Me voilà devant le cinéma, nue comme un ver sous mon imperméable. Pour seuls ustensiles, mes bottes et un foulard de soie pour cacher la peau nue de mon léger décolleté.
Le bref voyage en métro a été agréable. La doublure de mon imper qui frôlait ma peau, était comme autant de caresses légères qui réchauffaient mon ventre.
J’hésite encore. Je tourne en rond.
Allez ! J’y vais.
Payer ma place, pousser la porte, descendre les escaliers.
Il me faut maintenant pousser la porte au hublot. Celle qui grince.
Je la pousse et je percute un homme qui sort. Tout a été très vite.
Tout en sortant, l’homme jetait un dernier coup d’œil à l’écran. J’ai juste eu le temps de faire « Oupss ! ». Il a été surprit et instinctivement il a levé les mains pour amortir le choc. Elles se sont posées directement sur ma poitrine. Il les a retirées immédiatement.
« Ho ! Pardon mademoiselle ! Je suis désolé ! Vous m’avez fait peur ! »
Je lui souris et descends les trois dernières marches.
Je ne m’assois pas au même endroit qu’avec Lily. La première fois, j’avais observé qu’il y avait d’autres rangées de fauteuils qui disparaissaient sous la cabine de projection. Je n’ai pas vu jusqu’où car cette endroit de la salle est beaucoup plus sombre. C’est dans cette partie que je veux m’installer.
J’y vais un peu à tâtons, mais je fini par distinguer le bout du cinéma.
Je m’installe au centre de l’avant dernière rangée. Le premier spectateur est à au moins sept ou huit rangées devant moi. Je ne serais pas déranger, c’est sur.
Je tente de voir s’il y a du monde dans la salle. Il y a plusieurs personnes, exclusivement masculine.
Il fait chaud. Je défais mon foulard et je le range dans ma poche. Je m’enfonce dans mon siège afin de pouvoir poser ma nuque sur le dossier.
Je reconnais que ce n’est pas la bonne place si je veux vivre ce que Lily a vécu, mais peut-être ne suis-je pas prête à franchir le pas. Ce n’est pas vraiment facile tout de même.
Pourquoi me suis-je mise nue sous mon imper ? Qu’est-ce que cela m’apporte. Je souris intérieurement de ma bêtise.
C’est l’homme avec qui je me suis cognée qui me sort de mes pensées.
Il n’est pas parti. Je le vois dans l’angle du renfoncement. Il essaie de se faire discret. Il m’observe, j’en suis certaine.
Merde ! Voilà que je prends peur.
Ho ! Comme dit Lily, je pourrais toujours partir s’il m’ennuie.
Mon cœur cesse de battre lorsqu’il s’engage dans l’allée et qu’il remonte la salle.
Il avance doucement jusqu’à ma travée et finalement s’installe dans la dernière rangée coté mur. Ouf !
Je regarde le film depuis près d’une heure dont le titre m’échappe totalement. Sur l’écran, il y a une scène où tout un tas de jeunes filles, quasiment à poil en permanence et qui s’envoient en l’air à tour de bras.
Ceci dit, ces filles ne me laissent pas entièrement indifférente. Elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Les types aussi sont plutôt bien foutus.
De les voir se caresser, s’embrasser et faire l’amour, m’émoustille beaucoup.
Il me semble sentir mon intimité s’humidifier abondamment. Mince ! À ce point ?
Je glisse deux doigts entre les boutons de mon imper. J’écarte légèrement les cuisses et frotte ma vulve.
Humidifier ? Le mot est faible. Je dégouline et de me sentir ainsi m’excite au plus haut point.
Je me caresse doucement. Je fais glisser mon majeur sur mon clito étonnamment gonflé.
Ma respiration s’accélère. Je ferme les yeux.
Je défais un bouton afin de pouvoir passer ma main entière sous mon imper.
Hummm ! Quel bonheur. J’entends une fille jouir sur l’écran. J’ouvre les yeux. Je la regarde prendre son pied et soudain… Je prends le mien. Je suis prise de petits spasmes et je pousse un petit « Hi ! », incontrôlable mais très discret.
Je respire profondément et je me calme doucement en regardant le film.
Je retire ma main et ferme le bouton.
Inconsciemment, je porte mes doigts à ma bouche. J’aime l’odeur de ma jouissance et je ne peux pas m’empêcher de sucer et de lécher mes doigts.
