Deuxième Jour avec Max
La matinée s’étire comme un chat en hiver, je sors après une bonne douche, je suis sur un nuage lorsque je trouve tout le monde en train de prendre un petit déjeuner. Max doit me rejoindre, je l’attends pour boire mon chocolat matinal, avec les croissants que Papa est allé nous chercher…
– Alors, une bonne nuit ?
– Adorable mais courte… On est bien dans ce studio, il y fait bon…
– Et oui, j’ai mis le chauffage pour qu’il serve aussi en demi-saison, j’ai bien fait…
– Et le lit est trop bien…
– Max ! Bonjour !
– Bonjour à tous…
Les yeux encore embrumés, il fait une bise à tout le monde et s’assied à mon côté…
– Tu as bien dormi Max ? Tu sens bon…
– Oh, merveilleux, vous êtes adorables et cette maison est si agréable…
– On va au village à pied ce matin, faire quelques courses pour ce midi, vous venez avec nous ?
Aline nous sourit, on est d’accord pour alléger le travail de maman et visiter notre agréable patelin…
Elle a fait une liste, on se chargera du dessert à notre guise… En cette saison, le seul magasin est ouvert tout le temps, ils vendent de tout et c’est bien agréable. La boulangerie n’est pas loin de chez nous, le centre est à 20 minutes, mais on peut s’y rendre par différents chemins.
Quelques minutes plus tard, nous cheminons tous les 4, les jeunes…
Maman serait bien venue, mais elle doit préparer le repas, pas trop lourd, on aimerait faire une ballade dans la région…
Nous arrivons au village rapidement, et découvrons pour ma part, une nouvelle alimentation, bien achalandée, le patron sourire aux lèvres de voir de la jeunesse revenir ici…
Bout de gras, évocation du passé, un bonjour aux parents, et nous repartons…
Si l’aller fut assez silencieux, ce contact les a libérés… Les garçons discutent foot, Aline vient vers moi…
– Oh, Eve, une bonne nuit ?
– Vraiment bonne Aline, comme je l’espérais…
– Tu l’as fait alors ?
– Oui…
– Raconte, tu as eu mal ?
– Pas du tout, il est si tendre, amoureux, patient, il m’a éblouie…
– Eh bien… Et toi, tu l’as récompensé ?
– Avec en souvenir, celui de ton Marc lorsque je l’ai honoré…
– Tu as des mots !
– Oh, tu sais, j’avais apprécié ta sollicitude, mais seule, hum… Et bien je me suis débrouillée presque comme une pro du sexe… Il a dû m’arrêter…
– Et vous avez conclu ?
– Bien sûr, tard dans la nuit car avant on a fait toutes les positions possibles, enfin presque…
– Par derrière ?
– Non, pas encore, il faut que j’en garde pour plus tard, pour mes amants…
– Oh, tu sais ça vient vite… Quand on aime le faire, on invente toujours, chaque fois… Et puis il faut tout connaître…
– Et vous, vous l’avez fait dans ta chambre ?
– Oui… Pas génial, les parents ne sont pas loin, je ne pouvais pas me libérer… C’est mon défaut… Je parle, je râle, je crie… Je me suis retenue, ou presque… Juste une fois à la fin, il m’a fait perdre la tête…
– C’est bon quand c’est doux, tendre… Et puis tout chavire, c’est comme si on s’envolait, on plane, on ne ressent que lui, que ce plaisir…
– Si tu as aimé, c’est l’essentiel, ton Max est charmant, beau et costaud, il doit être super au lit…
– Tu ne vas pas être jalouse ?
– Oh, pas… Mais… Je t’envie… J’aime les premières fois avec les mecs…
– On n’a jamais parlé autant de nous…
– C’est exact… On mûrit…
– Nous sommes des femmes maintenant…
– C’est vrai…
– Ça fait drôle la première fois ce truc qui rentre, moi j’ai eu mal, pas assez préparée, trop vite, il était con ce mec, mais j’en avais trop envie… Après ça a été mieux, le second était tendre et prévenant, j’ai fait comme si il était le premier… Comme tu dis, il m’a faite décoller… A partir de là, je n’ai plus eu mal, et je gémis, je hurle parfois de plaisir…
– Je parle, mais sans suite, je geins sans doute, mais là j’étais contractée…
– Oui, je sais, on n’a beau se dire que toutes les filles le font et qu’elles jouissent, et qu’elles en veulent encore et encore…
– Tu as vu des vidéos sur internet ?
