Cette histoire commença une nuit dans l’aéroport d’Oran Es-Senia, à l’ouest du pays. Je devais rentrer sur Alger pour régler quelques problèmes professionnels et retourner deux jours plus tard à Oran, continuer la mission de suivi d’un important chantier que réalisait mon entreprise. Comme d’habitude, l’avion avait pris beaucoup de retard. C’était, parait-il, celui qui devait venir de Marseille qui assurerait ensuite la desserte d’Alger. Pour on ne sait quelle raison, il n’avait pas encore décollé de Marignane. Ne pouvant faire autrement, nous – les voyageurs – prîmes notre mal en patience. J’en profitai pour lire un essai d’Amine Maalouf, que j’avais acheté à l’aéroport même. J’appréciais beaucoup cet auteur libanais et me plongeai avidement dans la lecture du livre (C’était un magnifique essai intitulé « les identités meurtrières »).
Il devait être environ vingt deux heures quand je vis, comme dans un rêve, s’avancer vers moi une femme en uniforme, qu’un moment j’avais prise pour Demi Moore ! Je venais en effet de voir le film « A armes égales » dont l’histoire se déroulait dans un camp d’entraînement de marines américains et dans lequel l’actrice jouait le rôle d’une stagiaire, habillée durant toute l’histoire d’un treillis militaire, qui mettait en valeur son corps superbe. La femme qui s’avançait vers moi, avec le même pas énergique et gracieux, ressemblait réellement à l’apprentie marine du film : la même grande taille, les mêmes épaules larges, la même poitrine arrogante, les mêmes hanches larges et rondes, les mêmes longues jambes et aussi la même croupe de pouliche. Elle en était différente par sa coupe de cheveux : noirs, coupés courts, à la garçonne (au lieu de la boule à zéro de l’actrice). Elle en différait aussi par la tenue. Celle que portait la femme qui venait vers moi, était une tenue de combat de la police chargée de la lutte anti-terroriste : une salopette noire faite d’une seule pièce, avec une fermeture zip qui allait du col jusqu’au pubis.
Cet uniforme, ce n’était pourtant pas son rôle, mettait en valeur le splendide corps de la femme policière. Je ne pouvais m’empêcher de l’admirer ; peut-être même avec un sans gêne indécent et dérangeant pour elle. Elle s’arrêta devant moi, me fit le salut règlementaire des policiers s’adressant à des civils, et me demanda si elle pouvait me parler.
– Avec un grand plaisir ! lui dis-je.
– Voila, dit-elle en me montrant une grande enveloppe. Il faut absolument que cette enveloppe parvienne cette nuit au commissaire principal de l’aéroport d’Alger. Le policier qui devait se charger de la porter et de la remettre en mains propres a eu un empêchement et ne peut donc pas faire le déplacement. Et si l’enveloppe n’arrive pas cette nuit, il risque d’avoir de sérieux problèmes. Pouvez-vous vous en charger ?
– Expliquez-moi cela lui répondis-je !
– Il suffit simplement de remettre l’enveloppe au commissaire qui vous attendra dans la salle de débarquement. Nous l’avertirons d’ici pour qu’il vous attende. Vous n’aurez rien d’autre à faire, mais pour nous ce sera un grand service, qui nous évitera quelques problèmes de sanctions disciplinaires et administratives.
– D’accord ! Mais expliquez-moi pourquoi, vous m’avez choisi moi, plutôt qu’un membre de l’équipage. Il me semble que c’est ce qui se fait généralement.
– L’équipage de l’appareil qui assurera le vol ne quittera probablement pas l’appareil. Il repartira immédiatement après avoir fait le plein. Et puis, il s’agit d’un équipage étranger. Nous avons vérifié. Nous avons étudié votre fiche de police. Vous semblez présenter toutes les garanties de sérieux : vous êtes un homme mûr, entrepreneur et voyageant souvent entre Oran et Alger. Nous avons confiance en vous. C’est d’accord ?
– Oui !
Elle me remit l’enveloppe, me demanda mon numéro de portable, me donna le sien, pour que je l’appelle immédiatement après avoir remis l’enveloppe et repartit vers les bureaux de la police. J’admirai sa démarche dynamique (de militaire !) et le léger balancement de ses hanches. Je me fis la réflexion que j’aimerai bien caresser ce superbe cul qui s’éloignait.
L’attente dura longtemps. De temps en temps, la policière venait jeter un œil à la salle d’embarquement et m’envoyait par la même occasion un sourire superbe et lumineux ! Je le lui rendais son sourire et priait en silence pour qu’elle vienne me tenir compagnie en attendant l’heure du départ. Evidemment elle n’entendit pas la prière. Mais comme l’attente se prolongeait, elle vint me proposer de prendre un rafraîchissement dans son bureau. J’acceptai avec empressement. La femme m’intéressait beaucoup. Je voulais mieux la connaître.
