Joyeux anniversaire, mon amour
Mon troisième verre de Jack devant la télé, toute seule, plutôt déprimée. Ils m’ont oubliée. C’est mon anniversaire aujourd’hui et pas un coup de fil, rien. J’en suis réduite à regarder « Les Feux de l’Amour » dans mon canapé en mettant une grosse claque à la bouteille. Je n’y suis pas habituée et l’alcool commence à me monter à la tête. Même mes enfants ne m’ont pas appelée, trop occupés pour penser aux 45 ans de leur Maman. Si j’avais bossé, les collègues auraient sûrement eu un petit geste, mais mois d’août oblige, les profs comme moi sont en vacances. Moi, j’espérais que mon mari se libérerait. Je l’ai attendu plusieurs heures au bord de la piscine, en vain. Il n’est même pas venu déjeuner. Du coup, vers treize heures trente, la chaleur devenue intenable, je me suis réfugiée au salon. Mon verre dans la main gauche, je caresse la bouteille de JD du bout des doigts. Dommage… dommage que sa forme ne soit pas adaptée. Ma seule compagnie… j’aurais pu faire plus que la vider. Oh et puis, au diable le verre ! Je bois d’un trait son contenu, le repose sur la table basse et approche le goulot de mes lèvres. Les yeux clos, je glisse ma langue sur sa longueur, imaginant que… une sonnerie ? C’est la porte. ENFIN ! Enfin quelqu’un pense à moi ! J’abandonne la bouteille et le canapé pour aller ouvrir, un peu brumeuse et titubante, à un énorme bouquet de roses rouges qui me balbutie un « Bonjour » d’une voix juvénile. Oups ! J’ai oublié que j’étais en maillot de bain. Derrière le bouquet, un garçon d’une quinzaine d’années, boutonneux et rougissant me tend un paquet et une enveloppe. « Bonne journée Madame »
Je prends ce qu’il m’a apporté.
« Attends une minute »
Je vais lui chercher un billet, le remercie, retourne au salon où je pose la livraison sur la table basse, près de la bouteille et décachette l’enveloppe.
« Bon anniversaire, mon amour. Je te propose un petit jeu : Pomponne-toi, glisse-toi dans mon cadeau et viens me rejoindre au bureau. Je t’aime »
« glisse-toi dans mon cadeau » ??? Je prends le paquet, le tourne un peu dans mes mains et entreprends de le déballer. Du latex noir. Je le déplie… un catsuit. hummmmmm !!!! On dirait qu’il a des idées coquines, mon homme. J’adore !
Vingt-cinq ans de mariage. Il m’a souvent offert des fleurs ou des bijoux mais ce genre de trucs, c’est la première fois. Apparemment, il me connaît bien, assez pour ne pas se tromper de taille : cette tenue me va parfaitement, comme une seconde peau noire, brillante, douce, largement ouverte entre-jambes et qui laisse passer mes seins blancs et lourds. Son seul défaut, c’est qu’elle tient chaud. Pas vraiment appropriée à cette canicule, mais ce n’est pas grave : la piscine n’est pas loin.
Mon mari est artisan. Son bureau se trouve dans une aile plus ou moins indépendante du reste de notre villa. Ses clients peuvent aller et venir sans voir ce qui se passe chez nous et inversement. Par contre, moi, j’y ai accès sans avoir à quitter la maison, ce qui m’arrange plutôt aujourd’hui.
Quelques gouttes de parfum derrière mes oreilles et sur mon pubis épilé, un coup de brosse à mes longs cheveux auburn du rouge écarlate sur mes lèvres et de l’eye-liner noir sur mes yeux, je glisse mes pieds dans mes escarpins noirs aux talons aiguille vertigineux et jette un dernier regard à mon miroir. Oui, je devrais lui plaire. J’ai pris tout mon temps et il doit être impatient.
Le bureau, c’est un de nos coins favoris pour faire l’amour. Enfin, pas en pleine journée, plutôt en début de soirée, quand il se fait languir, souvent, je lui amène un verre pour détourner son attention de son boulot. La dernière fois, il m’a prise sur la table de dessin, au milieu de ses plans de cuisines, une séance très mouvementée qui l’a obligé à recommencer un travail presque terminé et ça l’a fait rire.
J’ai cru entendre des voix en arrivant à la porte, mais non, plus rien. Il devait être au téléphone. Je passe encore quelques secondes à pincer mes tétons pour les durcir puis du majeur, je vérifie que mon anus que j’ai oint d’huile parfumée n’est pas trop dégoulinant. J’aime qu’il me prenne par là mais je ne veux pas que le message soit trop clair non plus. Ça va. Il devrait s’y introduire sans difficulté. À cette idée, je sens déjà une douce chaleur m’envahir. J’ouvre la porte. Il fait sombre dans la pièce. Il a baissé les stores. Le temps que mes yeux s’habituent à la pénombre…
« Tu es magnifique, ma Chérie »
Il est tout près de moi. Il met un masque sur mes yeux.
« aujourd’hui, tu seras aveugle, pour ton plaisir. »
Il prend ma main et m’entraîne en direction de sa table de dessin
« détends toi »
Il me pousse délicatement sur la table pour que je m’y allonge. Je me laisse faire, sans un mot, plutôt étonnée.
