Je montai en tremblant un peu. Maîtresse Caroline m’attendait une cravache à la main. Elle était admirablement vêtue d’une courte jupe rouge en cuir et d’un chemisier de même couleur. De longues bottes noires couvraient presque entièrement ses jambes.
– Alors montre-toi esclave. Hum je vois que ta Maîtresse te fait de l’effet.
Un coup de cravache sur mon sexe et mes testicules me plia en deux.
– Ici on ne bande que lorsque je l’autorise….compris! Tu vas commencer par faire ma vaisselle car un esclave doit pouvoir servir sa Maîtresse.
Je n’étais pas un spécialiste de la vaisselle et le résultat, malgré mes efforts n’était pas brillant.
– C’est ça que tu appelles une vaisselle. Tu apprendras sous les punitions. Suis-moi….pas comme ça : à quatre pattes et sois heureux que je ne te fasses pas ramper, chien.
Monter des escaliers à quatre pattes…j’y réussi tant bien que mal, titillé par la cravache qui me brûlait les fesses. Arrivés au grenier, je constatai que celui-ci était équipé d’une série d’engins bizarres, manifestement artisanaux. Maîtresse Caroline attacha mes poignets à une sorte de poulie qui pendait au plafond. Puis elle fixa une barre à mes pieds qui écartait mes jambes d’environ cinquante centimètres. J’étais complètement immobilisé. Maîtresse Caroline sortit et me laissa ainsi une quinzaine de minutes. Mes bras s’ankylosaient et je commençais à me demander si j’avais bien fait d’accepter d’être l’esclave de Maîtresse Caroline. J’entendis enfin ses pas dans l’escalier. Je dus faire un effort pour ne pas la regarder…elle était entièrement nue, vêtue uniquement, si on peut dire vêtue de ses longues bottes. Rien ne pouvait m’empêcher de bander et rapidement mon sexe se dressa.
– Qu’est-ce que j’ai dit…je vois que tu n’as pas bien compris.
Elle saisit un fouet et se mit à me flageller. Chaque coup portait et provoquait de ma part une plainte sourde. Tout-à-coup, la panique m’envahit…je n’avais pas songé à cela! Ces coups de fouet allaient sûrement laisser des traces. Comment les cacher à mon épouse?
– Maîtresse, s’il vous plaît, ne faites pas de traces. Je ne saurais que dire à mon épouse.
– Ecoute mon bonhomme : ton plaisir c’est d’être dominer, d’être soumis, de te sentir esclave. Le mien c’est de faire souffrir les hommes. Eh oui, je suis sadique et je suis prête de la jouissance quand tu cries et tu pleures sous les coups de fouet ou par d’autres sévices que je t’infligerai. Maintenant, tu es libre…si ça ne te conviens pas, arrêtons là, rentres chez toi et vas câliner ta moitié, mais ne reviens jamais ici. Je te laisse réfléchir trente minutes dans le noir, puis je reviendrai. Ou bien tu dis « stop »; tu te rhabilles et tu fous le camp ou bien tu dis « encore » et je t’applique sur le champ vingt coups de baguettes dont tu auras, à coup sûr, des traces.
Le temps de la réflexion ne m’apporta qu’une demi réponse. J’étais affolé à l’idée que ma femme allait découvrir ma dégradation; mais j’étais aussi comblé d’avoir enfin trouvé une Maîtresse, jolie, non-professionnelle pour le long terme.
Mon excitation augmentait et provoqua sans doute ma réponse plus instinctive que raisonnée.
– Encore » Maîtresse, m’entendais-je dire sans l’avoir vraiment voulu.
Sans rien dire, Maîtresse Caroline prit une baguette souple et se mit à frapper mes fesses. Bien plus que le fouet, la douleur allait s’amplifiant. Les vingt coups m’en parurent cent, tant la douleur était lancinante. Mes cris, mes supplications ne faisait que provoquer le rire de Maîtresse Caroline. Elle cessa enfin, me détacha les poignets et sans s’occuper de la barre qui entravait mes pieds me tira par les cheveux, s’affala dans un fauteuil et dirigea ma bouche vers son sexe.
– Lèches-moi et tu as intérêt à mes faire jouir, sans quoi, je te donne vingt coups de supplément.
Je m’appliquai de telle façon qu’après une dizaine de minutes, je la sentis vibrer d’abord puis jouir dans un long râle. Aussitôt, elle me repoussa. Ca suffit pour aujourd’hui : fiches le camp.
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