Les protagonistes :[list]– Madeleine, 38 ans, divorcée avec un enfant à charge.
– Julot, 45 ans, l’amant de Madeleine, ivrogne et vivant à ses crochets.
– Adrien, 19 ans, étudiant et expert en arts martiaux.[/list]
Un soir de novembre, alors que les moules se parent à la mue de novembre, dans une petite maison du bord de mer :
« Aïe, arrête salaud, tu me fais horriblement mal, arrête, je te dis ! »
Voilà ce qu’Adrien entend souvent le soir depuis sa chambre.
La réponse de ce soir ne le laisse pas insensible :
« Tais-toi connasse, réservoir à bites, apprécie ! »
Il s’ensuit le bruit d’une courte bataille, puis au milieu des pleurs, Adrien entend les gémissements d’un sommier sur sollicité qui se finissent par un crac de mauvaise augure et c’est la fin de la Bérézina. Ce soir, c’est la goutte qui fait déborder le vase.
Ni une ni deux, Adrien sort de sa chambre pour aller dans celle de sa mère. Il la trouve sur le ventre, les bras et les jambes attachés au montant du lit et le cul béant avec le sperme qui dégurgite et le corps couvert de bleus, sanglotant sur son malheur.
À coté, vautré, son Julot d’amant, une fois les couilles vidées et son affaire rondement menée, s’est endormi avec le sentiment d’avoir bien mené son action et mérité sa pension.
Erreur fatale.
Adrien le saisit par le collet et le met debout.
– Julot, tu as trois minutes pour ramasser tes affaires et vider les lieux !
.. Si cela ne te convient pas, je mets tes affaires par la fenêtre !
.. Surtout ne t’avise plus jamais de revoir ma mère, sinon je te démolis ! »
Julot, encore un peu dans les vapes, comprend que cela a mal tourné, mais ce mioche, qu’est-ce qu’il a à me commander. Il sort son opinel en voulant l’impressionner.
Il a oublié que Julien est 4ème dans de Karaté et pas comme lui, ce n’est pas un cas raté.
D’une manchette bien appliquée, le couteau gicle et une petite prise à l’épaule pour l’immobiliser. Mais Julot, dans une fierté mal placée, veut se libérer, mal lui en chaut, « crac » et c’est l’épaule qui est démise.
« Aie, tu es fou ! Hurle Julot de douleur.
– Cela ne remet pas en question le délai que tu as pour te ramasser !
.. Il te reste exactement 2 minutes et demi pour vider les lieux ! »
Julot, en gémissant, ramasse ses cliques et ses claques et vide les lieux en claquant la porte.
« Bon débarras ! Commente Adrien.
– Merci mon chéri, détache-moi, stp !
– Oui mam chérie ! Qu’est-ce qu’il lui a pris à ce con ?
– Cela venait de plus en plus pénible, il me faisait de plus en plus mal ! » Pleurniche sa mère.
Adrien détache sa mère et l’aide à aller se rafraîchir et nettoyer les affronts de cette nuit, puis l’aide à se coucher.
« Je vais essayer de réparer les dégâts, j’ai vu que l’abruti t’avait déchiré le trou du cul, je vais mettre un peu de Bétadine pour pas que cela s’infecte !
– Oh ! Oui, mais fais doucement, j’ai vraiment mal ! »
Madeleine se met à 4 pattes et présente son arrière-train endommagé à son fils qui revient de la salle de bain avec le tube réparateur.
Doucement, il met un peu sur l’index et commence à le mettre sur les bords du rectum pour, d’une part, arrêter le saignement et d’autre part, pour désinfecter.
« Mets-en aussi un peu à l’intérieur, mais très doucement, stp !
– Oui Maman ! »
Délicatement, le doigt bien enduit, il commence à masser l’intérieur du gros intestin, il garnit bien tout l’anneau culier, si mis à mal.
Madeleine, commence à ne plus sentir la douleur, mais un certain plaisir à ce traitement très doux fait par son fils, mais est encore plus surprise en voyant la déformation du training au niveau de l’aine. « Ce n’est pas vrai, cela le fait bander ! », se dit-elle.
– Reste avec moi, je ne veux pas dormir seule !
– Si tu veux, je comprends que tu aies besoin de réconfort ! »
Il va chercher ses affaires et se met au lit avec sa mère qui s’est, entre temps, mise dans une tenue plus présentable.
