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L’innocente étudiante

L’innocente étudiante



Maëva était satisfaite. Elle venait de passer, avec, semblait-il, un total succès, l’épreuve de Droit des Affaires. Joyeuse et confiante, elle allait maintenant, comme prévu, prendre le train pour aller passer la soirée chez son petit copain, Loïc, qui habitait en grande banlieue. Il n’y avait pas longtemps qu’ils s’étaient rencontrés à la fac, ils étaient jusqu’alors sortis ensemble sur Paris uniquement, et, songea-t-elle, c’était la première fois qu’elle lui rendait visite chez lui.

Toute à ses pensées amoureuses, elle se rendit à peine compte, en traversant le hall central de la gare Saint-Lazare, que des hommes et des femmes se retournaient sur son passage. Il faut dire qu’elle avait l’habitude ! Déjà, tout à l’heure, dans la galerie marchande où elle avait acheté de très mignons sous-vêtements, la jeune fille avait eu par moment l’impression d’être observée, épiée même, par des yeux masculins voraces. Et il ne lui avait pas échappé, tout à l’heure, en prenant l’escalier roulant, que l’homme placé derrière avait dû avoir une vue bien excitante sur ses bas qui révélaient leur couture. Cela l’agaçait, bien sûr, mais que pouvait-elle y faire ? A vrai dire, Maëva, se savait plutôt bien faite – et coquette qui plus est ! – mais elle ne se rendait pas encore compte à quel point sa beauté était rare.

En vérité, elle n’avait rien à envier à la plupart des mannequins professionnels. Grande, mince, elle avait de longs cheveux châtains, assez lisses, qui cascadaient sur ses frêles épaules pour descendre jusqu’à la cambrure de sa chute de reins. L’ovale de son visage angélique était très réussi – cela, elle le savait ; elle-même aimait bien contempler dans une glace ses grands yeux bleus, son petit nez fin, et sa bouche pulpeuse. Elle savait aussi que malgré la minceur de sa silhouette, elle présentait des formes féminines tout à fait généreuses, et dont d’ailleurs elle était fière. Qui plus est, pour passer son examen, elle n’avait rien laissé au hasard. Profitant de la douce tiédeur de l’atmosphère à ce moment de l’année, elle avait choisi de mettre en valeur sa poitrine haute et pointue au moyen d’un chemisier blanc. À travers le tissu soyeux pointaient, emprisonnés dans un soutien-gorge blanc en dentelle, ses deux seins fermes de jeune fille. Un fin collier d’or avec une croix ajoutait encore une touche de raffinement au buste racé de l’étudiante.

Mais Maëva pouvait aussi être satisfaite de la moitié inférieure de son corps. En effet, forçant sa nature pudique, elle avait mis ce jour-là une minijupe plissée grise qui s’arrêtait une trentaine de centimètres au-dessus du genou. Cette jupe moulait des fesses fort bien faites et permettait à Maëva d’exhiber ses jambes fines et longues, interminables même, magnifiquement fuselées et légèrement hâlées. Celles-ci, il faut le dire, étaient de surcroît gainées de bas clairs et juchées sur des escarpins noirs à talons hauts qui renforçaient leur galbe et allongeaient encore sa silhouette. Enfin, Maëva portait une paire de lunettes de soleil, élégamment posées sur son front, et un petit sac à main Gucci assorti au reste de sa tenue.

Elle n’avait pas encore songé aux horaires des trains. Consultant le panneau d’affichage et les indications que lui avait griffonnées Loïc, elle comprit qu’elle allait devoir supporter un long trajet : le train s’arrêtait à Conflans-Sainte-Honorine, à Mantes-la-Jolie ainsi que dans une kyrielle d’autres stations dont elle n’avait jamais entendu parler.

« Bon, se dit-elle, c’est de toute façon mieux que de poireauter ici ». De fait, il n’y avait apparemment aucun endroit où s’asseoir pour attendre un hypothétique train direct ; et, debout, immobile, son corps de jeune fille attirait inéluctablement les regards. Si encore ce n’étaient que ceux des femmes… Maëva ressentait une joie secrète à les rendre jalouses ! Mais il y avait aussi les regards masculins, les uns furtifs, les autres insistants ; elle avait même vaguement l’impression que plusieurs hommes lui tournaient autour, l’air de rien.

Aussi l’étudiante ne tarda-t-elle pas davantage à se diriger gracieusement vers le quai, pensant ainsi semer ses admirateurs. Le train était déjà là. Alors qu’elle marchait sur le quai, plusieurs hommes la dévisagèrent, enchantés et excités par la vision de cette silhouette élancée aux formes sublimes.

Par la fenêtre, elle aperçut plusieurs places libres.

Pour monter dans le wagon, Maëva allait devoir escalader le marchepied, offrant alors davantage encore ses jambes aux regards. Elle se raisonna et se dit que les hommes n’étaient pas si obsédés que ça. Mais alors qu’elle entamait son ascension, un homme se précipita juste derrière elle, à portée de mains. Gênée, elle fit semblant de ne pas sentir ces yeux exorbités qui se repaissaient de la vue de ses cuisses, qu’elle savait nues au-dessus des bas. L’homme vit la blanche et fine culotte serrée entre ces fesses de vierge, auxquelles, bien malgré elle, Maëva, en montant les quelques marches, imprimait un mouvement lascif. Le trouble de la jeune fille était tel qu’elle faillit perdre l’équilibre. Deux mains moites se posèrent alors sur ses cuisses, à la lisière des bas, posant leurs dix doigts sur les fesses fraîches et innocentes. Le visage de l’étudiante s’empourpra lorsque, se retournant, elle dut remercier l’inconnu qui l’avait aidée à se maintenir debout.

