Initiation d’une jeune bourgeoise – 6 –
Durant les quelques jours qui suivirent cet épisode , il me fallut réfléchir à ce que je voulais , réellement , que Camille devienne et ce qu’il me fallait faire pour arriver à mes fins.
Il me sembla plus simple de savoir d’abord ce que je ne voulais pas.
Il n’était pas question qu’elle soit une soumise, une salope vulgaire.
Je souhaitais qu’elle soit une femme libérée, épanouie, sans complexes, assumant ses envies et ses plaisirs.
Mais pour qu’elle sache ce qui lui plairait, il faudrait que je lui fasse vivre tout un tas de situations.
Elle acceptait maintenant le regard des autres, savait faire preuve d’un peu plus d’initiatives dans notre sphère privée.
Il était temps de passer à l’étape suivante.
Je me mis à la recherche d’un couple mélangiste. Je souhaitai, lors d’une soirée, que nous fassions l’amour devant eux et que ce duo nous imite, sans pour autant qu’il y ait d’échanges physiques entre nous.
La perle rare fut difficile à dénicher mais je fis la connaissance d’ Eric, qui avait une recherche similaire à la mienne.
Nous pûmes nous rencontrer autour d’un café pour échanger autour de nos désirs communs.
Eric et Sandra étaient un peu plus jeunes que nous. Ils débutaient dans le libertinage et souhaitaient, dans un premier temps du moins, être conviés à des soirées privées, intimistes ou ils pourraient, dans le confort et la discrétion , voir et être vus.
Leur physique avenant et leur éducation me plurent, Eric fut rassuré par les nôtres.
Sandra était au courant de tout, il ne me resta plus qu’à préparer Camille.
Elle fut surprise, bien sur, quand je lui annonçai que, ce samedi, nous recevrions un couple et qu’au cours de la soirée, nous ferions l’amour côte à côte, mais la situation eut l’air de l’amuser.
Un peu tendue, elle m’accompagna ouvrir à nos invités . L’ambiance se dérida vite quand nos épouses constatèrent qu’elles portaient presque la même tenue, une robe noire, longue décolletée.
Elles en rirent et la glace se brisa.
Camille nous avait préparé un excellent repas, nous lui fîmes honneur. Les vins et le champagne finirent par faire céder les dernières barrières et c’est moi qui ouvrit les hostilités en embrassant langoureusement mon épouse.
Eric m’imita avec la sienne et c’est sur l’épaisse moquette de notre salon que nous jouâmes , tous les quatre, chacun avec sa chacune , comme cela avait été prévu.
Sandra , belle brune aux cheveux longs et au teint particulièrement clair, se révéla une parfaite amoureuse.
Camille fut particulièrement attentive aux ébats de nos amis quand Eric entreprit de sodomiser sa belle.
Il la prépara longuement de sa langue et de ses doigts avant d’introduire son sexe dans l’étroit conduit. Sa femme geignit un peu quand il passa sa barrière mais se détendit vite après pour gémir , de plaisir cette fois.
Ma tendre frissonna , comme si c’était elle qui se faisait investir. Je notai dans un coin de ma tête qu’il faudrait que je l’initie, aussi, à ces pratiques.
Sans aucune retenue, nous fîmes l’amour à côté les uns des autres , tantôt acteurs, tantôt spectateurs des ébats amoureux.
La soirée se déroula parfaitement bien, tous les quatre nous fumes repus et complètement satisfaits.
De ce soir là, naquit une amitié, qui nous poussa , par la suite, à aller plus loin dans la découverte de nos fantasmes.
Les filles se trouvèrent des points communs et décidèrent de se revoir pour courir les boutiques.
Quant à Eric et moi, nous nous retrouvâmes souvent pour faire du sport ou boire un verre.
Ma belle mère ne tarda guère à faire sa réapparition dans notre vie.
Elle s’invita un jour à la maison et exigea de sa fille des explications.
Ne voulant pas intervenir, je les laissai seules mais restai à portée de voix, curieux du comportement de Camille.
En bonne manipulatrice qu’elle était, Gilberte commença par nier, jurer ses grands dieux qu’elle n’en serait pas capable.
Mais pour qui la prenait on ?
Ce n’est que quand sa fille lui donna force détails, date, lieu, nom de la personne avec qui elle avait fauté, qu’elle finit par pleurer, dire que c’était la première fois, qu’il fallait ne rien dire à personne, qu’elle devait lui pardonner.
Camille fit semblant de la croire et profita de l’ascendant qu’elle avait pour lui annoncer que nous ne viendrions plus boire le thé et qu’elle entendait bien ne plus recevoir de leçons ni sur sa façon de se tenir ni sur sa façon de s’habiller.
Sa mère , en se taisant, accepta tacitement le marché : tu te tais et je te fiche la paix.
