Lou a besoin de nouvelles chaussures. Il lui faut une paire de mules et une paire d’escarpins. Minimum douze centimètres de talon. En-dessous d’une telle hauteur, c’est un peu l’inconfort pour elle.
Lou est encore perturbée. Toute la nuit, elle a rêvé qu’elle faisait des gorges profondes à l’ensemble des clients de l’agence immobilière où elle travaille. Ce matin, elle s’est réveillée avec une chatte plus que trempée. Émergeant du lit, elle en a profité pour se caresser longuement. Elle a le temps, c’est samedi, c’est repos. Comme tous les jours, elle a pris son petit-déjeuner, nue, à l’exception d’une paire de mules aux pieds. Lou ne peut plus marcher sans talons vertigineux.
Puis la bourgeoise s’est habillée. Une tenue recherchée et sexy. Des ongles vernis d’un rouge intense. Soutien-gorge et porte-jarretelles écarlate. Un chemisier blanc où les boutons du haut sont négligemment défaits. Une veste noire et une jupe du même acabit, fendue jusqu’à mi-cuisse. Si on voit le haut de ses bas couture gris, Lou n’en a que faire. Elle assume son statut de salope. Sous le fin nylon, elle n’a pas oublié sa petite chaîne de cheville. Des escarpins vermillon avec un talon aiguille de treize centimètres.
Ainsi parée, Lou n’a plus qu’à traverser la Seine par le pont de l’Alma. La bourgeoise s’amuse à rouler un peu des fesses. Les hommes s’arrêtent sur son passage. L’un d’eux, abasourdi par une telle vision, fait une chute sur le trottoir. Un autre, rabroué par sa femme, s’affale contre un lampadaire. Lou en rit jusqu’au magasin de chaussures, situé au bout de l’avenue Montaigne. Elle reprend une attitude sérieuse quand elle passe la porte de la boutique.
Aussitôt, son sourire s’illumine. Le bonheur pour les pieds cambrés. Des escarpins, des mules, des bottes, des sandales par centaines. La surface de vente exhale le cuir.
Un vendeur disponible s’avance vers elle. Lou, dont le sexe s’imbibe lentement, pose directement son regard sur l’entrejambe prometteur du Black. Son badge indique qu’il s’appelle Jérémie.
– Bonjour, madame. Je suis à votre service.
Il n’en faut pas plus pour la putain des beaux quartiers.
– Bonjour, Jérémie. Il me faut une paire d’escarpins et une paire de mules.
– Très bien, madame. Une hauteur minimum, je présume ?
– Douze centimètres. En-dessous, je ne peux pas marcher.
– Suivez-moi. Je vais vous proposer plusieurs modèles.
Lou ne se fait pas prier et se glisse à la suite du vendeur. Elle a le loisir d’apprécier les fesses du jeune homme. Celui-ci la dirige vers le fond du magasin, un espace un peu cosy et légèrement isolé du reste de la surface de vente.
– Asseyez-vous, je vous prie. Je reviens avec des chaussures qui devraient vous plaire.
Lou prend place sur un fauteuil douillet et croise haut les jambes. Le vendeur n’a rien perdu de son manège.
Le jeune homme, tout sourire, est de retour quelques minutes plus tard avec quatre boîtes dans les mains. Il dépose son chargement au sol et s’accroupit face à la bourgeoise. Lou décroise les jambes très lentement. Le vendeur a tout le temps d’apprécier la vue magistrale sur sa chatte. Puis, reprenant une attitude professionnelle, il lui retire sa paire d’escarpins. De façon délicate, ses doigts effleurent la finesse extrême du nylon.
Jérémie ouvre une première boîte, en extrait une paire de mules de cuir noir.
– Douze centimètres, fait-il sur un ton expert.
Lou enfile les chaussures et se met debout. Jérémie reste accroupi et savoure le petit défilé de la salope. Ses yeux s’attardent notamment sur la couture des bas.
– Elles vous plaisent ?
– Je souhaite comparer avec les autres.