« Je te connais par cœur, ma belle. Je t’ai préparé une surprise que tu vas adorer »
il profite de mes lèvres entrouvertes pour y glisser un peu de liquide glacé et pétillant
« Je parie que tu croyais que j’avais oublié »
j’adore son rire. En fait, il n’attend pas de réponse. Je sens le goulot froid de la bouteille sur ma lèvre inférieure. Il verse encore un peu de champagne dans ma bouche, un peu trop : ça coule sur mon visage. Je sens sa langue chaude sur ma joue. Encore une gorgée de vin et il m’embrasse goulûment. Moi qui avais déjà la tête qui tournait à cause du whisky, je me sens prête à faire des folies de mon corps. Je frémis quand il verse du liquide glacé sur mes seins, sa langue… puis mes deux tétons dans sa bouche chaude… la bouteille qui s’insinue entre mes cuisses, la fraîcheur du goulot qui glisse contre mes lèvres intimes, les écarte, les pénètre… je gémis quand du champagne coule dans mon vagin et que je sens sa bouche qui le boit directement à la source, mordillant mon clitoris et mes deux tétons en même temps en me susurrant à l’oreille
« Je sais que ça te plaît. Attends, tu n’es pas au bout de tes surprises »
Hum !!!! J’adore sentir ses dents sur le lobe de mon oreille, ses mains fraîches qui massent mes seins et qui relèvent mes cuisses en les écartant, sa langue brûlante qui s’introduit dans mon anus, me provoquant une onde de bien-être, de petits cris de plaisir qu’il étouffe en m’embrassant goulument
« Tu aimes ? »
Oh oui, j’aime ! Mais même noyé dans la brume de l’alcool, mon esprit réalise que mon mari n’avait encore jamais réussi à s’occuper de toutes ces parties de mon corps en même temps en me murmurant des mots comme ceux-là dans l’oreille avec seulement une bouche et deux mains. Il dévore ma langue et la sienne a un goût mentholé plutôt inhabituel. Pendant qu’une autre, douce, chaude, humide continue à prendre possession de mon anus, je sens des lèvres tendres sur chacun de mes tétons et des doigts qui naviguent entre mon clitoris et mon vagin. Il n’est pas seul ! Je lève le bras droit pour enlever le masque de mes yeux mais mon geste est interrompu par encore une autre main qui dirige la mienne, fermement et la pose sur un sexe beaucoup plus long et large que celui de mon mari. Avant que j’aie eu le temps de réaliser, je me retrouve avec un autre phallus impressionnant dans la main gauche. Je me soustrais au baiser en tournant la tête.
« Mais vous êtes combien ? »
Le rire de mon mari a quelque chose de rassurant
« Laisse-toi aller ma Chérie. Tout est sous contrôle »
Je dois bien admettre que c’est excitant. Me faire baiser par plusieurs hommes en même temps, ça me faisait fantasmer secrètement mais je ne lui en avais jamais parlé. Et puis j’aimerais quand même bien voir qui… quoique non en fait, il vaut mieux ne pas savoir et juste me laisser manipuler, suivre la main qui m’invite à descendre du bureau, me sentir soulevée par deux paires de bras musclés, chacun tenant une de mes cuisses écartées. Ils me posent délicatement sur un sexe épais, directement dans mon anus.
« Tu as l’habitude de ça ma Chérie, n’est-ce pas ? ça te plaît, pas vrai ? »
Oh oui, j’adore et ils m’ont tellement bien préparée que je n’ai ressenti aucune douleur, seulement une bouffée de plaisir. Ils jouent avec moi comme si j’étais une altère. Ils me soulèvent et me reposent sur ce phallus qui me remplit. Ça me fait rire entre deux gémissements
« Vous faites de la muscu, les mecs ? »
« Tu as le sens de l’humour, Bébé, c’est bien »
Ce n’était pas la voix de mon mari, ça. Et j’entends des rires que je ne reconnais pas.
« Vous me dites combien vous êtes au moins ? »
On me pousse doucement, allongée, le dos contre le torse de l’homme qui est enfoncé dans mon rectum. Une bite s’introduit fermement dans ma bouche pendant qu’une autre se glisse dans mon vagin et qu’on guide mes mains vers deux autres.
« Essaie de compter, mon amour »
Pas facile ! l’alcool n’aide pas. Et il y en a des nouvelles, encore une qui se fraye un passage dans mon anus déjà occupé, et une autre entre mes seins. Je voudrais crier. Je ne sais pas si c’est d’excitation ou de douleur. Mon cul n’est pas habitué à ça. J’avais secrètement envie d’essayer. Je ne sais pas comment il a su. Je ne lui en ai jamais parlé.
Je vais arrêter de réfléchir, m’abandonner au plaisir qui monte sans chercher à comprendre.
« Alors ? Heureuse ? »
Il vient d’enlever le masque de mes yeux. Je suis là, pantelante, couverte de sperme des pieds à la tête, écartelée, épuisée mais apaisée et satisfaite comme je ne l’ai jamais été. On est seuls tous les deux.
« Ils sont partis ? »
Il sourit en essuyant le coin de ma bouche du bout de son index.
« Je ne t’avais jamais vue jouir aussi fort. On les fera revenir si tu veux. »
Il me donne une coupe de champagne et me tend la sienne pour trinquer.
« Bon anniversaire, Mon Amour »
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