Le donjon.
A son retour à la maison, Margot ne m’avait pas parlé du tout de ce nouvel « atelier ». Pour quelle raison ? Mystère ! A-t-elle eu peur ? Au contraire cela l’a-t-il excitée ? Je pense que c’est plutôt cette dernière option que je vais privilégier. D’ailleurs j’en ai eu confirmation avec le mail de « BHV ». Quelques explications et beaucoup de photos. Avec cet éclairage, je voyais un peu mieux ce qui devait se passer dans la petite tête de ma femme chérie. Et ça, c’était plutôt bon signe. « BHV » me disait justement que « nous » étions sur le bon chemin. Le « nous » me faisait plaisir aussi car depuis le début des séances de poses, même si j’avais des comptes rendus de la part des deux protagonistes, je me sentais quand même un peu exclu. Ce qui était le plus frustrant surtout, c’est de ne pouvoir encore avouer à ma femme que j’étais parfaitement au courant et que je rêvais de la voir se faire défoncer le cul par Karim ou qui elle voulait. Mais je devais rester en retrait pour l’instant et même, c’est de Margot que viendrait l’aveu de la soumission. « BHV » m’avait dit que cela faisait parti du dressage et de l’acceptation de cette soumission. J’attendais donc impatiemment ce jour béni. Enfin je l’espérais béni.
Margot me disait juste que les poses étaient plus osées. Que Karim était toujours avec elle. Mais rien de plus, pourtant…
« BHV » ouvrit la porte de l’atelier et fit sortir Margot. Ils redescendirent les marches de concert jusqu’au rez de chaussée et Bertrand lui fit voir une petite porte, un peu dans le renfoncement à gauche de l’escalier, à laquelle elle n’avait jamais fait attention. Karim arriva à ce moment là et nos trois compères continuèrent la descente ensemble. Arrivée la première au dernier palier, Margot stoppa devant une lourde porte en bois cloutée. Déjà que la descente dans cet escalier de pierre froide était lugubre, cette porte cloutée fichait le frisson. « BHV » lui dit de l’ouvrir et contre toute attente, la porte tourna sur ses gonds sont le moindre couinement. La pièce était plutôt sombre, Margot fit quelques pas avant que sa vue ne s’habitue à cette pénombre. Quand ce fut fait, elle s’arrêta net et se figea, bouche ouverte. Derrière elle les deux hommes l’observaient non sans un petit sourire narquois.
Bertrand juste derrière elle posa sa main sur une de ses fesses et la poussa en avant.
– Allez-y ma chère, visitez !
Margot n’en revenait pas. Bien que faisant quelques petits pas, elle bougeait à peine, elle avait les yeux grands ouverts tout comme sa bouche qu’elle n’avait toujours pas refermée. Elle ne savait pas où porter son regard en premier. Ici, c’était le moyen âge ! Des armures en pieds. Au mur des épées, des hallebardes, des mousquets, des arcs, etc … Des poutres du plafond pendaient des chaines, des sangles de cuir, d’autres objets qu’elle ne saurait identifier. Au centre un grand lit rond recouvert de velours rouge. Dessus des objets que par contre là, elle connaissait très bien pour en avoir elle-même. Des godes de tailles et de couleurs différentes, des vibros, des menottes, des martinets, un fouet, des trucs dont elle imaginait bien la destination sans pour autant les connaître, un gode monté sur un attirail en cuir (tiens, pour quoi faire ?), des bracelets en cuir aussi avec des anneaux, bref elle commençait à savoir où elle se trouvait. Surtout qu’à côté du lit, une croix en forme de X était fixée au mur. D’un autre côté un carcan d’où la tête de l’occupant devait se trouver à quatre vingt centimètres du sol. Et puis d’autres engins métalliques dont elle n’imaginait pas du tout l’emploi et enfin une poutre horizontale et une cage où il devait être impossible de se tenir debout.
« BHV » laissa Margot absorber toutes ces surprises dont la plupart devait être des objets d’un autre âge pour elle. Enfin elle donna des signes de vie. Elle revenait sur terre. Après la surprise, c’est l’incompréhension qui se lisait sur son visage. Son cerveau devait bouillir. Qu’attendait-on d’elle ? Qu’allait-elle devoir faire ici de gré ou peut-être de force ? Ils étaient deux hommes et n’auraient aucune difficulté à la maîtriser. Un début de panique commençait à la prendre. « BHV » s’en aperçu et repris l’initiative.
– Comment trouvez-vous cet atelier chère Margot ? N’est-ce pas étonnant ?
– Étonnant !!! Le mot est faible, je suis abasourdie. Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je ne sais pas si je vais continuer les poses.
– Holà ! Ma douce ! Ne vous emballez pas. Je ne sais pas ce que vous vous imaginez, mais je ne vous ferai rien faire que vous n’acceptiez, soyez-en assurée. C’est un atelier, rien de plus. Certes il est très différent de l’autre mais comme vous le voyez, j’ai ici aussi chevalet, pinceaux et appareil photo. Vous prendrez ici les poses que vous preniez là-haut, mais sur des supports différents voilà tout. Maintenant si ça ne vous convient pas vous voyez, la porte est restée ouverte, je vous en prie, partez ! Mais tout de suite !