Je la suivis dans son bureau, appréciant au passage le balancement discret de ses hanches, larges et rondes (et certainement fermes et douces, me dis-je en moi-même). Je passai environ une heure avec elle à discuter de choses et d’autres, avant que le haut parleur de la salle d’embarquement n’annonce le décollage imminent de l’avion. Au cours de cette période, j’appris qu’elle s’appelait Faouzia ; qu’elle avait trente ans ; qu’elle était originaire de Kabylie ; et qu’elle habitait dans un « célibatorium » (affreux néologisme signifiant une résidence réservée aux policiers célibataires; hommes et femmes séparés, bien entendu).
Je ne pus m’empêcher de lui faire des compliments sur sa beauté et de m’interroger sur son choix du métier de policier. Elle me répondit qu’après son bac, venant d’une famille modeste des montagnes de Kabylie, elle avait trouvé intéressant de répondre à une annonce de la Direction Générale de la Sureté Nationale qui proposait une formation d’inspecteurs (et inspectrices) de police sur une durée de deux années, en prenant tout en charge et en assurant un présalaire conséquent. Avec le chômage devenu endémique, elle avait sauté sur l’occasion. Elle avait été prise immédiatement, car elle avait et le profil physique et le niveau de base requis. Très vite elle s’était retrouvée avec les commandos chargés de la lutte anti-terroriste. Elle avait l’avantage d’être une femme et d’être une sportive accomplie. Elle eut – c’est elle qui l’affirmait – les meilleures notes de la promotion.
Avant de quitter le bureau de la police de l’aéroport, j’avais fait promettre à Faouzia qu’on se reverrait à mon retour d’Alger. J’avais vraiment envie de mieux la connaître. Elle accepta, ayant sans doute compris qu’elle m’avait subjugué par sa beauté et que je voulais aller plus loin dans mes relations avec elle. Je pensais que moi aussi j’avais attiré son attention et que, n’étant pas mal de ma personne et ayant une situation matérielle enviable, elle était intéressée, elle aussi à mieux me connaître. Bien entendu, elle avait compris que pour moi c’était avant tout physique ; que je voulais la tirer. Mais je ne pensais pas que cette idée, la dérangeait beaucoup.
De fait, en arrivant à Alger, vers minuit et demie, après avoir remis l’enveloppe au Commissaire – qui effectivement m’attendait à l’entrée de la salle de débarquement – je rappelai Faouzia pour lui dire que j’avais rempli la mission qu’elle m’avait confiée et qu’elle me manquait déjà. J’étais surpris de l’entendre me répondre :
– Moi aussi, tu me manques déjà !
J’eus le geste puéril de lancer le bras droit vers le ciel, poing fermé, en signe de triomphe. C’était comme si je venais de remporter une grande victoire. Sur qui ? Sur quoi ? Je ne savais pas trop bien. Mais en fait je m’en fichais totalement. J’étais heureux à la perspective de la revoir le surlendemain et cela suffisait à mon bonheur. Le lendemain matin, très tôt je l’appelai pour lui dire bonjour et surtout pour lui rappeler notre rendez-vous du jour suivant. Elle répondit qu’elle n’avait pas oublié et qu’elle aussi était impatiente. Je l’appelai le soir pour lui dire la même chose et pour lui affirmer qu’elle me manquait. Elle répondit que moi aussi je lui manquais. Cela s’annonçait superbement bien !
Et, de fait quand j’arrivai le soir vers dix neuf heures, le lendemain à l’aéroport d’Oran, je la trouvai devant la porte de la salle de débarquement qui m’attendait en souriant, habillée en tenue de combat, exactement comme elle l’était deux jours auparavant. Je crois qu’elle avait deviné que l’uniforme qu’elle portait ajoutait énormément à sa sensualité naturelle. Il mettait en évidence certaines caractéristiques de son anatomie, telles sa grande taille, la largeur des ses épaules, l’étroitesse de ses hanches, les rondeurs de sa poitrine et de son fessier. Et puis, il y avait tous les fantasmes sexuels liés à l’uniforme. Pour ce qui la concernait, la tenue de combat qu’elle portait renvoyait à de la force physique et à une forte part de v******e (généralement réservée aux hommes) et les formes bien féminines qu’elle mettait en valeur donnaient un avant goût d’une sensualité que j’imaginais torride.
– Bonsoir ma grande ! fis-je avec un grand sourire qui signifiait que j’étais vraiment heureux de la retrouver.
– Bonsoir ! répondit-elle plus sobrement.
Nous allâmes récupérer ma voiture que j’avais laissée dans un garage à proximité et partîmes vers la ville d’Oran.
– Ça te dit d’aller manger au restaurant avant d’aller chez moi ? dis-je en espérant que ma proposition de finir la nuit chez moi, serait bien accueillie.
– Non ! répondit-elle. Je suis en uniforme ; je ne peux pas me permettre d’aller au restaurant habillée ainsi. Allons plutôt chez toi directement. Il doit bien y avoir quelque chose à manger dans ton réfrigérateur.
– Non il n’y a rien, mais nous allons acheter ce qu’il faut en cours de route !
