Je me souviens de tout, je me souviens de nous.
Je me souviens de notre première fois sur une plage nudiste.
Nous sommes le vendredi 7 juillet 2006 et nous nous apprêtons à partir pour deux jours au bord de la mer. Lundi prochain, je m’envole pour trois semaines dans le sud-ouest. Le directeur de la colonie de vacances me reprend dans son équipe d’animateur pour la troisième année consécutive. Ce sera la première fois que l’on sera séparé si longtemps, c’est pour cela que nous avons décidé de prendre ces 2 jours rien qu’à nous.
La valise est prête. À l’intérieur, une tenue de sortie, serviette, maillot, quelques sous-vêtements, ta nuisette et la trousse de toilette.
Le plein de ma 306 est fait et sur les coups de 10h nous décollons. Le trajet est assez court, 80 kilomètres nous séparent de notre point de chute, Le Croisic.
A notre arrivée sur les lieux, nous rejoignons l’hôtel où nous avons réservé une chambre pour la nuit. La réceptionniste est une femme d’âge mûr. Elle est brune aux cheveux mi-longs bouclés. Elle est rondouillarde et très aimable. Elle nous donne la clé en nous expliquant le déroulement de notre séjour.
Nous découvrons notre chambre, qui se situe au deuxième étage. Une belle grande pièce avec un lit King size. La salle de bain est spacieuse, avec son immense miroir au dessus du lavabo et une baignoire d’angle et son grand pommeau de douche. Enfin, à l’extérieur, un balcon-terrasse, sur lequel sont disposés une petite table ronde et 2 chaises pliantes en bois. Nous avons une vue incomparable sur l’océan atlantique. Nous déposons nos affaires et nous nous changeons. Nous mettons nos maillots de bains sous nos vêtements et prenons un sac à dos avec serviettes, la crème solaire et une bouteille d’eau.
Nous sortons par la porte vitrée coulissante et nous allons nous promener le long de la plage de la station balnéaire. Cette petite marche nous ouvre l’appétit. Nous nous installons sur la terrasse d’une petite gargotte à touristes. Au bout de quelques minutes, un jeune serveur, un peu typé, s’approche de notre table et nous demande si l’on souhaite manger. Tu réponds par l’affirmative et ce dernier nous tend à chacun une carte des menus.
– Désirez-vous un apéritif?
Tu le regardes avec un grand sourire:
– Je vais prendre un mojito
– Mettez en deux s’il vous plait.
Lorsqu’il s’éloigne pour rejoindre le bar, je remarque que tu le mates et un vent de jalousie me gagne:
– Dis-le si je t’emmerde!!! C’est la première fois que je m’adresse à toi de cette façon. Étonnée, tu me demandes:
– Mais ça va pas, qu’est ce qu’il t’arrive?
– Moi, rien, c’est plutôt moi qui devrais te poser cette question, tu as vu comment tu le guettes?
– Mais t’es con ou quoi, ce n’est pas lui que je regarde, c’est sa tenue, je me disais que ça t’irait super bien.
Le mec en question est habillé avec un pantalon noir à pince, une chemise blanche et une fine cravate noire et c’est vrai qu’il a de l’allure.
– Excuses-moi, je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Mais voilà, j’ai peur que tu ailles voir ailleurs quand je serais parti.
– Ne t’en fais pas, tu sais que je t’aimes et je n’ai ni envie, ni besoin d’aller voir un autre mec. Mais puisque tu en parles, moi aussi j’ai un peu peur que tu me trompes là-bas, je sais comment ça se passe entre animateur quand les gamins sont couchés.
– Rassures-toi, je n’ai pas l’intention de te faire cocu, je te promet qu’il ne se passera rien.
L’histoire est réglée et nous n’avons plus parlé de tout ça durant notre petit séjour. Nous trinquons à nous et en dégustant nos cocktails, nous commandons des moules au curry et une bouteille de vin blanc.
On se régale avec ces crustacés.
– Elles sont à ton goût?
– Oui, elles sont super bonnes, ça fait longtemps que j’en n’ai pas mangé d’aussi délicieuses.
– C’est vrai qu’elles sont bonnes, mais pas autant que la tienne…
Je te fais rire en mimant un cuni en glissant ma langue entre les deux coquilles.
– Arrêtes, tu vas me donner envie.
– Mais c’est bien mon intention.
Notre gourmandise nous pousse à prendre un dessert. Le serveur nous apporte un « banana split » avec deux cuillères. Cette fois-ci, c’est toi qui me provoques:
– Elle est bonne cette banane, mais je les préfère plus grosse, avec un air malicieux.
– Heureusement que j’ai pas des boules aussi grosses, sinon il faudrait que tu t’en occupes rapidement.