Une fois montée dans le wagon, Maëva, peu rassurée car elle n’était guère habituée à ces excursions en banlieue, se pencha au dehors une dernière fois pour vérifier sur le panneau d’affichage planté au milieu du quai que le nom de sa gare d’arrivée y figurait bien. Elle sentit, juste derrière elle, assis sur des sièges isolés près des portes, des hommes promener leur regard lubrique sur ses longues jambes, ses hanches, ses fesses…

La sonnerie retentit, les portes se refermèrent.

Une fois assise sur une banquette libre, côté fenêtre, Maëva reprit son souffle. Tout de même, cet examen réussi, ce shopping dans les rues de Paris arrosées d’un doux soleil… : quelle belle journée ! Elle allait avoir plein de choses à raconter à Loïc. Elle se cambra pour attacher ses longs cheveux, croisa ses magnifiques jambes et, se laissant glisser sur son siège, les allongea nonchalamment jusqu’à la banquette en face d’elle. Elle sortit son portable, composa le numéro de son copain. « Salut… Oui, c’est moi… »

Pendant qu’elle conversait ainsi au téléphone, elle fit à peine attention à l’homme qui vint s’asseoir juste en face d’elle. D’ailleurs, celui-ci avait un aspect plutôt rassurant, avec son costume et sa cravate, et commença par croiser les jambes sur le côté comme s’il ne voulait pas la déranger. Maëva était totalement absorbée par sa conversation téléphonique. Alors, comme de toute façon l’homme ne pouvait pas rester dans cette position incommode, profitant de ce que la jeune fille regardait par la fenêtre, il décroisa les jambes et, pliant sa jambe droite, l’envoya assez haut pour que son pied passe au-dessus des genoux de la jeune fille, en veillant bien à ce qu’il n’accroche pas le bas. Maëva ne réagit quasiment pas, se contentant de replier légèrement ses chevilles vers elle, pour les déplier à nouveau. Une sonnerie retentit, les portes du wagon se refermèrent bruyamment. « Bon, j’te quitte, le train vient de démarrer, on va passer sous des tunnels, ça va couper. »

Rêveuse, elle contempla un long moment son portable comme s’il s’était agi de Loïc lui-même, puis le rangea et sortit de son sac à main un petit mémento de Droit des Affaires. Elle s’efforça de se plonger dans sa lecture. L’homme osa alors la dévisager.

Il l’avait suivie depuis la galerie marchande, complètement électrisé par sa beauté, convaincu qu’elle devait être hôtesse d’accueil dans un grand hôtel ou quelque chose de ce genre. Au moment d’entrer dans le même wagon qu’elle, il avait introduit une main dans son pantalon afin de libérer de son slip un sexe auquel paraissait promise une belle érection. Et en effet, le visage et le corps qu’il avait devant lui étaient décidément d’une beauté si exceptionnelle que sa verge gonfla immédiatement pour prendre une position verticale bien raide. La jeune fille était habillée de façon on ne peut plus BGBG et en même temps très féminine, sexy même. Il reluqua ses jambes. Maëva était pour ainsi dire allongée dans son siège, les fesses tout au bord de la banquette. Et sa jupe était si courte ! Le livre qu’elle tenait dans ses mains était posé à la limite inférieure de sa jupe ; à partir de là commençaient de longues jambes croisées et allongées. Les bas clairs leur donnaient un aspect à la fois soyeux et irréel ; en même temps, ils exacerbaient la sensualité des cuisses minces et galbées, à la courbure parfaite, et des chevilles merveilleusement fines. Le pied gauche de l’étudiante, suspendu dans l’air, arrivait sous le siège de l’homme, exactement à la hauteur de son sexe en érection. L’homme fixait longuement la cheville de la jeune fille, puis son regard remontait lentement le long des jambes sublimes, jusqu’aux genoux, puis, au-dessus des genoux, jusqu’aux cuisses fuselées dont ses yeux se délectaient. Le gland du sexe de l’homme, sortant complètement de la peau de chair qui l’entourait, frotta contre le tissu rêche de son pantalon, ce qui contribua à l’exciter encore davantage.

L’intensité du regard de l’homme n’avait pas échappé à Maëva qui, troublée, décroisait et recroisait nerveusement les jambes. « Enfin, se dit-elle, ça m’apprendra à porter des mini-jupes ! » Résignée, elle se replongea dans sa lecture. Mais, quelque peu saisie par la fatigue, elle referma bientôt son livre et le rangea. Elle ferma les yeux, et laissa glisser ses jambes toujours croisées vers le siège de l’homme.

