh… Tu as des mots…
– Ben, une fois qu’il est vide, tu veux en faire quoi ?….

Nous rions beaucoup elle se prépare, comme moi, robe simple, veste citron, chaussures jaunes, sac rouge…

La brasserie est pleine et nous montons à l’étage, avec les habitués.
Située en plein centre, elle attire les âmes seules et affamées pour des prix planchers.
Plat du jour à 12 euros avec dessert et café, rien à redire…
Nous buvons un peu, discutons beaucoup, de nous, de nos compagnons, de nos vies, je lui révèle quelques épisodes de ma vie antérieure, lorsque par dépit, j’errais en discothèque, promenant mes 50 ans parmi les jeunes coqs…
Deux commerciaux, face à nous, croisent notre regard à l’occasion… Déçus…

Notre entrons dans leur jeu, puisque notre couple attire leurs regards, quand je prends sa main sur la table en lui parlant, test que je fais souvent…
Rires sous cape, regards pleins de sous-entendus, nous prenant pour des gouines sans doute…
Mais notre jeu s’enrichit après le café, nous sommes seules dans notre travée, j’en profite pour glisser mon pied entre les cuisses de Sandra…
Cela éveille leur attention…
Sandra semble apprécier en fermant les yeux, pour profiter de cette caresse discrète…

Le tableau commence à leur faire de l’effet, elle me rend la même caresse.
J’écarte largement les jambes en remontant la robe… Je soupire fort, cherche la main de mon amie sur la table… Mon bassin ondule… Je caresse sa main, tendrement… Je reprends ma position, remet mes chaussures, puis nous discutons comme si nous voulions partir, pour sans doute aller plus loin…
Je regarde aux alentours, me lève et me dirige vers les toilettes, elle me rejoint une minute plus tard.

Nous attendons dans le WC des femmes, les lavabos étant communs, elle en profite pour me donner un vrai baiser non virtuel…
Lorsque j’entends la porte s’ouvrir, je râle un cri sourd, une longue plainte féminine…
Silence…
Je m’agite en tapotant le mur, la cloison, la porte qui résonne un peu mieux… Ajoute un gémissement étouffé… Sandra est prête d’éclater de rie… Je lui rends son baiser…
Nous recommençons, plainte discrète, chuintements, puis coups sur la porte et la cloison…
On attend en se tenant de rire… Soudain, on tape à la porte…
– Oui ? WC occupé…
– On peut vous aider ?
– A quoi, à faire pipi ?
– Vous êtes deux femmes ensemble dans un petit réduit…
– Mon amie est handicapée, je dois l’assister, vous comprenez ?…
– Oh, excusez-nous… On ne pouvait pas se douter… Elle a l’air si en forme…
– Merci jeune homme, on aurait pu être en difficulté, c’est vrai…
– On pensait que vous étiez intimes toutes les deux, et vouliez un peu plus d’intimité…
– Ah ? Je vois, un flirt coquin entre femmes dans les toilettes d’un restaurant…
– C’est cela, oui… On avait surpris quelques échanges entre vous qui nous laissaient à penser…
– Et vous vouliez nous regarder, nous espionner ?
– Non, mais participer…
– Oh, je suis charmée que vous nous trouviez à votre goût…
– On ne le serait à moins, vous êtes ravissantes toutes les deux…
– C’est gentil jeune homme. Vous mériteriez une récompense…
– Ah !…
– L’endroit est très étroit pour 4… Il y a encore du monde à l’étage ?
– Euh… Non. Mais nous n’avons pas réglé le repas…
– Nous non plus…
– On va faire un effort, juste pour vous remercier… Je vais ouvrir, on est serrées l’une contre l’autre, on vous laisse juste la place pour entrer…

J’ouvre la porte doucement, m’efface, le premier entre, puis son copain…
– Vous êtes coquines non ?…
– Coquines ?… Notre attitude à table vous a émoustillés ?
– Oui, fortement…
– Alors on n’a pas trop de temps pour nous faire pardonner notre jeu…