– Je m’en occuperais à l’hôtel mon chéri, tu ne seras pas déçu. Tu sais me parler pour m’exciter.
Après avoir pris un café et payer l’addition, nous sommes repus et nous décidons d’aller nous poser sur la plage pour digérer et nous reposer. La plage est bondée de touristes et nous trouvons une petite place au milieu de tout un tas de gens. On se met en maillot et ton deux pièces, vert avec de petits motifs noirs, te va à ravir et te fait une silhouette digne d’un top model.
Je te regarde amoureusement, mes pensées deviennent graveleuses. Puis nous nous allongeons sur nos serviettes afin de profiter de la chaleur estivale. Tu es une vraie rousse et ta peau claire est sensible aux rayons du soleil, et avant que tu sois écarlate, je te propose un petit massage crémeux.
Assis à califourchon sur le haut de tes cuisses, je défais le nœud de ton haut et j’étale sensuellement la crème solaire. Tu es totalement relaxée sous mes doigts vagabonds. Je te taquine en effleurant tes seins sur les côtés. J’ai envie de toi, de te prendre là toute de suite devant toute cette foule, mais je me contrôle…
Enfin je contrôle mon cerveau, mais mon sexe, lui, durcit de plus en plus et tu sens ma pointe qui pique tes fesses. Ta main parcourt ma cuisse et se fraye un chemin dans mon short. Toujours sur le ventre, tu me malaxes les testicules et une décharge d’adrénaline me traverse. J’atteins le point de non-retour lorsque tes doigts s’enroulent autour de mon pinceau. Je me penche sur toi pour que cela soit plus discret et je t’embrasse dans le cou pour t’encourager dans ta coquinerie. Lentement, tu me branles et je grossis jusqu’au maximum et cela t’excite. Tu accélères le rythme en me chuchotant des mots cochons:
– J’ai envie de te sucer, que tu me baises, je veux la sentir dans tous mes trous, viens, gicles sur mon cul de salope. Mon excitation est à son paroxysme et j’explose dans mon short de bain, au milieu d’une centaine de gens. Ta main est remplie de semence et tu me souris:
– On va se baigner?
– Attends 2 min que je débande et on y va, j’ai besoin d’un bon nettoyage.
Nous sommes allés dans l’eau, tu es restée seins nus offrant sans gêne ta magnifique poitrine à tous les voyeurs. Notre baignade nous rafraîchit et nous passons le reste de l’après-midi entre bronzette et petit plongeon dans la mer salée.
De retour à l’hôtel, petite douche et apéro sur la terrasse. C’est là que tu me fais cette proposition:
– Écoute mon cœur, j’aimerais savoir si tu serais partant pour aller sur une plage nudiste demain?
– Euh, je ne sais pas trop, je n’y suis jamais allé.
– Moi non plus, mais j’aimerais essayer. On est plutôt à l’aise avec notre corps et la nudité, enfin regarde quand on est chez moi on passe souvent des journées entières à poil.
– Oui, mais c’est différent, on est que tous les deux.
– Je sais bien, mais bon je te connais tu n’es pas pudique. On essaye et si jamais on se sent mal à l’aise, on s’en va.
– Je n’ai pas honte de me foutre à poil, j’ai juste peur de me taper une érection devant des gens.
– Mais non ça n’arrivera pas, et même si ça se produit, dis-toi que les gens qui sont là, sont des habitués, qu’ils ont déjà vu des tas de bites, de chattes et de nichons.
– C’est facile de dire ça, toi ça ne se voit pas.
– Allez s’il te plait, juste une fois pour me faire plaisir, j’en ai marre des traces de bronzage en plus, et puis franchement tu verras ça pourrait être très excitant.
– Bon d’accord, mais tu sais où il y a une plage de culs nus dans le coin?
– Oui je me suis renseigner. Il y en a une à quinze kilomètres.
Nous sommes allés au resto, puis nous avons été danser un peu dans un bar de nuit. En rentrant, nous testons le méga grand lit. 69, levrette puis sodomie nous ont exténué.
Le lendemain, nous debarrassons la chambre pour 10h.
Nous visitons un petit marché. Nous voguons de stands en stands. Nous goûtons tout ce qu’on nous offre. Fromage, miel, saucisson, vin blanc, rosé. Nous n’avons même plus besoin de déjeuner.
13h, nous roulons en direction de la plage de la Turballe. À notre arrivée, nous remarquons que l’endroit est peu fréquenté. Seulement une vingtaine de personnes à tout casser se dore la pilule, les fesses à l’air.