Fermant à son tour les yeux pour faire semblant de dormir, l’homme avança progressivement ses fesses jusqu’au bord de son siège ; de temps à autre, d’un très bref coup d’œil, il s’assurait que la fille ne faisait pas attention à lui. L’intérieur de ses cuisses vint frotter contre les jambes haut croisées de Maëva. Il écarta alors davantage ses jambes à lui pour pouvoir continuer à s’avancer. À ce stade, songea-t-il, sa braguette devait se trouver très près des genoux de la fille. Entrouvrant les yeux pour s’en assurer, il ne fut pas déçu : un ou deux centimètres à peine séparaient son sexe chaud des jambes de la jeune fille ! Il décida alors d’aller jusqu’au bout de son objectif : il souleva légèrement ses fesses pour pouvoir les avancer encore un tout petit peu en silence. Enfin, la bosse de son pantalon alla se nicher entre les deux genoux de la fille.

Les cahots du train, que l’homme amplifiait légèrement, firent le reste. Il avait resserré ses jambes, de sorte que toute la longueur des cuisses infiniment douces de l’étudiante frottait constamment contre l’intérieur des siennes. Le sexe de l’homme, brûlant et tendu à exploser, était seulement séparé d’elle par le fin tissu de son pantalon, et frottait contre des genoux entre lesquels il s’était lové.

Maëva décroisa les jambes et, sans rien changer à sa position tellement avancée vers l’homme, les recroisa ingénument dans l’autre sens, non sans frotter l’avant de ses jambes contre la verge raide. Cela fit à l’homme un effet inouï, d’autant plus que le mouvement avait fait remonter la jupe : il pouvait maintenant apercevoir la couture des bas. Le genou de la jeune fille appuyait exactement sur le membre de l’homme, se laissant aller à un involontaire mais très efficace mouvement de balancier. Chaque glissement du genou de l’étudiante contre sa hampe procurait à l’homme un plaisir indicible ; le vertige était tel qu’il risquait d’éjaculer d’un moment à l’autre.

Maëva ne dormait pas ; elle était à demi consciente de l’incongruité de la situation ; mais que pouvait-elle faire ? Ce n’étais pas la faute de l’inconnu en face d’elle, si les concepteurs des trains de banlieue avaient mis si peu de place entre les banquettes. Assurément, ils n’avaient pas prévu qu’il y aurait des voyageurs de la taille de Maëva, avec d’aussi longues jambes ! Et ils n’avaient pas prévu non plus que certains voyageurs viendraient mater d’aussi jolies cuisses…

Plusieurs personnes se levèrent pour descendre au prochain arrêt. L’homme finit par faire de même : ouvrant les yeux, elle se redressa, décroisa les jambes et les replia sous elle pour lui faciliter la tâche. L’homme rejoignit le couloir du wagon et se dirigea vers la sortie située derrière la jeune fille.

Les voyageurs descendirent.

Enfin seule ! Maëva en profita pour prendre ses aises, posant ses pieds sur la banquette laissée libre devant elle.

Sortie satisfaite de son examen de Droit des Affaires, Maëva avait décidé de se faire plaisir – pour une fois ! – et avait acheté une paire de bas auto-fixants, couleur chair, ainsi qu’une petite culotte. Maintenant que le train avait fermé ses portes, la jeune fille les avait sortis de leur emballage ; elle avait très envie de les essayer. Au moins les bas ! Mais si jamais quelqu’un venait ? Elle jeta un rapide et candide coup d’œil autour d’elle ; le wagon semblait absolument désert.

Elle se pencha pour ôter ses escarpins qui tombèrent à terre, puis, ayant remonté un peu sa jupe, commença à enlever ses bas.

Dissimulé derrière la rampe de l’escalier menant à l’étage supérieur du wagon, l’homme avait laissé s’écouler une bonne minute, feignant de lire avec beaucoup d’intérêt les noms des différentes stations, affichés au-dessus de la porte. Celle-ci se referma. Il regagna alors, dans le plus grand silence et sans précipitation, sa place en face de la jeune fille.

« Pardon », fit-il, demandant à s’asseoir juste en face d’elle. Maëva, un instant interdite, réfléchit et se dit qu’elle n’avait aucune raison de faire sa propriété privée de cette place où elle avait posé ses pieds. Elle ramena les jambes vers elle, le temps que l’homme puisse reprendre sa place ; celui-ci s’assit et lui dit gentiment, avec un sourire : « ne vous en faites pas, j’en ai vu d’autres ».

A moitié rassurée par ces mots, la jeune fille reposa la plante de ses pieds au bord du siège devant elle, entre les cuisses de l’homme. Il faut dire qu’elle n’avait pas le choix : elle avait seulement commencé d’ôter ses bas, qui lui arrivaient bêtement au milieu des cuisses, découvrant dix bons centimètres de chair. Elle continua donc de les retirer – mais lentement et maladroitement, car elle sentait confusément le regard de l’homme qui n’en perdait pas une miette.

De fait, ce dernier était en pleine extase : les pieds de la jeune fille, à l’érotisme accentué par des bas clairs dont les renforts châtain recouvraient les orteils, arrivaient juste devant la bosse de son pantalon ; il pouvait admirer les magnifiques chevilles de l’étudiante – l’une nue et lisse sous le bas, l’autre à la finesse encore soulignée par un fin bracelet de métal doré ; quant aux cuisses de la jeune fille, longues, minces, outrageusement voluptueuses, elles se dénudaient lentement sous ses yeux, centimètre par centimètre.