– Mais euh… Non, je vous fais confiance. C’est juste que tous ces appareils me font peur. Je ne sais pas ce que vous attendez de moi mais si vous me l’expliquez je suis prête à vous écouter.
– Mais je viens de vous le dire ma chère. Rien de plus que ce que vous faisiez là-haut : Poser. Je vous dis ce que je veux et vous le faîtes ou pas, ça dépend de vous.
– Bon, bon d’accord je continue. Mais ça ne fait pas mal ces trucs, hein ?
– Mais non jeune fille ! Du moins ça pourrait, mais là c’est seulement pour les photos et la peinture. Je vous l’ai déjà dit, rien ne vous sera fait que vous ne désiriez.
– Bon alors allons-y, que dois faire ? Où dois-je me mettre ?
– Et bien, pour que vous ne soyez pas trop dépaysée, nous allons commencer par un siège que vous connaissez surement et que semble-t-il vous n’avez pas vu, caché en parti par le paravent là-bas dans le coin.
Margot regarda aussitôt dans la direction indiquée mais ne semblait toujours pas voir ce dont il s’agissait. « BHV » la fit avancer en la poussant par les hanches qu’il tenait dans ses deux mains. Margot n’était pas bien grosses, il pouvait presque faire le tour. C’est en arrivant à quelques pas de l’engin qu’elle le reconnut. Un fauteuil de gynécologue.
– Qu’en dites-vous Margot, je ne me suis pas trompé, vous connaissez ça, non ?
– Oui en effet je connais.
– Alors hop, en selle. Installez-vous
Margot monta donc sur le fameux siège et s’allongea les jambes pendantes. « BHV » avait donné une blouse blanche à Karim qui prit soin de mettre les pieds de sa « patiente » dans les étriers. Chacun sait ou imagine ce qui se passe dans ces conditions. La vue de cette chatte bien ouverte ravissait les deux hommes. Karim passa ensuite de l’autre côté et attacha chaque bras avec les sangles fixées sur les côtés de l’appareil. Margot ne pouvait s’empêcher de regarder craintivement ce qui se passait, se sachant désormais à la merci de ces deux costauds.
« BHV » installa son trépied devant les jambes écartées de Margot qui ne bougeait plus. Il donna quelques ordres et Karim vint se poster entre les jambes de la patiente impatiente de savoir ce qu’ils allaient lui faire.
– Karim, tu es le praticien, donc tu prends une pose adéquate. Il faut que tu donnes l’impression de l’ausculter mais je dois voir sa chatte.
Ah, voilà se dit-elle, maintenant je n’ai plus de sexe mais une chatte. Je m’en doutais bien, quel cochon. Tout d’un coup, Karim lui prit les fesses et la tira vers le bord du siège. Elle imaginait que là, il devait avoir une telle vue, qu’il devait voir dans son estomac ce qu’elle avait prit au petit déjeuner. De plus, se sachant tout au bord du siège, elle se mit à penser que du coup sa rondelle devait aussi être accessible.
Karim se mit accroupi. Il posa sa tête le long de la cuisse droite de Margot, laissant ainsi sa chatte dans la ligne de mire. Il posa sa main droite dans le creux de l’aine ce qui eut pour effet d’ouvrir encore plus les grandes lèvres déjà bien béantes. « BHV » avait l’air satisfait, Margot dans sa position ne pouvait pas voir grand chose mais elle entendait les clics de l’appareil photos.
Ensuite, le trépied fut déplacé. « BHV » le fit monter plus haut de sorte que là, Margot pouvait voir comment il allait la prendre en photo. Il monta sur un petit marchepied et fit bouger Karim. Il lui dit de se mettre face à la chatte de Margot. Margot qui pensait qu’elle n’était plus qu’un bout de chair. Et il lui dit de placer ses deux mains de part et d’autre de la chatte et de regarder dedans. Il commença à mitrailler la scène alors que Karim écartait les lèvres encore un peu plus de cette chatte qui, curieusement ne semblait pas tout à fait insensible au traitement. D’ailleurs dans son viseur, « BHV » avait pu constater que les tétons étaient plutôt raides.
– Margot est-ce que ça va toujours ?
– Euh … Ou…i, oui, ça va très bien.
– Je voudrais que ça fasse plus réaliste, vous voulez bien ?
– Euh, comment ça plus réaliste ?
– Et bien comme chez un vrai gynéco.
– Mais encore ?
– Que Karim vous touche.
– Mais n’est-ce pas ce qu’il fait depuis tout à l’heure ?
– Si bien sur. Mais je veux dire « dedans ».
– Hein ?
– Mais il va mettre des gants de chirurgien comme un vrai et il va juste poser son doigt à l’entrée, c’est tout. Vous voulez bien ?
– Euh… Je… Mais alors juste… Bon d’accord, mais il… OK, on y va.
– Formidable ! Merci ma petite Margot, je suis fier de vous. Je vois bien que vous vous dépassez. C’est très bien. Aller, on y va, en position Karim, tu as mis les gants. Oui, c’est bon, alors vas-y, mets-toi en place.
