Extraits de mon jardin secret…
Je réponds à un message privé de Fabrice sur un site pour adultes, mon correspondant me propose un lien sur une vidéo en ligne…
– J’ai trouvé, après visionnage de la vidéo, que la dame est un peu « out of date » pour figurer dans mes favoris…
Il y a sans doute plus classe. D’autre part, je suis très sensible aux approches, aux préliminaires des préliminaires… Sensuelle sans doute, mais la mise en condition mentale, la psychologie de la séduction, ou de l’adultère, ou simplement le chemin pour écarter les cuisses un soir de spleen ou de libido exacerbée, doit être jalonné de fleurs, d’attentes, de non-dits, afin d’entrer dans un monde nouveau, excitant et donc affolant, le consentir….
La mise en condition est essentielle sinon, pour moi, c’est un viol. Le mental doit conduire aux caresses, la douceur à l’acceptation et les prémices au désir.
Là, si tout est réuni, tout est permis, du simple flirt, caresses collégiennes et bisous hésitants, aux échanges partagés entre adultes avertis et alors sans limite…
– Tu me trouveras sans doute vieux jeu, compliquée, sentimentale, les temps présents mènent souvent directement au lit, mais non, la femme a besoin d’éprouver des sensations intimes, d’abord morales, être désirée, être courtisée, puis le corps se laissant guider par l’esprit va réagir, si toutefois d’autres contraintes morales ou physiques ne viennent pas interdire la poursuite vers l’acte d’amour….
Les papillons seront là, uniquement là, sinon, on se trouve dans un cas trop souvent pratiqué dans un couple de quelques années, l’acte simple, sex for sex, triste et non érotique, galvaudé par la routine, le ‘Je t’ai épousé donc tu es à moi’… On trouve la même impatience face à de jeunes hommes en quête de sexe, ou qui draguent pour faire le nombre, comme on disait à notre temps. J’appelle ça baiser, je ne pratique pas ce genre de chose, il me faut des sentiments, tu l’as souvent évoqué, je l’ai souvent écrit….
C’est bien de parler de sexe, j’en suis émoustillée…
Il me raconte une aventure qui l’a marqué. Une personne au physique agréable quotidiennement croisée sur le chemin du travail, puis une absence… On la cherche, on la recroise enfin, on lui sourit, on se dit bonjour, puis on se parle, le contact est établi… Début de l’Aventure, des questions, des doutes, de la peur d’aller trop vite, trop loin…
L’adultère ne fut pas consommé entièrement, leur liaison dura quelques rendez-vous volés à leur agenda respectif, et se termina lorsqu’elle oublia son portable chez elle, son mari étant en RTT….
– Belle Aventure avec un peu d’amertume dans tes paroles… Regrets…
Une Aventure…
Cela part d’un sourire, d’un regard plus appuyé, on s’aperçoit qu’on existe pour un autre… Quand l’autre n’est plus là, il nous manque et on se pose des questions, on échafaude des explications…
Puis on se recroise, et tout va bien…
Sourires, regards, puis gestes, paroles et le contact est établi, la relation s’installe tranquillement, insidieusement…
Une peine, un moment de doute et hop, on tempère, on espère… Alors on ose, puis encore et encore une fois, on facilite le « premier pas »…
Jusqu’au premier contact, première caresse, premier baiser, un flirt sans conséquence, mis sous le couvert du printemps…
Puis… Et oui, on est adulte !… On veut souvent tout, tout de suite… N’est-ce pas la folie ? On crée le manque, on crée l’envie, le besoin de se dire « je lui plais, je suis belle encore… »…
Le pas est franchi, on est chamboulé, retourné, heureuse… Il a aimé ma robe, mon parfum…
Evelyne est comme ça au début… La fin est décalée, mais tout aussi sincère…
Cela fait quelques temps que je n’ai pas ressenti ce petit pincement au cœur, le ventre qui se noue, la pensée qui s’évade… Enfin quelqu’un de bien…
Je me dis pourquoi pas ? Il me plait… Et si ?….
– Mais oui, je suis libre pour déjeuner demain…
Il est pas mal, enfin ma vie bouge, je vais mal dormir ce soir…
Il a l’air gentil et parle bien… Le restaurant est discret…
– Tiens ! On a les mêmes goûts… Musique, ciné, balades, animaux, sport, cuisine, montagne, Guadeloupe, Antilles, voyages, croisières…
Le vin est bon, le temps passe vite…
– Une ballade ? Pourquoi pas ? Rivière, forêt, chapelle St Marc ?