Qu’il était pénible à Maëva, d’un naturel pudique, de poursuivre ce déshabillage ! Elle sentait bien que ce qu’elle faisait s’apparentait à un strip-tease et ne pouvait s’empêcher de penser que l’homme assis en face d’elle était en position de dévorer du regard ces cuisses qu’elle mettait à nu ! Néanmoins il fallait continuer : plus tôt ce serait fini… Comme pour apaiser ses craintes, elle chercha à se convaincre – sans vraiment y parvenir – que l’homme, d’âge mûr, n’avait que faire d’elle, une brave étudiante qui pourrait avoir l’âge de sa fille…

La jeune fille découvrait la totalité de ses cuisses, lorsque son portable sonna. Elle dut s’interrompre le temps de chercher l’appareil au fond de son sac à main, laissant ainsi ses cuisses nues tanguer et gigoter nerveusement sous les yeux brillants de désir de l’homme. C’était son petit copain qui se languissait d’elle. « Ça va, je viens de traverser la gare de Cormeilles… »

Consciente du caractère insolite de la position de ses jambes exposées au regard d’un inconnu, elle n’en souffla mot à Loïc ; et, tandis qu’elle lui parlait, une main occupée à tenir son portable, elle s’efforçait, avec la main restée libre, de continuer à enlever ses bas : ceux-ci poursuivaient laborieusement leur progression, mettant à nu successivement les genoux de Maëva, puis ses mollets, enfin ses pieds longs et fins qui s’agitaient pour la circonstance tout près du visage de l’inconnu.

Les superbes jambes de l’étudiante, maintenant complètement nues, se trouvaient alors offertes dans leur intégralité à la vue de l’homme, comme jamais celui-ci n’eût pu le rêver. Leur position surélevée lui permettait de jouir du spectacle enchanteur de l’intérieur des cuisses. La jupe remontée de la jeune fille laissait entrevoir une fine petite culotte de dentelle plus blanche que blanche. À l’autre extrémité des interminables jambes, les longs et mignons orteils de Maëva, aux ongles décorés de vernis rouge vif, venaient par mégarde frôler le pantalon de l’homme à l’endroit même des testicules.

Maëva voulut retirer sa petite culotte comme prévu, mais, alors qu’elle introduisait déjà un pouce, de chaque côté de ses hanches, entre la fine lanière et sa peau tiède, elle eut encore un instant d’hésitation pudique. Cependant l’homme assis en face d’elle, légèrement penché en avant vers elle, paraissait s’être de nouveau assoupi : sa main posée contre son front soutenait sa tête et cachait ses yeux. Et, hormis lui, le wagon était désert.

Prenant son courage à deux mains, elle souleva les fesses et fit glisser lentement sa petite culotte le long de ses cuisses, en priant pour que l’homme ne se réveille pas.

A ce moment, Maëva, à la demande de Loïc qui voulait comprendre exactement où elle se trouvait, dut une nouvelle fois s’interrompre, le temps de chercher dans son sac un plan du réseau ferroviaire d’Ïle-de-France. Le spectacle qu’à son insu elle offrait alors à l’homme était véritablement incroyable : ses longues jambes hâlées étaient enserrées, juste au-dessus des genoux, dans une exquise petite culotte de dentelle blanche ! Cependant que Maëva déployait devant elle le plan des chemins de fer et s’efforçait de fournir des indications à Loïc, ses cuisses tendres – que la jeune fille, instinctivement, maintenait serrées – frottaient l’une contre l’autre au rythme des cahots du train. Les jambes surélevées et la jupe remontée permettaient d’entrevoir les grandes lèvres du sexe.

Enfin, l’étudiante, ayant replié son plan, put reprendre son déshabillage. La culotte glissa jusqu’aux orteils et atterrit entre les cuisses de l’homme.

Maëva, qui n’avait prêté aucune attention à la bosse du pantalon de l’homme assis en face d’elle, se pencha pour att****r son sous-vêtement. Elle le rangea dans son sac et posa sa nouvelle culotte à la place. Elle la déplia sur le siège devant elle, entre les cuisses de l’homme, et l’admira. Comme elle était contente ! Cette lingerie translucide allait certainement faire plaisir à Loïc !

Mais ce dernier, précisément, n’avait pas terminé de l’accaparer au téléphone. D’un naturel possessif, il voulait absolument s’assurer que sa petite amie faisait un voyage tranquille. Il savait bien que, jolie et élégamment vêtue, elle risquait à tout moment d’être importunée. « Tu es seule ? Tout va bien ? » A chacune de ces questions, Maëva devait répondre d’un oui catégorique et presque agacé.

L’homme assis en face d’elle profita de ce que Maëva, absorbée par sa conversation téléphonique, regardait par la fenêtre, pour relever discrètement son arrière-train et s’avancer un peu, juste assez pour que la petite culotte vînt se bloquer sous lui.

Lorsque Maëva s’aperçut du fâcheux incident, elle fut bien embarrassée. Pour tenter de récupérer sa culotte, elle allait devoir glisser ses doigts entre le siège et le pantalon de l’homme, en espérant que celui-ci ne se réveille pas.

L’homme, les yeux toujours dissimulés derrière sa main, se délectait du spectacle : car la jeune fille, rouge de honte, tout en poursuivant sa conversation téléphonique, était bien obligée de lui palper les testicules pour parvenir à reprendre possession de sa pièce de lingerie. Et malgré cela, celle-ci restait bien coincée sous les fesses de l’homme. Désespérée, l’étudiante, ayant calé le téléphone entre sa tête et son épaule, dut se saisir du membre viril tendu à travers le pantalon, le serrant entre ses doigts longs et fins, afin de pouvoir avancer davantage son autre main sous les bourses. L’homme n’en pouvait plus ; car enfin, la fille ne pouvait pas ne pas s’apercevoir qu’il était dans un état d’érection du tonnerre !