J’étais aux anges. J’avais pensé qu’il m’aurait été plus difficile de la convaincre de venir passer la nuit avec moi. Au contraire, à mon grand bonheur, cela avait été d’une facilité déconcertante. C’était comme si elle n’attendait qu’une occasion pour sortir de son train-train quotidien de fonctionnaire de police, affectée aux travaux administratifs dans un aéroport. Je devinais que sa vie de policière célibataire et solitaire ne devait pas être très rose. En fait quand elle me raconta, bien plus tard dans la nuit, sa vie à Oran, et avant cela à Sidi-Bel-Abbès, dans une unité anti-terroriste, je sus que c’était beaucoup plus sordide que cela. Et qu’elle avait vraiment besoin de souffler et de trouver une épaule forte sur laquelle se reposer.
Nous arrivâmes à la maison vers vingt heures trente, après avoir fait un détour chez l’épicier et le boucher du quartier dans lequel j’avais un pied-à-terre. Nous entrâmes et déposâmes les emplettes sur la table de la cuisine. Je ressentais un peu de gêne et il me semblait qu’elle aussi était dans le même état. C’était comme si elle et moi trouvions que les choses s’étaient passées trop vite et que n’avions pas eu le temps de nous faire petit à petit à l’idée de nous connaître plus intimement. Nous nous regardâmes un long moment en silence. Il m’avait même paru que ses yeux étaient embués de larmes qu’elle s’efforçait de retenir. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête. Elle finit par baisser les yeux, probablement pour cacher son émotion. J’ai toujours eu une âme sensible qui ne supportait pas les larmes des femmes. C’était pour moi une situation intolérable, qui me mettait dans la gêne et montrait mon incapacité à calmer les blessures souvent morales de la femme qui pleurait devant moi.
J’étais conscient qu’il fallait que je fasse quelque chose et que c’était à moi de dégeler l’atmosphère, mais je ne savais vraiment pas comment. D’une part, j’avais peur d’y aller trop franchement et de la choquer ; d’autre part j’avais vraiment envie de la prendre dans mes bras. Je finis par me fier à mon intuition en ouvrant largement les bras pour l’inviter à venir s’y réfugier. A mon grand étonnement, elle vint, presque timidement, se blottir et se serrer contre moi, m’incitant à l’enlacer très fort. J’avais l’impression d’enlacer une petite fille qui avait un énorme besoin de tendresse. Nous restâmes ainsi un long moment, serrés l’un contre l’autre, sans rien dire. D’habitude quand j’emmenais une femme chez moi, j’étais plus entreprenant et plus direct: je l’emmenai directement dans la chambre pour la culbuter et prendre mon plaisir. Mais avec elle, les choses semblaient prendre une autre tournure : la belle Faouzia que je pensais être une femme forte – à l’image de Demi Moore dans le film – s’avérait avoir plus besoin de tendresse que de sexe. Faisant contre mauvaise fortune, bon cœur, je me mis à lui caresser la nuque en serrant encore plus fort son corps chaud et ferme contre le mien. Elle se laissa faire, en ronronnant comme un chaton heureux.
J’éloignai son visage du mien et me mis à l’embrasser tendrement: sur une joue, puis sur l’autre ; sur les yeux ; sur le front ; sur les lèvres ; sur le cou. Elle se laissait faire avec un merveilleux sourire sur la bouche, mais sans prononcer un seul mot. Je voyais dans ses yeux briller une petite lueur de bonheur, comme si elle ne s’attendait pas à ma démonstration de tendresse. Elle s’était certainement attendue à ce que je l’entreprenne immédiatement. J’étais maintenant certain que si j’avais agi ainsi, je l’aurais déçu au plus haut point. Elle repoussa doucement mon visage pour me regarder dans les yeux. Elle me fit un sourire lumineux et dit :
– Je m’attendais à ce que tu m’amènes directement au lit !
– Tu es déçue ?
– Au contraire ! Je trouve que tu agis en gentleman ! Tu ne te comporte pas avec moi comme si je n’étais qu’un corps. Je sais que tu me trouves belle et désirable ; je sais que tu veux coucher avec moi ; que tu veux me tirer comme une pute ; mais tu te retiens, pour ne pas me décevoir. J’ai raison, n’est-ce pas ?
– Tu as tout faux ma belle ! dis-je en ne plaisantant qu’à moitié. En vérité je ne pense qu’à ça ! Te faire l’amour et te faire grimper aux rideaux ! Et y grimper avec toi ! Si je me retiens c’est que j’ai senti que tu étais un peu triste, comme si quelque chose de triste, peut-être un souvenir douloureux, bloquait ton envie de plaisir et t’empêchait de te lâcher. J’ai raison, n’est-ce pas ?
