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Réveillon, cotillons, etc…

Réveillon, cotillons, etc…



Je n’aime pas les fêtes… Je l’ai déjà dit…

Mais après Noël, je me sens nouvelle… Pas neuve ! Non, vous me connaissez et vous savez mon âge !

Je veux dire que l’on prend certaines résolutions en début d’année.
Pour les femmes, cela tourne autour du poids, d’une envie de changer de garde-robe, de coiffure, et d’autres points sur lesquels je reviendrai, mais vous avez deviné…

Non, je ne veux pas jeter mon Romain aux orties, cela fait longtemps maintenant que nous sommes complices, amants épisodiques, un peu amoureux parfois, et on se manque lorsque le temps nous dure l’un de l’autre…

Mais…

Justement, nous venons de faire le réveillon ensemble, c’est rare… Parfois j’étais chez ma fille à Annecy, parfois avec lui. Mais certaines fois seule…

Romain est un amant merveilleux et je ne cherche en rien à modifier ma vie sentimentale. Justement, ma vie sentimentale, ou plutôt sexuellement parlant, je suis libre et papillonne, avec ou sans lui, pour un équilibre moral, et une libido apaisée.

Parfois, je n’hésite pas à franchir la ligne et vous êtes les premiers à le savoir, entre mes lignes…

Donc, réveillon 2018/2019 près de chez moi, avec Romain.
Restaurant fin, orchestre aux multiples facettes et animation, ce qui manque à beaucoup d’établissements.

J’ai passé une excellente soirée…

Puis dès le lendemain Romain est allé voir son ex, soucieux comme à son habitude, après les ennuis de santé d’Alice, mon ancienne amie…

On ne peut pas être et avoir été…

Surprise de jour de l’an….

Alors que je sombrais dans un sommeil récupérateur, après une nuit assez longue et un peu chaude, fallait bien fêter ça, on sonne à ma porte…

– Quelle surprise, Sylvette ! Entrez, mais c’est ton fils ? Pierre ?

Cette ancienne voisine du temps de mes frasques lesbiennes, suite à ma séparation d’avec Paul, n’a presque pas changé… Près de dix ans tout de même… Son Pierre est magnifique, garçon sympa, costaud, yeux bleu brillant… Il tient de sa mère, il mate mes seins…

Nous prenons un thé, Pierre part faire le tour du jardin après un quart d’heure de politesse… Subir les commérages de 2 anciennes amies !…

Elle est revenue dans son ancienne maison, après que ses locataires aient été mutés.
Elle a un ami, rencontré après son divorce, mais ce n’est pas la joie avec Pierre…
Heureusement son ami part souvent et Pierre revient le vendredi soir ou le samedi matin pour le week-end mais pas chaque fois….

Ça me fait plaisir de la revoir…

Nous bavardons un long moment, je lui parle de Romain, de nos accords qui préservent ma liberté, on en parlait souvent toutes les deux, à l’époque…
Elle aussi est restée libre, du moins pour l’instant et se préserve par les absences de son ami.
Elle aime aussi s’accorder des parenthèses, avec des copains, des copines ou des groupes, au restaurant ou en excursion certains dimanches… Elle aime la musique et l’ambiance de certains clubs…

Elle me sourit, approche sa tête…
Je comprends son geste, mais je ne veux pas revenir dans le passé avec elle, c’est de l’histoire ancienne et même si nous avons été amantes, ce temps est révolu.
Je le lui dis simplement, la passion est partie, elle est sortie de ma vie, de mon cœur, oubliée… Oui, j’aime encore les femmes, mais elles ne sont plus ma priorité, comme avant…

Nous sortons pour retrouver son fils, après avoir décidé de nous revoir de temps en temps pour parler du vieux temps et de nos exploits de femmes divorcées… Mon club des ménagères délaissées, des épouses bafouées, là où l’on s’est rencontrées… Dans mes ventes en réunion… Et plus si affinité !… Non lesbiennes s’abstenir…