Enfin, Maëva, qui avait été élevée dans le respect de valeurs telles que le travail bien fait, récupéra sa culotte à force de persévérance.

Consciente de ce que toute cette situation pouvait avoir d’embarrassant si quelqu’un arrivait ou si jamais l’homme se réveillait, Maëva avait bien l’intention d’y mettre fin rapidement en enfilant sa nouvelle culotte et sa nouvelle paire de bas. Mais, la conversation téléphonique se poursuivant, elle ne disposait toujours que d’une seule main libre, ce qui rendait la tâche quasi impossible.

L’homme en face d’elle se prit à rêver qu’il l’aidait.

Ainsi, alors qu’elle continuerait de raconter à son petit ami ses péripéties universitaires, il lui enfilerait soigneusement sa culotte puis ses bas couleur chair, remontant petit à petit ses mains tremblantes et chaudes le long des jambes fraîches. Prétextant que cela lui faciliterait la tâche, il tirerait les jambes de la jeune fille vers lui, disposant les pieds menus de part et d’autre de son membre ardent et dilaté ; puis il reprendrait son ouvrage, faisant lentement remonter les bas jusqu’aux cuisses virginales qu’il caresserait longuement et intensément de toute la paume de ses mains. Alors que les bas de Maëva lui arriveraient ainsi à mi-cuisses, il en profiterait pour effleurer l’entrejambe de la jeune fille à l’endroit même où sa petite culotte à demi-transparente laisserait deviner deux grandes lèvres.

Hélas ! tout cela relevait du fantasme…

L’étudiante dut remonter encore plus sa jupe et desserrer davantage ses cuisses, afin de pouvoir enfiler complètement sa culotte puis ses bas. Machinalement, en tirant sur ces derniers, elle allongea ses jambes ; la plante de ses pieds vint alors s’appuyer contre le pantalon de l’homme, de part et d’autre de la verge, dont, non sans embarras, elle sentit une nouvelle fois, assez distinctement, à travers le tissu du pantalon, la chaleur et la dureté.

Une fois la conversation téléphonique terminée, les joues rougies par la gêne, Maëva enleva ses pieds de la banquette de l’homme, lequel fit mine d’être brutalement réveillé. Pour remettre ses escarpins, elle dut se pencher, approchant son pur et innocent visage de jeune fille du pantalon déformé par la verge érigée et les testicules, sur le relief desquels tombaient ses longs cheveux châtain. L’homme s’avança encore davantage sur son siège, de sorte que sa hampe et ses bourses vinrent frôler les joues de l’étudiante. Enfin, celle-ci, ayant remis ses escarpins, put reprendre une position normale.

« Ouf ! Juste à temps » observa-t-elle – car elle vit que l’homme avait ouvert les yeux. Croisant les jambes, elle s’efforça de reprendre sa lecture.

Ce n’était pas facile, car l’homme était décidément fasciné par les jambes de Maëva. Par le reflet de la fenêtre, elle l’observa un instant à la dérobée : qu’il fixe ses pieds menus emprisonnés dans ses escarpins à talons hauts aux brides noires, passe encore… ; mais lorsqu’elle voyait le regard de l’homme remonter le long de ses fragiles chevilles, de ses mollets fins, puis de ses genoux ronds, enfin de ses longues cuisses fuselées, elle se disait : « quelle indécence ! »

Elle n’imaginait que trop bien l’homme savourant la vision de ces cuisses offertes, laissant visibles la couture de bas que Maëva, dans son embarras, n’avait pas enfilés tout à fait correctement jusqu’en haut des cuisses. En se penchant, elle s’aperçut qu’une bande de chair nue était même parfaitement visible au-dessus des bas. Elle tira sur ces derniers, pensant qu’ils protégeraient ses jambes un tant soit peu des regards. En fait, ses mouvements de jambes ainsi que le doux crissement des bas sur les cuisses excitèrent l’homme encore davantage, à en juger par ses yeux exorbités et par la bosse de son pantalon, dont la forme exacte ne suscitait a priori aucune difficulté d’interprétation. Elle tenta de tirer sur sa jupe plissée, mais sans succès : elle était condamnée à laisser l’homme se repaître de cette exhibition que pour rien au monde elle n’avait désirée.

Après quelques minutes, l’idée lui vint qu’elle pouvait prendre prétexte d’aller aux toilettes pour se lever et changer de place. Mais alors qu’elle tentait de se lever, une courbe du train lui fit perdre l’équilibre ; tombant sur l’homme, elle porta involontairement sa mains fine sur sa verge raide et brûlante. Le temps pour elle d’arriver à se redresser, elle n’eut pour seul support que ce membre turgescent, et n’eut pas d’autre choix que de le flatter, bien malgré elle, en le caressant et en le serrant entre ses doigts fins. L’homme, sur le visage duquel un sein voluptueux s’était écrasé, avait profité de l’occasion pour plaquer ses mains sur les fesses de la jeune fille, comme s’il voulait l’empêcher de tomber.

Enfin, elle se redressa, l’air de rien, les joues écarlates, s’excusa et se dirigea vers les toilettes qui se trouvaient juste à côté.

