Je m’appelle Etienne. J’ai passé les 46 ans.
Jeune, j’étais plutôt très beau, je le suis encore un peu je crois, et très timide aussi. Je n’étais pas ce qu’on peut appeler un top modèle mais les filles lorsque je finissais par sympathiser avec elles m’avouaient souvent m’avoir repéré. Cela me laissait toujours pantois de découvrir cela après coup. Moi, à l’époque, elles m’intimidaient beaucoup pour une grande partie d’entre elles.
J’ai rencontré vers 20 ans, celle qui deviendrait ma femme. Je m’épanouis, auprès de ce brin de fille un peu caractérielle mais aussi drôle et courageuse que la vie n’avait pas épargné et que d’instinct j’avais tout de suite eu envie de protéger. .
Je ne vais pas vous saouler avec mes souvenirs qui ne sont jamais exactement ce que l’on raconte. Bref, nous vécumes heureux, longtemps et eurent de beaux enfants.
Et puis son accident nous sépara.
A ma grande surprise, je ne me suis pas effondré. Mon travail, mes responsabilités parentales me tinrent la tête hors de l’eau. Je me découvrais encore plus solide que je ne le pensais.
Les nombreuses femmes de mon entourage professionnel et amical me montrèrent de l’affection et je me retrouvais alors à enchainer les aventures. J’y reviendrais peut être plus tard sur cet épisode de mon existence…
Je me refusais toujours à toute attache même lorsque la personne me plaisait. Plus jamais souffrir de la séparation, plus d’attache. Et c’est pourtant ce qui allait m’arriver au sens propre.
Un soir après le boulot, j’accepte l’ invitation de Marc d’aller faire un essai de canoé kayak avec lui le week end suivant. Nous voilà donc, dans sa vieille kangoo en route pour le club nautique. Sur place, il me présente aux trois moniteurs. Deux types jeunes et musclés, super sympas et une grande nana avec une chevelure couleur blé et la peau dorée par le soleil. Je n’ai évidemment d’yeux que pour elle, comme les autres. Elle nous invite à rejoindre un petit groupe de quatre personnes, en train de s’équiper. Pauline se présente tout de suite. Elle n’est pas timide du tout. Elle a la peau très claire, un visage souriant aux traits un peu poupins, des cheveux frisotés aux reflets roux et un tee shirt vert qui découvre juste son bas de maillot de bain. Elle n’a d’évidence pas de haut de maillot sous son tee shirt. Les 3 autres personnes, en pleine discussion au sujet d’une soirée passée, se présentent elles aussi mais rapidement : Jeanne, Aurélien et Artus.
Pauline demande à notre monitrice si elle peut m’aider à m’équiper et si je n’y vois pas d’inconvénient, bien entendu. Marc de son côté a dejà rejoint un autre groupe, plus expérimenté que la belle monitrice entraîne maintenant, telle une sirène, vers les eaux calmes du fleuve…
Pauline me demande de me mettre en tee shirt et maillot de bain. J’att**** mon sac et m’apprête à exécuter illico sa consigne lorsqu’elle me désigne en souriant un vestiaire hommes au fond du hangar. Un peu embarrassé qu’elle ait pu croire que j’allais me denuder devant elle, je lâche un « bien sûr » qui ne trompe personne. Cette fille a une voix extraordinairement douce et sereine qui m’ôte tout esprit de résistance. De retour et en « tenue », elle m’aide à enfiler le gilet de sauvetage reglementaire et me montre comment le nouer autour de ma taille. Une fois équipé, elle m’entraîne vers les kayaks et notre aventure commence. Je la suis durant toute l’heure que dure la séance. Elle m’explique patiemment comment me postionner, comment ramer, virer de bord, ralentir l’embarcation. C’est une formidable pédagogue. La séance finie, nous rangeons le matériel. Marc et les autres ne sont pas rentrés. Seul un des moniteurs s’affaire autour des rateliers et vérifie le matériel.
Nous partons vers les vestiaires. Mais sur place la douche ne fonctionne pas. Qu’importe me dit elle, j’habite le quartier, nous allons vite aller nous rincer. Préviens Marc par SMS, que je te k**nappe. Je la rejoints et nous voilà effectivement rapidement devant un vieil immeuble ayant eu par le passé du lustre. Il est maitenant divisé en 3 appartements et visiblement, elle habite celui du dernier niveau. Elle me demande de la précéder dans l’escalier car elle cherche ses cléfs dans son sac à dos. Arrivés devant la porte palière, Pauline me prévient que chez elle, je vais peut être avoir un choc, que l’appartement n’est pas bien rangé et qu’elle a un peu honte. Je la rassure, en lui disant que chez moi ce n’est pas tous les jours cela et que je peux fermer les yeux si cela la rassure. Oui me dit elle. Je souris à sa réponse fulgurante ! Mieux dit elle, je vais te masquer les yeux avec mon écharpe de coton. Elle est hilare et c’est communicatif. En même temps, je sens mon cœur subir une accélération MACH 1 !
Délicatement, elle me noue le bout de tissu autour de la tête et m’aide à passer le seuil. Que vois je ? Rien. Bon, alors je peux pénétrer dans son mystérieux intérieur. Elle me lâche la main. Maintenant me dit elle, tu as confiance en moi hein, seule ma voix va te guider jusqu’à la salle de bains. Mais si tu veux découvrir l’appartement en « aveugle » pourquoi pas… OK. Le jeu commence. Deux pas à gauche, tout droit, recule, tourne vers ta droite… Mon sens de l’orientation en prend un coup ! Je suis incapable de dire si c’est grand ou minuscule. Ralentis, tu vas droit sur un meuble. Porte droit devant. Tu aimes ce jeu ? Oui. On continue ? Oui. Avance donc mais pas trop vite, tes genoux vont rencontrer un obstacle. J’obtempère et effectivement je rencontre le moelleux d’un matelas. Maintenant retire ton tee shirt et passe les bras derrière toi. Je sens un frisson de stress me parcourir. Et si, c’était une dingue ? Non pas possible, pas avec cette voix là ! Voilà, le tee shirt est au sol et mes bras sont dans mon dos. Elle me caresse l’épaule et je sens qu’elle me passe un lien autour des poignets. Ce n’est pas trop serré comme cela ? Non, non, non… Elle me pousse vers le matelas et me dis en riant que mon maillot mouillé va abîmer son beau lit. Oups. Je suis maintenant ventre contre les draps et je lui bredouille que je ne peux le retirer, attaché que je suis et avec une érection indécente.
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