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L’ombre de Madame

L’ombre de Madame



Chapitre 9 : Madame aime rabaisser

Dans le bureau, Madame s’assoit de manière impériale. Devant elle, ce Monsieur Laroche n’en mène visiblement pas large. À son bureau, sans être vue de l’homme, Mathilde se change pour ne porter qu’une très légère camisk et ses fers.

– Monsieur Laroche, on m’a rapporté sur vous d’inquiétantes nouvelles. Comme cette dangereuse passion pour les jeux d’argent ce qui est totalement incompatible avec le poste que vous occupez. En plus, j’ai là, des rapports sur vous qui m’indiquent que vous transgressez le secret de fonction et le secret professionnel pour lesquels vous avez signez des documents qui vous interdisent de divulguer quoi que ce soit sur notre firme. Est-ce vrai ?

– Madame, je ne sais qui vous a fait parvenir ces rapports. Cela dit, tout est rigoureusement exact, je vous le concède.

– Dites-moi alors, comment dois-je agir avec vous, vous virer comme un malpropre ou vous rétrograder au rang de simple concierge ? Il reste cependant une dernière alternative si j’en crois ce dernier document vous concernant, faire de vous mon esclave. Mathilde, ma belle, donne-moi un bon café, s’il te plait.

– Bien Maîtresse !

L’homme se retourne, blêmit en voyant Mathilde dans un simple bout de tissu rouge et ouvert de partout. Pire, il bande en entendant cette chaine attachée au pied de la Kajira.

– Monsieur Laroche, dites-moi ce que je dois faire de vous. Il en est beaucoup qui se verraient bien vous mettre la même chaine que celle que porte ma Kajira. Pas moi, vous me débectez au point que je n’ai qu’une envie, vous cravacher jusqu’à ce que votre corps ne soit plus qu’une vaste douleur de toutes les couleurs comme la chair de ma Kajira. Cela dit, des amis de mon défunt mari par exemple seraient heureux de… Laroche, vous m’écoutez ?

– Euh oui Madame, pardon, vous disiez ? Oh euh…Je ne sais pas Madame, je vous laisse le choix de me punir comme il se doit. Après tout, je n’ai que ce que je mérite.

– Bien, donc, vous ne me contredirez pas si je vous envoie servir un couple de mes bons amis ?

– Non Madame, cela vaut toujours mieux que de me faire virer.

– Signez ici, là et encore ici. Il signe le tout sans même réfléchir.

– De quoi s’agit-il Madame ?

– De votre démission avec effet immédiat pour raison de maladie, la soumission. Ensuite, voici l’adresse où vous vous rendrez, munit de tous vos titres, de vos biens et que vous allez offrir à vos Maîtres.

– Bien Madame. Et pour ma maison ?

– Vous venez de signer l’acte de donation à mon nom, mon cher. Oui, tu peux me lécher Kajira.

Mathilde exulte, sa Maîtresse est délicieusement hautaine et sadique, verbalement parlant, cela va sans dire. Pire que tout, cela transpire entre les cuisses de sa vénérée Maîtresse et ça, Mathilde, elle adore.

– Merci de ne pas me faire l’affront de la lettre de licenciement.

– Oh, si vous ne vous comportez pas comme un chien de votre espèce doit le faire, il me reste ceci que je n’hésiterai pas à publier dans les journaux.

– Je vois que Madame sait tout.

Le sourire carnassier de Madame fait peur à cet homme quand elle dépose trois photos particulièrement compromettantes devant ce directeur déchu. Elle se penche sur Mathilde, l’embrasse à pleine bouche.

– Voyons, si vous veniez lécher le cul de ma Kajira pour me prouver que vous êtes une bonne chienne, mon cher et après, je ne veux plus vous voir. Ensuite, c’est tout juste si je veux avoir de vos nouvelles par l’intermédiaire de mes bons amis.

– Bien Madame.

– Maintenant, mon salaud, plante ta langue de merdeux dans le cul de ma petite dévergondée de Kajira, espèce de fumier !