La paix fut ainsi conclue, pleine de non dits, de sous entendus, d’hypocrisies, comme il convient dans notre milieu.
Je revins dans la pièce au moment ou mon épouse s’absentait pour préparer une collation.
Gilberte avait toujours vu en moi le gendre idéal, lisse, policé , bien élevé.
Elle me croyait faible et malléable et, surement vexée d’avoir été ainsi traitée, elle m’attaqua.
— Mon gendre, je suis extrêmement déçue par votre comportement. Vouloir faire de ma fille une catin n’est pas à votre honneur.
Je lui répondit en souriant :
— Qui est la plus catin des deux ? Celle qui baise en cachette ou celle qui apprend à assumer ses plaisirs ?
Elle devint écarlate.
— Je ne vous permets pas !!
— Vous n’avez rien à me permettre !! Que voudriez vous ? Que votre fille vous ressemble en tout ? Moi, ce que je veux c’est en faire une femme libre, libérée et heureuse.
— Vous ne l’emporterez pas au paradis !!
— Gardez vos menaces, vous ne m’impressionnez pas et , en parlant de paradis, j’espère que vous confessez vos turpitudes régulièrement .
Elle se leva et sortit de la maison juste au moment ou Camille revenait.
Je lui racontait tout et cela la fit rire de bon coeur.
Elle était entrain de se demander comment sa mère allait réagir lorsque son portable sonna.
C’était Sandra qui nous demandait si nous étions libres, ce soir là , pour une soirée au débotté.
L’oeil de ma femme étincela et nous acceptâmes avec plaisir leur invitation.
Il y avait plusieurs semaines que nous les avions invités et les filles s’étaient revues à maintes reprises et s’entendaient comme larrons en foire.
Elle fit en sorte que je n’entende pas le reste de la conversation.
Quand elle revint, l’oeil moqueur, elle m’annonça que la soirée aurait un thème.
— Ah oui ? Qui a décidé ça ?
— Toutes les deux.
— intéressant. Et que est le thème ?
— Surprise.
Je jouai le jeu et ne voulut pas en savoir plus.
Quand vint l’heure de partir, Camille se fit attendre et arriva enfin emmitouflée jusqu’au cheveux dans un épais manteau qu’elle ne quitta pas tout le long du trajet.
C’est Eric qui vint ouvrir et voulut débarrasser ma moitié.
Elle refusa et courut rejoindre Sandra.
Notre hôte m’interrogea.
— Tu es au courant de ce qu’elles manigancent toi ? Sandra est partie se changer et je ne l’ai pas revue.
— Du tout. On verra bien mais ça risque de ne pas être désagréable.
C’est confortablement installés dans le salon, un verre de vin à la main en guise d’apéritif que nous les entendîmes arriver.
Elles se présentèrent à nos yeux , toutes les deux couvertes d’un manteau.
Sandra prit la parole.
— Messieurs, ce soir nous serons vos soumises, vous serez nos Maîtres.
Et elles firent glisser le pardessus pour nous apparaître nues, avec pour seule parure un collier de cuir noir autour du cou.
Ebahis, Eric et moi regardâmes nos compagnes qui s’offraient à nous et , sur le moment, nous ne sûmes comment réagir.
Je me retournai vers mon ami, lui fit un clin d’oeil et lui dit.
— Ou en étions nous ? Ah oui , l’équipe de france …
Il rentra dans mon jeu et nous poursuivîmes notre conversation sans sembler s’occuper de nos apprentis soumises.
Du coin de l’oeil nous les surveillions tout de même et notre attitude les surprît à leur tour.
Nous les vîmes trépigner, s’impatienter au fur et à mesure que le temps passait.
Eric ,enfin, les délivra leur ordonnant de venir nous remplir nos verres.
Sandra me servit , je lui ordonnai de prendre un verre également et d’aller s’asseoir par terre aux cotés de son Maître, qui fit de même avec Camille.
L’ambiance devint plus chaude quand nous exigeâmes de nos soumises qu’elles nous montrent un aperçu de leurs talents de suceuses.
Elles ne se firent pas prier pour baisser nos pantalons et engloutir nos sexes affamés.
Je demandai soudain à Eric :
— Ta soumise aime les femmes ?
— Elle n’y a jamais gouté et la tienne ?
— Non plus. Ça te plairait de les voir ensemble ?
En entendant ces propos, nos suceuses eurent un sursaut simultanément , ce qui nous fit sourire.
En fait nous n’étions pas très surs de leurs réactions , mais après tout, elles avaient voulu jouer les soumises , alors…
— Mesdames , placez vous à genoux , l’une en face de l’autre . Dépêchez vous !
Elles obéirent et la soirée commença véritablement.
[
Ajouter un commentaire