Elle ne répondit pas. Elle se contentait de se serrer encore plus contre moi, collant sa poitrine et son ventre contre les miens. Elle avait posé sa tête au creux de mon épaule droite et resta ainsi un très long moment. Je craignais même qu’elle se mette à pleurer à chaudes larmes. J’avais l’intuition qu’elle était sur le point de fondre en larmes et qu’elle faisait de grands efforts pour ne pas pleurer. Je continuais à lui caresser doucement la nuque, attendant patiemment que la période de forte émotion qu’elle semblait traverser, s’estompe. Je me dis qu’il serait bien temps plus tard qu’elle m’expliquât ce qu’elle ressentait, et ce qui lui donnait tant de tristesse. Et puis, brusquement, elle releva la tête, me regarda droit dans les yeux, me fit un merveilleux sourire et tendit ses lèvres pour que je les embrasse.
Je posai mes lèvres sur les siennes avec l’intention du lui donner un baiser plein de douceur et de tendresse. Mais je compris bien vite que ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle venait de décider de chasser les idées noires qui lui traversaient l’esprit en donnant à son corps et à son âme le bonheur d’une relation sexuelle torride et sans tabous. Elle ne voulait donc pas d’un baiser doux et tendre ; celui-là ce sera pour plus tard, quand son corps et son âme seront apaisés. Elle voulait un baiser passionné, torride et mouillé. Nos bouches se rencontrèrent et se mirent à faire l’amour. Il est en effet des baisers qui sont à eux seuls des actes sexuels qui se suffiMonique, maintenant que voussent à eux-mêmes ; qui donnent autant de plaisir qu’une pénétration. Et celui que me donna Faouzia, faisait partie de cette catégorie de baisers.
Elle colla, telles des ventouses enveloppantes et envahissante, ses magnifiques lèvres sur les miennes et m’entraîna dans un monde merveilleux dans lequel sa bouche et sa langue agissaient en maîtres. Elle avait une langue rose, ferme, fine et agile qui pénétrait dans ma bouche à la recherche de ma langue pour jouer avec elle et aussi pour fourrager à l’intérieur de ma cavité buccale et en devenir la maîtresse. Elle ramassait toute la salive qu’elle pouvait et l’avalait goulûment. De temps en temps elle faisait retournait dans sa propre bouche pour m’offrir sa salive qu’elle m’envoyait en faisant jouer ses joues et sa langue et que j’avalais avec autant de plaisir qu’elle prenait en buvant la mienne.
J’étais – nous étions – au bord de l’asphyxie et heureux de l’être. J’étais aussi excité qu’un bouc et sentait mon sexe, gonflé à bloc, palpiter d’impatience. Je faisais connaître à ma partenaire l’intensité de mon excitation en frottant le devant de mon pantalon sur son bas-ventre. Elle me rendait la pareille en bougeant ses hanches entraînant ainsi son ventre dans une espèce de danse lascive contre l’immense bosse que faisait l’avant de mon pantalon. J’avais du mal à me retenir. J’avais envie d’ouvrir immédiatement le zip qui fermait la combinaison qu’elle portait et de la lui enlever pour qu’elle reste toute nue et offerte. Je me retenais pourtant, tout en continuant le baiser torride et mouillé qui nous entraînait au sommet du désir. Nous ne nous arrêtâmes que par manque d’oxygène, au moment où elle et moi sentîmes que nous allions étouffer. Elle éloigna légèrement sa tête de la mienne, ouvrit les yeux qu’elle avait gardés fermés tout au long du baiser, et m’envoya un superbe sourire de contentement.
– Allons dans la chambre ! dit-elle. Je veux que tu me fasses l’amour tout de suite ! Nous mangerons après !
Je venais de me rendre compte que nous étions encore dans la cuisine, où nous avions déposé les emplettes. Je la repoussai avec douceur pour l’éloigner de mes bras, la pris par la main et l’entraînai vers la chambre qui se trouvait à l’autre bout du couloir. Elle me suivit tout en observant – curiosité bien féminine – les aménagements de l’appartement. Arrivés dans la chambre, elle s’arrêta pour admirer le grand lit qui était resté défait depuis mon départ deux jours auparavant.
– J’aime dormir à l’aise ! dis-je, devançant ses questions sur les dimensions du lit. En fait c’est le seul meuble dont j’ai exigé la présence pour venir habiter là chaque fois que je viens à Oran. Mon entreprise a été retenue pour la réalisation d’un grand projet et ma présence sur place est nécessaire au moins une quinzaine de jours par mois.
– C’est un champ de bataille pas un lit ! Il a dû beaucoup servir !
– Pas tant que ça ! répondis-je hypocritement en tendant les bras pour l’attire contre moi et l’embrasser.
Je l’éloignai un peu de moi, pour être à bonne distance pour pouvoir m’occuper de lui enlever son uniforme fait d’une seule pièce et fermé par un long zip qui commençait sur le cou et finissait sous le bas-ventre. Je pris la languette du zip et la fit glisser jusqu’en bas. Je vis que Faouzi ne portait rien d’autre sous son uniforme qu’un soutien gorge à balconnets en soie blanche et, je ne fis que l’entrevoir pour l’instant, un string lui aussi en soie blanche. J’écartai les pans de la salopette, pour la faire glisser et dénuder ses épaules, sa poitrine et son ventre. Tout ce que je supputais sur la beauté du corps de mon amie s’avérait exact : des épaules larges, rondes et brillantes ; une poitrine, elle aussi large et ferme, portant une paire de seins haut perchés qui pointaient au dessus de son soutien-gorge à balconnets ; ils semblaient très doux et très fermes. Comme toute grande sportive, elle avait la taille fine et le ventre extra-plat et ferme;
J’envoyai mes mains caresser et tester la douceur et la fermeté de ses épaules. Quelle sensation de douceur ! De la véritable soie ! Et si ferme !