L’homme se glisse derrière Mathilde à quatre pattes et lui darde son cul de sa langue. Mathilde apprécie la langue de cet homme. Elle ne doute pas que cet homme ne lèche pas un cul pour la toute première fois. Aussi, elle adresse un clin d’œil complice à sa Maîtresse. Après un moment, elle fixe sa Maîtresse sans ne plus pouvoir la lécher. Sa bouche grande ouverte, elle hurle de plaisir en lâchant un gros jet de cyprine et d’urine. Derrière elle, l’homme se colle davantage et ne perd rien. Madame constate que ce directeur déchu est encore mieux qu’elle ne l’avait imaginé. Elle l’attire, le couche sur le dos devant sa Kajira tout heureuse. L’homme sort sa langue qu’il fourre dans cet anus. Peu après, Madame décharge son rectum dans la bouche de l’homme.

– Mon amour, c’est la première fois et aussi la dernière. Mais putain ce que j’aime faire ça à un enfoiré de son espèce.

– Que ma Maîtresse est vicieuse. J’adore !

– Nettoie mon cul, espèce de porc. Ce con a fricoté avec des mineurs. Il les a payés avec le fric de la compagnie. Et quand il ne paie pas, il viole des gamines cet enfant de salaud. Là où il va, c’est pire que si je l’envoyais en enfer. Ces amis sont les plus pervers que je connaisse. Mais ne crains rien ma douce compagne, jamais ils ne te toucheront sans que je ne sois là pour mettre des gardes fous. Ma chérie, si tu pouvais prendre ton pied en lui mettant tout ton poids sur sa bite de pédophile avec tes talons aiguilles, cela me ferait un immense plaisir. Moui, comme ça. Approche que je te branle ma divine salope !

Peu après, deux femmes s’embrassent et jouissent violemment sur ce déchet de l’humanité.

Deux semaines se sont écoulées depuis cette assemblée des directeurs. Mathilde tremble de peur pendant que Maître Marc lui met sa camisk faite d’or, de platine, de pierres précieuses. Les chainettes d’or et de platine l’habillent de façon si parfaite, les pierres précieuses se posent là où se cachent ses attributs féminins. Sur son visage, devant le grand miroir, Mathilde remarque qu’elle porte un loup fait d’or, de platine et ces petits diamants qui vont servir à éblouir les hôtes de Madame. Cela l’habille sans ne pratiquement rien cacher de son corps, tout juste les parties qui font d’elle une femme. Sur sa tête, la Kajira Catherine la coiffe. Près d’elle encore, deux boutiquières mettent la dernière main à la soirée. Madame ne veut rien savoir de sa Kajira. Dans le salon, terriblement nerveuse, elle met la dernière touche à cette soirée qui doit faire de Mathilde, sa Kajira pour la vie. Une sorte de mariage entre une Maîtresse et son esclave. Elle accueille ses invités triés sur le volet.

Puis, musique de Mendelssohn, la marche nuptiale éclate dans toute sa splendeur, Mathilde est amenée en laisse et menottée dans le salon par Marc. Devant eux, marche la Kajira Catherine qui cache le corps de la Kajira Mathilde d’un grand drap aux couleurs chatoyantes. Madame retient son souffle au milieu de ses invités, que des amis proches, très proches, tous de ce monde de la nuit, des fétichistes de la première heure. Soudain, Catherine laisse choir le drap qui cachait Mathilde juste devant Madame et c’est une longue exclamation de surprise, de joie qui se répand dans le salon. Madame en a le souffle coupé, la bouche grande ouverte, elle ne parvient pas à faire le moindre mouvement, elle est en extase devant sa Kajira. Marc s’approche de Corinne, lui tend l’extrémité de la laisse, la clef des menottes et recule en Maître de cérémonie. De chaque côté de Mathilde, se tiennent Isabelle et Sylvie, les témoins. Chacune ayant une main sur les épaules de Mathilde. À genou, les mains sur ses cuisses, paumes retournées, Catherine vient de déposer, au pied de Madame, le collier définitif et les bracelets assortis, tout aussi définitifs. Marc, tenant la main de Corinne, prend la parole :

– Mesdames et messieurs les invités, vous, mes témoins, devant vous, ce soir, Mathilde Dépierre, secrétaire particulière de son état, va déposer ses vœux dans la main de Madame Corinne Mudru. Par ce serment, Mathilde va perdre tout ce qu’elle possède pour ne plus être qu’une Kajira, traduisez par une esclave pour qui ne connait pas les chroniques de Gor, Et ce, pour le restant de ses jours, enchainée aux pieds de Madame sa Maîtresse. Pour cela, il me faut poser quelques questions. À toi, Mathilde, veux-tu réellement quitter ta condition de femme libre, te débarrasser de tes biens, lui obéir en tout, la choyer à jamais, à l’aimer à en perdre haleine et ce, jusqu’à ton dernier souffle, pour ne plus que ramper aux pieds de Madame, ici présente ?