Son baiser est tendre, direct et surtout très excitant. Sandra embrasse le sien à pleine bouche… Les choses vont très vite, je vois un sexe sortir, Sandra se baisse et sa tête dodeline en cadence…
Je n’ai plus de place, nous sommes collés face à face, sa main glisse entre mes cuisses, tâte, écarte l’élastique et commence à tourner… Je fonds de désir en quelques secondes….
Sandra augmente son rythme, le jeune homme devient rouge, elle aussi s’offre aux caresses…
Il écarte mon décolleté, atteint mes seins qu’il dégage de leur soutien, et embouche les tétons qui lui obéissent…
Il est en train de me faire jouir, il tient son sexe dressé, il le dirige, me soulève, me pénètre et me prend d’un coup sec… Je gémis, plaquée contre le mur, cuisses écartées au maximum, il arrive à bouger encore et encore, à me faire jouir et je sens qu’il va pouvoir exploser en moi…
Mes seins sautillent…
Son ami s’est assis sur l’abattant des WC. Sandra, à califourchon face à lui se pénètre de son sexe. Ils s’embrassent avec fougue, les bras autour de son cou, elle commence à jouir…
C’est une cavalcade sauvage qui commence entre eux, tandis que le sexe de mon partenaire me défonce, et qu’il m’a soulevée pour mieux me posséder… Je pose une cuisse sur le WC, il entre au maximum, en me pilonnant, je jouis encore…
Sandra ondule son bassin, monte et baisse en cadence, en soupirant fortement, en sentant sa jouissance arriver… Elle accompagne son partenaire jusqu’au bout, rugissant son plaisir, il se délivre en elle en râlant aussi comme un lion assouvi…
Elle reste ébahie, sonnée, accrochée à lui devant l’intensité de leurs échanges.
– C’était divin…

Il me donne les derniers coups de reins qui me procurent un orgasme, me plaquent contre la cloison, je deviens aveugle quelques secondes, prise de convulsions, l’embrassant violemment, le tenant par le cou, tandis qu’il grossit encore et explose en moi sans ménagement en soulevant mes fesses en se délivrant à son tour…
La lumière s’est éteinte depuis quelques minutes, nous rions sous cape…
On se rajuste, se refait une beauté, et nous sortons du réduit complice…
– Nous étions sur la terrasse, je connais, j’y ai déjeuné l’an passé, attendez….
Il revient quelques secondes, plus tard.
– Oui, c’est ouvert… On vous offre le repas, vous faites quoi après ?
Nous descendons, ils payent à la réception, la fille n’a pas d’état d’âme…
Nous sortons, un peu sonnés de voir du monde…
– Rien de prévu et vous ?
– Nous sommes censés travailler…
– Nous, non…
– On aimerait rester, j’ai… Je suis encore sous le charme…
– Moi, je donnerai mon âme pour ne pas vous quitter tout de suite…
– Nous sommes d’accord…
– Je téléphone…

Il s’éloigne, puis revient.
– C’est réglé, nous avons l’après-midi, j’ai dit qu’on avait un souci de transport… Il est déjà presque 15H00… On vous offre un café ?
– Je peux vous le faire chez moi…
– Cela ne vous dérange pas ?
– Pas du tout, le temps de monter dans les hauteurs du bourg, cinq minutes ; vous nous suivez ?

Je donne un coup de fil à Romain, lui dis que je suis occupée et que je reçois des clientes.
Il n’avait pas pensé à venir, que ce soir après 20H00. C’est parfait alors, elles seront parties…

Vingt minutes plus tard, après un expresso, nous sommes dans ma chambre, nus tous les quatre.
Sandra qui a pris le mien dans ses bras et après quelques baisers, est déjà écartelée au bord du lit, la tête de Joël dodelinant entre ses cuisses…
Marc s’avance vers moi, nos bouches se fondent, nos lèvres s’ouvrent, le baiser est long, torride… Sa main parcourt mes seins, tâte, soupèse, caresse, palpe, titille…
– Tu es belle et désirable…
– Tu es jeune et beau…
– Tu aimes quand même ?
– Tu es un bonbon, aux parfums acidulés, au goût d’élixir, que ‘on aime sucer lentement…
L’image est osée, mais bien dite…