– Tu es vraiment superbe ! lui dis-je, en faisant descendre mes mains pour sortir les seins de dessous le soutien-gorge.
Ils n’étaient pas volumineux ; ils étaient de taille plutôt moyenne. Mais ils étaient tellement beaux ! Tellement sensuels ! Ils avaient la forme de deux pommes, blanches, fermes et brillantes; avec des tétons pointus, dressés vers le ciel, au milieu d’une large auréole violacée. Je me mis à les caresser tout doucement du bout des doigts ; insistant surtout sur les tétons, qui semblaient être très sensibles. Elle confirma leur extrême sensibilité en frémissant légèrement au contact de mes doigts et en avançant plus encore sa poitrine pour exiger de mes mains des caresses plus intenses. Je me mis donc à palper et tâter les deux seins en même temps. J’avais une envie irrépressible de les écraser dans mes mains et de lui faire mal. J’avais toujours cette envie, quand je prenais des seins de femmes dans mes mains – peut-être un reste de brutalité ancestrale – mais je me retenais presque toujours, sachant que mes partenaires n’y prenaient aucun plaisir.
Je me retins donc et passai aux tétons que je me mis à enrouler entre mes doigts. Je voyais l’effet de mes caresses sur le visage de ma belle qui souriait aux anges et sur son regard qui se voilait comme si elle était entrée en elle-même et était à l’écoute de son seul plaisir. Elle poussait de temps en temps un petit gémissement de plaisir, et me prenait les mains pour qu’elles restent sur ses seins et continuent de la caresser. J’enlevai un moment la main droite de son téton gauche pour l’envoyer dans son dos à la recherche du système de fermeture du soutien-gorge, pour le lui enlever. J’y arrivai, difficilement, au bout d’une dizaine de secondes et le jetai par terre à l’autre bout de la chambre. Elle resta ainsi, la poitrine totalement nue ; belle comme un cœur !
– Tète-moi !
Je ne fis pas prier pour le faire. Je baissai la tête pour la mettre au niveau de sa poitrine et pris son téton droit entre mes lèvres. Je me mis d’abord à le titiller avec la pointe de ma langue, puis à le lécher et enfin à le sucer tel un bébé affamé. De temps en temps je m’arrêtai pour me mettre à embrasser tout le sein en même temps que je le caressai. Faouzia me tenait par la nuque sur laquelle elle exerçait une forte pression pour m’indiquer ce qu’elle voulait que je lui fasse. Elle m’obligeait ainsi à passer d’un sein à l’autre et à les téter à tour de rôle. Quand elle sentait que je n’arrivais pas à résister à l’envie de mordre à pleine dents, elle tirait fortement sur mes cheveux pour m’indiquer la limite à ne pas dépasser.
J’étais au bord de l’apoplexie tellement j’étais excité et tellement était forte l’envie de la faire basculer sur le lit et de m’occuper de son jardin d’Eden. Pendant que je tétais un sein, puis l’autre, j’envoyais ma main lui caresser l’entrecuisse par-dessus le tissu de son uniforme. La caresse la fit se figer et envoyer en avant ses hanches pour accroître la pression de ma main sur sa chatte. D’évidence, elle aimait la sensation de ma main fourrageant dans son entrecuisse; même si c’était à travers le tissu. Je frottai donc de plus en plus fort et de plus en plus vite. Puis je me dis qu’il était temps de la déshabiller totalement et d’avoir accès à son intimité.
J’arrêtai subitement les baisers et les suçons sur ses seins et en m’éloignant légèrement d’elle, je fis glisser toute la salopette sur ses mollets. Elle resta ainsi en string, l’uniforme bloqué sur les mollets par les guêtres de ses rangers. C’était un spectacle splendide et super bandant ! Je me fis la réflexion que ce serait vraiment plaisant de la prendre ainsi avec l’uniforme abaissé et bloqué sur ses jambes par la paire de rangers règlementaire qu’elle portait. Je me retins en me disant que ce que je voulais vraiment, c’était de voir ma maîtresse dans la tenue d’Eve. Toutes les parties de son corps que j’avais pu observer jusque là étaient superbes ; je voulais la voir dans son ensemble et admirer sa beauté.
Je la fis assoir sur le bord du lit et entrepris de lui enlever ses rangers. C’était assez compliqué ; ils étaient fermés chacun par deux sangles qui tenaient les guêtres et par un long lacet que je mis une éternité à défaire. Mais le résultat en valait la chandelle ! Ma belle se retrouva vêtue d’une paire de chaussettes en coton et d’un string en soie noire ! C’était une véritable œuvre d’art : une photographie artistique en noir et blanc, comme on savait les faire dans la première moitié du vingtième siècle, ou une peinture d’un grand maître figuratif du dix-huitième siècle !