– Oui, je le veux de tout mon cœur et de tout mon amour, Maître Marc !

– Madame, acceptez-vous Mathilde comme votre Kajira, de la respecter, de la protéger contre toute attaque, verbale ou physique, de la choyer chaque jour qui passe et de la punir si besoin est et ce, jusqu’à votre mort ?

– Ou…oui…je…le veux, Marc…Je le veux de tout mon cœur, par amour pour elle.

– Bien, Mathilde, c’est à toi et pour la dernière fois de ta vie de femme libre.

– Madame, vous les invités, mes délicieuses témoins, Maître Marc. Depuis bien quelques mois maintenant, je me suis offerte à Madame lors d’un souper improvisé dans cette ville. Je lui ai avoué mon amour immodéré, je lui ai offert ma soumission sans limite. Ce soir, il est temps pour moi de faire le dernier pas, le pas qui n’autorise pas de retour possible vers la liberté telle que vous la connaissez et la vivez. Liberté, justement, sachez, mesdames et messieurs que je me sentirai plus libre entre les mains de ma Maîtresse qu’avec n’importe qui et où qu’on soit dans ce monde, Donc, ce soir, après cette cérémonie, je serai plus libre que n’importe lequel d’entre vous, couchée aux divins pieds de ma vénérée Maîtresse. Sauf peut-être une autre Kajira, Catherine. Ce soir, en guise d’ultime preuve de ma soumission, je vous implore, Madame, Maîtresse, de me marquer du Kef sur ma cuisse gauche, de renouveler ce serment d’appartenance à chaque fois qu’il disparaitra. Maîtresse, Madame, Corinne mon amour, je t’en supplie, fais-moi marquer, fait de moi ta Kajira, ton esclave à tout jamais, enferme-moi dans ton cœur.

– Corinne ? Demande Marc.

– Là…Euh…Je…Oh bon sang…Hum ! Ma chérie, c’est avec une joie immense que je t’accepte comme ma Kajira et pour les mêmes raisons que tu viens d’évoquer. Qu’il en soit fait selon ta volonté, mon amour, ma chérie, ma soumise, mon esclave, ma sublime Kajira. Mathilde, sache juste que tu es dans mon cœur depuis fort longtemps.

– Merci Maîtresse, je vous aime à jamais. Maître Marc, je suis prête.

Avec l’aide de Catherine, Marc lui prend le bras, l’attache sur une sorte de tréteau bien solidement, les jambes repliées, la cuisse gauche bien à la vue de tous. Puis, Sylvie et Isabelle arrivent avec le fer qui rougit encore dans le brasier d’une petite forge électrique. Marc demande à Mathilde si elle veut un bâillon, un bandeau, celle-ci refuse tout net. Le fer à point, Marc le montre à tous en crachant dessus afin de prouver qu’il est très chaud. Puis, lentement, visant l’emplacement déterminé à l’avance, il approche le Kef de cette cuisse. Mathilde sent déjà cette chaleur qui s’avance inexorablement de sa chair exposée, chair sans plus aucune défense. Quand il appuie le fer, Madame se précipite vers sa Kajira, lui prenant la main comme si c’est sur elle que le fer rouge venait appuyer sur sa chair. Mathilde serre les dents en fixant sa Maîtresse, elle résiste autant qu’elle peut avant de lâcher un hurlement de douleur qui fait frémir et taire toute l’assistance. Marc retire le fer, gicle un peu d’un puissant désinfectant. La tête de Mathilde s’est affaissée sur son épaule, Madame la soutient, en larme, fixant Marc. Cette violente épreuve est achevée, elle n’aura duré que quelques secondes. On délivre cette Kajira qui, très fière, relève la tête et fixe l’assistance. Ce n’est pourtant pas terminé pour Mathilde. Il reste à Mathilde de se voir apposé le triskell qu’elle n’a pas voulu sur l’anneau de son clitoris, mais directement sur l’une de ses grandes lèvres intimes. Encore une chose que sa Maîtresse ignore totalement. Pendant qu’on l’attache à nouveau sur la grande table du salon, Mathilde prend la parole une ultime fois en public et avec la bénédiction de sa Maîtresse. Hésitante, cherchant à récupérer un peu de force, elle peine à parler.