Gourmande que je suis !
Mais soudain, je ne me sens pas bien. Je ne sais pas pourquoi. Quelque chose ne va pas. Quelque chose me dérange. Mais quoi ?
Un léger toussotement me fait tressaillir.
Sans tourner la tête, je tente de regarder sur le coté.
J’aperçois le type. Il est penché, les bras croisés sur le dossier des sièges de ma rangée, sur lesquelles il fait reposer son menton.
Autant dire qu’il peut m’inclure sans difficulté dans son champ de vision.
Merde ! Je l’avais complètement oublié celui là.
Est-ce qu’il a vu mon petit jeu ? Est ce qu’il m’a entendu ?
Bon ! Je crois qu’il est temps pour moi de m’en aller. Mais il se lève avant moi et du coup, je n’ose plus bouger.
Il redescend dans la salle en direction des toilettes. Ouf ! J’ai eu le trac.
Mais je me réjouis trop vite car il s’arrête. Il regarde sa montre. Il a du mal à voir et se penche pour capter la lumière produite par l’écran.
Il fait demi-tour et remonte.
Mince ! Pourvu qu’il sorte. Mais il passe la porte et monte encore l’allée.
Il approche et il se passe ce que je craignais le plus…Il s’assoit près de moi.
Je ne peux pas lui jeter la pierre à bien y réfléchir.
Quand nous nous sommes percutés, bien que ce fut rapide, il a bien du sentir que mes seins n’étaient pas prisonnier d’un soutien gorge ! Peut être même s’est t’il rendu compte qu’il n’y avait rien sous mon imper ? Je n’en sais rien ! J’ignore ce qu’il a perçu comme sensations.
Mais ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas perdu une miette de mon petit plaisir solitaire.
Normal qu’il puisse penser que je suis une coquine en demande, voir même une grosse salope qui veux se faire baiser.
Je ne sais même pas ce que j’espérais en venant ici, habillée comme ça. En fait, je ne sais toujours pas ce que je veux. Je dois être folle.
Voilà un bon quart d’heure qu’il s’est installé. Il ne s’est rien passé même si je le sens un peu agité. Ça me rassure un peu.
Mais soudain.
« Hummm ! »
Surprise, je me tourne vers lui.
Il a son sexe à la main et se masturbe doucement. Mon cœur fait un bon et je noie rapidement mon regard dans l’écran.
Son petit cri de satisfaction n’a pas été discret du tout, et j’ai vu deux autres se retourner, un court instant, vers nous.
Il m’a annoncé la couleur. Moi qui le croyais sage, c’est raté
Son genou vient frôler le mien. Puis son auriculaire me touche. Je retrouve toute la technique d’approche qu’avait subit Lily il y a trois semaines. Pour la première fois, j’arrive à comprendre ce qu’elle avait pu ressentir.
Dès la touchette du genou, j’ai été prise d’un grand frisson. Une peur étrange s’est emparée de moi. Ho ! Pas une grande peur, non ! Une toute petite, insidieuse. Une de celle qui vous casse les pattes.
Je me sens molle. Incapable de bouger. Mais pourtant, je me sens excitée avec le feu au ventre.
Toutefois, je serais bien incapable de faire comme mon amie et écarter les jambes.
Je reste inerte, neutre, passive.
Mon imperméable est long. Il caresse mon genou par-dessus ce dernier. Puis ma cuisse.
Moi accrochée aux accoudoirs, je fixe l’écran sans bouger. J’ai peur et pourtant je sens mon sexe humide et bouillant.
Il redescend sa main jusqu’au dernier de mes boutons. Il le défait. Puis un autre, et encore un. Il aide un pan à glisser sur le coté, pour dévoiler une de mes cuisses à son regard.
« Hummmm ! »
Celui-ci était encore moins discret que le précédent et là, ce sont quatre personnes intriguées qui se retournent. Si il continu ainsi, c’est toute la salle qui va se retourner.
Sa main touche ma peau pour la toute première fois. Elle est douce et chaude. Le pauvre doit avoir la fièvre et le cœur qui bat fort, tout comme le mien d’ailleurs.