Malheureusement elle dut faire aussitôt demi-tour et se rasseoir car les portes des toilettes étaient fermées à clef – comme il arrive souvent dans ces maudits trains de banlieue ! Quelque peu irritée, elle s’efforça de retrouver sa sérénité dans la lecture de son manuel de Droit des Affaires. Allons ! Patience ! Elle se dit que le mieux était de ne surtout pas faire attention à cet homme, à ses regards appuyés. Prenant l’air dégagé et hautain que lui avait transmis son milieu social, elle regarda par la fenêtre ; elle vit avec satisfaction qu’ils avaient déjà dépassé Conflans. Dans moins d’une heure elle serait avec Loïc, dans ses bras, chez lui, pour la première fois…

Drôle de petit ami que ce Loïc ! Toujours gentil, prévenant, attentionné. De plus, il était plutôt mignon. Quel dommage seulement qu’il soit aussi « porté sur la chose »… La dernière fois qu’il était venu chez elle, dans le studio qu’elle occupait dans le Quartier Latin, ils s’étaient chamaillés avec un tel entrain qu’à sa grande stupeur elle s’était retrouvée par terre les jambes écartées, la jupe relevée, sans culotte, avec, devant elle, le sexe de Loïc qui s’agitait, prêt à la pénétrer ! Comment celui-ci avait-il osé lui faire ce tour pendable ? D’une voix tremblante, dans un sursaut de conscience, elle lui avait imploré :

— Loïc, non, je t’en prie, pas avant le mariage ! Je t’en prie !
— Ma chérie, laisse-moi t’aimer, rien qu’une fois, j’en ai tellement envie.

En y repensant le lendemain, la jeune fille devait convenir que, avec ses cuisses virginales écartées, si bien mises en valeur par ses bas couleur chair, elle ne pouvait pas blâmer le jeune homme qui la contemplait d’être excité par la vision de son sexe entrouvert et d’avoir envie d’elle. Néanmoins, elle avait des principes ! Aussi avait-elle insisté :

— Loïc, tu m’as promis…
— Mais Maëva, tu sais que je tiens mes promesses, avait-il alors solennellement répondu, tout en commençant à frotter son membre dur et brûlant contre les grandes lèvres du sexe de la jeune fille. « Je suis un homme de parole. Tiens, d’ailleurs, regarde… »

Ayant approché sa verge du visage de Maëva, il lui avait tendu une bague de fiançailles et lui avait demandé de la disposer autour de la hampe afin, selon lui, de « sceller leur amour ».

— Loïc, tu n’as pas le droit de me demander ça… Il est trop tôt.

Chérie, lui avait-il asséné brusquement, je ne peux plus attendre jusqu’au mariage ; il faut que tu le fasses ! Pour moi, pour nous ; parce que je t’aime !

Avec émotion, les yeux écarquillés, la jeune fille avait alors contemplé la verge raide et gonflée de sang. Son relief tourmenté ainsi que ses tons rouge vif et violacés en disaient long sur son état d’extrême excitation. C’était comme un rite de passage ; Maëva allait devoir en quelque sorte redéfinir sa naïveté d’enfant. Mais était-elle prête à devenir vraiment femme ?

Romantique, elle s’était sentie rougir alors que, d’une main, elle s’emparait de la hampe brûlante et que, de l’autre, elle soupesait les bourses. N’était-elle pas toujours une adolescente espiègle aux rêveries bien innocentes ? Assaillie de mille questions existentielles, la jeune fille avait libéré le gland et tirait sur la peau afin de préparer celle-ci au passage de la trop étroite bague de fiançailles.

— Ça ne passera jamais… avait-elle dit avec, dans le ton, comme une pointe de revanche.
— Bien sûr que si, lui avait rétorqué Loïc avec une autorité bienveillante. Il te suffit de t’aider de ta bouche. Tu n’as qu’à accompagner avec tes lèvres la descente progressive de la bague. Au besoin, tu humecteras préalablement toute ma verge de bas en haut et de haut en bas au moyen de ta langue ; de même, celle-ci facilitera grandement la descente de la bague en s’entourant autour de ma hampe pour mieux la lécher.

Le visage écarlate de honte et d’excitation mêlées, Maëva tenait toujours le membre dilaté entre ses doigts fins et le pressait fiévreusement. Ses lèvres pulpeuses s’étaient approchées du gland. Allait-elle enfin, à l’âge de vingt-et-un ans, faire sa première fellation ?

Ainsi, assise dans un wagon de train de banlieue, Maeva se remémorait avec une très grande précision comment, la veille, s’approchant encore du phallus, avec une ferveur quasi christique, elle avait commencé par lécher le pourtour de la hampe en faisant de longs mouvements de haut en bas et de bas en haut. Décalotté par ces caresses expertes de la langue, un gland énorme, congestionné, était apparu. Le membre avait encore gagné en volume et en raideur.

Elle avait léché lentement le tour du gland. Loïc n’avait put réprimer un grognement de plaisir, tant les picotements qu’elle lui prodiguait étaient sublimes !

Elle avait fait glisser entre ses lèvres pulpeuses le gland à la peau tendue. Oubliant tous les principes austères de son éducation chrétienne, elle l’avait suçoté comme une grosse friandise. Puis elle l’avait relâché pour laper, de sa langue agile, toute la hampe brûlante jusqu’aux bourses. Elle avait léché celles-ci avec application, suavement, sans précipitation.