– Mes…mesdames…mes…messieurs, je, je dois encore faire une dernière chose avant de franchir le seuil de ma soumission définitive. Maître Marc, mon collier. Maîtresse Corinne, mon amour, Maître Marc m’a montré un collier qui devrait vous plaire. Une fois à mon cou, il ne pourra plus être retiré qu’en le coupant. Aussi, j’ai souhaité porter, en plus ce collier, les bracelets qui pareront tous mes membres et qui sont eux aussi définitivement fixé sur moi. Maîtresse, pour la dernière fois, je vais te tutoyer, t’appeler par ton prénom, belle Corinne. Douce Corinne, je suis amoureuse de la plus extraordinaire femme vivant sur cette planète. Maîtresse, je suis tout à vous, à tout jamais. Maître Marc, le triskell.

Pendant que Marc prépare son sexe pour ce triskell, sur sa cuisse, chacun peut venir voir ce K stylisé. Il est la marque des Kajirae. Aucun ne tente de toucher cette marque encore moins le corps qui la porte. Madame ne cesse d’embrasser sa soumise.

– Ma chérie, il te faut maintenant mettre tes bracelets, ton collier. Et puis, comme tu me l’as demandé, je vais percer ta grande lèvre pour ton triskell, tu es prête ?

– Oui Maître Marc. Puis-je demandé une faveur, je voudrais que cela soit la Kajira Catherine qui me les pose.

– Quoi donc…Oh, le collier…Accepter, ma chère Mathilde.

– Mon cher Marc, je dois bien t’avouer que tu as fait là plus que n’importe qui pour ma Kajira. Aussi, je vais te demander de passer nous voir dès que possible en compagnie de ta Kajira, nous avons à discuter, toi et moi.

– Je crois même connaitre le sujet, ma chère amie. Cela dit, pour vous, elle veut encore subir l’épreuve du triskell. Je vais utiliser ceci pour percer son sexe

– Quoi, avec cette pince de barbare ?

– Oui Madame, c’est ainsi que la médaille est posée dans les Chroniques de Gor.

– Ma chérie, n’as-tu pas encore assez souffert pour moi ?

– Si, pourtant, si je le fais pour l’amour de ma vie, je dois confesser que je ne le fais pas que pour ma Maîtresse, ma patronne ou pour l’amour de femme qui me tient la main.

– Marc ? Oh ma chérie, pardonne à ta Maîtresse. Marc, tu peux le faire, mon chéri et sois délicat, je t’en supplie. Sylvie, Isabelle, encore merci pour tout le travail effectué. En plus de vous avoir payé la note, je vous prête ma Kajira dès que le besoin s’en fera sentir. À commencer par mardi pour son épilation hebdomadaire. Corinne ne sait plus ce qu’elle dit, pense. De voir sa Kajira vouloir encore souffrir pour elle, la déboussole.

– Mais avec joie ma chérie.

– S’il vous plait, veuillez reculer, s’il vous plait. Marc doit encore poser le triskell, cette médaille que je tiens dans ma main. Sur cette médaille, il y a mon nom, celui de la propriétaire de cette Kajira. Il n’y a pas que le mien. Madame se tait, fixant Marc qui est déjà prêt.

Sa pince à œillet dans la main, il étire la grande lèvre de gauche sur le sexe de Mathilde. Il la fixe brièvement, les deux êtres font le même signal de la tête. Marc place précisément la pince, fixe Corinne et appuie fortement. Mathilde, sous l’effet de cette très violente douleur voute son corps en hurlant encore plus fort que pour le Kef. Les yeux fermés, elle se cramponne à ce qu’elle trouve pour ne pas fuir ce supplice. Marc écarte les bras de la pince, désinfecte et calme la douleur par un anesthésique puissant. Puis, à l’aide d’un produit, il s’empresse de cicatriser l’intérieur de ce trou de quatre millimètres avant de poser, avec l’aide des mains de Corinne, ce triskell qui porte leurs deux noms. Dans son petit moment d’affolement, Madame invite tout le monde à se rendre au buffet offert sur la terrasse. Sur la table, Mathilde est sans connaissance, la douleur fut presque plus violente que le fer rouge de son Kef. Madame est à genou, tenant la main de sa Kajira, défaisant maladroitement la corde qui l’attache à cette table.

