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le scoop (4)

le scoop (4)



Après avoir passé une nuit plutôt chaude avec son nouveau patron Jo Nesthon, alias John Stone, Elena rentra à son hôtel où l’attendait son amie Rosalie. En effet, les deux femmes avaient convenu ce rendez-vous afin de faire le point sur les différents éléments à ajouter au dossier de l’avocate.

Lorsqu’elle arriva à la réception, la jeune femme constata que son amie l’attendait déjà dans le hall. Elena et Rosalie se firent la bise et montèrent dans la chambre de la journaliste afin de bénéficier de plus d’intimité.

— Bon, passons aux choses sérieuses. Qu’est-ce que tu as appris hier soir sur l’affaire ?
— Rien de bien concluant. Tout ce que je peux dire, c’est que John Stone, qui se fait appeler Jo Nesthon là-bas, m’a traitée avec respect et ne m’a à aucun moment proposé de la drogue.
— En effet, cela n’est pas très concluant. Cependant, le fait qu’il ne t’en ait pas proposé me permet de formuler deux hypothèses : la première est que John Stone connaît l’existence de la drogue dans sa cave et qu’il ne souhaitait pas que tu le saches. La seconde est qu’il ignore totalement le fait que la drogue se trouve dans sa cave et que ce soit quelqu’un d’autre qui l’ait placée là.
— Ce sont deux hypothèses plausibles mais contraires l’une à l’autre. Comment s’assurer de la véracité de l’une ou l’autre de ces hypothèses ?
— Tu as pris une photo de la drogue, il me semble. Est-ce qu’on reconnaît clairement l’endroit ?
— Oui, je m’en suis assurée.

Elena montra à Rosalie les clichés qu’elle avait pris la veille. L’avocate les examina les uns après les autres et en conclut qu’ils étaient recevables.

— Parfait ! J’ai rendez-vous avec John Stone cet après-midi dans sa villa de Berverly Hills. Je pourrai utiliser ces photos pour lui soutirer les informations nécessaires. J’aimerais aussi que tu viennes avec moi en qualité de témoin.
— Bien sûr, pas de problème.

Les deux femmes conclurent leur entretien et se donnèrent rendez-vous plus tard dans la journée dans le quartier de Berverly Hills.

En attendant l’heure de son rendez-vous, Elena décida de poursuivre la rédaction de son rapport pour le transmettre à son patron Pierre Roland. Lorsqu’elle eut relu et envoyé son rapport, Elena prit la précaution d’appeler Pierre Roland depuis son hôtel pour l’informer de l’avancée de l’affaire. Elle composa l’indicatif de la Suisse puis tapa le numéro de la rédaction du «20 Minutes». Après trois sonneries, la voix de son employeur se fit entendre dans le combiné.

— Pierre Roland, «20 Minutes», bonjour !
— Bonjour, Monsieur. C’est Elena Ferrari. Je vous informe que je viens de vous envoyer par mail mon rapport sur l’affaire John Stone.
— Parfait ! Je vais y jeter un oeil. Merci, bonne journée.
— Merci, à vous aussi.

La journaliste raccrocha le combiné et regarda sa montre. 13h45. Son rendez-vous approchait à grands pas. La jeune femme sortit de l’hôtel et prit la direction de Berverly Hills où l’attendait Rosalie.

Dès l’arrivée de la journaliste, les deux femmes se dirigèrent vers la villa de John Stone. Rosalie sonna à la porte et un majordome vint lui ouvrir.

— Bonjour, Maître Frei. Mon maître vous attend dans la salle de séjour.

Rosalie et Elena saluèrent le majordome et rejoignirent John Stone dans son salon.

— Bonjour, Maître Frei ! Elena ? Que faites-vous ici ?
— Bonjour, Monsieur. J’ai pris la liberté de convier mon amie à notre rendez-vous car elle pourrait servir de témoin lors du procès.
— Comment cela ?
— Il se trouve qu’il y a un point que j’aimerais étayer avant de transmettre mon dossier à la Cour. Il s’agit de la petite réserve de cocaïne qui se trouve dans la cave de votre salon érotique.
— Je ne suis pas sûr de comprendre. Ma seule activité lucrative est la gestion de mon salon érotique.
— Dans ce cas, vous serez surpris de constater que quelqu’un a caché la drogue dans votre cave. Votre nouvelle hôtesse qui est en réalité journaliste a pris quelques clichés de la cocaïne stockée dans votre cave.