Je veux bien… Confiance…
Marche, silences que l’on a peur de couper… Le cœur accélère… Il a pris ma main pour m’aider à gravir le sentier… Que c’est beau… La rivière, les champs, on est seuls au monde, il est là dans mon dos, il a gardé ma main dans la sienne, il baisse son visage à hauteur du mien pour pointer un doigt vers les trésors du paysage… Je ne vois que le doigt… Je me retourne en souriant pour le remercier, nos lèvres se frôlent, se fondent… Je sais à cet instant que je dirai oui…
Oui, je me suis évadée avec toi, en suivant ta pensée, mélangeant ton histoire et les personnages, rêvant que cette romance nous arrive…
Je suis sensuelle et sensible. L’esprit réagit, s’envole, le fil des idées, des mots, je me vois, je nous vois… Est-ce toi ? Est-ce moi ? On peut le penser, le doute restera, mais sans le doute, même infime, la relation est moins profonde, trop évidente, trop directe…
Se respecter, attendre un geste, attendre un feu vert… Puis lui faire sentir, lui faire comprendre…
– Bien entendu, je vais voir si je peux me libérer, merci pour la balade…
J’emporte le goût de ses lèvres vers mon quotidien, vers mon monde…
Le soir démaquillage, je caresse mes lèvres… Je revis ce flirt…
Mon ventre pleure déjà son absence, pourtant je ne lui ai pas rendu son baiser…
Oui, je ressens ce que j’écris, sinon je ne l’écrirai pas.
Et oui, mon corps réagit en l’écrivant… Oui, j’ai envie de continuer cette aventure, aller vers le lendemain, sentir mon ventre se nouer lors de notre premier baiser, ce baiser enfin échangé cette fois, nos lèvres qui s’ouvrent, nos langues qui se cherchent, un baiser passionné qui dit que le temps a été long, mais que je te donne ma réponse…
Oui, j’accepte cette relation, tes mains sur mes reins…
A partir de ces lignes, je suis elle, je prends la place de ton amie, je romance cette aventure, avec mes mots, avec nos secrets, Marika se glisse dans la vie de Fabrice, dans notre jardin secret, bousculant ton monde…
Tu me serres contre toi, je t’enlace autant que toi…
Tu me réchauffes, mais je n’ai pas froid.
Mon ventre contre le tien, et je perçois ton désir…
Premier contact érotique, premières pensées coquines, mon ventre se noue, mes seins durcissent, mon rythme cardiaque accélère, ma respiration devient plus saccadée…
Je me laisse aller contre toi, entre tes bras…
Cet instant d’abandon est magique… Ce banc est providentiel…
On reste enlacés, nos lèvres se ressoudent… J’ai chaud, j’ouvre mon manteau sur un décolleté discret… Ses caresses sont douces, de mes boucles blondes aux confins de mes reins…
J’ai posé ma main sur son torse pour me tourner vers lui, il ose effleurer ma poitrine. Légère mais si excitante, la caresse gonfle mon torse… Nos salives se mélangent, j’ouvre mes doigts pour sentir ses pectoraux.
Sa main cajole mes globes un à un, cherchant à travers les tissus, les signes de mon excitation…
Je me rapproche de lui et lui rends son baiser en lui caressant la tête…
Je sursaute légèrement alors qu’il trouve un premier téton…
Il sait qu’il va gagner, que le loup va manger la brebis, je sais que je suis à deux doigts (sans jeu de mots) de donner un coup de canif dans mon contrat et donc dans le sien avec mon consentement… Remords, réflexion ?
Des enfants se courent après en riant, un chien les poursuit, les parents suivent, nous saluent…
Juste le temps de prendre un air détaché, dure redescente sur terre…
– Bonjour, bonne promenade…
Le calme revient…. J’ai fermé ma veste… Son regard est plongé dans l’immensité du site…
Je n’ose l’affronter…
– Je dois rentrer maintenant, il est temps…
– Heu… Oui… Pardon, je rêvais…
– J’ai rêvé aussi… Sans doute…
– Mauvais rêve ? Cauchemar ?