Il serre mon genou entre ses doigts, et le caresse avec son pouce. Puis, avec beaucoup de douceur, il tente d’écarter mes jambes en plaçant son pied derrière le mien et en essayant de l’amener vers lui. Je résiste. Il retente encore, une fois, deux fois et je fini par céder à la demande. Je m’ouvre, pas trop, juste ce qu’il faut.
Il plonge sa main sur l’intérieur de ma cuisse. Là ou la viande est plus chaude, là ou elle commence à être plus moite.
Ma respiration se fait plus rapide.
« Tu n’a rien là-dessous ! »
Sa phrase me glace le sang.
« Et le reste, y a rien non plus ? »
Alliant le geste à la parole, il me prend un sein à pleine main au travers de mon imper. Il me caresse fort. Il le malaxe, l’écrase entre ses doigts à m’en faire presque mal.
Je le sens surexcité.
« Mais non ! Il n’y a rien non plus ! T’es une bonne cochonne ! J’ai de la chance ! Pas vrai ? »
Je suis scotchée à mon siège, paralysée et bien sur je ne réponds pas.
« Tu veux…u…i…r…? »
Je n’ai pas entendu ce qu’il vient de me dire et machinalement…
« Pardon ? »
« Tu veux jouir ? »
Et moi, pauvre idiote que je suis, je laisse répondre mon envie avant mon cerveau.
« Oui ! »
« Hummm ! Prend ma queue. Branle-moi, cochonne ! »
Il tente de prendre ma main. Mais je suis trop bien accrochée, il n’y parvient pas.
« Humm ! T’es une timide toi ! Fais voir si c’est joli là-dessous ?»
Il se tourne un peu et déboutonne mon imper en commençant par le haut.
Je pourrais me lever et m’enfuir, mais je me sens étrange. Je ne veux plus partir. Je veux… Je veux…M’abandonner, me donner, m’offrir peut être. J’ai l’impression d’être droguée. Peut-être est-ce l’adrénaline que je dois fabriquer en masse, peut-être même de l’endorphine ? Je l’ignore, mais au-delà de ma peur, je me sens bien et presque détendue maintenant.
Il a fait sauter tout les boutons jusqu’à la ceinture. En fait, c’est la seule chose qui tient encore mon imper plus ou moins fermé.
Il glisse sa main dans l’ouverture. Je tressaille au contact de ses doigts sur mon ventre et il se contracte. Une onde électrique traverse tout mon être.
Il le caresse longtemps puis laisse sa main glisser jusqu’à ma taille et remonte vers ma poitrine.
Son pouce atteint mon sein droit. Il glisse dessus, s’attarde un instant sur mon téton dressé, dur comme une gomme de crayon à papier, puis glisse sur le dessus afin de permettre aux autres doigts de le prendre par-dessous.
Sa main est ferme comme sa palpation. Il ne ménage pas mes seins, mais sait faire des poses pour titiller mes tétons, les pincer, les étirer.
Il respire de plus en plus fort.
Son autre main continu de caresser sa verge tendue. J’ai peur qu’il jouisse. Ou, quand, comment ?
Finalement, il l’a délaisse. Il se penche sur moi pour sucer et caresser mes seins, tandis que sa main fraichement libérée, plonge entre mes cuisses.
Il me fouille de ses doigts agiles, pince mon clito, le branle et refouille. Il triture mes grandes lèvres, les étire comme pour les arracher. Il frotte ma vulve trempée avec vigueur.
Je monte en puissance et je ferme les yeux pour savourer cet instant.
Instant trop court, malheureusement.
« Humm ! Tu mouilles comme une salope, petite trainée ! »
Je me raidie de surprise et ouvre les paupières. Sa voix à du porter jusqu’aux toilettes. Le con !
Plus de la moitié de la salle c’est retourné et nous observe.
Je dois être rouge comme la moquette qui recouvre les murs.
Mon cœur se met à battre la chamade, lorsque deux hommes se lèvent et quittent leur rangée.
Mon con, continu à me dévorer les seins, sans n’avoir rien remarqué. Il se redresse un peu pour m’embrasser dans le cou et sucer mon lobe d’oreille.
« Humm ! Tu sens bon ! Tu vas me sucer, hein ? Tu vas me sucer ? »
Je lui dirais bien qu’il est un peu tard pour parler tout bas.
Les deux hommes s’engagent dans la rangée de devant et se plantent face à moi. Mon gaillard les aperçoit enfin.