Margot appréhendait un peu. On la sentait crispée. Karim lui caressa les cuisses, doucement, pour la calmer. Il remonta progressivement vers son sexe. De nouveau il mit ses mains de chaque côté pour l’ouvrir un peu plus. Margot s’était détendue, il l’avait senti dans le relâchement de ses muscles. Mais Margot s’était tellement détendue, que sa respiration semblait tout d’un coup un peu plus rapide. Et puis lorsque Karim présenta un doigts ganté à l’entrée de son orifice, nul besoin de lubrifiant. Le doigt entra sans peine.
« BHV » tout comme Karim se rendait bien compte de la situation. C’est bien ce qu’il espérait de toute manière. Il tentait d’accentuer la chose en faisant bouger les mains de Karim soit disant pour mieux voir, ou parce que ça ne faisait pas assez « vrai ». Sans demander l’avis de Margot dont la poitrine se soulevait à un rythme plus soutenu, il donna l’ordre à Karim, mais par signes, de mettre un deuxième doigt avec l’autre. Puis de bouger sensiblement. Ensuite il lui fit comprendre de retourner sa main, paume en dessus et de chercher le point G tout en agaçant le clito qui lui, sans qu’on lui demande non plus, était sorti de son capuchon. Bien entendu le résultat ne tarda pas à se concrétiser. Margot se mit à bouger son ventre, allant vers la caresse. Elle ondulait sous les doigts agiles de Karim. Des petits cris sortaient de sa bouche dont elle humectait les lèvres desséchées. On voyait qu’elle aurait bien voulu se libérer les bras afin d’empoigner ses nibards grossis par l’excitation et tirer sur ses tétons durcis. Karim en était maintenant à trois doigts d’enfoncés dans le vagin d’une Margot déchainée alors que « BHV » bombardait la scène de son numérique.
Le souffle de Margot était devenu rauque. Maintenant elle criait carrément. Elle gueulait des « Vas-y », « Plus fort », « Enfonces ta main », « mais putain, vas-y, bourres ma chatte », bien que lié au fauteuil elle arrivait à faire des bonds et Karim avait bien du mal à garder sa main, oui sa main, enfoncée entre les cuisses de cette sauvageonne. Elle jouit une première fois en feulant comme une tigresse en rut. Bien que j’ignore comment feule une tigresse en rut, mais bon, j’imagine. Elle retomba sur le siège comme apaisée. Karim retira sa main et commença à lui bouffer le clitoris resté au garde à vous. De ses doigts pour le coup bien lubrifiés, il commença à jouer avec sa rondelle. D’abord doucement. Il tournait autour. La jouissance de Margot avait coulée par la aussi et il ne lui fut pas très difficile d’introduire un premier doigt. De nouveau elle miaulait, poussait des petits cris, mouillait ses lèvres de sa langue, contractait ses fesses puis les relâchait pour facilité le passage. Elle guidait Karim. Lui disait comment entrer et faire tourner ses deux doigts afin d’assouplir le muscle. Tout d’un coup, alors qu’il avait introduit un troisième doigt et qu’il suçait son clito, la jouissance fut fulgurante. Elle lâcha un râle profond et c’est une fontaine qui se déversa dans la bouche de Karim. Il se recula surpris par la soudaineté du geyser, mais il reçu néanmoins le flot sur sa poitrine et fut trempé en un instant. « BHV » perché sur son escabeau n’avait pas raté une miette de la séance et prit quantité de photo.
Quand après un bon moment Margot reprit ses esprits, elle était gênée de ce qui venait de se passer. Bien sur elle ne pouvait niée avoir pris un pied d’enfer. Elle ne se souvenait pas avoir jamais jouit de cette façon. Avec une telle intensité. Et puis comment elle avait coulée. C’était incroyable. Bien sur qu’elle mouillait abondamment, mais là, c’était les grandes eaux de Versailles !!! Et Laurent ? Je ne peux pas lui dire ça. Que vais-je devenir ? Il fallait compter sur la discrétion de « BHV ».
– Bertrand ? Euh… je ne sais pas trop quoi dire.
– Alors ne dites rien. Vous avez pris du plaisir, c’est là l’essentiel. Et je dois vous dire que vous êtes absolument magnifique lorsque vous prenez votre pied. C’était extraordinaire de beauté et d’érotisme.
– Mais pour Laurent ?
– Quoi Laurent ? Il n’est pas là. Alors pourquoi vous torturer l’esprit. Cela dit ma petite, maintenant que je vous connais mieux, nous n’allons pas en rester là ! A partir de maintenant, je vous veux ici tous les jours sauf le dimanche. Compris ?
– Hein ! Tous les jours ?
– Oui absolument, c’est comme ça. Reconnaissez que je ne vous ai forcée en rien. Quand vous avez commencé à vous exciter, vous pouviez dire stop. Vous ne l’avez pas fait. Alors épargnez-moi vos jérémiades et obéissez. Quant à Laurent je lui expliquerais que j’ai besoin de vous, ne vous inquiétez pas. Maintenant assez discuté, allez vous habiller et rentrez chez vous. A demain sans faute.
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