Au milieu de la nuit, Adrien sent que sa mère se pelotonne, tremblante, contre lui et délicatement, il la prend dans ses bras.
– C’est fini, le mauvais partenaire est loin, ton cauchemar est terminé !
Il la caresse doucement pour la calmer, après un moment, sa mère remise de ses frayeurs finit par s’endormir, mais lui, la tenant dans ses bras, n’arrive pas à trouver le sommeil et gamberge un peu sur la situation.
« Réussira-t-elle à tenir sans prendre un nouvel amant ? », se demande-t-il. La connaissant, elle va de nouveau tomber sur une raclure qui va profiter de la situation.
« Comment faire pour que cela n’arrive pas ou pire, qu’elle ne se mette pas à boire ou pire ?
Elle a été très marquée par le départ de père qui ne pouvait plus suivre à ses exigences. »
Enfin, au petit matin, le sommeil arrive et il s’endort.
Le lendemain, Madeleine se réveille dans les bras de son fils chéri et se remémore toute la scène où Julot a même menacé son enfant, mal lui en a pris à cet imbécile.
« Je suis vraiment bien et en sécurité dans les bras d’Adrien », pense-t-elle, « comme c’est agréable ! ».
Doucement, pour ne pas le réveiller, elle se sort des bras qui l’entourent et va préparer le petit déjeuner.
Plus tard, elle voit son héros de fils arriver, l’air fatigué, un peu abattu.
« Qu’est-ce qu’il y a mon trésor ? Demande-t-elle.
– Je n’ai pas bien pu dormir, je n’ai dormi que quelques heures, mais enfin, bonne nouvelle, on a plus cet enfoiré à la maison et je te trouve resplendissante, ce matin !
– Merci mon chéri, c’est un peu grâce à toi, je n’ai jamais si bien dormi avec un tel sentiment de sécurité et de confort ! .. Tu ne peux t’imaginer comme j’étais bien dans tes bras !
– Cela me fait plaisir d’avoir pu t’aider ! »
La journée se passe bien, Adrien va tendre ses nasses et revient avec du beau poisson qu’il a pêché. La soirée va être belle et le souper royal.
Madeleine, chantonnant et gaie fait avec entrain un bon souper pour son fils chéri qu’il arrose d’un petit blanc sec du Jura, celui qui a ses faveurs à cause du goût légèrement résineux.
– J’aimerais encore passer une nuit dans tes bras, c’était tellement bon !
– Si tu insistes, mais je vais finir par y prendre goût et après, tu ne vas plus pouvoir me chasser de ta chambre !
– Qui parle de chasser mon chevalier servant ?
– OK… ! »
Les deux se mettent au lit après les baisers d’usage entre une mère et son fils et chacun s’endort de son côté, d’un sommeil paisible.
Au court de la nuit, Adrien rêve qu’il devient l’amant de sa mère et att**** un braquemart impressionnant et dans son rêve, il pollue son pyjama. Le lendemain, rouge de honte de son rêve, il va discrètement sous la douche et met son pyjama dans le linge sale.
Après le déjeuner, sa mère ayant observé ce lever furtif, va aussi dans la salle de bains et voit dans le bac à vêtements sales son pyjama en dessous des autres habits.
« Bizarre » Se dit-elle. Elle fouille dans le bac et voit la magnifique carte de géographie qu’il a fabriquée cette nuit.
Serait-ce moi qui l’aie mis dans cet état ? Ce n’est pas vrai. Le pauvre. Il va falloir qu’on en parle, mais comment aborder le sujet. Je n’aimerais pas le braquer.
Le soir après le souper, Adrien précise que cette nuit, il désire coucher dans sa chambre. « Ce qui est tout à son honneur, remarque sa mère, il fuit la tentation, mais moi, est-ce que je vais la fuir ? ».
« Écoute, Adrien, il y a une chose qu’il faut qu’on parle, tu es un jeune homme, je ne te connais pas de copine et je comprends que c’est pénible de devoir dormir dans le même lit que ta mère et j’ai vu dans le linge sale que tu t’es lâché cette nuit. Il ne faut pas en faire une fixation !
– Maman, c’est dû à un rêve que j’ai fait sur toi et j’ai pris peur, je n’aimerais pas ressembler à Julot !
– Pas une chance de lui ressembler, mon chéri ! »
Balista
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