C’est vrai qu’il y en aurait pour plusieurs après-midis…

Pierre est au bord de la piscine, rêveur, et contemple mon jardin végétatif…

– Oh, tu sais, Pierre adore travailler au jardin, si tu veux, il peut t’aider à l’entretenir, il en a besoin… Hein bébé ?
– Maman, j’ai bientôt 20 ans…
– Pas dans mon cœur… Alors ?
– Si Marika le désire, oui, je peux venir pendant mes vacances. Je ne recommence la fac que vers le 15 janvier…
– Tu es où et que fais-tu ?
– Médecine, à Lyon…
– Oh, un futur praticien…
– Oui…
– Quelle discipline te plairait ?
– A vous voir Marika, la gynéco me brancherait bien…
– Pierre ! Ça suffit !… Oh, tu n’es pas avec tes potaches !

Je ne réponds rien, me marrant à l’intérieur…

Il est gonflé de faire des réflexions comme ça…
Certes, je l’ai vu bébé, le serrant dans mes bras, puis grandet, avec ma fille…
Mais depuis, il est devenu un jeune homme…

Les yeux vifs qui épient ma réaction ne laissent aucun doute quant à sa plaisanterie au second degré…

C’est décidé, il viendra demain faire le tour, il commencera la taille des arbustes, il y a du travail…
On mettra tout dans un coin, et je demanderai à Romain de venir avec sa remorque pour évacuer les déchets, en fin de semaine prochaine…

Nous nous quittons, sans avoir parlé de sa rémunération, mon jardinier prenant 100 euros par jour environ, je sortirai 300 euros en liquide…

Sylvette est ravie à l’idée de nous revoir, mais il n’est pas question de l’avoir toute la journée, j’ai mon travail, mes habitudes…

Le lendemain, il arrive vers 10 heures, avec sa voiture, pour apporter un peu de matériel…
Je lui montre ce que j’ai, Romain s’en sert parfois… (pas fait exprès !)

En bon jardinier, Pierre a apporté ses outils préférés, qu’il entretient, et bichonne, me dit-il avec un regard coquin…

– Sylvette est une maman, à cela tu ne peux rien…
– Je sais, je l’adore… Mais j’ai ma vie, mes amies, mes copains, je travaille bientôt en Internat, je gagnerai ma vie… Je vais quitter le nid…
– Elle est belle ?
– Oh, elles sont belles… Autant choisir la marchandise avant de consommer…
– C’est un bon principe, ça m’aurait évité un divorce…
– Oh… Mais vous êtes si désirable Marika, que je ne vous vois pas comme une ancienne amie de ma mère, mais comme une voisine retrouvée et je vous situe dans mes rêves et mes fantasmes, ceux que j’ai fomentés dans ma solitude d’adolescent, au même point, au même âge, il y a dix ans… Vous n’avez pas changé à mes yeux et suis heureux de vous rendre service… Pas question d’argent entre nous, le plaisir de vous sentir proche me paie de mon labeur…

Je rougis intérieurement, il vient de marquer un point, de se départir de sa différence d’âge, par cette répartie d’adulte, réfléchie et semble-t’il spontanée…

– C’est flatteur, merci… Je dois aller dans ma cuisine j’ai du travail, je te laisse. Si tu as besoin de moi…

Mes derniers mots me font frémir, jusque dans mon ventre…
Suis-je cruche au point de dire n’importe quoi ?
Il est bouillant, je le sens…
20 ans… A cet âge, ça travaille, c’est capable de tout, c’est instantané…
Ça ne réfléchit pas, ça prend, ça se sert au gré de la vie… Et surtout ça explose pour un rien…

J’ai refermé la porte de la terrasse, le silence me réconforte…
Je vais dans la salle de bains, je suis tout de même trempée…
Il a réussi son coup en quelques phrases…

Vers midi il réapparait, je lui ai préparé de quoi manger, mais il préfère retourner chez maman, c’était prévu…