Jérémie, dont l’érection commence à tendre le tissu du pantalon, renouvelle l’opération avec des mules de cuir rouge. Lou effectue quelques pas, se penche un peu pour ajuster une maille.
– Je trouve que celles-ci vous donnent un air…
– Plus salope, c’est ça ? Vous avez tout à fait raison. Je les réserve. Passons aux escarpins.
Lou se rassoit, fait crisser ses bas contre le cuir du fauteuil. Passant une langue mutine sur ses lèvres rouges, elle retire ses mules, pose son pied nylonné sur l’entrejambe du vendeur et flatte la protubérance bien visible.
– Intéressant, commente-t-elle. La première paire, s’il-vous-plaît.
Bien que perturbé, Jérémie n’oublie pas d’assurer sa vente. En main, il tient déjà une magnifique paire d’escarpins au cuir rouge et vernis, avec un délicat talon aiguille de quatorze centimètres. Le vendeur semble tout aussi ravi que sa cliente. Lou défile dans l’alcôve, mollets tendus, pieds très cambrés. La position est exquise.
– Souhaitez-vous un peu d’intimité ? s’enquiert Jérémie.
– Volontiers. Nous serons plus à l’aise.
La garce va se rasseoir pendant que le commercial s’en va fermer la porte. Quand il revient face à Lou, il constate qu’elle a relevé sa jupe, exhibant un mont de Vénus inondé. Il y a des traînées de cyprine sur le cuir.
Jérémie s’approche de Lou, ouvre la fermeture Éclair de son pantalon et déballe un sexe d’une taille conséquente. La salope en salive d’avance. Elle s’empare de la verge tendue, la branle un peu avant de poser sa langue sur le gland profondément violacé. La putain descend ensuite jusqu’aux testicules gonflés. Jérémie soupire d’aise.
Lou, qui a touché un premier point névralgique, comprend qu’elle peut passer à la seconde phase. S’il y a bien une chose qu’elle maîtrise avec sa bouche gourmande, c’est l’art de la gorge profonde. Plus elle salive, plus elle bave, plus elle mouille. Sans préambule, elle gobe l’intégralité de la bite de Jérémie. La bave ne se fait pas attendre. De longs filaments épais coulent du menton jusqu’au fauteuil et même sur la moquette. Lou multiplie les bruits de succion et accélère le rythme de sa bouche.
– Je… Je…
Le vendeur ne va pas tarder à cracher son foutre. Le menton de Lou s’écrase contre les couilles de Jérémie tandis qu’il asperge sa gorge de longs jets brûlants.
La garce a tout avalé. De la paume de la main, elle essuie la salive accrochée à son menton.
– J’ai pas envie de ta langue. Je veux que tu m’exploses le cul !
Lou se retourne sur le fauteuil, exposant un cul qui ne demande qu’à se faire prendre. Elle ne souhaite pas de laisser de répit à Jérémie. D’ailleurs, le vendeur ne débande pas et s’autorise à lécher l’anus avant d’y glisser sa queue. Lou feule, crie, hurle son bonheur. Le vendeur la ramone sans le moindre ménagement.
– Défonce-moi encore ! Ne te retiens pas !
Jérémie augmente l’allure, s’agrippe aux hanches de la putain des beaux quartiers, s’accroche aux jarretelles qui retiennent tant bien que mal les bas coutures plissés par l’assaut. Lou sent qu’il est à point. Elle se tortille un peu pour qu’il puisse se retirer de son cul.
La bourgeoise fait volte-face et tend une jambe. Elle veut que Jérémie jouisse sur le nylon plissé. C’est une semence épaisse qui vient s’abattre sur les bas. Un énorme paquet de foutre. Avec sa main, Lou en prélève quelques gouttes et les porte à sa bouche de putain.
– Tu avais une sacrée réserve !
La bourgeoise se rhabille et suit Jérémie vers la caisse. Elle a choisi les mules et les escarpins rouges.
– Je reviendrai bientôt, fait-elle avec un clin d’œil.
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