Sandra commence ses vocalises…

Il caresse mon ventre, mon pubis, descend encore, glisse entre mes cuisses… Ses doigts me masturbent, mon clitoris sort de son sommeil, grossit… J’empoigne son sexe, le cajole, l’excite, je l’assois sur le lit, le pousse en arrière en souriant, contre la tête de Sandra, ma bouche gobe la tige dressée… Je mouille fortement car il malaxe de nouveau mes seins et titille mes tétons…. N’y tenant plus, je l’enjambe et lui offre mon intimité, en savourant sa chose…

Notre union est totale et très douce, embrassée de partout, câlinée, masturbée longuement avec tendresse et dextérité, lubrifiée, préparée, pénétrée dans chaque orifice, il me conduit à l’insoutenable, attisant mon feu intérieur, tandis que je savoure ce pieu dont il est doté, et que je n’avais pas pu voir, Sandra étant assise dessus…
Je comprends le plaisir et les râles de mon amie…

A bout de patience, prête à le supplier, je me couche sur le dos et lui ouvre mes cuisses…

Je l’attire sur moi, lui ouvre mes bras, l’embrasse, en rivant mon bassin au sien. Ecartelée, je sens son dard progresser vers mon antre, je soupire, il va me prendre… Je monte mes cuisses pour m’offrir à lui sans complexe, dès que je le sens en position…
Son sexe pénètre lentement, ouvre mon intimité, glisse délicatement, me fait gémir de plaisir lorsqu’il entre complétement d’un dernier coup de reins…

Je suis rivée à lui, épinglée comme un papillon sur mon lit… Ma chatte déborde de désir, il bouge, glisse, me quitte, puis revient, puissant, enivrant, excitant, épousant mon vagin, le dilatant, poussant encore, pour une possession complète, merveilleuse de partage, de sensations.
Je jouis de son sexe, lui dis des mots sans suite, demande plus, me soulève vers lui, mais je suis terrassée, incapable de bouger, et l’orgasme qui m’emporte vers mon nuage est délicieux, aux couleurs pastel, un monde qui tangue et je crie cet orgasme, lorsqu’il me prend encore, et encore, des dizaines de coïts profonds…

Il me défonce à en griffer mes draps, me délire à perdre pied, me retourne, me reprend et je jouis de nouveau… Autre position, autre délice…
Il me fait chanter de plaisir, crier encore, demander grâce dans un chant d’amour…

Sandra s’est penchée sur moi, ses baisers m’accompagnent, elle aussi est pilonnée en levrette par son amant, elle partage avec moi la même caresse et le même plaisir, d’un sexe qui nous éreinte, qui fait de nous un objet sexuel consentant… Nos voix se confondent, nos bouches se joignent et nos baisers intenses les rendent fous d’excitation…

Alors ils nous échangent…

Autre sexe, autre délire, chacune est fouillée, dans sa plus tendre intimité, caressée avec passion, partout… Je sens alors sa bite pénétrer lentement, petit à petit, puis m’emporter dans le même plaisir que Sandra qui s’accroche à ma main, et nous devenons poupées de chiffons sodomisées sous les coups de reins puissants, qui nous vident de notre énergie, nous prodiguent un des plus intenses orgasmes jamais ressenti, démantibulées et désagrégées, les yeux défaits au centre du lit, en pleurs de plaisir, de délire, devant tant d’intensité…

Je tombe immédiatement de fatigue et m’endors…

Lorsque je me réveille, Sandra est contre moi, une couverture nous recouvre, des coulures de rimmel sur ses joues lui donnent un air étrange, un air de clown triste, les cheveux en bataille, les mèches éparpillées, collées par la sueur…
Elle rêve en bougeant les paupières, pousse des soupirs…
Je me glisse hors du lit avec précaution. La pièce est vidée de leurs affaires, au salon une feuille de papiers :
« Merci pour ces merveilleux moments, mais nous sommes obligés de rejoindre notre bureau.
Voici nos cordonnées, nous aimerions vous revoir. Nous avons découvert un monde de douceur et de partage avec vous deux. Trop rapidement envolés, pris par le temps, appelez-nous, nous avons besoin de vous pour revivre, et avons emporté un merveilleux cadeau en souvenir… »

Un cadeau ?
Rien ne semble manquer à première vue… Je bois du jus de fruit, je vois la clé de la maison, ils ont ouvert le portail que j’avais fermé à clé pour être tranquille…
Je passe un peignoir, dehors tout est calme… Il fait toujours beau, il est 18H00…