Rosalie montra à son client les photos prises par Elena la veille. John Stone écarquilla les yeux. Il semblait réellement surpris.

— En effet, c’est bien la cave de mon exploitation mais je ne vois pas comment cette drogue a pu arriver jusque là.
— Si vous n’êtes pas à l’origine de cette situation, avez-vous une idée de qui pourrait vous en vouloir au point de dissimuler la drogue dans la cave de votre salon ?
— Non, je n’en ai pas la moindre idée. J’ai très peu de personnel et les gens que j’ai engagés ont toute ma confiance.

Soudain, une intuition traversa l’esprit de la journaliste.

— Rosalie, tu te souviens de ce client bourgeois dont Jimmy nous a parlé ? D’après lui, il vient assez souvent au salon. Peut-être qu’il y cache la drogue avec la complicité de quelqu’un.
— Maintenant que tu en parles, je pense que ce raisonnement pourrait être fondé. Monsieur Stone, connaissez-vous parmi vos clients un homme particulièrement bien vêtu aux manières bourgeoises ?
— Oui, il y en a un. Il vient tous les soirs vers 23 heures et il prend toujours la même hôtesse.
— Connaissez-vous le nom de ce client ?
— Oui, Maître Frei. Il se nomme Karl Edwards.
— Je suppose que votre exploitation dispose d’un système de vidéosurveillance. Il serait judicieux d’examiner les vidéos afin de produire une preuve irréfutable de votre innocence.
— Bien sûr, Maître Frei. Je vous donnerai toutes les vidéos que vous jugerez utiles pour votre dossier dès ce soir.
— Parfait. Dans ce cas, je vais attendre d’avoir examiné vos vidéos avant de transmettre mon dossier à la Cour demain matin.

Rosalie et Elena se levèrent et voulurent prendre congé du milliardaire mais celui-ci les stoppa dans leur démarche.

— Avant que vous ne partiez, Maître Frei, je voulais vous dire que j’ai lu votre livre « Fantasme professionnel ». La lecture de votre livre m’a donné beaucoup de plaisir et d’idées.
— Merci pour le compliment, Monsieur Stone. Je suis ravie que mon livre vous ait plu.
— Il m’a bien plus que plu, Maître Frei. Il m’a donné quelques interrogations intéressantes auxquelles vous êtes la seule à pouvoir apporter réponse.
— Je vous écoute.
— Dans votre livre, vous décrivez le plaisir que vous avez eu à « détendre » votre employeur. Depuis que vous avez rencontré votre copain, qui est sûrement aussi bon au lit que vous le dites, n’avez-vous jamais éprouvé l’envie de réitérer l’expérience de coucher avec un homme plus âgé que vous ?
— Eh bien, l’envie de faire l’amour avec mon patron refait parfois surface lorsque je suis au travail mais je la domine par amour pour celui qui partage ma vie.
— Je vois. Comportement admirable. Mais, depuis votre arrivée aux Etats-Unis, avez-vous déjà pensé à coucher avec un milliardaire américain ?
— Je sens que vous me faites du charme, Monsieur Stone.
— Vous sentez bien, Maître Frei.

Rosalie sourit à John Stone en le comparant à son employeur. Les deux hommes étaient tout aussi directs l’un que l’autre et ils l’avaient tous deux désirée dès son arrivée dans leur vie.

— Qu’est-ce que je gagne en couchant avec vous ?
— Je ne souhaite pas vous obliger à quoi que ce soit, Maître Frei. Vous aimez votre copain et je le comprends mais sachez que si vous acceptez, je vous paierai le double de ce que je vous dois en cas de victoire et que je ferai de vous ma seule et unique avocate.
— Dans ce cas, mon copain pourra comprendre que je le fais pour le travail. Et, à partir de maintenant, en privé, appelez-moi Rosalie.

L’avocate déboutonna son chemisier et le laissa négligemment glisser le long de ses épaules. Rosalie retira son pantalon puis son soutien-gorge, laissant apparaître à la vue de John Stone et d’Elena une poitrine opulente aux fins mamelons roses.