– Non, une lumière, un jardin, le nôtre ?
Le retour vers mon véhicule est silencieux, juste entrecoupé de regards à la dérobée…
C’est difficile de ne pas tomber dans les banalités…
– Merci d’avoir accepté cette invitation…
– Oui, merci beaucoup, le dîner était très bon, la promenade agréable…
– On se reverra ?
– C’est difficile de ne pas se croiser tous les matins…
– Je suis ballot…
– Tiens, voici mon portable… Je te l’ai dit, je suis en couple et ce n’est pas évident…
– Je t’envoie le mien en retour…
Il prend ma main dans la sienne, m’attire contre lui, j’ouvre mes lèvres…
Si on se revoit, on devient amants… Cela veut dire du temps à libérer, un mensonge… Cela veut dire beaucoup, l’inconnu, le doute…
– J’aimerais te revoir…
– Je t’appelle…
– Le matin aux heures où l’on se croise…
– OK, mais au téléphone, je peux ne pas répondre et supprimer l’appel… Et je vais être absente quelques jours, tu ne me verras pas quelques matins, mais ce n’est pas de mon fait…
En mettant le contact, je ressens comme un pincement au cœur. Mensonge où j’en ai envie ?
Bof, la relation avec mon ami devient plus que routinière… Mon travail ne me passionne pas, je suis bloquée à ce poste secondaire…
L’autre soir, il y a déjà deux mois, j’ai failli le tromper dans une soirée d’anniversaire avec un de ses copains… On n’a pas fait l’amour, mais c’était juste… Depuis, mon corps émoustillé, mais resté sur sa faim, réclame un peu de considération et d’attention, mais avec mon ami, je subis ses assauts qui ne me transportent plus autant… Trois ans… Donc pour dire les choses, j’ai besoin de planer à nouveau, j’ai besoin de folie, d’amour, de revivre, de changement…
Oui, je suis heureuse d’avoir ressenti ces caresses… Jusqu’au fond de mon être, de mon ventre… J’en suis émue…
– Bon week-end… Je vais me doucher…
– Je voulais dire me coucher… C’est moins imagé….
Appel en cours…
– Bonjour je suis libre après-demain…
– D’accord… Au resto ?
– Non, vers 13 heures devant le resto…
– Merci… Je te vois, j’arrive à ta hauteur…
– Ne fais rien, ne regarde pas, je viens de croiser un copain de mon ami…
Raccroché…
– Bonjour…
– Comment tu vas Marika depuis hier matin ?
Il n’a pas changé, il me sourit…
– Bien, mieux maintenant…
– Que veux-tu faire ?
– Vivre !
– Viens !
Je suis venue à pieds, j’ai mis un chemisier fleuri très printemps et j’ai de la chance, il fait beau. J’ai une veste en laine en secours…
– Tu veux déjeuner ?
– J’ai mangé vers 11 heures, j’avais faim… Je suis censée être en prospection pour mon boss et pour mon ami, donc…
– Bon, c’est presque pareil, je suis en télétravail pour les uns, et en prospection pour chez moi… Tu as une préférence de destination ?
– Non, discrète…
– Quelle heure limite ?
– 18 heures ici…
– Autour d’un verre après ballade à pied ? Évasion Cinéma ? Promenade à Cheval ? En Bateau ? Hôtel de passe ? Club échangiste ?