Je passe dans la salle de bains, entame une toilette complète sous la douche. Tout va bien, juste endolorie aux endroits intimes, mais sans dégâts…
Le maquillage a souffert, je me démaquille complétement et passe en mode nuit…
Je suis parfaite lorsque je ressors…
Apaisée, mon visage est serein, ma peau brille légèrement sur mes seins libres et mes intimes chairs qui ont souffert d’intrusions diverses et de performances d’exception retrouvent avec la fraîcheur de mes crèmes une sensation normale…
Sandra rêve toujours, elle parle, soupire…
Je la laisse encore un peu, m’assied dans le canapé du salon…
Quelle journée…
J’ai eu fait des rencontres qui se sont terminées au lit ou du moins par une baise géniale…
Mais comme ça, jamais… Au restaurant, dans les toilettes pour dame, après les avoir chauffés…
Puis ici, un feu d’artifice de sexe à 4…
Ils ont quoi ? La trentaine, un peu plus ? Quarante pour le plus âgé ?…
Même chez mes amies, ou chez Doris et Max, je n’ai pas été prise debout dans les chiottes, Sandra plantée sur un sexe énorme et qui jouissait en sautillant…

Ils nous ont poussées dans nos derniers retranchements, mais avec respect, avec tendresse parfois, pour une prestation sexuelle de folie, hors norme.
C’est assez rare de rencontrer deux oiseaux de cette trempe, et beaux en plus, ce qui rajoute à cette rencontre…

Oui, je serais disposée à les revoir si Sandra est d’accord. Elle qui cherchait à se divertir en ville…

– Coucou, ça va ?
– Euh… Je ne sais pas… Oh… Quelle partie !…
– Tu as apprécié ?
– Oh, oui… J’ai joui pour l’année… Ils sont partis ?
– Oui, rentrés au bureau, ils ont laissé ce mot…
– Ah !… Oui… Gentil… Ils sont choux non ?
– Même plus…
– Tu veux les revoir avec moi ?
– Pourquoi pas ? Tu as apprécié, ils sont sincères, performants, de ce côté pas de lézard…
– Pour l’instant on ne demande rien d’autre… On n’était pas sorties pour faire les musées… Et de quel côté tu parles ?…
– Oh !… Et tu as raison !… Et toi ? Tu as aimé ?
– Oui… C’est rare deux mecs aussi performants sur notre route coquine… Chacune a pu profiter à fond. Je me suis éclatée, vraiment… Ils m’ont explosé la chatte et le cul, ils se sont vidés dans tous les trous, je suis sur les jantes, une vrai salope…
– Leur jeunesse fait la différence je crois. Romain ou Sid sont déjà dépassés en termes de performance… Ils étaient si virils comme drogués…
– Pas impossible, ils ont eu le temps dans leur voiture…
– Viagra ?
– Pourquoi pas ? Ginseng, bois bandé antillais… Y en a !…
– En tous cas je suis sur les rotules, je serais bien restée avec toi… Mais je dois rentrer, Sid doit rentrer ce soir. Tu viendrais dîner ?
– Chez vous ? Encore ?
– Non… J’aimerais passer une nuit avec toi… Juste entre femmes…
– C’est vrai qu’on a été souvent allongées toutes les deux, mais sans dormir et pas seules !…
– Oui… Juste quelques bisous…
– Et Sid ?
– Peuh !… Après tout ça… Un bonus avant moi ?

Elle me sourit, se lève, passe à la salle de bains, porte ouverte pour discuter, puis elle vient récupérer sa robe dans la chambre et se rhabille…
– Tu n’as pas de culotte ?
– Heu… Si… J’avais… Oubliée aux toilettes ?
– Mon dieu ! Moi non plus ! J’en n’avais pas remis, mais elle n’est pas là. Je la rejoints toujours quand je me déshabille et me souviens qu’elle était dans ma robe, avec mon soutif qui est là…
– Les coquins, ils ont emporté des trophées !… Voilà ‘le cadeau’ dont ils parlent…
– Je veux la récupérer, téléphonons…
– Demain, oui, c’est tard, 19H et on ne sait même pas s’ils sont mariés, où ils habitent, juste leur prénom…
– Et alors, tant, ils boivent un coup en riant de leurs deux cougars…