Cette langue avait prodigué à Loïc un plaisir au delà du divin. Faisant un rond avec sa bouche, la jeune fille avait avalé le gland tout doucement. Le jeune homme n’avait pu retenir une plainte a****le, tant il était proche de l’extase. Tout doucement elle avait continué son aspiration, maintenant serrées ses lèvres autour de la verge. Que c’était bon !

Enroulant sa langue à la base du gland, pour le sucer et le faire rouler, elle avait levé des yeux interrogateurs vers son ami qui paraissait satisfait, puis avait englouti le phallus tout entier dans sa gorge, jusqu’aux bourses.

Loïc, contemplant le beau visage ovale dont les lèvres entouraient sa verge, était alors sur le point de jouir. Une première giclée de sperme s’était enfoncée dans la gorge de Maëva qui, il faut bien l’avouer, avait eu une sorte de haut-le-cœur. Le membre raide, qui ruait comme un étalon, était aussitôt après sorti de sa bouche. Des giclées de sperme, pareilles à la pluie libératrice après une longue canicule, s’étaient encore abattues sur son top tout mignon, sur ses cheveux si fins, sur ses jolies boucles d’oreille et sur ses joues innocentes…

Après quoi, toujours prévenant, Loïc avait aidé son amie à se laver et à s’habiller, nettoyant de ses mains nues, avec un zèle admirable, les reins, les seins, les fesses et le sexe de la jeune fille, l’aidant patiemment à enfiler sa petite culotte, jugeant d’un ton docte de la pertinence de ses choix de sous-vêtements essayés l’un après l’autre… Puis les deux tourtereaux s’étaient quittés, troublés l’un et l’autre, parce qu’il comprenaient bien qu’il ne s’agissait plus cette fois d’un flirt mais d’une véritable histoire d’amour, d’une passion torride !

L’on comprend mieux, dès lors, pourquoi Maëva, assise dans son train, avait tant de mal à se concentrer sur son manuel de Droit des Affaires ; elle ne cessait ne songer aux caresses buccales qu’elle avait, la veille, prodiguées à Loïc.

Instinctivement sa main descendit vers sa jupe à l’endroit de son sexe. Inspirée peut-être – consciemment ou non – par la remarquable bosse du pantalon de l’homme assis devant elle, elle ne tarda pas à se représenter la verge de Loïc en érection, brûlante, se frottant contre ses joues, ses seins, ses fesses, son corps entier.

L’inconnu qui lui faisait face, un peu voûté, le coude appuyé contre la fenêtre, une main toujours posée sur son front afin de cacher ses yeux, pouvait paraître plongé dans un authentique sommeil. Maëva, n’y tenant plus, remonta lentement sa jupe, découvrant progressivement toute la couture de ses bas puis sa chair tendre et palpitante, jusqu’à la culotte. Elle avait tellement envie de se caresser ! Et si jamais l’homme assis en face d’elle se réveillait ? Un ultime coup d’œil rapide dans sa direction la convainquit définitivement qu’il était profondément endormi. À vrai dire, en même temps, le risque – apparemment minime – qu’il se réveillât et la surprît dans une posture équivoque n’était pas sans lui procurer quelque excitation supplémentaire.

Elle avança ses jambes vers la banquette devant elle, et se saisissant de l’élastique de sa culotte, baissa lentement celle-ci jusqu’à mi-cuisses. L’homme n’en croyait pas ses yeux : la fille lui offrait un deuxième strip-tease ! Mieux encore, elle commençait à se toucher devant lui !

Et en effet, Maëva, après avoir caressé ses jambes, introduisit son index long et fin dans sa fente afin de caresser, à l’intérieur des grandes lèvres de son sexe, sa chair la plus intime. Elle ne songeait plus qu’à Loïc, et avait complètement oublié où elle se trouvait !

Elle ressentit bientôt le besoin d’introduire un objet plus volumineux, à la fois raide et long, dans son vagin. L’homme la vit fouiller au fond de son sac pour en sortir son téléphone portable. En introduisant cet objet dans sa vulve humide, l’étudiante imaginait toujours le sexe de son ami ; elle se représentait en train de lui prodiguer amoureusement du plaisir en caressant sa verge avec la plante de ses pieds ; pour mieux se concentrer, elle avait fermé les yeux et, à l’aide de sa main restée libre, avait couvert ses paupières closes des pages de son livre de Droit.

La scène était incroyable, presque insoutenable ; l’homme la suivait avec fascination, il la savourait : une fille sublime, exhibant qui plus est des dessous extrêmement affriolants, se masturbait devant lui – et avait de surcroît pris la peine de masquer ses yeux de sorte qu’elle ne pouvait pas jeter, sur celui qui la matait, un œil moqueur ou réprobateur…

Inconsciente d’être observée par un inconnu assis juste en face d’elle, la jeune fille se trémoussait, remuant ses interminables jambes, frottant ses genoux contre la banquette à l’avant de laquelle ils venaient se bloquer, juste devant le sexe de l’homme… Le pantalon de l’homme était déjà mouillé, pour ne pas dire trempé, de liquide préséminal…

C’est alors que se produisit un tout petit incident : le portable sonna ! Ou plus exactement vibra, car elle l’avait mis sur le mode vibreur. À vrai dire, le bourdonnement de l’appareil était très assourdi, étant donné que l’étudiante l’avait introduit profondément dans son orifice surexcité.