Je me demandai ce que je voulais lui enlever en priorité : le string ou les chaussettes ? J’optai, je ne savais pas trop pourquoi, pour les chaussettes. Au bout de l’opération, je découvris deux merveilleux pieds, bien blancs, bien lisses et brillants. J’avais rarement rencontré des pétons aussi beaux. Ils n’étaient ni trop grands, ni trop petits ; les orteils étaient superbement dessinés, fins et longs. D’évidence elle soignait ses pieds, comme elle soignait ses mains et tout le reste de son corps. D’habitude, les femmes – tous comme les hommes, d’ailleurs – négligeaient leurs pieds, pensant, faussement, qu’ils n’intervenaient pas dans l’harmonie d’ensemble du corps. Faouzia, elle savait que ses pieds étaient aussi sensuels que toutes les autres parties de son corps. J’en pris un dans mes mains pour le porter à ma bouche et l’embrasser avec gourmandise. Il était doux et lisse; et il sentait si bon, malgré qu’il avait été enfermé toute la journée dans un soulier en cuir. Je me mis à le lécher, tirant de ma belle un petit rire de contentement. Elle semblait étonnée que je lui fasse cela (embrasser les pieds était, dans nos contrées, un signe de honteuse soumission); mais elle se laissait faire avec un plaisir évident. C’était certainement la première fois qu’elle était embrasée ainsi: elle roucoulait de satisfaction et riait parce que mes lèvres et ma langue la chatouillaient.
Elle était allongée en travers du lit, les jambes se balançant dans le vide (le lit étant relativement haut). J’avais une superbe vue sur tout son corps : sur ses seins pointant vers le plafond de la chambre ; sur son petit nombril rond et magnifiquement dessiné; sur son ventre plat ; sur son pubis que ne cachait plus que le petit bout d’étoffe de son string ; sur ses longues cuisses blanches, luisantes et entrouvertes ; sur ses genoux ronds et lisses ; et sur le tringle de son entrecuisse, que recouvrait le string et qui appelait mes caresses. Je me mis à genoux entre ses jambes, lançant mes deux mains sur son ventre qu’elles caressèrent longuement avant de descendre, l’une sur un genou, l’autre allant prendre possession de sa chatte à travers le fond du string.
Au contact de ma main sur sa chatte, Faouzia eut un petit cri de plaisir et remonta ses hanches. Le fond du string était complètement mouillé. J’introduisis un doigt pour écarter le string et faire apparaître le paradis. La chatte de ma mie était à l’image de tout le reste : belle et sensuelle ! Et brillante de mouille ! Il n’y avait pas la moindre trace de poils, ni sur le pubis ni sur et autour des lèvres. Elle s’était épilée très soigneusement et l’image, même incomplète, que j’avais sous les yeux était d’une beauté à couper le souffle. Les grandes lèvres étaient longues, dodues et brunes. En les caressant, je sentis qu’elles étaient remplies d’une mouille abondante et visqueuse. Les petites lèvres cramoisies, qui apparaissaient en dessous, palpitaient au rythme de son cœur et de l’arrivée intermittente de sang qu’il envoyait. Je ne voyais rien d’autre, mais le spectacle que j’avais sous les yeux avait encore augmenté l’intensité de mon excitation et avaient donné à mon sexe des dimensions monstrueuses.
J’avançai la tête vers la chatte de ma belle et plongeai ma bouche pour embrasser et sucer les grandes et les petites lèvres. Il se dégageait de l’endroit un fort parfum d’ambre, agréable et aphrodisiaque, qui, je ne sais par quel miracle, décupla encore mon excitation qui avait pourtant atteint son paroxysme. Faouzia qui jusque là ne faisait que pousser de petits gémissements et cris de plaisir, se mit soudain à avoir des râles rauques qui venaient du fond de ses entrailles. Des râles de plaisir, accompagnés par des mouvements saccadés de ses hanches, qui montaient et descendaient au rythme des allers-retours de ma bouche sur sa chatte. Elle ne disait rien, mais me faisait part de son excitation et du plaisir qu’elle prenait par les pressions de plus en plus fortes qu’elle appliquait à ma nuque. Elle finit par perdre tout contrôle sur elle-même ; elle leva ses jambes très haut et maintint l’une d’elle avec sa main droite. Son autre mains attrapait ma tête et tirait sur mes cheveux pour me pousser à accélérer le mouvement de va-et-vient de ma bouche et de ma langue sur et dans sa chatte. Ses râles devenaient de plus en plus forts et rapides et sa respiration de plus en plus difficile et saccadée. Je sentais qu’elle ne se retenait plus et qu’elle n’allait pas tarder à avoir un immense orgasme.