– Oui, on regarde ensemble aussi maintenant, et on baise dans le salon de ses parents devant la télé, c’est génial !…
Je reste songeuse un moment… J’ai encore du chemin à faire…
Nous arrivons pour le repas qui se passe délicieusement avec un rôti de maman, dans les rires et les bêtises de mon père, et les garçons qui s’en mêlent…
Marc nous emmène sur la côte dans la voiture de sa mère, une Clio, maman et papa ont un rendez-vous et ne rentrerons que ce soir.
Marc dit que si on veut, on peut aller chez lui après la marche se réchauffer et prendre un verre, ses parents sont au ski et ne rentrent que lundi matin…
La mer est grise et triste, mais belle, j’aime ce temps… On s’embrasse souvent, il est tendre, amoureux, présent… C’est moi qui ai des pensées lubriques…
Lili m’a parlé de CD de sexe…
Moi je les connais, ma sœur et lui, mais mon chéri je ne sais pas si il apprécierait…
– Tu veux y aller ?
– Pourquoi pas, on sera au chaud…
– J’ai envie de toi…
– Moi aussi…
– On pourrait regarder un film, tu l’as déjà fait ?
– Un X ?
– Bien oui… C’est mal non ?
– Euh… Non… Pas mal de couples le font, mais après quelques années, pour retrouver un second souffle… Mais tu es…
– Chut, j’ai 2 années à ratt****r, c’est Aline qui m’en a parlé, et j’ai eu envie…
– C’est pour qu’on le fasse ensemble ?
– Tu sais, je l’ai fait, enfin, juste sucer… Avec eux… Aline m’a appris à le faire pour toi…
– Quoi ? Tu as fait une pipe à Marc ?
– On en se connaissait pas, c’est avant que tu appelles, on était au ciné tous les trois, et puis elle a gémi… Et ils sont sortis dans la voiture. Je les ai rejoints à la fin du film, ils avaient déplacé la voiture… Je les ai surpris… J’avais honte, elle se faisait prendre en criant, il la chevauchait… J’ai eu envie et je me suis caressée, j’étais une fontaine… Quand ils ont eu fini, on est allés ailleurs dans la campagne… On a parlé avec Aline, ce qu’on n’avait jamais fait. Elle savait que j’étais vierge, mais pas à ce point de ne pas avoir encore fait de fellation… Alors elle a appelé Max, on est monté derrière, elle l’a branlé et m’a montré. Puis elle m’a tendu son sexe… J’ai fait ce qu’elle me demandait, avec la bouche, les lèvres, elle me donnait des conseils, puis avec la main, pour m’aider… Jusqu’au bout… Elle n’était pas nue, lui non plus, moi encore moins…
– Ah, bon… C’est pour ça que j’ai adoré ce que tu m’as fait… Il faudra que je pense à lui dire qu’elle est bon prof…
– Oui, mais non… Attention, pas ma sœur…
– Tu ne veux pas échanger, tu connais Max, moi je ne connais pas Aline…
– Ah, on dit échangisme non ?
– Oui, mais on échange qu’entre couples, pas entre hommes, ni entre femmes !
– Et 1 femme deux hommes ?
– Ah, oui, ça c’est possible… Tu aimerais ça ?
– Je ne sais pas encore, je suis encore sous ton charme… Je veux aller au bout avec toi… Tout découvrir, j’ai confiance en toi, je veux tout faire, caresse-moi…
– Moi aussi, mais cela peut-être une initiation…
– Ah, coquin…
Lorsque nous les rejoignons, ils s’embrassent goulûment allongés dans le sable…
– Je crois qu’il est temps d’aller chez toi Marc, finir ce que vous avez commencé…
– Tu as raison Lyne, je ne réponds plus de rien, ta sœur est nymphomane, vous êtes revenus à temps…
– Oh, cochon, c’est lui qui m’a pelotée jusqu’à me faire presque jouir…
– Tu n’as pas trop crié…
On démarre sur les chapeaux de roues, je plonge contre Max qui me retient par ma poitrine et nous retournons non loin des parents, dans un bel immeuble cossu avec garage privatif, barrière à code, puis ascenseur jusqu’au 5ème et dernier étage. Magnifique vue, balcon immense, son père est architecte… Nous prenons place au salon, canapés cuir, système multimédia, musique douce…
– Boissons ? Jus de fruit, bières, sirops, sinon, vin doux, pétillant, etc…
– On choisit une bouteille de jus d’oranges, il nous sert…
Le canapé est en L et comporte une section repos avec place allongée réglable électriquement… Le luxe. Les meubles sont en rapport, épurés, modernes, mais très classes.