Je m’y colle…
– Allo ?
– Oui, bonsoir, c’est vos copines, les propriétaires de vos trophées…
– Ah ? Oui… Pas trop fâchées ?
– Du tout, juste tristes de voir notre après-midi stoppée par abandon…
– Vous êtes infatigables !
– Vous êtes endurants…
– Nous aimons les belles choses, les gens sains, et apprécions les plaisirs du sexe entre adultes équilibrés, attentionnés, respectueux…
– Nous aimons tout cela aussi, c’est notre loi… Mais vous savez ? C’est la première fois que nous avons une aventure de ce type et ensemble… Nous sommes sérieux… Ensorcelés nous avons étés ?
– Non, c’est vous qui… Enfin, vous êtes mariés ? Acoquinés ?
– Oui, hélas, mon ami face à moi à franchi une étape, fiancé je crois, mais sans laisse encore. Moi, j’ai cassé la mienne il y a quelques mois et ai pris un alias, juste pour le moral… Je n’aime pas dormir seul !…
– Vous êtes de quelle ville ?
– Béziers, et environs…
– On peut se revoir ?
– Soir ? Nuit entière ? Cinq à sept ?
– Pas de week-end au château ?
– Ah, pas de chevaux… Pour emporter nos princesses…
– Gentil… Après-midi, journée entière en semaine, RTT ?
– Une journée bateau ? Départ 10H00, retour 19H00 dernier délai ?
– Le vôtre ?
– Oui, mais à Sète…
– Pas de souci. Quel jour vous arrange ?
– Mercredi, le prochain, RTT… Tous les deux…
– Bon, 10H00 au port devant la capitainerie ?
– OK, oui, parfait. On prépare à manger ? Juste sandwiches et bières, vin, salade ?
– Merveilleux.
– On s’appelle la veille ?
– D’accord, à mercredi prochain…

Elle part en souriant, rêveuse, le pas léger…

Le lendemain, Romain vient dîner avec moi, puis nous sortons à pied pour une balade digestive. Nous descendons vers le port, la plage, puis continuons sur le sentier du bord de mer. Le temps est superbe, quelques personnes prennent le soleil…
– Tu as fait quoi hier, tu ne m’as rien dit ?
– Oh, rendez-vous avec une nouvelle voisine qui a entendu parler de mes réunions et voulait reprendre la vente avec mes contacts. Je n’ai pas dit oui, ni non… On va faire un test le mois prochain, on a le choix entre de la vaisselle, des sous-vêtements, des magazines, avec mes anciens contacts pour tester. Ensuite je lui céderai mon carnet d’adresses….
– Bien, tu vas revoir tes anciennes amies ?
– Sans doute. Tu penses à Camille ?
– Oui, entre autres…
– Tu en vois d’autres ? Chez Doris ?
– Alice a mis le feu depuis qu’elle y va le soir… cela s’est répandu dans le groupe, alors il y a du monde…
– C’est pour cela que tu ne viens pas tous les soirs ?
– Oui, mais juste pour Alice. Elle n’a plus que moi, et j’ai peur qu’elle pête un plomb.
– Oh !… Je ne l’ai pas revue depuis, hou !… Mais tu ne fais que regarder ?
– Non, c’est vrai, mais au départ, je reste avec elle… Et toi tu vois quelqu’un à part moi ?
– Ah, non, juste Sandra qui aime ma compagnie. On fait les boutiques, on va au resto, elle adore la ville, salons de thé, on ira au théâtre un soir…
– Sans Sid ?
– Oui, Sid travaille à plein temps en ce moment, il dirige une jardinerie.
– Ah, il est vert…
– Oh, moqueur, il est gentil et beau… Je l’ai apprécié tu sais ?
– Sans aucun doute, et moi j’ai adoré sa femme, tu vois…
– Ce soleil…
– Oui, il fait bon, on s’allongerait bien dans les dunes comme avant…
– On peut essayer…