Maëva fut immédiatement prise d’un sentiment mélangé de honte et de culpabilité. La vibration impromptue du portable avait décuplé son plaisir ; en même temps, songea-t-elle, c’était peut-être Loïc qui l’appelait : si jamais, d’une manière ou d’une autre, il apprenait à quelle scène indécente sa petite amie se livrait dans un lieu public, quelle image aurait-il d’elle ?…

Mais le plus urgent était de ressortir l’objet de l’antre où il s’était enfoncé. Encore fallait-il que Maëva pût écarter davantage les jambes, ce qui supposait qu’elle libérât ses cuisses de sa petite culotte. Elle fit descendre la fine dentelle jusqu’à ses genoux puis le long de ses mollets. Elle put alors ouvrir grand ses cuisses, offrant à l’homme la vision de rêve de ses grandes lèvres entrebâillées. Les bas de la jeune fille, de part et d’autre du commencement des cuisses, accentuaient encore l’impression de vulnérabilité de sa peau nu autour du sexe.

Moyennant quelques contorsions dont l’homme se délecta, Maëva parvint à ressortir son téléphone portable de la cavité moelleuse où il s’était tapi. Certes l’appareil était à présent complètement enduit de la substance intime de la jeune fille, mais c’était un moindre mal… Il était évidemment bien trop tard pour répondre, mais il y avait un message sur le répondeur. « Salut, c’est Tiphaine. En fait, je voulais savoir si tu pourrais me prêter ton cours de Droit des Affaires. Bon, ben je vois que t’est pas là. Ça ne fait rien, je vais essayer chez Loïc. »

Ayant écouté son message, Maëva fut doublement paniquée : d’une part, Loïc averti allait sûrement s’inquiéter et l’appeler ; d’autre part, l’homme en face d’elle, réveillé sans doute par la sonnerie du portable, ne dormait plus du tout. Et, non seulement il ne détournait pas son regard comme il eût été normal en pareille situation, mais il détaillait même sans vergogne le corps de jeune fille exhibé devant lui, avec un intérêt marqué pour l’entrejambes. Deux bonnes raisons donc pour décamper sur-le-champ : l’étudiante se leva et, téléphone et sac en main, voulut se diriger vers le couloir.

Mais, sa culotte étant restée au niveau de ses chevilles, elle ne tarda pas à perdre l’équilibre : son corps plongea en avant. Fort heureusement pour elle, la présence de l’homme qui la dévisageait entrava sa chute : c’est ainsi qu’elle se retrouva à plat ventre sur les genoux d’un inconnu, lequel eut la présence d’esprit de la retenir par le haut des cuisses, juste au-dessus de la couture des bas. Ce faisant, il se régala de la vue des fesses bien exposées ; le corps souple de la jeune fille se trémoussait faute d’arriver à trouver son point d’équilibre ! Maëva, confuse, se sentit rougir et bredouilla des excuses. L’homme émit une réponse dans un français pas très compréhensible, avant d’éclater de rire et de donner une tape amicale sur les fesses de l’étudiante. Maëva était vraiment gênée ; mais, pour donner le change, elle fit mine de trouver elle aussi la situation amusante et de rire de bon cœur.

Son portable sonna alors à nouveau. Cette fois elle put répondre aussitôt et, comme elle l’avait deviné, c’était bien Loïc. Toujours coincée dans cette position incongrue, elle dut lui expliquer pourquoi, à l’instant, elle n’avait pas répondu au coup de fil de Tiphaine, inventant une obscure et improbable histoire de tunnel sous lequel les communications téléphoniques seraient interrompues… « Mais oui, tout va bien, je suis sur le point d’arriver… »

Tandis qu’elle rassurait Loïc quant à l’absolue tranquillité de son existence, l’inconnu la maintenait sur ses genoux. Tenant fermement d’une main le haut de ses cuisses, et prenant prétexte de cette situation pour explorer, de l’autre main, la peau douce de l’intérieur des cuisses et l’humidité des grandes lèvres humides du sexe de Maëva, pendant que celle-ci susurrait dans son téléphone : « Moi aussi je t’aime. »

Sa conversation terminée, l’étudiante devait encore remuer les jambes pour parvenir à libérer ses chevilles de sa petite culotte. L’homme, halluciné par cette scène magique, bandait ferme ; pour stabiliser la jeune fille, il la tenait à présent par sa vulve étroite dans laquelle il avait introduit un, deux, trois doigts. Un système très efficace au demeurant, la preuve étant que les jambes de l’innocente étudiante gesticulaient et que ses fesses s’agitaient à n’en plus finir.

Enfin, culotte à terre, l’étudiante put se dégager des mains de l’homme – tout de même un peu trop entreprenantes à son goût même si c’était en tout bien tout honneur !

Le temps de trouver et ramasser sa petite culotte qui était allée se perdre sous une banquette, elle le gratifia encore, tout à fait involontairement, du très excitant spectacle de sa croupe offerte, mettant longuement en évidence sous les yeux de l’homme presque incrédule ses orifices intimes.

Après avoir redonné un aspect correct à sa jupe, elle s’en alla dignement.

Et, le plus simplement du monde, Maëva, descendue du train fraîche comme une rose, retrouva Loïc qui l’attendait sur le quai.

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