– Aline, tu voulais danser ?
– On peut, oui…
– Après, vous voulez qu’on reste ensemble ou chacun chez soi, dans une chambre ?
– Nous verrons… Marc, Aline aimerait regarder un film X…
– Ah, bon choix. Mes parents sont experts et ils ont une collection de films érotiques, pas vulgaires… Mais y en a d’autres…
J’ai rougi, et détourne le regard…
– Voilà un fond musical, je ferme les volets. Si vous désirez autre chose, je suis encore là…
La musique retentit, un morceau ancien, très cool, le genre de truc à danser serrés…
Ce que l’on fait dans la tiédeur de la pièce…
Max est très amoureux et me serre contre lui, je passe mes bras autour de son cou, nos bouches se trouvent rapidement et nos langues s’enroulent… Ses mains aussitôt dans mes reins, décrivent mes courbes… Je suis bien, attentive, c’est génial…
– Quelqu’un en veut ?
– C’est quoi ?
– Juste un peu de Marie-Jeanne…
– Non ?
– Je n’ai jamais goûté…
– Moi non plus…
– Moi, si, c’est divin…
Il pose les sachets sur la table, Aline se fait un joint qu’elle partage avec son ami…
– Tu crois que… Non plus tard…
On continue à danser en se serrant l’un contre l’autre, les morceaux s’enchaînent, à délirer…
Aline et Marc se sont allongés sur la section repos, ils fument en silence, nous les apercevons juste dans la pénombre…
Max caresse mes seins d’une main, lentement, délicatement, il les libère… Je dégrafe et fais glisser mon soutif que je dépose sur une chaise… Mon chemisier s’ouvre, il se penche pour les sucer… Je fonds peu à peu…
La danse est oubliée, je reste debout, appuyée sur la chaise…
Il m’entraîne vers le canapé, nous nous installons à l’autre bout, il est large, souple… Je m’assieds, il vient contre moi…
Aline est masquée par Marc, je pense qu’ils se caressent, il est tout nu, je n’ai pas le temps d’en distinguer plus, Max me prend dans ses bras, enlève mon chemisier, fait glisser ma jupe… Ses mains commencent à voleter de partout…
Quelques minutes plus tard, un doux feulement retentit, les émois de ma petite sœur emplissent l’air, un râle de chatte en chaleur, un son érotique, long, incessant, envoûtant, qui me fait réagir.
J’ai envie de lui, comme cette nuit, j’ai envie de ressentir cette vague qui prend naissance dans mon ventre, qui revient et repart, qui m’emporte lentement vers les délires les plus fous, où naissent les fantasmes les plus inavouables…
Les « Heu ! » vibrants et modulés reprennent de plus belle… Il fait glisser ma culotte, je me rassois, il ouvre mes cuisses, je comprends qu’il veut se délecter et m’allonge un peu, lui présentant mon intimité, sa chose, son jardin…
Sa langue m’électrise, je coule mon désir, il y ajoute ses mains sur mes seins, qui jouent avec mes tétons durcis, érigés, aux aréoles plus grandes que d’habitude… Je ne reconnais plus mon corps…
Mon bouton trouvé, caressé, me fait délirer… Je geins, comme Aline, c’est doux, c’est bon, tout tourne autour de moi… Ses doigts le chérissent, effleurent, tournent, le pincent légèrement, doucement, il grossit entre ses doigts, mes cuisses s’ouvrent, mon ventre se soulève, réclame plus, réclame tout…
Je jouis encore…
Il continue à me faire l’amour, ses doigts glissent sur ma chatte béante, ouvrent, soulèvent, jusqu’au bord de mon calice… Il me suce, se pourlèche, sa langue plonge, ouvre, salive, écarte, revient sur mon bouton clitoridien…. Je griffe son dos, je me serre contre lui, soulève mon bassin en cadence, accompagnant sa langue, puis ses doigts qui m’ouvrent, qui glissent en moi, qui…
Je débite des mots sans suite, chanson monocorde de « Ho ! » et de Heu ! »… Ses doigts plongent, de plus en plus profond, de plus en plus envoûtants, de plus en plus océan…
« Viens ! »….