L’air est plus doux dès que l’on s’enfonce dans la zone des dunes, avec la végétation…
Il est difficile de marcher et j’ôte mes chaussures… On arrive vers l’embouchure d’un petit fleuve. Il a des oiseaux. Je m’arrête et m’assieds sur une partie sans trop de sable…
Romain vient contre moi, nous regardons la mer, les oiseaux, il fait bon…
Il me prend dans ses bras et m’embrasse, puis m’allonge et vient me caresser dévoilant mes seins qu’il se met à lécher, mordiller, pinçoter…
Je ris, nous échangeons des baisers, ma main s’aventure sans son entre-jambe… La bosse est bien réelle…
– On ne va pas faire l’amour ici ?
– Non, juste un flirt comme quand nous étions jeunes…
Il passe une cuisse sur moi, je sens son sexe contre ma cuisse…
Son baiser devient miel, sa langue me fait beaucoup d’effet, douce, câline, joueuse…

J’ai ouvert sa chemise au même titre qu’il m’a dépoitraillée… Il continue à glisser mon zip, sa langue est délice, mes tétons deviennent sensibles et il sait que faire avec… Je ne peux que soupirer de plus en plus fort, en sentant ma liqueur s’échapper…
Je l’ai mis torse nu, il est monté sur moi… Il me recouvre avec son mètre quatre-vingt-cinq…
Nos lèvres sont soudées, je sens mes cuisses s’ouvrir, sa main venir…
Je fonds de désir…
– Non, attends, on va nous voir… Oh !…
Sa main est passée sous la culotte et ses doigts viennent faire le reste…
Je gémis dans son cou, pleure, chuinte…
– Attends, pas ici… Rom… Aïe…
Son doigt m’a pénétrée, et glisse avec délice, je ne peux que m’ouvrir lentement à ses assauts…
Mes bras autour de ses épaules, je sens son sexe libre, contre ma culotte… Il tire, défait, revient, bouge… Le sexe est aux portes…
– Oh !…. Oui !….
Je m’écarte encore un peu, il me prend d’un coup de rein, je gémis de nouveau, il me possède et commence son va-et-vient… Je sens ma jouissance arriver, je feule, griffe ses épaules, il me prend vraiment, pour venir en moi, il augmente son rythme, je bouge mon bassin venant vers lui, le ressentant pleinement, jusqu’à l’orgasme…
Je délire de jouissance, il est bon, doux, tendre, et me porte aux nues sur ma plage, bercée de sa tendresse et de son amour…

Je sens son sperme couler, tremper ma culotte, ma robe. Je vais être dans un état !…
Je remets mes seins en place dans leurs bonnets, ferme mon décolleté… Il est toujours planté dans mon vagin, je serre mes muscles, il grogne, jouit encore un peu…
– Arrête, je vais recommencer…
– Tu as pris du viagra ?
– Un peu…
– Pervers ! Salaud ! Venir me sauter dans les dunes !…
– Dis-moi que ça ne t’a pas plu ?
– Non, pas plu… Adoré jouir de ton sexe en moi… Je t’aime… Même si j’aime aussi m’envoyer en l’air, comme tu le fais avec ta femme et nos amis… J’adore me sentir désirée, me faire caresser, être excitée, sentir mon sexe couler de désir, s’ouvrir et implorer, enfin me laisser posséder, me donner, jouir, délivrée, heureuse…

Il me serre contre lui, toujours entre mes cuisses ouvertes largement. Il me replante vertement sa verge revenue, va et vient avec fougue, me fait jouir encore, il me remplit, m’étourdit, je sens sa semence réchauffer mon ventre… Que c’est doux, que c’est bon…

Cette fois, il débande… Epuisée enfin la bête à plaisir…
Je me rajuste, de partout, fait un tour d’horizon, personne ne semble s’intéresser à notre couple d’amoureux transis…
Que c’est bon d’aimer…