« Ho, les mecs, elle est bonne la salope ! Elle mouille bien et ses nichons sont durs comme du béton ! »
Il écarte mon imper pour leurs montrer mes seins.
Les types, convaincus par la présentation, m’exposent leurs sexes raides. L’un des deux se penche un peu et défait ma ceinture. Mon imper s’ouvre en grand.
Cette fois, plus rien ne cache ma nudité.
J’aperçois d’autres hommes se lever. Là, ma petite, tu ne sais pas ou tu vas, mais tu y vas !
Très vite, je ne vois plus l’écran, caché par les nombreux corps. Des hommes sont passés derrière moi et me caressent les cheveux, les joues, les seins bien sûr. Certains m’offrent leurs doigts à sucer, voir plusieurs.
C’est étrange, mais je n’ai plus peur. Une impression bizarre d’être entre amis me rassure et me calme. J’arrive même à sourire.
Mon pauvre « con » se lève. Manifestement il n’en peut plus. Il se tourne vers moi, sexe à la main. Il se cambre.
« Tiens ! Prend ça, putain ! Harggg ! »
Une striure blanche zèbre mon ventre. Puis une autre sur mon sein gauche. Je préfère ça à mon visage.
Certains types rouspètent. Il sera moins aisé de me caresser maintenant.
Il s’en va, un autre le remplace. Je ne vois pas les visages, je ne regarde que ses verges tendues pour moi.
Un type derrière, dégage mes épaules et me masse gentiment.
J’ignore si c’est le spectacle que je leurs offre qui les énervent, mais les hommes chuchotent et s’agitent.
Un individu enjambe les fauteuils. C’est un black. Il vient vers moi et se place debout face à moi, entre mes jambes et m’exhibe un énorme sexe noir.
J’hésite bien que l’odeur de la bite me rende folle.
Tout en me massant, l’homme derrière, me pousse doucement en avant.
Le gland humide se pose sur mes lèvres et les caresse. Je les lèche. Il ne m’en faut pas plus pour abdiquer. J’écarte les mâchoires et laisse le membre gonflé prendre possession de ma bouche.
« Elle a l’air de bien sucer, la salope ! »
« Ha ouiii ! »
« Hummm ! Elle est super bonne cette garce ! »
« Je vais lui en mettre un coup à cette pute ! »
« Elle est à qui ? C’est qui son mec ? »
« J’en sais rien. Je crois que personne ne sait. »
« On s’en fou ! »
« Oui, on s’en fout, pourvus qu’on la baise à fond, cette truie ! »
« En tout cas, c’est une bonne pute ! Vraiment ! »
J’ai l’impression que les types pensent que je ne les entends pas. C’est super étrange. En même temps… ce ne sont que des hommes.
C’est dans ces instants, mesdames, que nous pouvons nous sentir supérieur.
Je me délecte de la queue du black. Il ne m’a jamais été donné d’en avoir une si belle, si puissante.
Il est prit de soubresauts. Il ne fait aucun doute sur sa délivrance prochaine.
Mais le mâle sait se concentrer.
Ses mains qui assuraient la cadence de ma fellation, quittent mon crane et me prennent par les épaules pour me soulever et me mettre debout.
Le masseur, petit malin, retient mon imperméable.
En me levant, mes bras quittent leurs manches. Je n’ai pas le temps de réagir. Je suis désormais totalement nue.
« Putain ! Qu’elle est belle ! »
« Hummmm ! Je bande comme un âne ! »
« Vas-y enfile là ! »
« Ho, oui ! Fait là jouir ! »
Tandis que le black me retourne et me penche en avant pour que je m’accoude aux dossiers, une sombre idée traverse mon esprit.
S’il venait l’envie à un de ses types de partir avec mon imper, je serais dans une drôle de situation.
Il semble que le masseur ait perçu mon angoisse.
« T’inquiète pas ma belle, je le surveille. Tu peux me faire confiance. »
Il a l’air très gentil et j’ai la ferme conviction qu’il est sincère.
Pour être à l’aise et plus offerte, je pose un pied sur le strapontin d’à coté. Dans cette position, je suis ouverte et disponible.
D’un coup je me sens remplie et je ne peux m’empêcher de crier ma surprise.
« Haa ! »
Je me cambre et jette ma tête en arrière.
Des mains viennent caresser ma poitrine malgré la trainée de foutre.