Je m’entends lui dire ça… Je ne suis plus moi… Je le veux, je veux son sexe, son membre, sa bite… Je veux qu’il me prenne, qu’il me possède, qu’il m’emporte, que je jouisse encore et encore, qu’il me chevauche, et qu’à chaque pénétration, plus sauvage, plus intense, plus profonde, je lui fasse partager mon amour, que je m’offre, que je sois sienne…
Il le fait, Aline et Marc s’arrêtent pour nous regarder, en m’entendant feuler mon plaisir, pour jouir du spectacle d’une jeune femme de 20 ans faisant l’amour pour la seconde fois de sa vie…
Je m’envole, je plane, je délire toujours, je ne sais plus où je suis…
Je me sens libre, je le guide avec mes mains sur ses fesses, lui imprimant le rythme dont j’ai besoin, le freinant parfois…
Il me touche, me caresse, me câline, je suis en sueur, ma chatte miaule son plaisir, il continue à me pourfendre…. Je jouis plusieurs fois en sentant son sexe m’emporter plus loin…
Aline et Marc n’ont pu s’arrêter, emportés par leur désir, elle se fait prendre en levrette, Marc debout la lutine avec ardeur, en me regardant parfois, plongeant son membre en elle, suivant ses râles, les amplifiant jusqu’à son envolée, elle demande grâce… Ils roulent à terre, heureux, ivre de caresses et d’amour…
Il devient dur, gros, et explose en moi, avec de grands « flocs » qui emplissent la pièce…
Il m’a poussée au bout, je suis heureuse de le sentir exploser, de sentir sa chaleur, il s’effondre sur moi, m’embrasse, m’étreint… Je prends son sexe et me penche pour le sucer, délicieusement impudique, le nettoyer de nos sucs, lui redonnant vie, je le sens grossir dans ma bouche, encore et encore…
Je retombe épuisée, sur lui, répandant son sperme…
Il me prend dans ses bras, nous rêvons à d’autres plaisirs, à d’autres délices…
J’ai soif, Max aussi, je me lève et vais au réfrigérateur, Aline et Marc sont enlacés et dorment…
Je partage un verre avec mon amant, avec mon mec….
Je suis femme, vraiment, j’ai joui comme une folle, sans une once de gêne…
Je cherche la salle de bains, puis je rejoins le salon où je me glisse dans ses bras, entourée de coussins sur la moquette crème.
Il me sourit, m’enlace, m’endort…
Satan vient me réveiller :
– Tu n’as pas honte de faire l’amour avec ta sœur ?
– Je… On… Mais non, on n’a pas fait l’amour entre nous, ça va pas non ?
– Oui, tu t’es offerte, indécente, tu lui as donné un spectacle dégradant en t’offrant à ton amant devant eux… Tu es immonde, catin, dépravée…
– Mais non, je l’aime… J’aime mon ami, j’aime ma sœur, me mettre nue devant elle ne me choque pas, nous sommes femmes toutes les deux, son ami…
– Parlons-en, tu lui as fait une fellation comme une pute, comme une salope en mal de mâle… Une…
– Mais non, je n’ai eu aucune pensée mauvaise ni en cet instant où nous avons « partagé », où j’ai appris, guidée et surveillée, le fonctionnement du sexe masculin dont je ne maîtrisais pas la caresse… Je n’ai pas eu « envie », j’étais passive et attentive de bien faire, et c’est elle qui, à la fin, lui a prodigué le plaisir, pas moi… Comme maintenant… Je ne peux pas avoir de rapport sexuel, ni d’attouchements avec ma sœur !
Je ne suis pas gouine, encore moins entre sœurs, vous êtes fou, vous êtes immonde !… Laissez-moi dormir…
– Qu’est-ce que tu as ?
– Oh… Pardon… J’ai fait un cauchemar…
– Viens, repose toi, tu es géniale, je t’aime…
Il l’a dit !…
– Je t’aime aussi…
On s’embrasse tendrement, longuement, je m’étends, chatte, lascive… Je suis heureuse…
Lorsque je me réveille, ils discutent tous les trois, habillés, devant un verre d’apéritif…
Je suis nue, je m’habille dans la salle de bains, puis je les rejoins en cuisine…
– Eh bien, tu as rattrapé le sommeil perdu…
– Sans doute, merci…
– Nous allons repartir chez les parents, on viendra dormir ici ce soir, ça vous dis de rester avec nous ?
– Pourquoi, on vous a inspirés ?
– Lyne, tu es affreuse… Mais il y a de ça… On se connaît maintenant, on peut sortir ensemble, voir si on s’entend bien, aller au resto, se rejoindre, à Lyon ou ailleurs…
– Bien sûr… Vous êtes choux… Ça me plairait de revoir Max plus souvent, il va me manquer maintenant…
– On te comprend, on parlait de ça, vous vous aimez, c’est évident et tant que ça durera…
– Oui… tant que ça durera…
– C’est la vie, nous aussi, on s’est séparés, puis revus, on s’aime maintenant, mais demain ???