Lorsqu’il repart, après dîner, il est 22H00, je me sens seule, triste…
Je regarde mon portable, le réveille, le numéro de Sandra s’affiche, elle m’a appelée…
– Allo ? C’est moi, Marika.
– Oui, oh, non rien de spécial, j’avais envie de te parler, d’entendre ta voix, il n’est pas rentré…
– Oh, ma chérie, tu t’inquiètes ?
– Un peu, c’est mon époux, même s’il me trompe et s’il revient la queue basse, je saurais…
– Tu as pris un peu d’avance…
– Oui… C’est vrai… Bon et toi ?
– Romain était avec moi, on a dîné, puis on a fait une balade à pieds jusqu’à la plage, la grande, dans les dunes, vers l’embouchure aux oiseaux…
– Ah, oui, je vois, c’est charmant, il faisait beau…
– Oui, beau et chaud… Il m’a fait l’amour comme avant, allongés dans le sable, la robe dégrafée, dépoitraillée, il m’a baisée comme un prince…
– Et bien ma reine… Tu t’en paies… Oh, d’en parler… Si tu étais là… Il n’est plus avec toi au fait ?
– Non, il est reparti.
– Il t’a prise dans les dunes comme avant… Tu n’as pas eu peur d’être vue ?
– Oh, tu sais une fois que c’est parti, j’ai bien dit non, mais…
– Coquine… Tu as joui ?
– Oh, oui… Il était gros, bon, doux, un vrai câlin de reine…
– Dis ?
– Oui ?
– Je me le fais…
– Non ?
– Si… Oh !…
– Dis-lui sur un papier que tu l’as attendu et viens me rejoindre…
– Tu veux ?
– Je viens comme je suis alors, je prendrai des trucs chez toi… Ouvre ton portail dans cinq minutes, je ne veux pas qu’on me voie dans cette tenue…

Je raccroche, elle a coupé immédiatement…
Cinq minutes plus tard, les phares éclairent l’allée… Je ferme le portail et le verrouille à distance…
Je l’attends dans mon lit, la maison est calme, la lune éclaire mon lit… Pas un bruit… J’entends un rire étouffé, des frous-frous…
Elle se glisse contre moi, sa bouche s’écrase sur la mienne, je la prends dans mes bras…

Elle est liane, elle a envie de moi, envie de me découvrir, de profiter de mes seins, de mon corps, pour elle seule, sans personne… Elle a le temps, elle me le dit, elle coule de désir… Mon coup de fil l’a émoustillée, mes ébats en pleine nature avec Romain, lui ont fait remonter le temps, vers son adolescence, ses premiers flirts dans les dunes, l’été, alors qu’il n’y avait pas encore la pilule…
C’est là qu’on découvrait l’amour, qu’on le pratiquait pour la première fois, et souvent petit à petit, chaque chose en son temps…
Des mensonges, des frayeurs, des sensations merveilleuses qui repoussaient les limites des risques. Et pas de pilule du lendemain non plus, en cas de doute…
Le SIDA non plus n’existait pas, ou n’avait pas de nom…

Retours de broîte, ou aventures sentimentales en devenir, nous allions souvent dans les dunes s’isoler sans musique, pour parler simplement, après un début de flirt. Les discothèques étaient très souvent implantées en bordure de mer, sur les plages méditerranéennes.
Le sable fin gardait la chaleur rémanente du soleil de la journée, apportait un gage de bien-être, de nid douillet, et de sécurité pour cacher des amours adolescentes ou clandestines…
Enfin, le nombre de corps enlacés, rassurait les plus timides, la nuit cachant défauts, boutons et points noirs…

Que de pucelages perdus ainsi au fil de soirées, puis c’étaient d’autres expériences, d’autres amants d’un soir, jusqu’à se sentir femme, déflorée et libérée, pour des bains de minuit torrides, où le sexe était le prétexte, l’alcool le moteur…

Pas mal d’enfants furent ainsi conçus dans les douceurs de la nuit, avec le plus beau des amants de la plage, mais nous retombions de haut dès le lendemain, car l’oiseau envolé, il nous restait le doute jusqu’au mois fini, et lui une bonne cuite de quelques heures seulement…

Ces dunes furent aussi le théâtre des amours homosexuelles, traditionnellement mal venues en public, jusqu’aux amours plurielles, échangistes, orgies plus ou moins organisées.

On multipliait les partenaires et mélangeaient les sexes pour des orgies mémorables entre étudiants, les premiers trips, qui augmentaient sensations et performances, l’alcool qui permettait de franchir les barrières morales….

Que de souvenirs pour certaines, comme nous, la télé était au second rang, les hôtels inaccessibles financièrement, nos véhicules inexistants ou inconfortables.