J’étais content qu’elle jouisse comme cela, sans se retenir et sans attendre que je la pénètre. Je me dis qu’elle avait décidé de se laisser aller à ses désirs du moment et à ne pas résister au plaisir qui s’imposait de lui-même. Ma belle était partie pour toute une nuit de plaisir et d’orgasmes ! L’orgasme vint en force, dévalant de ses entrailles, telle une rivière en crue. Elle lança un long cri rauque vers le ciel et déchargea dans ma bouche une quantité incroyable de jus salé et un peu acide. Je tentai de tout boire, sans totalement y arriver. Une bonne partie m’échappa et coula à l’extérieur pour aller s’étaler sur le couvre-lit. Quand je sortis ma tête de sa chatte et que je pus la contempler de nouveau, je fus accueilli par un superbe sourire de contentement et en même temps un remerciement.
– J’ai honte d’avoir joui comme cela ! fit-elle avec ce superbe sourire qui contredisait complètement ce qu’elle disait.
– Pourquoi ? C’était merveilleux ! Tu es merveilleuse !
– J’ai joui avant toi et sans t’avoir rien donné encore !
– Nous avons tout le temps, ma grande ! Ne t’en fais pas, je vais prendre ma part de plaisir ! Beaucoup plus que tu ne crois ! Je sais maintenant que tu n’as pas de tabous en matière d’amour ! Moi non plus ! Nous avons été créés pour baiser ensemble et jouir comme des bêtes ! D’ailleurs, nous allons commencer tout de suite !
Je venais de me rendre compte que j’avais gardé tous mes habits. L’idée me vint de me faire déshabiller par elle. J’ai toujours aimé me faire déshabiller par une femme, elle-même complètement nue. J’aimais qu’elle le fasse lentement en commençant par les souliers, puis par la veste, la chemise et tout le reste. J’aimais les caresses – volontaires ou non, prononcées ou légères – qui accompagnaient l’opération d’effeuillage. Je le dis à Faouzia qui ne se fit pas prier. Elle me fit assoir au bord du lit pour s’occuper de m’enlever les souliers et les chaussettes. Elle fit alors une chose qui m’avait vraiment ému : elle prit un pied pour le caresser et l’embrasser (comme je l’avais fait pour elle auparavant). J’étais gêné, parce que je pensais qu’elle ne le faisait que pour me rendre la pareille.
– Tu n’as pas besoin de faire cela ! Moi j’ai toujours aimé les pieds de femmes, quand ils sont mignons, beaux et soignés comme les tiens. Ils font partie de mon univers érotique. Mais je sais toute la signification péjorative qui accompagne le geste d’embrasser les pieds de quelqu’un dans notre société. Tu n’as donc pas à t’efforcer à le faire.
– Qui te dis que je m’efforce à quoi que ce soit ! Il s’agit d’une envie irrépressible que je ne veux pas inhiber. Je refuse de me contraindre à quoi que ce soit en amour.
Délicieuse Faouzia ! Elle me fit lever du lit pour me mettre debout en face d’elle, pendant qu’elle s’occupait de m’enlever la veste, puis la chemise en dégrafant, l’un après l’autre chaque bouton, sans se presser. Je ne portais pas de maillot de corps ; elle dénuda ma poitrine, resta un moment silencieuse à contempler le spectacle d’une poitrine velue, de pectoraux de sportif et d’un ventre plat.
– Tu es beau ! fit-elle avec un sourire gourmand. J’espère que le reste est du même acabit !
Elle s’occupa sans plus attendre de m’enlever le reste. Elle dégrafa la ceinture, déboutonna le pantalon, ouvrit le zip de ma braguette et se mit à descendre le tout, slip compris, jusque sur mes genoux. Elle s’arrêta à la vue de l’immense bâton dressé, à la verticale, comme un mât de tente. J’étais tellement excité que mon sexe avait atteint des dimensions incroyables. En fait, je n’avais pas débandé depuis le moment où je m’étais mis à lui caresser la poitrine. Et plus le temps passait et plus mon désir d’elle grandissait et plus le monstre continuait de gonfler. J’avais même peur qu’il ne finisse par éclater ! Maintenant qu’il se trouvait à l’air libre, il piaffait d’impatience et était secoué de temps en temps par des contractions involontaires et douloureuses. La douleur irradiait alentour par faisceaux concentriques dans tout mon bas ventre. Ce n’était pas une douleur désagréable, ni insupportable ; elle était au contraire légère et agréable. C’était comme si elle – la douleur – me disait : « plus tu auras mal, plus l’orgasme qui suivra sera intense ! »
Faouzia était en extase devant la bête. Elle s’était mise à genoux devant elle et la prit dans sa main droite pour la palper et tester sa dureté ;
– Ouah ! Il doit bien avoir trente centimètres ! Et je n’arrive pas à le prendre complètement dans ma main ! J’ai hâte de le sentir en moi !
– Embrasse-le d’abord !