– Tu es optimiste chérie…
– Non, j’ai tout juste 18 ans, je suis réaliste, nous sommes jeunes, inexpérimentés, on n’a pas vécu, pas fait les 400 coups… On doit le faire… Maintenant, car on s’entend bien. Plus tard…
– Et si je vais à Paris ?
– Ah ? On se verra là-bas…
– Marc aussi doit choisir en fin d’année… Tu vois il ne nous reste pas longtemps alors on en profite !
– D’accord, on revient ici ce soir et on sort demain dimanche toute la journée, on va s’éclater…
– Si les parents n’ont rien prévu…
– Bien entendu…
Je distingue un petit sourire inconnu et un visage adorable de plénitude chez Aline…
Je profite d’un instant dans la cuisine où nous remettons de l’ordre…
– Tu as changé…
– Moi ? Non…
– Si, je te vois heureuse, souriante, vraie…
– Ah, ma sœur, je ne peux rien cacher… Oui, je suis heureuse… En fait tu viens sans le savoir de me faire un immense cadeau, un rêve qui va se réaliser, j’espère… Tu vas devenir une amie, une vraie et sincère.
Nous venons de sceller un espoir que j’avais en moi, enfoui, depuis des années… Il a fallu ça… Tu es si belle, tu es si rigide aussi parfois, mais maintenant nous allons véritablement être sœurs, proches et complices… Lilly, je t’aime, j’aime Marc, Max… Enfin…
On se serre dans les bras, on s’embrasse, ses larmes coulent, les miennes arrivent…
Je suis heureuse de découvrir ma sœur !
Le repas chez les parents est joyeux au possible, le visage de maman a changé, elle a compris je pense, mais au-delà des rires, elle m’a vue, tournée vers elle, joyeuse, détendue et fière…
Le fait de lui avoir dit que l’on retournait chez Marc ce soir l’a renforcée dans sa pensée.
Je lui parle, je lui avoue tout, moi, Aline qui est si contente de me trouver, notre pacte de se revoir ensemble, comme des amis…
Elle en pleure de joie, pour moi, elle voit que je déborde d’amour, pour ma sœur, pour mon Max… J’ai enfin de vrais amis… C’est vrai que j’étais seule, mais si occupée…
Nous nous quittons assez tard, elle me sourit de loin en loin… Elle sait qu’elle nous perd, avec Aline, nous ne serons plus ses petites filles, mais juste ses filles qui volent de leurs propres ailes…
Nous retrouvons l’appartement, si coquet, si accueillant… Nous nous installons et les garçons nous proposent une partie de cartes… On tombe d’accord sur un rami…
On boit, on rit aux éclats, on passe une fin de soirée formidable…
La nuit est magique, il me fait l’amour tendrement dans la chambre d’amis.
Instants de pur bonheur, je lui prodigue une fellation de roi, tendre, lente, pleine d’amour…
Il me suce, lèche jusqu’à ce que je demande grâce…
Notre premier 69 est dément d’intensité, de partage, nous jouissons ensemble, avides de l’autre…
Il me pénètre simplement, tendrement, face à face dans la lumière d’une lampe de chevet…
– Tu es si belle…
– Tu es si tendre…
Dans cette position de partage, il me prend, je me donne, je le prends, il s’abandonne…
Mon bassin ondule, happant son membre avec mon sexe… Je l’engloutis, il est dur, énorme…
Je suis fière, amazone sur mon amant que je repousse sur le dos, je deviens maîtresse, possessive, gourmande, je m’en délecte, il me sourit en calmant mes ardeurs… Je le laisse me dominer, je suis étendue sur lui, lascive, il me possède doucement, nous subissons la vague… Montant et descendant sur son pieu dressé…
Ah ! Tous mes papillons papillonnent, volettent autour de moi, partant de mon ventre, jusqu’à nous entourer tous les deux, nous effleurer de leurs ailes comme mille caresses. Ils nous emportent, ils nous entraînent…
C’est trop bon, il se fige en moi, trop tard…
Je suis envahie par une onde délicieuse, il s’excuse par un sourire penaud, je fonds de cette tendresse, de cette délicatesse, si rare paraît-il…
La nuit est douce, longue, magique…
De temps en temps j’aperçois un papillon multicolore contre la large baie vitrée, je lui souris, il s’en va mener sa courte vie de papillon… J’aimerais voler aussi…
Il me semble entendre des sons dans mon sommeil, des plaintes, des rires, je ne vois que des papillons, je me serre encore plus contre lui…
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