L’avocate se planta ensuite à quelques centimètres du milliardaire et se pencha sur lui en l’embrassant lascivement dans le cou.

— Souhaiteriez-vous avoir le plaisir de me retirer ma culotte vous-même, Monsieur Stone ?

John Stone sourit et laissa ses mains glisser le long des hanches de Rosalie jusqu’à atteindre son fessier qu’il malaxa longuement à travers le tissu du sous-vêtement. Les pouces du milliardaire se glissèrent ensuite entre la culotte et le postérieur de l’avocate puis firent glisser au sol le maigre rempart à la nudité de la jeune femme.

L’avocate s’assit à côté de son client tandis que celui-ci commençait à lui malaxer les seins avec frénésie. Gourmand, John Stone n’oublia pas la présence d’Elena dans la pièce.

— Ne soyez pas timide, Elena. Il y a de la place pour vous aussi. Rejoignez-nous.

En voyant son amie effeuiller le milliardaire vêtement par vêtement, la journaliste se déshabilla à son tour et prit place à la gauche de John Stone, Rosalie étant assise à la droite de celui-ci.

Une fois sa verge mise à l’air dans son plus haut degré de fermeté, le milliardaire saisit le crâne de Rosalie de sa main droite et l’abaissa sur sa verge, obligeant l’avocate à le sucer jusqu’à la garde.

Tandis que son amie prodiguait sa fellation à John Stone, Elena tourna délicatement le visage du milliardaire vers elle et présenta ses seins à sa bouche. Le milliardaire goba un sein de la journaliste et le suça avec passion tandis que de sa main libre, il caressait l’entrejambe de sa partenaire qui se mit à gémir d’extase.

John Stone relâcha le crâne de Rosalie et ordonna à l’avocate de s’assoir sur ses genoux.

— Elena, agenouillez-vous face à nous et léchez la moule de votre amie.

La journaliste obtempéra et avec un plaisir non dissimulé, sa langue arpenta le sexe de l’avocate de bas en haut et de haut en bas. Tandis qu’Elena s’appliquait à procurer le plus plaisir possible à Rosalie, John Stone malaxait les seins de celle-ci pendant qu’elle frottait son postérieur contre son sexe rigide.

Le milliardaire savoura encore quelques instants durant les caresses de l’avocate avant de la soulever et de la déposer à ses côtés sur le canapé.

— Rosalie, allongez-vous sur le canapé. Elena, appuyez votre chatte sur sa bouche.

Les deux jeunes femmes adoptèrent la position exigée par le milliardaire. Dès que Rosalie eut commencé à lécher le sexe d’Elena, John Stone empoigna sa verge et l’enfonça puissamment dans l’intimité de l’avocate qui se mit à gémir.

Enfoncé jusqu’à la garde dans le ventre de Rosalie, le milliardaire ne mit pas longtemps à se sentir submergé par une vague de plaisir synonyme d’orgasme imminent. John Stone se retira du vagin de l’avocate et s’assit au milieu du canapé.

— Allez, mes chéries ! Il est temps pour vous de vous servir de vos mamelles !

Elena et Rosalie prirent place aux côtés du milliardaire et logèrent habilement son sexe palpitant entre leurs seins. Les deux jeunes femmes allaient et venaient le long de la verge de John Stone, encouragées par les râles appréciatifs de ce dernier.

— Ouvrez vos bouches !

L’ordre du milliardaire avait claqué tel un coup de fouet aux oreilles des deux jeunes femmes. Celles-ci obéirent à l’injonction et accélérèrent leur mouvement.

— Oui, c’est bien, les filles ! Mmm… ! Oh !

Sur ce dernier mot, le sperme de John Stone jaillit dans la bouche des deux jeunes femmes. L’avocate et la journaliste s’échangèrent un baiser, se partageant de manière obscène le fruit de leur travail.

— Bravo, les filles, vous avez fait du bon boulot. Vous allez m’aider à gagner ce procès, hein ?
— Oui, Maître, répondirent en choeur les deux jeunes femmes en le regardant vicieusement.

John Stone caressa les cheveux de ses conquêtes en fixant la porte de son salon d’un air songeur. Son procès allait se tenir dans 48 heures et son avocate ne disposait plus que de 24 heures pour déposer son dossier à la Cour. L’opération du soir même était pour lui d’une importance capitale.

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