A 14 heures, il sonne à ma porte…
Il reprend son travail, il taille une haie, autour de mon jardin d’Eden, ce lieu protégé proche de la piscine, qui me sert de bain de soleil, cachée par la végétation… Les matelas ont disparu, les grandes serviettes aussi. Il fait bon, à l’abri du vent, je le laisse continuer après avoir dit ce que j’aimerais garder et enlever…

(Oui, je sais, on peut aussi relever… Mais il faut bien que je m’exprime…)

De retour dans mon salon, un magazine féminin à la main, je tombe sur un article.
On y traite de la cinquantaine et des relations de ces femmes dites cougar qui cherchent la compagnie des jeunes hommes…
Qu’est-ce qu’elles cherchent ? Ce qu’elles en reçoivent ? Est-ce l’amour ou simple rapprochement physique pour profiter de leur fougue et se souvenir de la leur et de leurs amants d’alors ?

Certaines se disent amoureuses, et c’est réciproque…
Un homme jeune rapporte des propos très tendres, recherchant la tendresse de ces femmes adorables, un palliatif à une relation i****tueuse ?
Le sexe vient comme la cerise sur le gâteau, elles se donnent avec tendresse, et profitent d’un matériel magique, bien mieux que des jouets énormes mais plastifiés, sans âme et sans chaleur…

Elles parlent ouvertement de leurs relations sexuelles, ce plus par rapport aux personnes de leur âge, un peu sur le déclin et dont les prestations tombent dans l’oubli rapidement…

Les sommets sont de plus en plus durs à atteindre, le nirvana arrive aux anniversaires…
Là, elles retrouvent leur âme de vingt ans, la folie des abandons rapides, partout, avec rage, et si le corps ne répond plus, elles compensent par une multiplicité des positions, des actes plus ouverts, plus osés, et parfois des partenaires multiples…

Une sexologue ajoute que nous pouvons déclencher un orgasme et que nos corps réagissent avec notre cerveau.
Se libérer est primordial, partager l’est aussi…
Si la sodomie était pratiquée par peu de femmes à mon époque, bridées par des morales religieuses, certaines ont réagi en franchissant la ligne durant leur vie sexuelle…

Elles peuvent ainsi ne plus être rivées à leurs principes et se retrouver au même niveau de liberté que les jeunes femmes de notre époque. De plus, elles sont souvent plus dirigistes, activant directement les parties de leur corps qu’elles veulent performer…

Quand on a envie de baiser, on y va tout droit et on prend la direction des opérations, sans chichis et sans honte, baiser est devenu un acte courant, faisant partie de la vie…

Adieu les principes de l’amour, plus besoin de ressentir une onde magique pour ouvrir nos cuisses, juste un picotement dans notre ventre suffit à mettre le feu aux poudres… Même que parfois la volonté porale se trouve en avance sur le corps… Mais il suit rapidement…

Mon esprit s’évade…
J’imagine ce sexe grandiose, tendu comme un arc, aux veines bleutées gorgées de sang frais, ce sexe au gland attirant, comme une fleur pour l’abeille et qui nous incite à approcher nos lèvres, et déclencher en nous un mécanisme vieux comme le monde…

Saliver ce gland est un plaisir merveilleux, le prendre dans sa main, puis dans sa bouche, sentir sa chaleur, lorsqu’il glisse entre nos lèvres et aller au bout de cette hampe, si on le peut…
Parfois, la nature donne à certains hommes, un membre dont la taille ne permet pas une fellation classique, alors on va petit à petit, pour préparer l’acte d’amour afin de ne pas en souffrir, saliver en esprit et en réel, jusqu’à s’ouvrir comme une fleur butinée par le colibri…

Je ressens ses allers-retours, la verge qui me remplit, la douceur de ce coït, mon ventre qui s’emballe, mes cuisses qui s’ouvrent, mes râles de plaisir, je me contorsionne pour mieux le ressentir, il est planté, raide, énorme, jusqu’au fond de mon vagin, touchant l’utérus…

J’ouvre les yeux en ressentant sa semence, c’est le nirvana…
Cette extase suprême, ponctuée de cris et de râles, qui nous emporte et nous fait femme…