– Marc…

– Corinne, je sais ce que vous allez me demander. Oui, je le sais ma chérie. Il faut le faire, aller jusqu’au bout désormais.

– Moi aussi, mon chéri, je veux aller jusqu’au bout, cela fait trop longtemps que cela dur ce petit jeu du chat et de la souris.

– Attendons qu’elle se réveille. Catherine, surveille-la et averti nous dès qu’elle ouvre les yeux, ma chérie.

– Oui mon Maître. Madame, sachez que je serai heureuse que cela se concrétise enfin.

– Quoi donc, ma chérie ?

– Parce que je vous sais triste, l’un comme l’autre, de vivre ainsi depuis trop longtemps.

– Oui, mais il est mon frère.

– Et alors Madame, pardon, Maîtresse, qu’importe si vos cœurs battent à l’unisson.

– Catherine a mille fois raisons, ma chérie, ma Maîtresse, ma Madame. Par amour pour nous, pour Maître Marc, franchissez ce pas, ultime preuve de votre amour caché et dites merde à ceux qui voudront se mettre en travers de votre amour.

– Ma chérie d’amour, tu savais ?

– Maître Marc parle un peu trop en dormant, Maîtresse d’amour. Vous l’aimez comme vous m’aimez, comme je vous aime, comme je l’aime. Catherine est comme vous, comme moi, emplie d’amour pour nos Maîtres.

– Ma douce secrétaire, je t’aime, je t’aime et tu ne cesses de m’épater, ma douce colombe. Peux-tu te lever ?

– Ne vous faites aucun mauvais sang, Madame, la secrétaire que je suis est toujours prête à suivre sa Maîtresse. Catherine, amour de Kajira, aide-moi à me lever, je te prie.

– Avec plaisir ma chérie. Maintenant, je sais ce qu’il me reste à faire.

– Suivre ma voie, oui, toi, tout comme moi, nous devons aller jusqu’au bout et sans ne jamais rien regretter, sans se retourner sur notre passé.

Avec l’aide de Catherine, de sa Maîtresse, Mathilde est sur ses pieds. Peu vaillante encore, elle glisse ses pieds dans ses talons aiguilles, tend ses mains à sa Maîtresse pour qu’elle les unisse de cette courte chaine pendant qu’à ses pieds, Catherine fait de même avec les chevilles.

Sur la terrasse, sa tenue hors de prix arrangée, elle arrive, fière d’être au bout de cette laisse que tient sa Maîtresse. On lui tend une torche allumée. Mathilde s’avance vers ce qui lui appartient encore, ses affaires personnelles. En se tournant vers les invités, sans un mot, elle jette cette torche qui fait immédiatement son office. Près de Marc, Corinne lui prend la main avec celle qui tient cette chaine, la laisse.

– Je crois que c’est l’heure mon amour ?

– Je le crois aussi, ma chérie. Bien, un peu de silence pour cette dernière annonce. Voilà 30 ans maintenant, un jeune garçon du prénom de Marc voyait pour la première fois, une petite fille naitre. Depuis trente ans, il est amoureux de cette fille, devenue une femme sublime, amoureuse et si… Bref, ce soir, après avoir demandé, oui, c’est ça, demandé à leur Kajira respective, leurs bénédictions, nous vous annonçons que ma sœur Corinne et moi, nous allons officiellement nous marier. Oui, ma Catherine ?

– Puis-je, à mon tour faire une annonce, mes Maîtres ?

– Oui, tu peux. Ce soir, tout est permis, ma chérie

– Merci Maîtresse Corinne. Moi, Catherine, en accord avec Mathilde, nous ne permettrons à personne de se mettre en travers de cette union entre mon Maître, un homme exceptionnel et Ma Maîtresse, une femme tout aussi exceptionnelle… Mes Maîtres, J’abuse de ce moment pour vous demander la permission d’être moi aussi marquée du Kef et percée pour porter votre triskell. Je demande aussi à porter fièrement le collier et les bracelets, les même que porte ma compagne, Mathilde.

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