– Les clubs sont fermés et je ne veux pas changer, le cheval en jupe, l’hôtel c’est discret mais trop direct, le ciné on ne peut pas parler, promenade oui, mais attention aux rencontres possibles, amis d’amis… Bateau ?…
– J’ai la clé du bateau d’un ami, confort et discrétion…
– Une garçonnière, piège à nanas…
– Pas du tout, je pensais tête à tête, terrain neutre, ambiance, confiance, intimité, aventure, évasion…
– Allons-y, je veux rêver…
– Oh ! Ce n’est pas un yacht, mais un voilier spacieux pour 2 et agréable…
Il se dirige vers le port, passe une barrière avec code, accède au parking réservé aux propriétaires…
Il vient m’ouvrir la portière, ça me fait rire, mais je cache mon sourire, on le fait les premiers temps, puis après…
Bref, je descends en découvrant largement mes cuisses, il détourne son regard… Je le fixe dans les yeux, il sourit… Je le savais… Il sait que je sais…
Le port est vaste et sécurisé, et cette journée de semaine n’attire pas la foule des badauds… Il se faufile sur les pontons, je tiens mes chaussures de ville à la main sur son conseil, il a raison, je trébuche plusieurs fois, lui permettant de me peloter discrètement…
Il tire, ouvre, branche, me tend la main pour la passerelle… Il est beau, grand, respire l’aventure, le large, le renouveau… J’ai mis dans le mille… (Je parlais du bateau…). Son nom ? L’aventura… Tout un programme…
Je ne m’attarde pas dehors et descends dans la cabine, précaution…
Il ouvre les écoutilles pour faire entrer de l’air frais, me fait visiter, tout est parfait, propre, net, mais il n’y a pas de boissons, pas pensé qu’il était en hivernage et donc vidé…
La couchette est spacieuse, petit cabinet de toilette / WC…
Nous retournons dans le carré, il me montre la cuisine et ses secrets, la table à cartes, les instruments de navigation, il me dévisage, me prend dans ses bras, je pose mon sac in-extremis sur la tablette…
Nos bouches se dévorent…
– Tu aurais préféré la campagne ?
– C’est bien ici, je me sens en sécurité, enfin pas pour tout…
Il me sourit…
– Tu…
– Oui ?
– Tu es prête ?
– Je ne sais pas…
– J’ai eu envie de toi tous les matins en te croisant…
– Oh ! Tu ne penses qu’à ça ? Tu es un obsédé ?
– Mais non… Tu es si belle qu’on ne peut qu’y penser…
Mes mains dans ses cheveux courts, les siennes sur mes épaules, je m’abandonne à ses premières caresses… Mon chemisier s’ouvre, je le dégage de ma jupe.
Aussitôt ses mains viennent au contact de ma peau, sur mes épaules, elles retirent le vêtement… Mon soutien-gorge rouge attire son regard, il me serre contre lui, faisant gonfler mes seins qui semblent sortir de leur corolle…
Je reprends ses lèvres, mon baiser le fait fondre, il fait aussi fondre mon ventre, mes mains autour de son cou, il est grand et je me soulève… Il dégrafe mon soutif, mes seins tombent un peu, ils sont lourds, mais encore désirables, ce qui est prouvé sur le champ…
Lentement, ses paumes enserrent mes globes, massent et me liquéfient un peu plus… Je me sens attirée vers lui, je sais que je vais être libérée de mes pensées, de mon joug, que c’est bon de tromper son ami…
Je glisse mes doigts dans sa chemise qu’il déboutonne et envoie sur la banquette… Je peux goûter à son torse glabre, puissant sans pectoraux proéminents… Il avance sa bouche, penchant sa tête sur mes trésors…
Sa langue commence un ballet insoutenable, mes pointes me font mal à force de succion, je m’appuie contre la table, ses mains découvrent mon ventre, mes hanches, mes fesses et me font baisser les yeux…
Ma jupe va rejoindre sa chemise…
En culotte, je me sens petite fille, à sa merci… Il m’entraîne vers la couchette…
Assise sur le lit, je défais sa ceinture, le pantalon tombe, son boxer noir est bosselé… Je porte mes mains vers cette bosse… Ma caresse directe le surprend, je fais glisser le mince sous-vêtement, le sexe apparaît, long, large, bandé…
Ma main se referme sur la chose, le caresse, j’approche ma bouche, il ferme les yeux.
Le gland humecté de salive, que je découvre est rosé, mes lèvres coulissent lentement, son large bassin, ses fesses dures, il doit marcher ou courir…
Je m’aide de mes mains, caresse les bourses, puis accélère mon va-et-vient… Il grogne de plaisir… Je coule de tout mon être, il va falloir faire quelques chose pour sauver ma culotte de la noyade…
Il me repousse en arrière, ouvre mes cuisses, glisse sa tête…
Offerte, les genoux repliés, le minou ouvert qu’il découvre, niché dans ma toison blonde et éparse, avec ses doigts inquisiteurs, me font sursauter au premier contact… Ses doigts, glissent doucement et tendrement dans la moiteur de mon intimité…
Il effleure mon clitoris, je tremble légèrement, mon souffle devient plus rauque… On y est…
Je gémis de surprise au contact de la langue, chaude, humide autant que moi, il mélange nos sucs pour la première fois. Elle extirpe mon petit bouton qui grossit, elle écarte les poils soyeux autour de mes lèvres rosées, puis plonge vers les petites lèvres… Je suis à lui…
Son membre cogne mes cuisses, j’essaie de m’en saisir, mais du mobilier me gêne… La langue ouvre, plonge, ressort. Ses doigts glissent ouvrent ma corolle, dégagent les poils, offrent ma vulve à sa vue…
– Oh… Oui… Oh !…
– Tu es belle…
Il glisse une phalange sur mon bouton et tourne lentement…
– Ah ! Oui ! Tu es doux !… Encore !… Viens !