Le silence me répond, le plafond me regarde, je me mets à pleurer de rage… Je balance ce maudit magazine à travers la pièce…

Il a laissé la voiture, a glissé un papier sous l’essuie-glace et a marqué « A demain »…

Je dors mal, mes rêves sont malsains, Sylvette me crie dessus, me traite de catin, de névrosée, de cougar décrépi…
Je prends un bain, tôt, plus tôt que d’habitude, je me fais un café fort, puis je descends jusqu’à la boulangerie…

Baguettes, croissants, pains au chocolat, et remonte en chantant…

Il arrive vers 10 heures, j’ouvre la porte d’entrée…
Il pose sur la table un sachet de croissants et de mignonnettes…

On déjeune tous les deux dans la cuisine, face à face…
Ses yeux me parlent, ils disent que Sylvette me téléphonera pour m’inviter chez elle…
Je lui réponds que c’est à moi de les inviter, demain par exemple… Le soir… Il y aura Romain…

– C’est ton ami ?
– Oui, on ne vit pas ensemble, mais on se fréquente et on partage pas mal de choses, camping-car, sorties, ballades, il est zen, et on se respecte, mais surtout on respecte nos libertés, parfois on les adapte, on les confond… Je tiens à ma liberté, je suis encline à saisir toutes les occasions pour vivre mon plaisir…
– Tu me prendrais pour amant, un jour, une heure ? Juste pour goûter ?

Je le toise, il plonge ses yeux dans les miens, ne les détourne pas, moi non plus…

– Je suis droite, je respecte mes amis, mes amies…
– Ma mère n’est plus ton amie, juste une voisine… Et j’ai senti que tu ne voulais pas revenir dans le passé…

Il se saisit de ma main, sur la table…

– C’est vrai, je n’aime pas le passé… Mais tu es si jeune…
– Tu me plais depuis tout ce temps… Tu étais mon modèle… Je rêvais de toi, surtout pendant l’adolescence, je rêvais de te retrouver… Oh, je savais ton âge… Ma mère m’en donnait une idée. Elle met beaucoup d’argent pour maintenir ses formes…
– Elle ne t’attire pas ? Un tabou ne t’a jamais effleuré ?
– Si, comme beaucoup de garçons, la limite est mal définie au début… Puis les images changent, les gens changent, on change de but, de rêve, de fantasme… Mais toi, Marika, tu as toujours occupé mes draps d’adolescent, d’étudiant, alors que seul, j’imaginais ma femme… Et c’était ton image qui revenait, celle de mes 10 ans… Tu étais si belle dans ta piscine, presque nue et je te regardais parfois avec mes yeux d’enfant dans le monde du sexe, avec mes doutes, mes craintes, mes questions…
Aide-moi à réaliser ce rêve, viens dans mes bras d’adulte, de futur médecin, je suis lucide et si j’ai envie de toi, ce n’est pas de celle d’il y a dix ans, mais de celle de maintenant dont j’ai rêvé encore cette nuit, jusqu’à me donner ce plaisir solitaire…

Sa main est toujours dans la mienne, je me sens bête… Je le lui dis ?

Non!

Je ne suis pas cougar, je n’ai jamais rêvé, ni connu de jeune garçon, en tous cas pas dans cette situation…
Si je le fais, c’est avec toute ma lucidité de femme, d’amante, c’est mon rêve de la nuit passée que je peux vivre… Pas un fantasme…

Il était si bon en moi cette nuit…
Connaître ce plaisir de faire l’amour avec un être plus jeune de 40 ans…
En ai-je le droit ?
En ai-je l’envie ?

Je me lève en abandonnant sa main…
Je marche jusqu’à la fenêtre, le portail est fermé, la porte d’entrée aussi…

Il est déjà midi… Sylvette va s’arrêter en voiture en remontant de la ville…
Ses grands yeux bleus me mangent… Je l’embrasse une dernière fois…

Je viens de vivre un des plus merveilleux moments de ma vie de femme…

FIN

Marika842010
janvier 2019

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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