Pour notre première fois, nous trouvons facilement une place au bout de la plage, assez éloignée des autres nudistes. J’ai un peu le trac lorsque je me déshabille entièrement, mais au bout de quelques minutes, je ne ressens plus aucune gêne. Je me sens même plutôt bien, ce sentiment de liberté m’enivre. Fière de m’avoir dérider:
– Tu vois, ce n’est pas la mort et regarde, personne ne fait attention à nous.
– Tu as raison, en tout cas, je trouve ça très agréable.
Ensuite, nous nous baignons, j’adore la sensation d’être nu dans l’eau. On est vraiment bien.
Tu viens m’enlacer, les bras autour de mon cou et tes jambes autour de ma taille. Je sens ton petit chaton contre mon sexe. Nous avons envie l’un de l’autre, mais pour une fois nous nous maîtrisons.
De retour sur nos serviettes, on remarque que l’affluence est grandissante. Les lunettes de soleil sur le nez, je mate discrètement les personnes autour de nous. Soudain, deux nanas, qui se promènent le long de la plage, les pieds dans l’eau, passent devant devant nous. A priori c’est un couple lesbien, elles se tiennent par la main, et l’une d’elle a un physique de rêve.
C’est une belle blonde aux cheveux longs, une trentaine d’année, un visage de déesse, de beaux gros seins parfaitement ronds et symétrique, un minou lisse, de très belles jambes surmontées d’un joli petit cul. Je suis obnubilé par sa beauté et j’ai un début d’érection. Tu t’aperçois que ma queue frétille:
– Et ben, on dirait qu’elle te plait…
– Je ne peux rien te cacher, mais avoues qu’elle est vraiment belle.
– Oui c’est vrai qu’elle est sublime, dommage qu’elle soit gouine hein, tu ne pourras pas la niquer. Tes mots me contrarient:
– Mais t’as fini, à chaque fois que je trouve qu’une fille est belle ou mignonne, tu penses que j’ai envie d’elle ou alors tu me demandes si je veux me la faire. Tu as envie de me voir baiser avec une autre meuf ou quoi?
– Non, ce n’est pas à ça que je pense.
– Ah bon et tu penses à quoi alors?
– Et bien, ça me trotte dans la tête depuis quelques temps, je sais que t’es un mec ouvert sur le plan sexuel, enfin bref, j’aimerais bien tenté un plan à 3 avec une autre fille. Ça t’intéresserait?
– Franchement? Pas du tout.
La mine déçue tu me réponds:
– Bon bah tant pis alors…
J’éclate de rire:
– Mais je déconne, carrément que ça m’intéresse, c’est le fantasme de tous les mecs hétéros. Mais je croyais que tu ne voulais pas que je te trompe?
– Ce n’est pas la même chose, si on est ensemble et qu’en plus c’est moi qui le propose, c’est pas comme si tu me trompais en cachette.
Tu poursuis la discussion en me chambrant:
– Tu penses que tu arriveras à assurer avec 2 nanas?
– Je ne sais pas, on verra bien si ça se fait. Par contre je ne savais pas que tu avais des tendances « bi »
– Je n’ai jamais couché avec une fille, mais j’ai déjà flirté…
– Vas-y racontes.
– En terminale, je venais d’avoir 18 ans et avec une copine de ma classe, on avait un exposé à faire. Un samedi après-midi, on était seules chez elle et on a trouvé un DVD porno de son frère. On l’a regardé dans sa chambre. On s’est mise à poil et on s’est masturbé chacune de notre côté. On s’est embrassé, j’étais très excitée, j’aurais aimé aller plus loin, malheureusement sa mère est rentrée. Voilà tu sais tout.
– Vous n’avez jamais réessayé?
– Non, on n’en a jamais eu l’occasion. Mais je suis pas sûre qu’elle voulait tenter l’expérience, elle ne m’en a jamais reparlé.
– Tu la vois toujours?
– Non, elle est sur Paris.
– En tout cas, tout ça m’excite beaucoup.
– Oui je vois ça.
Allongé sur le côté, l’un en face de l’autre, on se caresse un peu partout. On monte en pression et on a vraiment envie de baiser. Pour calmer nos ardeurs, on décide de retourner dans l’eau. Je pique un sprint afin d’éviter que les gens aient le temps de voir mon érection et je plonge la tête la première. Je ne sais pas pour toi, mais la fraîcheur de l’eau ne freine pas mon envie de sexe. Elle est là, omniprésente. Tes révélations sur ta possible bisexualité font travailler mon imaginaire. Je revois des scènes porno entre femmes auxquelles je suis beaucoup plus attentif, qu’aux scènes traditionnelles.