Elle fit mieux que l’embrasser. Elle le lécha sur toute sa longueur et sa superficie ; y compris sur les bourses. Elle titilla longuement le gland tuméfié, en forme de tête de champignon. Elle sentait que qu’il piaffait d’impatience et qu’il voulait pénétrer un nid chaud et humide. Elle ouvrit brusquement sa grande bouche en y introduisit délicatement le gland qui disparut derrière ses lèvres. Elle le suça un moment, tirant de moi mes premiers gémissement de plaisir de la soirée. Elle leva les yeux pour me regarder prendre du plaisir dans sa bouche. J’attrapai sa nuque à deux mains pour empêcher sa tête de s’échapper et appliquai une forte poussée à mes hanches pour faire pénétrer l’engin au fond de la bouche et dans la gorge. La sensation de chaleur et d’humidité était divine ; comme était divin le frottement du gland contre les parois buccales et l’entrée de la gorge. J’étais conscient que les dimensions exceptionnelles du gland allaient l’empêcher de bien respirer s’il restait trop longtemps au fond de sa gorge.
Je ne restai au fond qu’une fraction de seconde ; juste le temps de ressentir cette sensation si agréable de rencontrer un obstacle (la glotte) et de regarder ma partenaire réprimer une très forte envie de vomir (C’est un peu mon côté pervers !). Je faisais reprendre à mon membre le chemin inverse et le faisais sortir totalement de la bouche, avant de repartir de l’avant. J’adorais regarder le manche sortir totalement de la bouche de Faouzia et repartir en force à l’intérieur. J’étais au paradis. Surtout que ma maîtresse faisait tout pour ne pas me faire mal avec ses dents qu’elle avait écarté au maximum, malgré qu’elle commençait, de toute évidence, à fatiguer. Mon côté pervers y trouvait une grande satisfaction.
Elle avait gardé la main sur mon manche et accompagnait ses allers-retours par une branlette magnifique. Sa main allait et venait sur le manche en appliquant une forte pression sur le gland quand il sortait d’entre ses lèvres. Je sentais qu’à ce rythme je n’allais pas tarder à jouir et à décharger tout le foutre qui était en moi. Le spectacle qui se présentait à moi, dont j’étais en même temps acteur et spectateur, était d’un érotisme torride : ma belle levait les yeux vers moi pour voir où j’en étais dans l’intensité du plaisir que je prenais dans sa bouche. Ses yeux me suppliaient de faire vite et de jouir rapidement, tant elle était fatiguée et qu’elle avait envie de vomir. Je jubilais à cette idée qu’elle souffrait. Je jubilais aussi en voyant ses yeux remplis de larmes provoquées par le frottement de mon manche contre les parois de sa gorge ; je jubilais aussi en voyant son nez couler comme une fontaine et surtout en contemplant toute la salive qui sortait de la commissure de ses lèvres et qui se répandait par terre devant nous.
J’aurais voulu que cela durât longtemps ; mais je sentis que je ne pouvais plus arrêter le flot de jouissance qui arrivait en force J’accélérai donc le rythme de mes va-et-vient et soudain ce fut l’explosion : le flot de sperme, brûlant, épais et visqueux, qui attendait arriva avec la force d’un torrent et alla se répandre en un flot continu dans la gorge, la bouche et sur le visage de ma belle qui continuait à branler l’engin pour le vider complètement de tout son foutre. Elle tenta d’avaler tout le foutre que j’avais déversé dans sa bouche, mais ne réussit qu’en partie. Le reste sortit d’entre ses lèvres et alla s’étaler sur son menton et sur son cou. Quand j’arrêtai d’éjaculer, je contemplai ma partenaire s’escrimer avec tout le jus qu’elle avait sur elle. Elle nettoyait son visage et son cou avec ses doigts, qu’elle regardait un moment avant de se mettre à les lécher. L’opération dura longtemps, me faisant bander de nouveau, tant l’érotisme du spectacle était intense. Elle me regardait avec ses grands yeux moqueurs, sachant combien j’aimais la voir ainsi.
Je me laissai tomber à genoux en face d’elle, la pris dans mes bras et la serra très fort, tout en lui caressant la nuque.
– Je sais que j’y ai été un peu fort, que tu as eu mal et que tu as passé tout ton temps à réprimer l’envie de vomir. Mais c’était tellement bon ! Je me suis comporté en sadique avec toi et tu m’as laissé faire parce que tu voulais me donner autant de plaisir que je t’en avais donné tantôt. Tu es vraiment merveilleuse et je sais que je viens de trouver ma deuxième moitié d’orange ! Celle que je cherche depuis des lustres !
– Je veux que tu sois content et satisfait de moi ! Tu es l’homme que j’attendais depuis plusieurs années. Depuis la mort de Salah, mon chef dans la brigade anti terroriste et mon amant et maître.
– Tu veux dire que tu n’as pas fait l’amour depuis des années ? J’ai du mal à le croire.
Et c’est là qu’elle s’était mise à me raconter ce qu’avait été sa vie depuis la fin de sa formation en tant qu’inspectrice de police, spécialisée dans la lutte anti terroriste jusqu’à la dépression nerveuse qu’elle avait eue deux années plus tard après la disparition de son amant en passant par la période qu’elle avait passée dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès à traquer les groupes terroristes.
Ajouter un commentaire