Le doigt glisse, revient, tourne, je pousse mon bassin, le doigt pénètre ma grotte, ressort, replonge, plus loin, de plus en plus vite…
Je jouis…
– Oh ! Oui ! Viens ! Oui ! Ah ! Oh ! Prends-moi !… Fais-moi l’amour…
Je l’ai dit, je n’en peux plus d’attendre… Écartelée, ouverte, offerte, il s’installe entre mes cuisses…
Son sexe est veiné de bleu et le bout rougeoyant disparaît de ma vue, me pénètre lentement, s’enfonce dans mon vagin détrempé, ressort, puis entre de nouveau, m’arrachant des délires de mots sans suite…
Il me prend comme un amant, amoureux, respectueux, souriant, venant parfois chercher mes lèvres, puis remontant pour mieux m’emporter vers cet autre monde tant désiré hier…
– Oui… Viens en moi, fais-moi l’amour ! Je me donne à toi comme une chatte en chaleur… J’ai envie de toi, de ton sexe, de le sentir jusqu’au fond de mon être… Possède-moi, fais-moi jouir comme jamais mon orgasme… Oui ! Maintenant ! Oh, que c’est bon !… Encore…
Il ralentit… Je suis accrochée à ses hanches, à ses fesses, griffes plantées dans son dos au hasard de nos positions… Il me retourne, me prend encore, sur le ventre, fourrant ma chatte… Je me déverse sur le lit…
Il vient m’embrasser, lécher ma vulve, pétrir mes seins, puis m’inviter à monter pour m’empaler sur ce sexe infatigable…
Je me laisse descendre, tremblante de désir, je me pénètre avec précaution, jusqu’au bout, jusqu’à la garde, puis recommence ce jeu merveilleux, aidé de son soutien, de ses mains sur mes seins…
Je le chevauche encore et encore, vite, moins vite, il durcit parfois… Ses doigts viennent sur mon clito, il me masturbe, écarte mon sexe, je me délecte de son pieu qui s’enfonce comme dans un fourreau de soie… J’adore !… Je crie ! Je tremble…
– Oh ! oui… Encore ! Fais-moi jouir encore…
Epuisée par l’effort je m’effondre entre ses bras… Il m’embrasse, me faisant une place contre lui, nos corps emboîtés, son sexe encore dressé contre mes fesses…
– Tu as soif ?
– De toi ? Sans doute… Je suis heureuse…
On s’embrasse, reprenant nos esprits, surtout moi… Je me délecte de ce sexe, suçant cette hampe comme une glace, gourmande… Il caresse mes poils blonds, ma chatte offerte…
Puis il me tourne sur le ventre et vient me prendre… Il s’enfonce comme un marteau-piqueur, j’écarte ma vulve avec mes doigts pour le sentir au maximum…
Il m’emporte comme l’océan lance ses vagues sur la plage, sans cesse…
Je jouis plusieurs fois, la tête entre mes bras, les fesses relevées, cuisses écartées, genoux repliés ; je me caresse aussi, pour exacerber mon plaisir, tandis qu’il continue la vague, m’emportant chaque fois un peu plus loin, me faisant jouir encore et encore…
Il attend alors que je me calme, puis me tourne sur le côté, son sexe reprend le mien, mes cuisses ouvertes, c’est bon, c’est doux… Il masse mes seins, cherche mon clitoris, caresse mes fesses, son doigt tourne sur mon petit trou…
Je ne le donne que rarement… La sodomie n’est pas ma tasse de thé…
Il masse, tourne, tandis qu’il me possède toujours… Je ne dis rien…
Il glisse une phalange, je ne ressens rien, ni mal, ni bien… Il m’installe sur le ventre, fesses relevées… En position idéale… Je me laisse faire, il est doux, il attend… Son gland m’électrise, je suis trempée de nos sucs… Il glisse en moi petit à petit, ressort, replonge, saisit mes hanches et s’enfonce en moi…. C’est divin…
Il me besogne un moment, j’ai envie de jouir, je masturbe mon clitoris, puis pénètre mon vagin par deux doigts….