La plage et les dunes étaient pour nous le pendant des granges rurales, des forêts épaisses, des chalets isolés, des cimetières ou des églises qui permirent à certaines de fauter en silence…

Ecartelée au milieu du lit, sa langue exploite ma grotte depuis des heures, savourant mon intimité dans ses moindres détails, faisant bourgeonner mon pistil et briller mes grandes lèvres ouvertes et rosées de désir…
Lentement, ses caresses buccales me font délirer, entretiennent cet état second, où je plane en fermant les yeux…
Enfin, je me décide à partager en prenant le dessus à mon tour, la clouant sur le lit, écartelée, offerte, trempée…
Son attente est récompensée dès mes premiers coups de langue chaude et humide, elle commence sa plainte lancinante, puissante parfois, douce aussi, ou frémissante accompagnant chaque étape de sa jouissance, et mes élans…

Elle ondule sous ma bouche, qui distribue des baisers tendresse, baisers coquins et délurés, sur les zones les plus tendres, ou baisers aspirants, dans les parties humides et excitées, ôtant les débordements inopinés et les excès de sucs… Mes doigts accompagnent ma langue lorsqu’elle ouvre sa grotte, pour décupler son plaisir, pénétrer dans sa source parfumée de miel, ornées de quelques poils blondissant, épars, très sensuels.

Mais ma bouche avide ne se contente pas des parties intimes, elle s’envole sur le ventre, sur les seins dont elle vient butiner les tétons, les exciter, les suçoter, elle les serre avec ses mains pour mieux me les offrir, mieux ressentir ces plaisirs buccaux. Je continue à la prendre de mon autre main entretenant son supplice…

Mes doigts survolent sa vulve ouverte, les grandes lèvres rougies, son clitoris dont le gland dressé comme un sexe miniature, excité par mes sucions précédentes, la fait trembler de désir lorsqu’un doigt s’y aventure doucement… Je le glisse entre les petites lèvres, découvre la grotte rosée entrouverte…. Elle pleure, m’implore, grimpe d’un ton…
Mon doigt tourne à la porte d’entrée, le trésor s’écarte, s’ouvre, laissant échapper un peu de liqueur… Il attend mon intrusion libératrice… Sous ses prières, je m’exécute…
Je plonge lentement ma première phalange dans son vagin, puis deux, puis le doigt entier alors qu’elle ne peut retenir des vrombissements délirants, parcourue de spasmes, vociférant ma cruauté… Je ressors mes doigts qui sont immédiatement happés par ses mains qui forcent la mienne à la pénétrer comme un pénis, avec ma main entière…
Elle crie son plaisir, cette attente impossible, ce désir au paroxysme…
Elle jouit d’un orgasme intense qui parcourt tout son corps, la fait trembler, onduler, écarter ses cuisses, son Mont de Vénus excité par mes pressions, elle jouit de nouveau, en transes… Elle m’appelle, je plonge dans ses bras ouverts, nos lèvres se soudent pour un baiser si intense que je coule de plaisir…

Je lui offre mon intimité, on partage un grand moment d’intimité, nos sexes excités, gonflés par les caresses et les attouchements, sont libérés, assouvis, je jouis aussi sous sa langue et ses doigts, je pleure à mon tour, écartelée demandant grâce, elle enfonce sa mains entière, j’explose d’un orgasme profond et libérateur, dans tout mon corps, comme elle, avec mes mots, mes sons…

Nous nous embrassons longuement, tendrement, comme deux amants, pleurant ce plaisir divin de partage et de féminité…. Enlacées, collées, nos bassins soudés, nos cuisses emprisonnées, une étreinte digne d’un roman érotique, nous sombrons dans l’espace, dans la nuit, dans un monde de rêves, partagés, pour nous réveiller assoiffées, heureuses, émerveillées de ces instants extraordinaires d’intensité.

Ce premier volet est un nirvana, un hymne écrit à quatre mains.
Il est encore si intense dans mon esprit que je pleure de chaudes larmes, je viens de connaître un de mes plus profonds orgasmes à 60 ans passés, dans les bras d’une femme…

Fin de cette partie

Marika842010 (Tous droits réservés)

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