Celles du black, très puissantes ont accroché mes hanches et m’attirent sur l’énorme trique.
A chaque fois que son gland pousse mon utérus et que ses couilles percutent mon clito, je ne peux pas m’empêcher de crier.
« Oui ! Oui ! Hum ! Rhin ! Oui ! Hou ! »
Je n’ai jamais autant gémis en faisant l’amour.
Mon ventre frotte sur les dossiers ou je m’agrippe de toutes mes forces.
Le masseur m’att**** par les cheveux et attire mon visage à sa bite.
Je me sens comme un mouton à un méchoui. Embrochée.
Soudain une vague brulante inonde mon vagin en ondes bouillonnantes et répétées.
Le plaisir est immense et me provoque un orgasme puissant. Je lâche la queue du masseur pour faire exploser mon bonheur.
« Hummm ! Ho ouiiii ! Hummmm ! Remplie-moi bien ! Ho ouiii ! »
Alors que je reprends ma fellation, le black est aussitôt remplacé par un autre. La différence de taille est flagrante, mais le plaisir toujours aussi bon.
Mon sucre d’orge, frétille, se contracte et…explose. Je bois l’homme avec délectation puis, lui aussi, est rapidement remplacé.
Trois hommes se succèdent en moi, autant pour ma bouche.
Quand le troisième quitte mon orifice dégoulinant, un autre se présente. Lui, se n’est pas mon vagin qui l’intéresse. Il s’y baigne tout de même, surement pour se lubrifier.
Il n’aura pas à pousser fort pour disparaitre dans mon fondement.
Il agrémente sa chevauchée par de bonnes claques sur mes fesses de plus en plus fortes au fur et à mesure qu’il approche l’extase.
Quand il y parvient, je m’étonne de m’entendre supplier.
« Ho nonnn ! J’en veux encore ! J’en veux encore ! Défoncez-moi le cul ! Baisez-le encore ! »
L’avantage, c’est que je n’ai pas à supplier longtemps pour être satisfaite.
Je commence à avoir du mal à être sur mes jambes, et mon ventre est irrité par le frottement répété sur le dossier.
Lorsque la liqueur bouillante se déverse dans mes entrailles et que le type me libère, je m’écroule assise sur mon siège.
Mais pas de repos pour les salopes.
Un type se penche, me relève les jambes et me maintient ainsi en empoignant mes chevilles.
Son pantalon et son caleçon sont à ses pieds. Son sexe rigide semble me dire :
« Toi, ma petite, je vais t’avoir ! »
L’homme accroupie un peu et sans effort, pénètre ma vulve ruisselante.
Combien me prennent ainsi. Je ne saurais le dire.
Je baigne dans un plaisir, une jouissance ininterrompue.
Tandis que l’on me bourre le ventre de jus frémissant et bouillonnant, certains préfèrent se délivrer sur mon corps.
Il se couvre peu à peu d’une couche grasse et blanche provoquée par des zébrures de plus en plus nombreuses.
A plusieurs reprises je suis obligée d’implorer le respect.
« Ho non ! Pas le visage ! S’il vous plait ! Pas le visage ! »
Combien de temps c’est écoulé lorsqu’épuisée, éreintée, je me relève enfin.
Je ne comprends pas très bien. Il n’y a plus personne autour de moi. Les types ont tous regagnés leurs places.
A part l’autre qui gardait mon imper et qui me parle.
« Tenez, prenez. Se sont des mouchoirs en papier pour vous essuyer un peu. »
« Non, merci. Je reste ainsi. Aidez-moi juste à enfiler mon imper sans me tacher. »
« Ha bon ? Bien ! Comme vous voudrez. Dans une poche vous trouverez quelques cartes de visite. Certain aimeraient vous revoir. »
« Pas vous ? »
« La mienne est avec les autres. J’ai écris MASSEUR BÉNÉVOLE, dessus pour que vous la reconnaissiez. »
« Ah très bien. Merci. »
Je lui donne un baiser et m’éclipse.
Mon imperméable colle à mon corps poisseux et s’alourdit.
Dans le métro qui me ramène, il semble que personne ne remarque rien. Tant mieux !
Dans le hall de mon immeuble je tombe sur Lily au pied de l’ascenseur, entourée de sacs de courses.