– Oh ! Oh ! Oh ! Oui !…. Ah !… C’est bon ! Encore…
Il bande comme un taureau en me regardant jouir, me pilonne, sans ménagement…
Puis il écarte mes cuisses et me reprend par devant, ouvrant ma chatte, glissant son sexe dans mon vagin béant, rougi, son dard entre comme chez lui, me possède encore, accélère, encore, encore, je plane, je m’envole…
– Oh ! Oui ! Viens ! Viens ! Donne-moi ta semence, je te veux… Oui ! Là !
Il explose en ahanant son effort, je jouis pleinement, irradiée, le ventre en feu, tremblante de plaisir, la couchette est dévastée, grinçante…
Je recueille jusqu’à la dernière goutte au fond de mon vagin… J’espère que je n’ai pas oublié ma pilule avec tous ces émois…
Alanguie, les cuisses ouvertes, ma chatte libère le flot de sperme, liquéfié et transparent…
Il caresse, lèche, masse mes seins qui ont fortement dégonflé… On échange un baiser coquin, sa langue chargée de nos sécrétions…
Je suis vannée, éprouvée… Je transpire…
Je me glisse entre ses bras, on tire une couverture sur ma nudité… Je m’endors un peu… Je rêve, je suis heureuse…
Je me sens femme, jeune et belle, il me transforme en princesse… Je redeviens une amante accomplie… Il m’a prise comme j’aime, il m’a portée vers les sommets, orgasmes sur orgasme, infatigable et tendre… Il m’a tout donné, je lui ai tout offert, ma tendresse, mon sexe, mes fesses… Il a réussi où les quelques autres ont échoué, j’ai vibré sous sa possession, il m’a soumise. Tout est endolori, j’ai du mal à me lever. Il est épuisé, allongé, offert… Il est 16 heures…
Je prends son membre entre mes lèvres, dépose un peu de salive, je sens encore le mélange de nos sucs, je suis femme fatale… Je n’ai plus mon âge, je suis redevenue jeune femme, il est mon dieu…
Je l’honore lentement, doucement, il revit peu à peu… Mes mains viennent m’aider à réaliser cette résurrection… Je lèche les bourses, les caresse, passe ma langue le long de la hampe qui se reforme, il ouvre les yeux, me sourit… Je le reprends en bouche, et le savoure, égoïstement, tendrement…
Puis j’accélère, il bande de nouveau comme tout à l’heure… Mes lèvres glissent, mouillent, salivent, ma tête monte et baisse, le gland atteint le fond de ma gorge, j’accélère encore, serre mes lèvres plusieurs fois… Il souffle, accompagne ma tête avec ses mains, puis explose en moi avec un coup de reins rageur…
Chaud, un goût de mâle, marqué et doucereux, je me délecte de sa semence comme avec mes premiers amants… Puis, faveur extrême et encore plus rare, j’avale le tout…
Il n’y a pas d’eau, c’est lui qui me nettoie, me lèche et m’essuie consciencieusement… Il remet ma culotte, fier, embrasse mes seins une dernière fois…
– Je t’aime, je sais, c’est trop tôt, trop vite, trop commun…
– J’avais besoin d’amour, de tendresse, de sexe aussi, tu es mon renouveau…
Enlacés, nous attendons le dernier moment, redoublant nos caresses, nos lèvres rivées, nous épiloguons sur nos sensations, je ne lui mens pas, j’avais trop envie de faire l’amour, il m’a emportée, avec respect, mais avec passion, partageant, offrant, attendant, cherchant mon plaisir extrême…
Je suis comblée, ivre de caresses et de sexe, que c’est bon l’amour partagé…
Dans mon bain, je revis ces instants, je sais qu’ils vont s’estomper, j’aimerais les écrire, les filmer, les graver… Je pleure…
Marika et Fabrice, une aventure volée…
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