Je te regarde, belle, souriante, heureuse, les tétons érigés. Je nage vers toi et viens embrasser ton ventre. Pour t’amuser, tu appuies sur ma tête pour me faire couler, alors sous l’eau je viens faire un bisou sur ton sexe. Puis en remontant à la surface, je passe mon bras entre tes jambes et je te soulève pour te faire chavirer. Une petite bataille s’engage entre nous, chacun essayant de faire couler l’autre une seconde fois. C’est alors que je prends tes bras et les place autour de mon cou et nos lèvres se collent. Nos langues se mêlent, nos salives se mélangent et tu me suces la langue. Je sais ce que cela veut dire.
Mes mains qui caressaient ton postérieur, te soulèvent et comme lors de notre première baignade, tu enroules tes jambes autour de ma taille. J’appuie sur tes fesses pour te serrer contre moi et te faire sentir que je suis dur comme du bambou. Mon index caresse ton anus et ça te surexcite. Tu glisses ta main entre nos deux corps, tu saisis ma verge que tu astiques lentement. Je geins discrètement au creux de ton oreille:
– Hum Laura, je suis survolté, j’ai trop envie de toi, de te prendre, là, tout de suite. Tu diriges ma queue dans ton vagin, ne faisant entrer que mon gland. Tu la relâches et d’un mouvement de bassin, je m’enfonce en toi.
La chaleur de ta foufoune est une sensation divine, au milieu de cette mer à 19 degrés. Notre coït est lent, doux, euphorisant, tu soupires lorsque mon majeur joue avec ta rondelle et qu’il la pénètre. Les baigneurs à quelques mètres de nous, ne se doutent de rien ou s’en moquent complètement. Mes coups de reins sont de plus en plus intenses, notre étreinte touche à sa fin. Mes mains écrasent fortement tes fesses et je grogne en déversant mon liquide visqueux dans ton trou béant. Nous restons emboîter un long moment, espérant que le temps s’arrête. Tes pommettes sont rouges, tu as joui sans complexe:
– C’était merveilleux mon coeur, je ne sais pas comment je vais pouvoir me passer de toi pendant trois semaines.
– Je pense que tes sextoys vont êtres utiles.
– Ah bah ça c’est sûr.
Nous rentrons après ces 2 jours magiques et dans la voiture, nous causons de notre envie de trio. On s’accorde sur le fait qu’il faut que l’élue nous plaise à tous les deux. Tu m’avoues:
– Tu vois la nana qu’on a vu à la plage tout à l’heure, et bien elle, elle me plaisait beaucoup. Dans mon imaginaire, c’est avec une femme comme ça que je nous vois. Une belle blonde à forte poitrine.
– Perso, moi ça me va. En fait tant que la fille est canon et très coquine, ça me va.
– Petit coquin, ça ne m’étonne pas que tu t’en foutes, c’est un rêve pour toi de sauter deux nanas en même temps. Par contre j’ai une ou deux requêtes à te soumettre si tu le veux bien?
– Vas-y dis toujours…
– Alors, pour commencer, j’aimerais que notre première fois à trois se fasse,si possible, avec une fille que l’on connait un minimum, histoire que je me sente plus à l’aise.
– Ok, mais tu en connais une qui accepterait, parce moi non.
– Peut être j’ai quelques pistes…
– Je vois que tu as déjà étudié le sujet…chipie.
– Hihihi oui j’y ai déjà réfléchi. Deuxièmement, et c’est là que tu vas peut être pas être d’accord, mais je souhaiterais le faire seule avec une femme, avant qu’on se lance dans le grand bain, pour être sûr que cela me plaise vraiment.
– Bah écoute, ça ne me gêne pas, tant que tu ne deviens pas lesbienne à 100%…
– Ne t’en fais, j’aime trop la quéquette pour ça.
– Bon ça me rassure, en plus vu que je pars 3 semaines, tu as tout le temps de goûter aux plaisirs saphiques.
– On verra si l’occasion se présente.
A notre retour à l’appart, nous sommes vannés. Nous grignotons quelque chose, nous regardons un peu la télé, puis nous allons nous couché ensemble pour notre dernière nuit avant mon départ. Pas se sexe, nous sommes simplement blottis, nus, l’un contre l’autre.
Le lendemain, je suis rentré chez mes parents, passer une dernière journée avec eux.
À 7h, ma mère m’a conduit à la gare, direction la capitale, pour rejoindre le centre de regroupement des enfants. Dans le train, en regardant par la fenêtre, le paysage qui défile, je repense à notre séjour, à nos fou rires, à nos cochonneries et surtout à nos discussions. En repensant à tout ça, je désire ardemment que ma colonie va passer le plus vite possible, pour que je puisse te retrouver.
À suivre…
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