« Ha ! Ben tu tombes bien, toi ! Tu vas pouvoir me filer un coup de main. »
Je l’aide à charger ses provisions et monte avec elle.
« Hum ! Il y a comme une drôle d’odeur là dedans ! Tu ne trouve pas ? »
« Heu ! Bah, non ! »
« Ha si ! Ça sent le sexe ! Ça, c’est encore des jeunes qui se sont envoyé en l’air dans l’ascenseur ! »
Une fois ses courses dans sa cuisine, je veux prendre congé.
« Ho ! Hé ! Il n’y a pas le feu, non ? Tu vas bien prendre un café ! »
Je n’ai pas le choix que d’accepter de rester un moment. Mais pas question pour moi de m’assoir. Je reste debout près du bar de sa petite cuisine.
Tandis que je bois mon café, je sens des ruissèlements de foutre le long de mes jambes, glisser et disparaitre dans mes bottes.
« Ben, merde alors ! Ici aussi ça sent bizarre ! »
« Bon ! Ecoute ! J’y vais ! »
« Une minute papillon ! Viens voir ici, toi ! »
Aïe ! Je suis mal barrée, je pense.
« Mais dis donc …! C’est toi qui dégage un drôle de parfum ! Tu viens d’où comme ça ? Merde, en plus tu a une haleine de bite. Tu t’es fait sauter ? »
« Bah quoi, c’est interdit ? »
« Bien sûr que non ! Mais pour sentir autant, c’était au moins un éléphant d’Afrique ! »
« Hum ! Il y a un peu de ça. »
« Bon ! Allez ! Raconte ! »
« Ça va pas te plaire. »
« Vas-y, merde ! Raconte ! »
Je respire un grand coup.
« Bah… j’y suis retournée. »
« Où ça ? »
« Bah…là bas, quoi. »
« Là bas, là bas. C’est où là bas ? »
Mais soudain, je vois un éclair dans ses yeux. Elle vient de comprendre.
« Nonnnn ! Tu n’es pas retournée là bas ? Hein ? Tu n’as pas fait ça ? »
« Et pourquoi pas ? »
« Mais c’est des coups à te faire…, merde ! »
« Non ! Ils ont été très gentils. »
« Ils ? »
« Ben oui. »
« Mais c’est quoi, ils ? »
« Tu vois, je savais que tu n’aimerais pas. »
Elle semble folle de rage et hurle.
« C’EST QUOI, ILS ? »
Elle m’énerve à crier ainsi. Encore un peu tendu par ce que je viens de vivre, je craque et balance tout.
« Cesse d’hurler ! ILS, ce sont les types, tous les types de ce ciné ! Tous les spectateurs ! Voilà ! »
« Mais non, tu déconnes ! Tu me fais marcher ? Hein ? C’est ça ? »
« C’est ce que tu crois ? Vraiment ? »
Fébrile je déboutonne mon imperméable et défais la ceinture.
« Tiens ! Regarde si je déconne ! »
Je l’ouvre doucement. Il y a des petits bruits. Comme si on décollait des feuilles adhésives.
De longs filets gluants relient mon vêtement à ma peau.
Mes orifices se vident encore un peu sur mes cuisses serrées.
Lily porte sa main à sa bouche.
« Mon dieu ! Qu’as-tu fais là-bas? Tu es folle ? »
« Pourquoi ? Tu crois avoir le monopole du plaisir ? Tu penses être la seule à pouvoir faire la salope ? À avoir des envies ? Des désirs ? »
« Mais Aurélie ! Moi ce n’est pas pareil ! »
« Ha bon ? Et en quel honneur ? »
« Mais, Aurélie ? Moi ce n’était pas vrai ! C’était pour de faux ! »
« Bah voyons ! J’ai rêvé de tes jambes nues, ta chatte à l’air. J’ai imaginé te voir écarter les cuisses à ce mec ! »
« Aurélie ! Ma pauvre Aurélie ! Mais je déconnais ! »
Il me faudra une semaine pour me remettre de cette après midi particulière. J’ai relativisé. Si Marion n’avait pas voulu me faire un faux plan sexe, je n’aurais jamais vécu cette expérience.
Ce que j’ai ressenti ce jour-là, les jouissances indescriptibles que l’on m’a offert, je ne le retrouverai sans doute plus jamais.
Mais, sur l’étagère près de ma machine à laver, reste un petit paquet de cartes de visite.
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